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Secrètes Pensées
1 janvier 2012

2012 ...

Mes congés ne m'ont fait aucun bien.

Je me sens toujours aussi lasse.

Les fêtes de Noël dans la belle famille land ont été insipides.

Le réveillon du nouvel an, sympa au départ, m'a, à un moment, donné envie de boire pour ne pas m'ennuyer et supporter le volume de la musique.

Je n'étais pas la seule à m'ennuyer.

La future mariée d'un de ses amis, enceinte depuis peu, a passé une bonne partie de la soirée scotchée au poêle à bois.

Le futur mari a passé son temps à boire et fanfaronner.

Je me dit que leur union ne durera pas autant qu'ils l'espèrent.

A trois heures du matin, je suis partie me coucher.

C'est bizarre mais je crois bien que j'aurais préférée être seule pour ces fêtes.

Aujourd'hui, dernier jour de repos avant de reprendre, demain matin, le chemin du bureau.

J'avais rendez vous ce matin à l'inspection du travail.

Il n'en est rien ressorti de fabuleux.

Du coup, étant en ville, j'en ai profité pour m'accorder un petit shopping plaisir.

Et je suis rentrée avec deux babioles de filles.

J'attends les soldes pour dépenser mon fric.

Acheter plein de trucs dont je n'ai absolument pas besoin mais qui font du bien à l'âme.

Enfin, il parait...

Je ne prendrais aucune résolution pour l'année qui vient.

Parce que, de toute manière, je ne m'en souviendrais plus d'ici quelques semaines.

Et qu'en plus, je manque beaucoup de volonté.

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24 mars 2012

Voir mon intérieur...

A déclaré, hier, le psy lorsque je lui ai raconté que ma collègue voulait voir ma déco.

Oui, c'est tout à fait ça.

Cette collègue voudrait s'"approprier" mon intimité.

Pour en faire quoi ??

Pour s'imaginer qu'elle saura tout de moi ?

Elle peut toujours courir.

Le psy porte toujours ses Reebook. 

Il était en retard.

Franchement, je ne sais pas quoi penser de ses séances qui débutent toujours par du silence.

La question réccurente de savoir si j'ai vraiment envie de me confier reste bien présente à mon esprit.

Je me demande s'il n'en attend pas plus.

Sans vouloir le formuler clairement.

Il dit toujours de parler de ce dont j'ai envie ou de ce qui me vient à l'esprit.

Pas facile comme exercice.

Je ne sais pas pourquoi je suis dans cette résistance à me confier.

Sans doute parce qu'au fond, je n'ai pas envie de me sentir à nue.

Ou de me sentir fragile.

Je me demande si je n'ai pas des tendances schizoides...

M'enfin....

Je lui ai demandé depuis combien de temps il exerce.

Il a répondu en hésitant  très brièvement.

Il m'a demandé pourquoi je me posais cette question.

Je ne lui ai pas donné de réponse.

Il a du trouver ma demande intriguante.

Lorsque nous nous sommes quitté, j'ai senti qu'il cherchait je ne sais quoi dans mon regard.

Comme une forme de complicité ??

Je n'arrive pas à définir son regard... 

Sinon, au bureau, c'est la routine.

Les situations de détresse empirent.

Les gens sont vraiment dans des situations merdiques au possible.

Si ce n'est pas le manque d'argent, c'est leur état de santé qui vacille.

Sans compter leur solitude.

La solitude tue à petit feu.

Je me rends compte que très peu la supporte.

Pfffouuuuu...

Fichu médoc !

Je suis en manque...

Va falloir que j'en avale un pour stopper mes vertiges, premier symptôme du manque.

Quant à ma vie sentimentale, elle suit son cours doucement.

Il est très amoureux.

Il a déclaré hier que je suis la femme de sa vie !

Ho ! Mon Dieu !

Moi, je ne dirais pas la même chose sur lui ....

D'ailleurs, dois je me poser la question ????

Ben non...

Vaut mieux pas !

31 mars 2012

Je suis vendeuse, je connais mon métier !

Alors ce matin, j'ai décidé de faire du shopping.

Après avoir déposé mon chèque de salaire.

Je me rends donc dans la galerie commerciale de mon supermarché habituel.

Je vise une boutique de chaussures.

J'essaie plusieurs paires avant de me décider.

Une cliente demande à la jeune vendeuse si le modèle qu'elle a choisi va se "détendre", signe que lors de l'essai son pied était à l'étroit dans la ballerine noire.

La vendeuse lui dit que oui ça va se "détendre".

Je demande alors si c'est du cuir.

La vendeuse répond que seule la semelle intérieure est en cuir.

Je me permets alors de dire que non ça ne se détendra pas car c'est du synthétique.

En plus avec l'été, les pieds ont tendance à gonfler.

Ce qui est loin d'être topissime.

La jeunette déclare alors qu'elle connait son métier.

Ben ouais....

C'est certain que pour vendre n'importe quoi, elle est prête à dire n'importe quoi !

Je lui réponds alors que c'est nous consommatrices qui portons ces chaussures !

Du coup, moi qui était prête à acheter deux paires de chaussures pour une somme globale de 100 euros, j'ai tout reposé !

Et m'en suis allée voir ailleurs !

28 juin 2012

Colère et souffrance

Cette après midi, j'ai reçu un monsieur en colère.

Il est suivi par une collègue de mon bureau mais elle est en congés.

Je me suis portée volontaire.

Hé bien...

Pas top cadeau !

D'emblée, il demande une aide financière.

Ensuite, il parle fort.

Et se plaint de sa situation.

De sa vie un peu merdique du moment.

Qu'à son âge, 43 ans, il est obligé de vivre chez ses parents qui le culpabilisent et qui aimeraient tant le voir ailleurs que chez eux.

Il a un vécu fait de plusieurs absences de la société civile.

Il veut un logement.

Il veut de l'argent.

Sa souffrance est telle qu'il pense que l'argent pansera un peu sa détresse.

Sauf que l'argent demande de la paperasse et du temps aux institutions pour décider si oui ou non sa situation du moment peut permettre un accord.

Pfffffouuuuu...

Franchement, je m'en serais bien passé.

Mais bon...

Je suis restée zen.

J'ai réussi à le calmer un peu.

J'ai essayé de le faire parler de sa souffrance.

Tenter de le sortir un peu de son enfermement.

Je ne suis pas certaine d'avoir fait avancer son schmilblik.

Il est trop "enfermé".

Par son passé, par son présent.

Il faudra beaucoup de temps pour qu'il perçoive une lumière au bout du tunnel.

Je dois le revoir lundi.

Après coup, je me suis posé tout un tas de questions sur ce qu'avait pu faire ma collègue.

Je me rends compte que nous n'avons pas la même approche.

J'essaie de faire preuve de curiosité afin de comprendre l'autre.

De trouver les mots qui pourrait extérioriser des émotions enfouies.

De mettre en mots des ressentis, des non-dits.

Des" jamais dits".

Comment procèdent les autres ??

De manière différente.

C'est certain et heureusement.

Mais il y a bien une autre collègue qui est toute aussi fermée qu'une huître à la détresse d'autrui.

Excepté à sa propre misère du moment.

Enceinte, elle est constamment dans une attitude de peucherette.

Au point que les collègues de son bureau ne la supportent plus.

J'avais reçu une dame durant son arrêt maladie.

J'ai rempli et posté sa déclaration de surendettement.

Ma collègue est revenue.

Elle a reçu, il y a une dizaine de jours, une copie d'un courrier adressé à cette dame par la banque de france lui demandant des informations complémentaires.

Et ?

Ma collègue n'a rien fait !

Il a fallu que je la questionne aujourd'hui sur ce dossier pour qu'elle daigne se bouger.

Je lui ai demandé si elle avait pris contact avec cette dame afin de savoir si elle avait bien reçu ce courrier.

Et éventuellement la conseiller sur les démarches à entreprendre.

Elle a répondu qu'elle devait avoir reçu cette lettre et donc ça suffisait.

Elle m'a menti en déclarant avoir fait ci et ça.

Sa collègue m'a indiqué qu'une fois sortie de leur bureau, la peucherette s'est dépêchée de téléphoner à la dame et a envoyé un mail pour demander un délai.

En fait, si je n'avais pas eu, hier, alors qu'elle s'était absentée de son bureau, la curiosité de regarder le dossier de cette personne, je n'en aurais rien su.

Et cette personne aurait pu être pénalisée.

J'avais hésité à lui en parler puisque je n'étais pas censée savoir.

J'avoue j'ai biaisé.

Mais l'essentiel c'est que cette personne ait une chance de résoudre ses difficultés, ne serait ce que temporairement.

Cette collègue devrait se remettre en question.

Je crois bien que, lorsque j'en aurais l'occasion, je lui conseillerais vivement de demander un bilan de compétence ou d'aller consulter un psy.

Je me passe volontiers de la compagnie de collègues incompétents.

30 juin 2012

Pallier le manque, combler le vide...

C'est l'analyse du psy.

J'ai super déballé tout ce qui m'agace en ce moment au bureau.

L'absence de positionnement de ma sous chef blonde, le truc qui m'agace profondément chez la mielleuse de service, les manquements de la peucherette enceinte et j'en passe!

Vêtu tout de noir.

Il avait des baskets neuves au pied.

Il doit se déplacer en moto vu le blouson posé sur la chaise.

J'ai eu la vague imression qu'il était content de me revoir. 

La manière dont il se tenait était différente de toutes les autres séances. 

Je verrais bien quelle posture il aura à la prochaine séance, dans quinze jours.

En tout cas, je le trouve charmant.

Et je n'arrive toujours pas à savoir ce que son regard sur moi cache lorsqu'on se quitte.

Je dirais qu'il a un regard presque interrogateur.

Comme s'il voulait connaître je ne sais quoi de ce que je ressens. 

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19 juillet 2012

Certains jours, vivre m'ennuie

Oui.

Je sais que cela peut paraître bizzare.

Mais c'est bien ce que je ressens profondément en moi.

Comme si tout m'indifferait.

Mais vraiment tout !

Est ce un signe dépressif ?

Faut-il que j'en parle au psy ??

En fait, je trouve que vivre est absurde.

Vivre et savoir que je vais mourir me pose la question de la pertinence du sens de la vie.

Nombreux sont ceux qui pensent que j'ai une vision bien négative de la vie.

Pour ma part, je me trouve juste lucide.

"L 'absurde c'est la raison lucide qui constate ses limites" Albert CAMUS.

13 septembre 2012

Éparpillement neuronal intense

Prise de tête de bon matin avec un monsieur limite parano. 

Mais pourquoi est ce que je l'écoute ?

Je ferais mieux de faire court et d'aller à l'essentiel plutôt que de vouloir le comprendre. 

Il m'a tenu un discours confus où j'ai vainement tenté de discerner un fil conducteur pour l'amener à un vague semblant de quelque chose à mettre en oeuvre.

Il m'a reproché je ne sais plus quoi.

Happé par sa dépression gluante.

A-t-il seulement envie de s'en sortir ?

Et sait-il ce qu'il veut de sa vie ?

Rien n'est moins sûr.

En tout cas, ce que je sais c'est qu'au prochain entretien, je ne l'écouterais que de loin.

Parce que son désespoir ne changera pas de si tôt. 

Et qu'il m'ennuie. 

Et que je sens bien qu'il est dans une telle obsession de son passé, qu'il n'est pas du tout prêt de s'en échapper. 

Je me dis que ce type de situation rend mon quotidien professionnel pénible.

De plus en plus pénible.

Je réfléchis depuis un moment sur mon attitude et au comportement à adopter non seulement dans ma vie professionnelle mais également dans ma vie personnelle.

Qu'est ce que je pourrais améliorer ?

Et, est ce bénéfique d'aller en ce sens ?

Est ce utile ??

Sans nul doute...

Suis je sur la bonne voie ?

29 octobre 2012

Youpiii !

Je suis en congés !

Ce lundi fut particulièrement froid.

Et calme au bureau.

Les deux rendez vous de la matinée ne sont pas venus.

J'ai poursuivi ma lecture du moment.

Un roman policier d'une auteure suédoise Anne HOLT : "La déesse aveugle".

L'après midi, le couple est arrivé avec 15 minutes de retard.

Monsieur s'est fait une entorse alors évidemment, il ne peut pas aller trouver un emploi.

Madame s'occupe de son nouveau-né.

Je crois qu'il n'est pas du tout prêt à se bouger.

Il répète sans arrêt que c'est la crise, qu'il n'y a pas de travail.

La famille vit dans une chambre en résidence sociale.

Lui, il ne veut qu'un logement HLM.

Vu les délais pour obtenir un tel logement, il peut espérer encore durant de nombreuses années.

Je lui ai conseillé de trouver en secteur privé.

Il refuse.

Il ne cesse de répéter qu'il n'a pas les moyens.

C'est surtout qu'il n'a pas envie de faire d'efforts.

Alors je lui parle de la situation du jeune couple qui dormait dans sa voiture.

Qui a trouvé un appartement via les petites annonces de particuliers.

Il me demande alors de quoi ils vivent.

Je lui réponds : "des mêmes prestations que vous !".

Lui qui demande un logement depuis des années reste coi.

Il a une fâcheuse tendance à tout attendre de l'assistante sociale.

Hé bien...

J'ai décidé qu'il était suffisamment responsable de lui-même et de sa famille pour se bouger un peu.

J'ai faim...

IL n'est pas encore rentré.

Nous n'avons plus d'eau chaude.

J'ai téléphoné à mon stupide beau-père.

Il dit qu'il a regardé et qu'effectivement, le cumulus ne serait plus branché.

Et que cela viendrait de chez nous.

Nous avons pourtant bien vérifié tous les tableaux électriques.

Pas de disjoncteurs qui aient sautés, ni fusibles cramés.

Mais vu l'installation électrique qu'il a bidouillé, je ne suis guère étonnée de ce dysfonctionnement...

J'ai trop faim !

18 novembre 2012

Fin de week-end

Comme très souvent, le dimanche soir est source d'un certain blues. 

La perspective d'une semaine de travail me déprime. 

C'est surtout l'idée de devoir côtoyer des collègues hypocrites et lâches qui, certains jours, rend mon travail pénible. 

Bien plus pénible que les gens que je reçois. 

Je dois faire avec. 

28 novembre 2012

L'assistante sociale n'est pas un distributeur automatique de fric

Alors, ce matin, une dame, qui ne parle pas un mot de français,  accompagnée de sa fille viennent sans rendez vous. 

Sa fille me dit que la famille ne peut pas payer la facture  d'électricité. 

Ni la cotisation annuelle d'assurance habitation et encore moins la contribution à l'audiovisuel public. 

Bon...

Je regarde la facture d'électricité  moins de 60 euros avec un restant de facture de 30 euros.

Pas de quoi s'affoler. 

280 euros pour l'assurance et 125 pour les impôts. 

Je leur conseille de négocier un délai de paiement pour l'assurance et l'électricité, et pour la contribution audiovisuelle, de se rendre directement aux impôts pour une demande de dégrèvement.

La jeune fille fait la moue.

Et me dit que l'assistante sociale doit faire une demande d'aide financière.

Parce qu'ils n'ont pas les moyens de payer tout ça. 

Je rétorque que l'assistante sociale n'est pas la que pour ça. 

Et qu'elle est aussi là pour informer et conseiller.

Super moue boudeuse de la jeune fille. 

Je lui demande simplement d'agir de manière responsable et autonome.

Et je lui explique clairement qu'une demande d'aide financière dans son cas, une famille avec des enfants mineurs, auprès du conseil général doit se faire au bénéfice direct des enfants.

Ce qui n'est pas vraiment le cas dans cette situation.

Et de toute façon une demande d'aide financière intervient après que la famille ai mis en oeuvre le maximum d'actions pour résoudre ses difficultés.

J'ai eu le sentiment que cette famille venait sans se poser de questions en s'imaginant que j'allais tout de suite faire une demande.

Ben non... 

10 décembre 2012

Hyper fatiguée

Ce matin, j'étais loin, loin, loin...

Complètement hors service pour tout...

Réveillée à 5 heures et demie.

Impossible de me rendormir.

Café, clope avant de commencer la journée de travail.

Insupportable blabla de ma collègue mielleuse avec sa stagiaire.

Absence totale de projet pour cette jeune femme de 25 ans.

Qui met en avant ses problèmes de santé pour ne pas se bouger.

"J'ai de la tension, je fais de la tachycardie, j'ai des palpitations..."

Ben moi, l'assistante sociale, je suis très myope, astigmate et presbyte.

Et en plus, j'ai des prothèses totales aux deux hanches.

Mes genoux vont bientôt me lâcher.

Et mes vertèbres cervicales sont arthrosées.

Et j'ai 20 ans de plus !!

Alors je devrais faire quoi ??

Demander une retraite anticipée ??

Bien sûr, je ne lui ai rien dit de moi.

J'ai bien senti que sa vie effacée lui convenait.

Qu'elle n'ai pas de projet de vie professionnelle, c'est son choix.

Mais son choix ne convient pas au conseil général qui lui verse le RSA.

Je suis lassée de répéter cela un peu trop souvent.

15 décembre 2012

Frénésie hystérique d'un samedi

Non, je n'ai pas encore atteint cet état pathologique d''excitation intense de la perte de temps et d'énergie dans les boutiques de la charmante petite ville pleine d'étudiants et de bobos.

Et je ne souhaite absolument pas l'atteindre !

Tout ça pour les fêtes de Noël.

Je voulais juste rendre les livres empruntés, il y a plus d'un mois, et me réinscrire à la médiathèque.

Impossible de trouver une place où se garer.

Les parkings payants étaient complets.

Du coup j'ai décidé de rentrer, plutôt que de supporter les bouchons.

Noël n'a jamais eu de sens pour moi.

C'est en principe une fête chrétienne.

Je suis athée.

Le repas chez la bellefamilleland m'ennuie déjà.

Ma belle mère m'a demandé des conseils.

Je lui ai simplement dit de faire comme elle en avait envie.

Parce que si je lui suggère des idées de plats, et qu'elle rate leur préparatation, elle dira que c'était mon idée et pas la sienne, histoire de ne pas être prise en défaut.

Elle se débrouille mais manque de raffinement et d'idées créatives.

J'avoue que j'ai fini par détester les lasagnes tant elle en a fait et qu'elle se vantait à chaque fois de les réussir.

Alors qu'au fond de moi, je trouve ses lasagnes quelconques.

Et puis ce truc qu'elle a de toujours donné le prix des choses, ça m'agace.

Et aussi de se comparer tout le temps aux autres.

Comme si elle était meilleure que tout le monde.

Et le pire, c'est ses commérages sur la famile, les voisins , etc, etc.

Bof ! Bof ! Bof!

Bon...

J'arrête de la critiquer.

Café clope...

Profiter de la solitude pour se poser.

Et surtout ne penser à rien d'autre qu'au temps qui passe.

17 décembre 2012

Plus tôt c'est fait, mieux c'est

Me dit cette jeune femme qui vient enfin d'obtenir un logement social.

Ben ouais...

C'est sûr !

Mais l'assistante sociale n'est pas dotée de supers pouvoirs.

Et surtout pas du pouvoir de l'instantanéité.

Sinon, ça se saurait !

C'est bien le type même de situation qui m'agace au plus haut point.

Rien de plus énervant que d'être mise sous pression alors même que ce n'est pas nécessaire.

Et vite, vite, vite !

Elle croyait que j'allais remplir toutes les rubriques du dossier immédiatement.

Ben non !

Le dossier doit être complété par elle, le bailleur et moi.

Et le plus compliqué c'est pour qui ??

Pas pour elle. 

Pfffouuuuu...

1 janvier 2013

2013 Mauvaises résolutions

Alors ?

La soirée du dernier jour de l'année 2012 fut sans surprise.

Apéro dinatoire chez des amis d'amis.

Blabla, boissons alcoolisées, trucs sans trop de goût à grignoter.

Rien de fabuleux.

Et pour ce qui est des résolutions pour l'année qui débute, je décide de poursuivre sur de mauvaises résolutions.

Comme continuer à fumer, à boire et à râler.

24 janvier 2013

Envie d'ailleurs

La journée m'a parue interminable.

Seules deux personnes se sont présentées à leur rendez vous.

Deux hommes.

Dont l'état de santé s'aggrave  peu à peu.

Quoi leur dire pour qu'ils croient encore à la vie ?

Des banalités. 

Du style: profiter de chaque instant présent.

Mouais...

Je leur demande s'ils ont envie d'en parler à un psy. 

Non, pas trop envie. 

Bon...

Pffffouuuuu

Et la journée se poursuit. 

Sans enthousiasme.

8 mars 2013

Prendre conscience

À force de triturer mon cerveau, j'en suis arrivée à la réflexion suivante. 

Je ne m'autorise pas à vivre l'instant présent dans son immédiateté. 

Je ne sais même pas si cette expression existe...

Je suis dans l'illusion. 

Je crois que je vis cela mais c'est faux. 

Je passe mon temps à maintenir les limites de mon petit univers. 

Au lieu de les repousser le plus loin possible. 

Et d'aller explorer l'inconnu. 

Cet inconnu que mon inconscient refuse. 

Sans doute pour m'éviter une explosion. 

Ou plutôt une implosion. 

6 avril 2013

Un samedi ordinaire

L'écran de mon ordinateur portable reste noir.

Heureusement que j'ai une tablette. 

Qu'il m'a offert il y a une semaine. 

Super pratique. 

Le temps pourri d'aujourd'hui me rend un chouia morose. 

J'ai fait le plein de lecture. 

Et trois courses au supermarché du coin. 

Plein à craquer aux caisses. 

J'ai pu observer que de nombreux clients étaient scotchés  à leur smartphone. 

En attendant leur tour. 

Je suis seule ce week-end. 

Il est dans le var à la recherche de la moto de ses rêves. 

Il a enfin réussi à vendre sa voiture. 

A un jeune homme hyper motivé. 

Ce qui est une bonne chose.

Bon...

Je vais essayé de regarder le film DRIVE jusqu'au bout.

J'avais trouvé le début du film tellement lent que j'ai arrêté de le voir au bout de quelques minutes.

Mon frère m'en a fait l'éloge. 

Je vais donc faire l'effort de le regarder entièrement. 

Ce temps pluvieux me donne vraiment la flemme de bouger. 

20 avril 2013

Marchande de tapis

Marre !! Marre !!

J'en ai plus qu'assez d'être obligée d'écouter ce monsieur déblatérer au  téléphone qui me demande de faire un miracle pour un gars paumé.

Gars paumé qui vit dans un hôtel meublé sordide.

Et qui a eu deux mois de retard de loyer.

Et donc, le propriétaire a décidé de le mettre dehors.

J'ai reussi à négocier quatre nuits.

Ce gars paumé menace de se suicider. 

Putain de situation merdique au possible !!!

Faire une demande d'aide financière pour le dépanner temporairement.

Réponse dans trois semaines.

Autre vie.

Autre situation.

Une dame me demande mon avis sur ce qu'elle doit décider. 

Elle est enceinte de son troisième enfant.

Du père du deuxième.

Avec lequel elle ne vit pas.

Il attend un titre de séjour et n'a pas de travail.

Il ne voulait pas de son premier enfant.

Il a finit par l'accepter et s'y est attaché. 

Elle, elle aimerait pouvoir compter sur lui mais elle ne sait pas.

Elle ne sait pas si elle a des sentiments pour lui.

Il veut vivre avec elle.

Elle hésite. 

Et donc me demande mon avis.

Alors là ?! 

Que lui repondre ?

A priori, étant donné son hésitation,  je repondrais par la négative. 

Je lui ai conseillé de prendre le temps d'y réfléchir. 

Et de penser aussi à elle en tant qu'individu à part entière plutôt qu'uniquement en tant que mère et se focaliser sur le bien être des enfants.

Du coup, cela me questionne sur la capacité à décider de sa vie quand la vie sociale est réduite à très peu de contact avec autrui.

Peut-être qu'un jour, je serais tellement repliée sur moi même que je ne deciderais plus de rien. 

24 avril 2013

Bon...

J'écoute les infos.

En dégustant de la brousse avec du sirop d'érable. 

Cette semaine en solo m'a fait du bien.

Au bureau, je fais le minimum. 

Téléphoner au monsieur qui a été hospitalisé en urgence la semaine dernière. 

Crise d'angoisse et de solitude.

Ecrire.

Encore et encore.

Sans conviction.

Mais avec justesse.

Encore un jour de travail et je serais en congés pour une quinzaine de jours.

J'ai le cuir chevelu qui me démange...

9 mai 2013

Repos ??

Je suis censée me reposer.

Mais mon corps fait des siennes.

En ce moment, je dors mal.

Mon dos est douloureux au réveil. 

Et ma machoire aussi.

Misère !!

Hé non !

Je n'ai pas encore pris rendez-vous avec le dentiste.

C'est toujours le même truc.

On se dit qu'on va le faire aujourd'hui et puis on zappe.

On avale un antalgique pour effacer la douleur.

Douleur qui reviendra.

Pas top génial pour des congés. 

Je me demande si je n'aurais pas moins mal si mon esprit était occupé par le travail.

Allez !

Une petite gélule ?? 

19 mai 2013

La dernière heure du jour

Pas de bureau demain. 

Week-end partagé entre boutiques et soirée arrosée devant un match de rugby chez des amis excités. 

Toujours pas trouvé de tenue pour le mariage. 

J'avoue que ça m'ennuie profondément.

En plus, je dois être assortie au bleu de son costume. 

Bon...

Une dernière cigarette avant de me jeter dans les bras de morphée.

27 août 2013

Vacuité

Sentiment de solitude...

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment.

Je ressens comme un vide intérieur.

Cela faisait un bout de temps que cela ne m'arrivait plus.

Mais là, ça semble surgir soudainement.

Me faut-il absolument combler ce vide ?

Je n'en suis pas sûre...

Il me faut plutôt comprendre le pourquoi de ce vide... 

27 septembre 2013

Espacement

L'absence d'envie de me raconter se fait de plus en plus présente.

Absence... présence.

Bon...

C'est un peu n'importe quoi !

Au bureau aussi, c'est quelque fois du grand n'importe quoi.

Les pleureuses de services nous pompent l'air.

Le seul truc de positif, c'est l'arrivée de deux nouvelles têtes.

Encore des nanas.

Le jour où il y aura un mec dans notre service, j'irais à la messe !! 

Ce n'est pas près d'arriver !

Une collègue a demandé une rupture conventionnelle.

Celle qui ne supporte plus d'être vue comme une "banque" par les allocataires.

Rupture qui a été acceptée.

Elle partira sûrement avant la fin octobre.

Une collègue m'a confié deux trois trucs sur l'imbécile qui nous sert de chef.

Elle a envie d'agir.

Mais elle me dit ça depuis des mois...

Je me demande si elle n'attend pas de moi que j'agisse avant elle.

De ma position de représentant du personnel.

Y'aurait de quoi argumenter.

Mais ça demande tellement d'énergie que je ne m'en sens pas le courage pour le moment.

Et vu que je n'aurais aucun soutien de la part de mes collègues, autant temporiser.

Parce que mes collègues sont d'un tel égoïsme.

Que j'en suis franchement dégoutée.

Du coup, j'ai tendance à me replier.

A m'isoler des autres.

Je ne supporte plus les pleurnicheries de certaines.

Et la connerie d'autres encore moins...

C'est le week end.

En solo.

Son meilleur ami est en pleine séparation.

Je n'en suis guère étonnée.

Je me suis même demandée à un moment s'il n'avait pas envie d'une aventure extra conjugale avec moi.

Il veut passer la soirée hors d'une ambiance tendue.

Très tendue avec sa future ex.

Hé bien ?

Apéro !

16 octobre 2013

News du jour

Mal partout...

J'aurais bien besoin d'un bon massage de tout le corps !

Rien de spécial durant le journée.

Mais ?

Juste avant la sortie du bureau, la sous chef passe nous voir.

Pour nous annoncer qu'elle met fin à ses fonctions de sous chef !!

Et, donc, que dès demain matin, elle redeviendra une simple employée.

Sauf que dans l'immédiat, elle n'aura aucun dossier à traiter !!

Ben dis donc !

Demain est un autre jour...

25 mai 2013

Comme d'habitude

Je suis en retard pour rendre les bouquins empruntés il y a un mois.

J'en ai lu deux sur six.

Non pas que le temps me manque pour lire.

Mais plutôt l'envie.

Le mistral souffle toujours aussi fort.

Il est glacial.

Et donne envie de rester calfeutrer chez soi.

Infos.

Reportage sur pôle emploi.

Méthode de recrutement par simulation...

Ça laisse songeur.

Autre reportage.

Fautes de français.

J'avoue que j'y suis sensible.

Je me souviens que dès que je voyais une faute dans un dialogue sur le tchat, je zappais.

C'était systématique.

Bon.  

Un p'tit apéro ??

Ben oui !

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