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Secrètes Pensées
28 décembre 2014

Un dimanche tranquille

Le froid s'est bien installé.

18 °c à l'intérieur...

J'ai déjeuné chez ma mère.

Mon frère était également présent ainsi que ses deux enfants.

Et l'idiot de beau père aussi.

Toujours aussi con.

Ma jeune soeur nous a présenté son nouveau copain.

Style hipster, jeune barbu.

C'est une tendance la barbe en ce moment.

Sympa et cultivé.

De beaux yeux gris.

Ils vivent ensemble depuis peu.

Ma soeur a demandé le renouvellement de son visa pour une durée de deux ans.

Lui attend sa carte de résident permanent.

Discussion axée encore une fois sur les voyages.

Photo souvenir.

Ma mère y tient beaucoup.

Bises et retour chez moi.

Je me suis plantée devant mon ordi à regarder la télé en direct.

Une dernière cigarette.

J'ai froid.

Je vais me réchauffer sous la couette.

Et poursuivre la lecture  du roman d'Harlan Coben.

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11 février 2015

J'ai un trou dans mon jean

Tant pis !

Ce mercredi fut laborieux.

Et particulièrement usant cette après midi.

Le premier venu à ma permanence voulait que je l'aide à remplir une demande de logement social.

Il me demande quels documents il faut fournir.

J'ouvre le dossier et lui tend la liste. 

Il ne s'est pas donné la peine d'aller plus loin que chez l'assistante sociale.

Qu'a-t-il cru ?

Je lui ai froidement dit de lire la liste et de réunir les documents demandés et d'envoyer sa demande directement auprès d'un bailleur public.

Il sait très bien lire le français mais "joue" le pauvre misérable.

Le truc que je déteste !

Il me parle de sa mère qui a un cancer et que c'est très grave et qui lui prend tellement de temps !

Mouais...

M'en fiche un peu je l'avoue.

Ensuite, est venu le comédien de la semaine dernière.

Lui aussi pour une demande de logement social qu'il a déposé auprès du gardien de la cité tant désirée.

Il veut que j'appelle le bailleur afin de savoir si sa demande a été enregistrée.

Je le ferais demain matin.

Et pour finir, l'obsessionnelle à l'oncle acarîatre est venue pleurer misère.

Et se répéter encore et encore.

"Si mes parents... Et quand j'étais jeune... J'ai eu le coeur brisé..."  Et patati, et patata...

Elle m'a achevée !!

A 58 ans, elle a encore le bête espoir de voir sa vie miraculeusement changer.

Je pense plutôt qu'elle aurait besoin d'un suivi médical spécialisé.

Vodka...

Cigarette...

Musique... 

2 mars 2015

Toujours aussi fatiguée...

Réveil difficile.

Absence de motivation intense.

Un rendez vous sur cinq est venu.

En retard....

Blabla avec la stagiaire.

Ambiance super calme étant donné le nombre de collègues en congés.

Pas plus mal.

Vendredi dernier, resto japonais avec mon ex.

Dont la vie sentimentale commence à battre de l'aile.

Il voit très peu sa copine.

Qui vit encore avec le père de sa fille.

Je me demande si elle ne le prend pas pour un con.

M'enfin...

Allez !

Petite zik ! 

18 mars 2015

Un jour ordinaire

Faudrait peut être que je fasse la vaisselle.

Qui traîne depuis hier.

La fatigue est revenue.

Ce matin.

Avant même de commencer la journée de travail.

Je sens que l'épuisement revient au galop.

La collègue mielleuse toujours aussi conne.

Je me demande si elle ne me harcèle pas.

Sous ses airs de fille super sympa avec tout le monde sauf avec moi, évidemment, et qui me méprise pernicieusement.

A siffloter à qui mieux mieux.

Et à vouloir me dénigrer implicitement devant les autres en se mettant en avant avec un discours abscon au possible.

Je sens bien que je suis d'emblée exclue par certaines, les nouvelles, qui m'évitent alors même qu'elles ne me connaissent pas du tout.

La grande C. a bien oeuvré.

Quelle connasse !

Bon...

Passons !

Et mon ex amant qui m'envoie des textos toujours aussi ennuyeux.

Et qui a le bête espoir de me voir.

Bof !

Non.

Pas du tout envie de le voir !

Une petite vodka, une dernière cigarette, de la musique.

Et je m'en vais rejoindre Morphée.

23 avril 2015

Vacances !

Enfin !!!

Loin des connes de service.

De la lâcheté et servilité des collègues qui s'imaginent fortes parce que groupées.

Des moutons !!

Le semaine dernière, j'ai osé dire non pour recevoir un monsieur suivi par ma jeune collègue, absente de manière imprévue ce jour là, sur ma permanence, permanence qui correspond aussi à celle de ma jeune collègue.

Absence que j'ai du deviner en voyant la mielleuse de service se précipiter sur les dossiers à la recherche de numéros de téléphone pour annuler les rendez vous du jour et dont bien sûr elle ne m'a rien dit !

La nana de l'accueil m'a franchement agacée avec son ton de peuchère incompétente qui veut refiler la patate bouillante afin de s'en débarrasser au plus vite.

"C'est une urgence !! Monsieur a des dettes !"

Et alors ??

Je ne fais pas de miracle !!

Le monsieur était remonté et voulait absolument voir une assistante sociale.

Incapable de gérer, elle a fait appel à la nouille de sous chef qui s'est trouvé obligé de le recevoir.

Alors qu'en fait, en chef de service compétent et sûr de son autorité, il aurait du venir me voir et me sommer de recevoir ce monsieur. 

Bien sûr, j'aurais râlé.

Mais j'aurais reçu ce monsieur.

Il n'en a pas été ainsi.

Et, comme par hasard, cette semaine, il a pondu une note de service, genre c'est pas bien de refuser !

A la réunion d'équipe du mardi, il a demandé si nous avions des questions à propos de cette note.

Une collègue, un peu plus futée que les autres voire téméraire, lui a demandé s'il s'était passé quelque chose.

Il a répondu que c'était juste un rappel.

Quelle lâcheté !

Ma stagiaire a trouvé ça petit de sa part.

Elle me trouve révoltée, franche, passionnée et honnête.

Heu...

Ben oui...

Révoltée ?

Oui, je pense l'être aussi.

Trop peut être...

Allez ! Hop !

Une dernière cigarette.

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7 novembre 2015

Cela fait longtemps

Que je n'ai pas écrit sur mes amours.

Autant le dire.

Il ne se passe rien.

Mais rien de rien !

Le désert.

Ma mère ne  me pose plus de questions.

C'est très bien.

Je m'étonne presque de ne ressentir aucun manque amoureux.

Aucun désir de rencontre.

J'accepte ma solitude.

Je ne me vois même pas avoir une relation quelconque avec un mec.

Je ne sais pas pourquoi.

Mais c'est ainsi.

Il fait un temps magnifique.

Allons faire le plein de lecture !

11 janvier 2016

Tu brodes...

Dit la mielleuse de service à sa stagiaire.

Ho !

Chouette !

C'est donc dans le mensonge qu'elle apprend le métier à la jeunette, réservée, mais pleine de bonne volonté.

Une fois, la mielleuse avait carrément falsifié la date d'un documment pour soit disant ne pas pénaliser un monsieur.

Elle l'a fait devant la stagiaire.

Qui n'a rien dit.

Pfffouuuu...

Je ne supporte pas cette attitude.

Car cela m'agace profondément.

Passons.

Mon ex m'a appelée hier.

Des mois sans signe de sa part.

Et voilà qu'il donne de ses nouvelles.

Il avait perdu sa liste de contacts quand son smartphone a rendu l'âme suite à une enième chute.

Et blabla sur tout, sur rien.

J'ai l'impression qu'il n'est pas très heureux.

Et moi ?

Suis je heureuse ??

Ma foi...

A vrai dire ?

Je ne sais pas.

20 janvier 2016

Je fume...

La dernière cigarette de la journée.

De cette journée où l'épuisement s'est accentué depuis le retour des congés.

Où je n'aspire qu'à rentrer très vite chez moi.

Loin de toute la détresse des gens que je reçois.

Loin des connes du bureau.

J'ai reçu ce matin un homme de 40 ans totalement déprimé.

Qui n'a aucun projet.

Qui vit dans la peur de perdre son logement.

Un homme dont la précédente collègue, d'une autre structure, a décidé d'arrêter de suivre.

Le cousin de ce monsieur s'étant montré un poil agressif.

 Je fais le point de sa situation.

Sa mère est décédée en 2013 suivi par son père.

Il est divorcé depuis quelques années.

Il ne voit plus sa fille de 8 ans qui vit avec la mère dans le nord.

Il en est désespéré.

Son cousin vit à Lyon.

Il descend régulièrement pour l'aider dans ses démarches car ce monsieur n'a personne ici sur qui compter.

J'ai eu ce cousin au téléphone.

Il m'a paru très censé.

Et loin d'être aussi agressif que ce que m'en a dit cette collègue.

Il a fallu que je me dépêche de faire une enquête sociale pour la procédure d'expulsion.

L'audience a lieu le 25 de ce mois.

Et il faut la transmettre a minima 10 jours avant.

Cette collègue avait fait cette enquête.

Mais imprécise et il manquait des éléments essentiels pour comprendre la situation de ce monsieur.

Elle a argumenté ne pas l'avoir transmise aux services concernés parce qu'il n'avait pas signé ce document.

Ma foi...

Il m'est déjà arrivé de faire sans la signature.

Ça n'empêche aucunement de faire le travail correctement.

Pffffouuuuuu...

Je déteste travailler dans la précipitation.

Cela me rappelle la peucherette de service qui ne voulait pas faire une telle enquête sous prétexte que la famille ne s'était pas présentée au rendez vous qu'elle lui avait fixé.

Et alors ?

Elle connaît cette famille depuis un moment et avait donc des éléments pour exposer simplement sa situation.

Personne ne lui demande de prendre partie.

Je lui en avait fait la remarque.

Elle a bougonné car elle n'avait pas envie de la faire cette enquête.

Mais pour qui travaillons nous ??

Pour soi ou pour les autres ?

Je sais très bien pourquoi je suis devenue assistante sociale

Je savais qu'un jour je me retrouverais épuisée.

Parce que c'est un métier usant sur le plan émotionnel.

Mais je pense toujours avoir au fond de moi un idéal.

Un idéal de justice, d'humanité et de générosité.

Cet idéal qui me porte.

Et qui est mis à mal aujourd'hui.

Car ceux qui ont tout sont les plus égoïstes qui soient.

En particulier une grande partie de mes collègues.

Qui ne pensent qu'à leur petit bien être.

Celles qui pensent qu'elles sont compétentes alors qu'elles sont figées dans des schémas prédéterminés.

Et qui ne s'interrogent jamais vraiment sur leur pratique de travail.

Et qui, surtout, veulent montrer une image irréprochable d'elles-mêmes.

J'arrive à saturation de cette ambiance hypocrite.

14 février 2016

Moral à plat

Je devrais cesser de cogiter.

Mais je n'y arrive pas...

Pas envie de retourner travailler demain.

Une de mes stagiaire m'a envoyé un texto pour me demander si j'allais bien.

Bof !

Je suppose qu'elle craint que je ne sois encore absente.

Ce qui pourrait poser problème pour la validation de son stage.

Le stresam ne me fait aucun effet pour le moment.

Je fume plus que d'habitude.

Très mauvais pour ce que j'ai.

Bof ! 

Au point où j'en suis...

16 février 2016

Ch'uis pas sûre...

D'aller mieux.

Mais j'essaie de faire face comme je peux.

Certaines collègues m'ont demandé si j'allais bien.

Je leur réponds Bof!

Je leur réponds que je vais changer de bureau.

Je leur ai même parler de la raison de ce changement.

Ce matin, c'était analyse des pratiques.

Etrangement, deux collègues qui ne viennent jamais étaient présentes.

Je me demande bien pourquoi.

Une surtout qui n'était pas censée être là mais en congés.

Encore un truc qui devra rester secret.

Après la séance, j'ai demandé à parler avec le psy.

Cela a duré une bonne heure.

J'avoue que je n'en ai retenu que quelques bribes.

Les mots solitude, rejet, souffrance et surmoique à propos de la collègue mielleuse sont les seuls qui me reviennent en mémoire.

Hier, le directeur a souhaité s'entretenir avec moi.

Je lui ai dit ce qu'il en était.

Le sentiment de harcèlement par cette collègue et le ras le bol lié au non sens de mon travail.

Il me répond que j'ai des capacités intellectuelles que je n'exploite pas assez.

Heu...

Mouais...

Est-ce censé me rassurer ??

Ma foi...

Bon...

Une petite pépite musicale pour se relaxer !

29 mars 2016

La caissière...

Du supermarché, où je fais mes courses en sortant du travail, fait la gueule.

Je la sens un brin énervée.

J'ai passé plus de temps à attendre mon tour à la caisse qu'à faire mes courses.

Bon...

Du pain.

Un bout de fromage.

Du fromage blanc avec de la confiture de myrtille.

Comme dîner.

Je suis crevée.

Ce matin, j'ai eu du mal à émerger de mon lit.

Je suis partie à 8 heures.

Le mardi, je commence à 9 heures.

Et je suis arrivée avec 25 minutes de retard.

Et j'ai enchaîné avec trois rendez-vous.

Et poursuivi avec deux demandes d'aide financière.

Réunion d'équipe l'après-midi.

La peucherette présente une situation.

Un monsieur dont la domiciliation administrative a changé d'arrondissement.

Domiciliation qui n'est plus valable car il n'est pas allé retiré son courrier à temps.

Du coup, il doit trouver une autre adresse ou domiciliation administrative.

En attendant, le grand distributeur de prestations ne connait que son ancienne adresse.

Il risque une suspension du versement de son RSA si les courriers reviennent NPAI (N'habite Plus à l'Adresse Indiquée).

La peucherette n'y avait pas pensé.

Non mais, elle a quoi dans le cerveau ?!

En plus, il est officiellement suivi par le service de l'emploi et donc ne devrait plus avoir de suivi social.

Mais il est sans domicile fixe. 

Dans l'attente, elle ne sait pas si elle doit continuer à le suivre ou pas.

Elle est toujours dans l'à peu près ou dans l'hésitation.

Fin de réunion.

Pause cigarette.

Rangement des dossiers traités.

Répondre à un appel.

Fin de journée à 17 heures 15.

Sortir du parking.

Bien regarder à droite et à gauche.

Pas envie de me faire emboutir par un conducteur un peu trop pressé.

Arrêt courses.

Oui.

La caissière faisait vraiment la gueule !

10 juin 2016

Se retrouver

Dans le silence bienfaisant.

Mon médecin m'a prescrit un arrêt jusqu'à mercredi prochain.

J'en suis ravie !

Je me repose.

Je ne fais rien de particulier.

Le médecin a déclaré qu'il est urgent que je me change les idées en sortant avec des amis ou que je me balade en bord de mer ou dans la nature.

Le seul ami auquel je pense n'est pas disponible donc bof !

Et puis je me sens bien avec moi même.

J'avoue que j'en ai un peu rajouté sur mon état de mal être pour qu'il m'arrête plus d'une journée.

Pas bien !

M'en fiche !

C'est l'Euro !

Qu'est ce qu'on s'en fout !!!

Il y a nettement plus important qu'une bande de joueurs de ballon.

J'ai changé les paramètres de visibilité du blog.

Donc, je ne devrais plus avoir de lecteurs ou vraiment très très peu.

Je réfléchis à revenir au papier...

25 août 2016

Banalités

Encore une nuit de sommeil en pointillé.

Dans les moment d'éveil, je pense à tout, à rien.

Certains souvenirs bien refoulés remontent à la surface alors qu'on ne s'y attend pas.

Vite !

Penser à autre chose !

La fin des vacances approche.

Je reprends le travail mardi prochain.

Le psy m'a donné rendez-vous pour le lundi dans l'après-midi.

Je n'ai plus de cigarettes...

Le café était très bon sans.

Cela fait un moment que je veux arrêter de m'intoxiquer, et, évidemment, après quelques jours d'arrêt, je suis en manque et, donc, je reprends, et donc, je me "jette avec furie", ou presque, sur la première clope du paquet que je suis allée acheter sans tarder.

C'est assez nouille et pathétique, il faut bien l'avouer.

J'avais trouvé sur youtube des séances d'hypnose pour arrêter de fumer.

J'en ai écouté quelques unes.

Bof !

Aucun effet.

Sans doute, n'étais-je pas assez réceptive.

J'en ai réécouté une mardi soir.

Je me suis rapidement endormie.

Et hier, je n'avais pas vraiment envie de fumer.

Du coup, j'ai réécouté la séance avant de m'endormir.

Pour le moment, je n'ai pas envie de fumer.

Combien de temps cela durera ?

Je verrais bien...

31 août 2016

Chaleur

Qui m'épuise.

Qui m'empêche de dormir d'un sommeil profond.

Vivement le froid !

Le retour au travail s'est fait sans aucun enthousiasme.

Ecouter les collègues raconter leurs vacances m'a profondément ennuyé.

Comme si partir ailleurs était un exploit.

Ou le signe de sa propre valeur sociale.

Mouais....

Bof !

Une nouvelle recrue devrait bientôt arriver.

J'espère secrètement que ce sera un homme intelligent et charmant.

Ce qui mettrait un peu d'ambiance.

Mais, ne rêvons pas !

Ce sera encore une nana !

Peu de candidats à l'embauche ont postulé.

Je me demande si les nouveaux diplômés ont envie de travailler.

Ma collègue M. m'exaspère.

Elle fait toujours les choses bien, selon elle, évidemment.

Donc, elle n'a rien à se reprocher.

Contrairement à certaines personnes qu'elle suit.

Et donc ne se remettra jamais en question.

Une conne !

Et sa manie de parler alors que personne ne l'écoute.

Et n'a, surtout, pas envie de l'écouter.

Elle poursuit son monologue alors même qu'on quitte le bureau.

Comme si rien n'existait d'autre que sa petite personne.

Re BOF !

Oui ! 

Je râle !

Les rendez-vous prévus sont restés vides.

Ma permanence a accueilli trois personnes.

Dette d'électricité donc coupure.

Dette locative.

Et encore une dette locative.

Routine pour une assistante sociale.

Déjà fatiguée au bout de deux jour de rentrée...

Lecture de quelques blogs.

Quelques fois j'aimerais laissé un commentaire.

Et je me ravise.

Où cela mènerait-il ?

...

Bon !

Une petite douceur musicale pour se faire du bien  ?

Ouiiii !!!

12 août 2016

L'amour...

Je ne serais plus jamais amoureuse

Oui, je crois que je ne le serais plus jamais.

Je ne sais pas pourquoi je pense cela.

Et depuis un moment.

J'ai peu d'occasion de rencontrer.

Je n'en éprouve pas l'envie.

Ni le besoin.

Ni aucun manque.

Nous discutions avec ma jeune soeur de sa relation avec son compagnon, trentenaire hipster.

Elle doute.

Elle le trouve un chouia mou.

Je pense surtout qu'il traverse lui aussi une période de doute.

Il a démissioné de son job dans la finance pour se lancer dans la production musicale.

Mais ça ne décolle pas.

Et il ne peut en vivre pour le moment.

Je lui ai conseillé de se donner une limite dans le temps.

Et de ne pas se prendre la tête.

Ma soeur a elle aussi démissionné.

Elle a envie d'évoluer.

Ils ne sont pas à la rue mais je sens bien que cette situation les déstabilise plus qu'ils ne veulent le montrer.

Quant à moi, le temps des vacances me fait un bien fou.

N'avoir aucune obligation particulière me convient tout à fait.

10 novembre 2016

Rien à raconter

Ou presque.

L'envie d'écrire me fuit.

Semaine relativement calme.

Excepté ce matin où une connasse de collègue se prend d'envie de venir faire un café alors que j'étais en plein entretien.

Une vraie connasse perchée sur de hauts talons qui se la pète plus haut que son gros cul !

Pffffouuuuuu...

Y'a vraiment des claques qui se perdent.

Elle peut me mépriser autant qu'elle le veut.

Je m'en fiche !

Elle peut se la jouer supérieure à moi, elle n'est qu'une connasse de première.

Une bonne partie des collègues que je côtoie m'insupporte au plus haut point.

Rien ne les intéresse tant que de donner à voir aux autres une apparence proprette.

Mais dans le fond, elles ne sont qu'artifices.

Et faux semblants.

Engluées dans une pseudo originalité qui n'est que banal conformisme.

Wahouuu !

Ça fait du bien de se lâcher !

18 juin 2015

Seul le bruit du vent dans les feuillages ...

Brise le silence de la nuit tombante.

Enfin en congés !

Aujourd'hui, j'ai rempli cinq demandes d'aides financières.

Je fais toujours en sorte que les demandes soient finalisées avant que je ne m'absente.

Je n'aime pas que ça traîne.

Je suis plutôt organisée donc ça va de ce côté là.

Contrairement à la peucherette qui se trouve rapidement débordée de je ne sais quoi.

Et qui a toujours des demandes en attente quand elle s'en va en congés.

J'espère que les aides vont être accordées.

Alors ça, ça dépend de tout un tas de critères et paramètres que je ne peux contrôler.

Et comme pour les résultats au Bac, je dirais que cela dépend aussi fortement de l'humeur de celui qui décide.

Oui, celui.

Car c'est un homme qui décide. 

Sur certaines demandes, on se dit que cela sera d'emblée refusé car cela ne se "justifie" aucunement.

Et, bizzarement, c'est accordé !

Bon...

Cessons de parler du travail.

Il fait chaud.

Je vais aller m'allonger.

Allumer le ventilateur.

Et lire.

J'ai plusieurs recueils de nouvelles qui m'attendent ainsi que deux romans policiers.

18 octobre 2015

Rêve bizarre

Je me trouvais à l'intérieur de l'entrée de l'immeuble où j'ai vécu enfant.

Il y avait un chat dehors.

Qui voulait entrer.

Je n'arrivais pas à fermer à clé la porte vitrée de l'immeuble.

Impossible de faire coincider le pêne et la gache.

Un deuxième chat persan blanc est arrivé.

Et je me suis réveillée sur cette impossibilité de fermer cette porte.

Dans mon esprit, je ne voulais pas que ce chat, ces chats m'approchent.

Je n'ai rien compris à ce rêve...

Y'a-t-il une interprétation à y voir ?

En même temps...

Je n'ai jamais compris un seul de mes rêves !

Et puis...

Y'a-t-il vraiment quelque chose à comprendre ??

Hou !

 Je crois que j'ai besoin d'un café clope !

2 juillet 2016

Quotidien

La reprise du travail s'est faite plutôt en douceur.

Sans enthousiasme particulier.

Mes deux collègues sont égales à elles-mêmes.

L'une toujours aussi égoïste et l'autre constamment dans la culpabilité et l'autoflagellation.

Comme si j'avais besoin de côtoyer ce type de personnalités !

Ne suis-je pas déjà assez névrosée comme ça ??

Le truc positif c'est que je me dis que, comparées à elles, je suis un peu plus équilibrée.

Enfin, je crois...

Côté cigarette, j'ai à peine tenu 5 jours sans.

J'ai repris.

Ça doit combler un truc.

Texto. 

Qui est-ce déjà ??

Ha oui !

Un gars qui, à chaque fois, me demande où j'en suis de ma vie amoureuse.

Ou plutôt de ma vie sexuelle.

Il est toujours avec sa copine.

Hypocondriaque.

Avec laquelle la sexualité ressemble à rien.

Frustration.

Donc il recherche ailleurs de quoi ne plus être frustré.

Au lieu de la quitter.

C'est raté, mais complètement, avec moi.

Le sexe n'est pas ma priorité.

Et je m'en passe très bien.

C'est fou le nombre de personnes mal dans leur vie de couple.

1 mai 2016

Rien que du gris

Aujourd'hui.

Dimanche venteux et gris.

Mal dormi.

Décidément.

Les dernières nuits me laissent fatiguée au réveil.

Mes neurones doivent agiter mon inconscient pour rien.

C'est souvent comme ça lorsque quelque chose s'ancre dans le cerveau.

Dans le souvenir d'un évènement, ou non évènement, qui persiste à vouloir laisser une trace.

Le petit truc qui obsède.

Mes collègues sont comme ça.

Obsessionnelles qui, en plus, partagent leur vie avec des obsessionnels.

Chouette !

Elles se font une montagne d'un rien.

Hyper anxiété.

Je m'en passerai volontiers de leur angoisses inutiles !

Alors, je m'en amuse pour les supporter.

Mais pourquoi j'écris sur les collègues un dimanche ??? 

Bientôt les congés !

Ouiiiiii !!! 

3 février 2017

Mépris et connerie

Encore une semaine calme.

Ou presque.

Mardi dernier, clash à la réunion d'équipe.

F.  fait le compte rendu d'un comité de suivi d'un dispositif d'insertion sociale.

A un moment, elle parle d'un Monsieur qu'elle a en suivi.

Un gitan qui ne sait ni lire, ni écrire.

Et pour lequel, elle pense que ce serait pas mal qu'il apprenne le français afin qu'il puisse assumer pleinement son rôle de père.

Ben ouais..

Et voilà que J. lui fait remarquer d'un air outré teinté d'une pointe acérée d'agressivité:

"C'est quoi ce truc de vouloir pour l'autre ? Ce Monsieur est libre, non ? Et puis, ça ne veut pas dire que c'est un mauvais parent !"

Heu...

Hou ! La ! La!

Et J. qui poursuit en parlant de sa propre histoire.

Que ses parents, qui d'après ce que j'ai compris, ne parlaient pas français, ont toujours assumé leur rôle de parents. 

Ce n'était pas vraiment le sens donné par F. 

Elle n'a jamais pensé que ce Monsieur est un mauvais père.

Je me permets d'intervenir.

Et donc, de donner mon point de vue.

En déclarant que notre rôle c'est, certes de ne pas imposer, mais d'informer et de faire réfléchir l'autre dans l'objectif qu'il puisse un jour se passer d'un travailleur social ou d'une tierce personne, et, donc, être à même de se débrouiller seul.

Qu'il devienne tout simplement le plus autonome possible à défaut d'être libre.

C'est dingue comme ce truc a pris une tournure disproportionnée.

Tout simplement parce qu'au lieu d'une écoute bienveillante, il y a du jugement. 

Lors d'une précédente réunion, J. souhaitait notre avis sur une situation.

Une dame qui voulait déménager mais toujours rester à Marseille.

Ben oui...

Je travaille à Marseille !  

Une dame, donc, qui expliquait avoir peur de représailles suite à une grosse affaire un peu mafieuse avec un procès en cours.

J. s'excitait et ne comprenait pas pourquoi cette dame voulait rester sur Marseille.

J. voulait qu'elle parte, qu'elle quitte la ville pour sa sécurité.

Mais cette dame refusait fermement.

Heu....

Alors là ??

En terme de respect du choix de l'autre: ZÉRO ! 

En fait, j'ai tout de suite compris que J. parlait de sa propre peur et qu'elle projetait son mal être au travers de cette situation.

Plusieurs d'entre nous avons tenté de la "raisonner".

Elle se serait sentie jugée.

Hé ben !

Qui juge qui ??

De toute façon, c'est très hypocrite de clamer qu'en tant que travailleur social, nous ne sommes pas dans le jugement.

Je passe mon temps à juger, à évaluer en échangeant, en observant et donc, en construisant une pensée subjective.

Que je voudrais la plus objective.

Sans doute une totale illusion...

M'enfin..

Cette après-midi, discussion avec M.

Enfin...

Discussion???

Si on veut...

M. a la manie de déverser sur toutes les personnes qu'elle suit.

Une dame l'appelle.

J'écoute malgré moi leur échange.

Je comprends que cette dame souhaite être aidée car son logement serait insalubre ou indécent, et, elle veut rapidement trouver un autre logement, social de préférence.

M. hausse le ton.

J'ai cru qu'elle allait littéralement crier.

M. lui dit qu'elle ne peut pas l'aider.

Qu'elle doit écrire au propriétaire pour lui faire part du problème lié au logement qu'il loue.

Que si elle relevait du Droit au logement opposable et qu'elle était reconnue prioritaire, elle serait OBLIGEE d'accepter la première proposition de logement qu'un bailleur social lui ferait même si c'est dans une cité "qui craint ".

Heu ?? 

Arghhhh !!!

Ça c'est vraiment de l'écoute bienveillante !!!

J'ai bien senti au ton employé par M. que ça la faisait franchement "CHIER" !

Autant l'écrire !

Une fois, l'échange téléphonique terminé, M. déverse son énervement.

Mouais...

J'ose pas lui dire que j'en ai un peu rien à fiche de SON énervement.

Blablabla.

A un moment, M. me dit que cette dame pourrait aller travailler à présent, parce que son mari, qui ne travaille pas, pourrait s'occuper de leur bébé de 8 mois.

Tout ça parce que cette dame a eu le malheur de se plaindre de ne pas avoir assez d'argent.

Ça coûte cher un enfant et je dis à M. qu'elle est bien placée pour le savoir.

Ce à quoi, elle rétorque: "c'est pour ça que je travaille !"

Mouais, mouais.... 

Pauvre conne !

Elle qui ose se plaindre, avec envie et mépris, de ne pas bénéficier d'une bourse d'étude pour ses filles.

Ben...

C'est trop inzuste !

Ben oui !

On est "pauvre" avec 5 000 euros de salaires à deux 

Arrête de travailler alors !!!

Mais quelle CONNE !!!!

OUIIII !!

OUAIS ! 

Ça fait vraiment du bien de dire du mal d'une conne !!

En fait, cotoyer quotidiennement une idiote comme elle - et, hélas, il y'en a d'autres ! - rend mon travail pénible certains jours.

Je supporte de moins en moins les gens qui se plaignent pour rien. 

17 février 2010

Lâcheté

Un salarié a appris, au début de la semaine, que son contrat de travail - contrat avenir- ne serait pas renouvelé.

Depuis, il ne cesse de chouiner auprès des autres salariés.

Il rumine son obsession.

Il en veut à notre débile de chef.

Qu'il ne supporte pas depuis des mois.

Débile de chef qui a tenté à plusieurs reprises de le rabaisser.

Il pensait qu'en en faisant part plus haut, il serait entendu.

Peine perdue.

Le chef  n'a pas eu besoin de faire grand chose pour le déstabiliser.

Il le regardait fixement, juste un petit moment, avec mépris.

Je lui avais conseillé de ne rien espérer et de chercher ailleurs le plus tôt possible.

Ses pleurnicheries m'exaspèrent.

Son obsession m'agace prodigieusement.

Je l'avoue.

Je n'ai pas vu le temps passé cette après midi.

J'aurais bien aimé me noyer dans le bleu.

Plutôt qu'être submergée de blablas.

15 avril 2010

Épuisement...

Je me pose...

Enfin !

Cette journée a été exaspérante au possible.

Vite m'échapper !

Désorganisation, incohérences m'agacent profondément.

Rien n'est plus énervant que de constater la lâcheté d'une collègue qui ne fait pas son job correctement.

Bon...

Passons...

Je suis en week end !

Et changer d'air me fera un bien fou !

10 février 2012

Psy... chose ?

Je reviens de ma deuxième séance avec le psy.

Toujours aussi peu bavard mais charmant au demeurant.

Et toujours des Reebook aux pieds.

Je n'aime pas le silence.

Et je ne savais pas quoi exprimer.

J'ai dit un peu n'importe quoi.

Enfin...

Pas vraiment n'importe quoi.

J'ai parlé de ma famille.

Un peu de moi.

Une demie heure s'en est allée ainsi.

Je le revoie dans quinze jours.

Hier soir, dans mon lit, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui dire.

Je le lui ai d'ailleurs dit.

Il n'a pas fait de commentaires aujourd'hui.

Du coup, c'en est presque frustrant.

Parce que je ne sais pas comment il me perçoit.

Sans doute est-il encore trop tôt pour cela.

Moi-même, quelques fois, je ne sais pas qui je suis.

C'est dire...

23 janvier 2013

Je traîne mon âme en peine

Toute la journée !

La fatigue est omniprésente.

Je travaille sans intérêt.

J'ai discuté un moment avec la nouvelle sous chef.

Elle se répète.

Je croie bien qu'elle est dans le stress.

L'imbécile qui nous sert de chef la traite comme une moins que rien.

Elle tente de résister.

Mais pour combien de temps ?

 Elle a déclaré qu'elle avait pensé que je postulerais pour le poste qu'elle occupe désormais.

Je lui ai répondu que non.

Pas avec un con comme supérieur hiérarchique.

Un con pervers narcissique incompétent.

Je lui ai conseillé de se protéger.

Et de s'informer sur les manipulateurs.

Elle m'a confiée se rendre compte des conséquences de son choix professionnel sur sa vie privée.

Elle est moins disponible pour sa famille.

Et cela fait à peine trois mois qu'elle est cadre.

Ça promet !

J'ai hâte d'être en week end.

Hâte d'être en congés. 

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