Un jour ordinaire
Faudrait peut être que je fasse la vaisselle.
Qui traîne depuis hier.
La fatigue est revenue.
Ce matin.
Avant même de commencer la journée de travail.
Je sens que l'épuisement revient au galop.
La collègue mielleuse toujours aussi conne.
Je me demande si elle ne me harcèle pas.
Sous ses airs de fille super sympa avec tout le monde sauf avec moi, évidemment, et qui me méprise pernicieusement.
A siffloter à qui mieux mieux.
Et à vouloir me dénigrer implicitement devant les autres en se mettant en avant avec un discours abscon au possible.
Je sens bien que je suis d'emblée exclue par certaines, les nouvelles, qui m'évitent alors même qu'elles ne me connaissent pas du tout.
La grande C. a bien oeuvré.
Quelle connasse !
Bon...
Passons !
Et mon ex amant qui m'envoie des textos toujours aussi ennuyeux.
Et qui a le bête espoir de me voir.
Bof !
Non.
Pas du tout envie de le voir !
Une petite vodka, une dernière cigarette, de la musique.
Et je m'en vais rejoindre Morphée.