Secrètes Pensées

Bon...

Ne t'inquiète point rarissime lecteur de ce blog.

Tout va bien.

Merci F de penser à moi.

Je pense à toi aussi très cher ami.

Quand bien même nous sommes peu en contact.

Et sinon ?

J'ai passé un temps fou à discuter sur le net avec un inconnu.

Inconnu que je m'apprête à rencontrer aujourd'hui.

Nous avons plusieurs points communs.

Et contrairement aux autres, il ne me demande rien.

J'avoue que je suis troublée.

Il l'est également.

Et chacun espère secrètement que la rencontre durera plus que quelques minutes.

Voire même qu'elle se prolonge pour longtemps.

Et contrairement à ce que je pensais, je me sens sereine.

Au moment où j'écris ces lignes.

Je serais sûrement dans un état de fébrilité nerveuse juste avant la rencontre. 

Hé bien..

Qui vivra verra !

C'est bête mais je me sens seule.

Personne avec qui partager ma journée de travail.

Personne ne m'attend...

Bon !

Je l'ai voulu.

Je ne devrais pas me plaindre !

Mais quand même !

C'est chiant cette sensation de vide !

Alors je papote avec des inconnus qui finissent inévitablement par m'ennuyer au bout d'un moment.

Et je n'ai pas envie d'appeller qui que ce soit pour exprimer ma tristesse...

Je me trouve pathétique !

Il est parti.

Je me retrouve seule avec l'émotion du vide.

Mon amant veut venir me consoler.

Je n'ai pas envie de le voir.

J'espère que cet état de tristesse ne va pas durer.

Je déteste ça.

Hier soir, sortie avec deux collègues.

Nous avons bu, discuté.

Mais au fond, je me suis sentie étrangère.

Je me sens souvent étrangère à moi même.

Il faudrait que j'en parle à quelqu'un.

Mais est ce que je me sentirais mieux ?

Je ne sais pas...

Il partira vendredi prochain.

Définitivement.

Il n'a pas encore commencé à faire ses cartons.

Il le fera dans les jours qui viennent, dit-il.

Je ne veux pas lui mettre la pression.

Alors je laisse faire.

Et j'attends avec impatience qu'il soit vraiment parti.

Pour faire le point.

Et sans doute pleurer un peu sur cette histoire qui finit.

Je me sens entre deux états, celui euphorique de retrouver la liberté et celui de vide quant à l'inconnu qui s'offre à moi.

Heureusement qu'internet est là !

J'ai déjà de nouvelles rencontres en vue.

Et cela dès samedi prochain.

Je sens que je vais traverser une phase transitionnelle intense.

Pourvu que je ne me perde pas....

Et ensuite, je me poserai lentement pour me stabiliser.

Et me retrouver enfin en accord avec moi-même.

Et voilà où j'en suis !

Hier soir, pauvreté de la discussion quand je lui ai déclaré que j'en avais assez de la routine.

Il n'a pas posé de questions.

C'est agaçant !

Du coup, cette fois, la séparation est là.

Je ne suis pas certaine qu'il y croie.

Pour ma part, j'ai déposé une annonce de recherche de location.

Je ne ressens rien de particulier.

Juste l'envie de me retrouver seule.

De faire le point sur mon passé, mon présent et sur ce que je veux de ma vie.

Tant qu'il est encore là, rien n'est simple.

Nous restons silencieux.

Il m'observe.

L'ambiance est un brin pesante.

Quant à mes potentiels amants ou amoureux, je les laisse de côté.

Le charmant jeune homme me voudrait totalement libre.

Mais il ne semble pas vouloir s'engager dans une relation "sérieuse".

Il semble vivre dans la méfiance et dans la peur d'aimer.

Il sera sans doute trop tard pour lui quand il se décidera enfin.

Ce sera aussi bien, au fond, de passer totalement à autre chose.

Vivement que je sois seule !

Mais ne veut pas se l'avouer.

Discussion via le net avec celui qui, un temps, me faisait battre le coeur.

Il reste ancré sur l'idée fixe qu'il ne pouvait m'accorder sa confiance.

Ben...

Tant pis pour lui !

C'est toujours lui qui prend contact avec moi.

Je le laissais faire jusqu'à présent.

Mais sa dernière réaction me pose question sur ce qu'il ressent réellement.

Pourquoi m'en vouloir à ce point ?

Sait-il seulement pourquoi il m'en veut ?

M'enfin..

Je suis trop bête de vouloir comprendre ce qu'il n'y a peut être rien à comprendre.

Je le zapperai la prochaine fois.

En ce moment, je n'ai envie de rien.

Juste de vivre l'instant présent.

Ne plus me poser de questions sur tout et finalement rien.

Quant à ma vie de couple, elle suit son cours routinier.

Je lui ai dit que cette routine usait mes sentiments.

Il ne semble pas comprendre.

Le fragile équilibre de notre relation tient sans doute au fait qu'il m'aime plus que je ne l'aime.

Son "trop" équilibre mon "pas assez".

Je ne sais pas combien de temps encore cela pourra tenir ainsi....

Quant au charmant jeune homme, le temps émousse mes émotions.

Je n'ai même pas faim...

Il a envie de me revoir.

Le charmant jeune homme...

Moi aussi.

Mais je sens que je m'éloigne...

Lentement.

Je pense souvent à lui.

Je me demande si c'est juste une illusion ou si mes émotions sont sincères.

Je n'arrive pas à définir précisément cette sensation.

Il ne me manque pas vraiment.

Sans doute parce que je ne vis pas seule.

Quelques fois j'ai envie de tout plaquer pour vivre d'autres émotions.

Mais serait ce vraiment bénéfique ?

Alors je vis comme déconnectée de moi même....

Je suis seule ce week end.

J'ai revu mon amant solitaire et célibataire endurci qui finira vieux garçon pétri d'angoisses diverses et variées.

Il a été très bon, autant le dire.

Au fond, le voir peu c'est l'idéal.

Et puis nous inventons nos rares rencontres.

Du coup, c'est nettement plus amusant.

Il a déclaré que je compte pour lui.

Tout comme le jeune homme rencontré en juin 2009.

Il a très envie de me revoir.

Il tient à moi et m'aime beaucoup, déclare-t-il.

Moi un peu moins.

La distance freine mes ardeurs.

Il vit à 60 km d'ici.

Je n'ai pas envie de faire de la route pour le voir.

Je deviens je ne sais comment dire...

Bref, je n'ai pas envie de faire d'efforts pour lui.

J'en ferais pour le charmant jeune homme.

Mais lui, reste froid et distant.

C'est agaçant de ne pas connaître les sentiments de l'autre pour soi.

Je ne sais même pas ce qu'il veut !

Il garde le contact.

Mais pourquoi ? 

Alors qu'il sait très bien ce que je ressens pour lui.

Je ressens comme un envahissement de mon être quand je pense à lui.

Ce que je fais souvent.

Je déteste être comme ça.

Etre dans une forme d'attente ou d'inertie.

Bon...

Changeons nous les idées !

Dans ma vie ?

C'est la question du moment.

Je me sens de plus en plus lointaine vis à vis de ma propre vie autant sur le plan professionnel que personnel.

C'est comme si une autre personne vivait à ma place.

J'en ai marre de tout...

Je me sens épuisée dès le réveil.

Je ne ressens pas d'angoisse particulère juste un sentiment de vide intense.

Il essaie de me remonter mais rien n'y fait.

Je me sens transparente.

Sans vie...

C'est terrible d'être ainsi.

Je crois bien que je suis épuisée de mon travail.

A peine quatre jours et, déjà, dès mardi, j'en avais ras le bol !

De l'ambiance démotivée, des gens en demande, des gens malheureux....

Alors, lorsque cette jeune femme a commencé à me reprocher de n'avoir rien fait pour elle, c'en était trop !

J'ai pété une durite et je me suis mise en colère.

D'une force telle que je lui ai quasiment hurlé dessus.

J'en ai pleuré des nerfs.

Je me mets rarement en colère de cette manière mais là c'était le top !

Et sa mère qui se met à rameuter les gens de l'accueil et à dire des grossièretés sur mon dos !

Ni une , ni deux, ma sous chef blonde la prend à part.

De mon côté, je décide de ne plus suivre cette jeune femme et le lui dit.

Elle s'est excusée, moi de même mais je reste sur ma position.

Marre de subir l'ineptie et la connerie des gens qui s'imaginent que l'assistante sociale est pleine de pouvoirs.

J'ai envie de tout changer dans ma vie mais je ne sais pas par quel bout commencer...

Et zut de zut !

Et je fume....

Dans mon esprit.

Dans mon coeur.

Ce jeune homme ne me laisse pas de marbre.

Il reste gravé dans mes pensées.

Impossible de m'y soustraire.

Je n'en reviens pas !

Et je ne crois pas que cela soit réciproque.

Il a écrit:" je peux dire que je pense à toi mais sûrement moins que toi..."

Bon...

Lui, il pense à son fils qu'il n'a pas vu depuis un mois.

Je le comprends.

Il vaudrait mieux pour moi que je prenne du recul.

Que je suspende les contacts avec lui.

Oui.

C'est ce que je vais faire.

Que pourrais-je espérer de toute façon ?

Rien de plus qu'une heure ou deux par mois ?

Et sans doute plus de silences qu'autre chose....

Passons !

Le charmant jeune homme.

Hier soir.

Nous avons flirté.

C'était sympa.

L'alcool aidant un peu, il faut bien l'avouer, nous avons fini la nuit chez lui.

Ce fut agréable mais sans plus.

Il a avoué ne pas avoir eu de relation sexuelle depuis des mois.

Il n'a pas dormi.

Moi non plus.

Mais plus du fait de la fatigue causée par l'alcool que par le plaisir sexuel.

Et au petit matin, nous avons eu de la distance l'un envers l'autre.

Lui de ne pas s'être senti à la hauteur.

Moi par la fatigue et sa distance;

Nous nous sommes quittés d'un très léger baiser.

Autant le début de soirée fut passionné, autant le lendemain fut tiède au possible.

J'avoue que je ne sais pas quoi en penser à présent.

Il est fort probable que cette relation s'étiole en raison de ses disponibilités plus que restreintes.

Il aimerait que je sois libre.

Mais me libérer de ma relation actuelle pour le voir si peu, entre son job de nuit et son enfant, en vaut il la peine?

Peut être...

Pas sûr...

Pfffffouuuuu...

Et puis il est trop tôt pour dire que nous avons des sentiments l'un envers l'autre.

Laissons le temps au temps.

Le ciel est gris.

Je me sens fatiguée avec cette chaleur poisseuse.

Envie de rien.

J'écoute Zero des Yeah Yeah Yeahs.

Vraiment envie de rien...

Les gens qui ne préviennent pas.

Les gens qui voudraient qu'on leur rende service sans le demander clairement.

De devoir l'attendre pour l'apéro...

Ho ! Et puis ?

Pourquoi devrais je l'attendre ??

Oui

Pourquoi ?

Deux soirées d'alcool et de repas pantagrueliques ont eu raison de mon corps et de mon esprit.

Je me sens lasse. 

Je me suis très rapidement ennuyée durant ces soirées.

Rien à leur dire.

Les hommes ont discuté de moto une bonne partie  de la première soirée.

Les mères de famille n'ont cessé de parler de leurs enfants et d'éducation.

Je me rends compte combien avoir des enfants enferme dans une forme d'esclavagisme social.

Toute la vie quotidienne est rythmée par celle des enfants.

Du lever au coucher.

Avoir des enfants donne-t-il le sentiment d'exister ?

Est ce un accomplissement réel ?

Je me le demande...

Je vais enfin avoir quelques jours de solitude.

Pour enfin me poser et ne penser à rien.

Retrouver la sensation de sérénité.

Mal de dos qui oblige à se lever.

Il dort encore.

Café, clope...

La journée s'annonce calme voire ennuyeuse.

Il ne me donne envie de rien et surtout pas de lui.

J'attends patiemment qu'il s'absente la semaine prochaine.

 La routine érode plus que tout le peu de sentiment que je possède encore pour lui.

La chaleur est revenue.

Elle m'engourdit.

Hier, nous avons déjeuné en famille chez ma mère.

Mes soeurs étaient là pour quelques jours.

Je n'ai ressenti aucun plaisir particulier à les voir.

C'est fou ça!

Ma soeur, qui vit à Lyon, m'a semblée presque étrangère avec ses manières affectées.

Quant à la plus jeune, la proximité d'une époque a disparue.

Je me sens comme étrangère à ma famille.

C'est terrible cette sensation d'absence d'émotion envers l'autre.

Serais je étrangère à moi même ??

J"ai renversé mon café.

Je n'arrive pas à me concentrer sur une activité.

Envie de rien de précis.

Même pas envie de sortir de chez moi.

Je me traîne.

Pathétique...

Tout me semble si monotone en ce moment.

Je me demande si ce n'est pas moi qui induit cet état.

Insatisfaite, voire frustrée... Je le suis.

C'est certain.

Déjà ma vie sexuelle avec lui est plate.

Je n'arrive pas à le désirer.

Est ce l'habitude d'une vie routinière ?

Ou son laisser aller qui me laisse de marbre ?

Sans doute les deux.

J'essaie d'accepter ma vie comme elle est.

Il y a pire comme situation.

Mais il me manque quelque chose.

La sensation de vie.

L'envie.

Le désir.

Le plaisir.

La joie.

Je me sens comme irréelle.

Comme un personnage factice.

Qui sourit bêtement aux autres en cahant sa tristesse.

je n'ai jamais été douée pour exprimer mes ressentis.  

Certains me l'ont reproché.

Et quand je le fais, je me sens comme une godiche pleine de maladresse.

Je déteste me sentir godiche.

Parce que je me sens fragile.

Et je n'aime pas ça.

Je devrais accepter ma fragilité mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas.

Je suis enfermée dans ma carapace.

Et je n'arrive pas à la briser...

Les vacances.

Cette journée n'en finissait plus.

Les yeux bleus ne veulent pas rompre le contact.

Bizarre.

Dans mon esprit, c'était bel et bien fini.

Et je restais silencieuse.

Mais il a pris contact.

Contact virtuel.

Mais contact.

Il a repris le lien.

Comme s'il ne pouvait s'en défaire.

Il n'y a pas eu de dispute entre nous, écrit - il.

Alors pourquoi rompre le lien ?

Pour mieux le recréer ?

Ma foi...

Laissons le temps décider.