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Secrètes Pensées

1 mars 2011

Dans sa tête, ça clignote !!

Une de mes collègues a une facheuse tendance à s'entêter.

Et donc à me prendre la tête !

C'est le cas de le dire !

Elle prend tellement à coeur son travail qu'elle en devient limite exaspérante.

Elle s'imagine pouvoir sauver le monde !

Et a un comportement quelque fois exagéré ou fourbe.

Je ne supporte plus cette manière qu'elle a d'être mielleuse au téléphone quand elle a besoin d'information ou qu'elle veut défendre de façon détournée une situation.

Voire même lorsqu'elle s'adresse ainsi à un supérieur hiérarchique.

D'ailleurs, dans ces cas là, je mets mes écouteurs et j'écoute de la musique.

Ou alors, je sors carrément du bureau.

Je suis bien embêtée en ce moment avec elle.

Je lui ai proposé de la ramener chez elle, cet hiver, en sortant du travail lorsque la nuit tombait et que le froid glacial s'installait.

Elle prend le bus et a bien trois quart d'heure de transport en commun et un changement de bus.

Je la ramène en quinze minutes.

Et cela fera bientôt quatre mois...

Je lui avais dit que j'arrêterais lorsque les beaux jours reviendraient.

Ce qui est le cas à présent.

J'avoue que je ne sais pas trop comment le lui faire comprendre car j'ai la nette impression que c'est comme acquis pour elle.

Et ça, je ne le veux surtout pas !

Ch'uis vraiment nouille de lui avoir fait cette proposition !!!

Demain, je lui dirais que c'est fini. 

Et je ne lui proposerais plus rien !

Non pas que je ne veuille pas rendre service mais là, c'est comme si une relation de dépendance s'était instaurée et ça ne me convient pas du tout.

C'est au point où lorsque je lui disais que j'allais faire les boutiques et que je ne pouvais donc pas la raccompagner, elle venait carrément avec moi. 

Le centre commercial n'étant pas très loin de chez elle.

Une fois, deux fois, ok !

Mais à chaque fois, non !

La dernière fois je lui ai fait comprendre que j'irais seule.

Simplement pour avoir le plaisir de prendre mon temps et ne pas avoir à entendre de sa part que ci ou ça c'est trop cher ou pas ci ou pas ça.

J'ai bien senti que ça ne lui avait pas vraiment plu bien qu'elle ne le montre pas.

C'est d'un compliqué ce genre de relation !

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25 février 2011

C'est quoi cette pub sur le blog ??

Y'en a marre de cette pub !!

Qui s'insinue partout !!

Ma semaine de travail a été plus que fournie.

Et en particulier avec ce jeune homme qui revient.

Il était précédemment suivi par ma collègue de bureau.

D'emblée, il se pose en peuchère.

Mouais...

Je l'écoute aussi attentivement que je le peux.

Pour mieux en cerner les tenants et aboutissements.

Ce que j'en retiens au premier abord, sans avoir lu son très épais dossier, c'est qu'il essaie de masquer quelque chose derrière un discours qui se veut réfléchi.

Je me suis dit à un moment que cela allait être costaud de travailler avec lui.

Et j'avais raison.

Il se pose en victime.

Toute sa vie est difficile dit-il.

Vécu familal complexe.

Père qu'il dit décédé.

Mère dont il ne sait plus rien depuis un moment.

Enfant à l'autre bout de la France.

Il n'a pas de fric pour ci, pour ça...

Sauf qu'il oublie que l'Etat l'aide à vivre.

Il commence des choses et ne les finit jamais faute de s'engager suffisament.

Il est dans une forme d'instabilité alors qu'il prétend le contraire.

Il manipule avec ses beaux mots.

Enfin...

Il essaie.

Car avec moi ça ne fonctionne pas trop.

Il déteste l'idée d'être pris en flagrant délit de n'importe quoi.

Il ose dire que je lui fais la morale.

Qu'espère-t-il ?

Mon job c'est de lui ouvrir les yeux pour que sa vie évolue.

Mais s'il ne veut pas de ça, qu'il reste dans son instabilité.

C'est de toute façon son mode de fonctionnement.

Qui oscille entre désir de se montrer conciliant envers ses devoirs et envie plus que furieuse de gruger le système.

Ce qu'il sait apparemment très bien faire.

J'ai pris contact avec le centre de formation avec lequel il est censé suivre des cours.

Le responsable de la formation a confirmé mon ressenti.

Une vraie cata !

Aucune assiduité.

Aucune ponctualité.

Et en prime, embrouille avec le patron qui l'avait accepté en stage.

J'avoue que je ne suis pas super motivée pour le soutenir et le sortir de son marasme financier.

Mais je me dois de ne pas juger.

Je constate, c'est tout.

Mais...

Y'a vraiment des claques qui se perdent !

C'est vraiment bon de pouvoir déverser ici tout ce fatras de bêtise humaine...

18 février 2011

J'ai envie de pâtes...

Pour mon déjeuner.

La peinture couleur framboise est séche.

Ma cuisine est bien plus pimpante à présent.

Le soleil est revenu.

Mes congés vont bientôt s'achever.

Mon amant se désespère de ne plus me voir.

Je n'ai rien à lui dire.

Cela me fait penser à mon frère.

Qui est marié depuis une bonne dizaine d'années.

Il m'a avoué un jour que c'était la routine dans son couple.

Qu'il n'avait plus rien à dire à son épouse.

C'est triste.

Combien de temps encore vivra-t-il cette routine ?

Est ce que vivre seule empêche la routine ?

Je ne croies pas.

Je le constate bien pour ce qui est de ma vie.

Qui est tout sauf trépidante.

Mais ça me va pour le moment.

Plus jeune, je vivais plus intensément.

Je vivais surtout n'importe quoi.

Sortir tous les soirs.

Rencontrer tout un tas de gens.

Sans construire de relation profonde.

Se saoûler jusqu'à en perdre ses limites.

Et un jour...

S'apercevoir que tout ce tumulte n'a guère de sens.

D'ailleurs, je me demande souvent si ma vie a un sens.

Faut il en chercher un ?

Vaut mieux pas !  

14 février 2011

Quatre heures à attendre...

Avant de pouvoir peindre ma cuisine en rose framboise.

Il pleut.

Je suis en congés et il pleut !

Pas envie de sortir de chez moi.

Il est venu ce week end.

Notre relation se poursuit doucement.

Il aimerait avoir un enfant.

J'y pense et puis j'oublie.

 Si l'enfant doit venir, tant mieux.

Sinon, tant pis.

Ce n'est pas une quête obsessionnelle pour moi.

Il pleut...

Je n'ai même pas envie de prendre rendez vous avec l'ophtalmologiste...

Je vais lire le premier roman de Sylvie TESTUD: "Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir"

Sylvie_TESTUD

J'aime beaucoup son style et son petit grain de folie.

Mais pourquoi toute cette pluie ?? 

11 février 2011

Et je fume...

Une dernière cigarette en regardant vaguement la télé.

Rien fichu de passionnant aujourd'hui.

Me suis levée tard.

Traîné un peu avant de me décider à sortir faire trois courses.

Il vient me voir demain.

Je ne sais même plus si cela me fait plaisir ou non de le voir.

Quelques fois, je pense à lui.

Mais sans rien de plus.

Et pourtant, cela me ferait sans doute souffrir s'il venait à ne plus vouloir de moi.

C'est peut être plus facile à vivre d'être aimée que d'aimer.

Cela doit traduire chez moi une peur certaine.

Celle de ne pas souffrir.

Je me demande si je suis capable d'aimer.

J'ai commencé la lecture de : "Le ciel t'aidera" de Sylvie TESTUD

Le_ciel_t_aideraC'est l'histoire de l'actrice quand elle ne joue plus. L'histoire d'une fille imaginative et drôle qui planque des couteaux sous ses matelas, se balade avec un ravissant pistolet de dame, s'entraine au sabre sur des plantes vertes... Elle a peur de tout: les ombres sur la terrasse sont des junkies fantomas prêt à défoncer ses velux pour la dépouiller; le serial killer des infos, son ennemi personnel; le type qui tourne au coin de la rue, son destin. Et son destin, pense t-elle, est d'être assassinée dans la jungle parisienne. Jusqu'au jour où elle attend un enfant et qu'elle a peur pour lui ! 

C'est écrit avec vivacité et humour et c'est très agréable à lire.

Je finirai sa lecture ce soir avant de m'endormir.

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8 février 2011

Intoxication neuronale...

Par le tabac.

J'écoute Undertow des Warpaint.

La journée a été dense.

Déjeuner du mardi au resto du coin.

Tartare de boeuf.

Que j'ai renvoyé.

Car je n'aime pas que la viande soit déjà mélangée aux ingrédients et à de la moutarde.

Discussion sans intérêt particulier.

Blabla ennuyeux à la réunion de l'après midi.

J'attends mes congés avec impatience.

J'ai envie de repeindre les façades des meubles de la cuisine en rose framboise.

Et les murs en blanc lumineux.

Depuis le temps que j'y pense.

Je suis si lente à me décider très vite.

Et soudain, décider sur une impulsion...

6 février 2011

Mauvaise mine...

Ce matin au réveil.

J'ai peu dormi.

Déjeuner du samedi arrosé.

Chez une collègue, avec les collègues de notre bureau.

Avec sa famille, nombreuse, et leurs amis.

Très sympa.

Et donc arrosé.

Comme à son habitude, cette collègue n'a pu s'empêcher d'avoir un comportement hystérique.

Rapidement exaspérant.

C. a lâché un potin du bureau mais n'a pas voulu en dire plus.

Alors pourquoi le dire ??

C'est comme si elle était toute fière de garder un secret et d'en susciter la curiosité.

C'est un peu malsain comme attitude.

Soit elle dit tout, soit elle se tait !

Je remarque, en apprenant à la connaître, qu'elle aime bien avoir ce comportement.

Cela doit sans doute lui procurer un sentiment de supériorité et de contrôle.

Les relations de travail sont complexes.

Pour ma part, je fais en sorte de ne pas m'attacher plus que nécessaire.

Ce sont des collègues de bureau.

Point.

Combien de fois me suis je rendue compte de leurs petites lâchetés malgré leurs discours sur la droiture, la justice, le courage et l'amitié.

Il n'y pas d'amitié possible au travail.

En tout cas, pas dans le sens où je conçois l'amitié.

L'amitié ne se résume pas à aller boire un verre un jour ensoleillé.

Quant à ma vie amoureuse, elle est plate comme une limande !

J'ai le sentiment que notre relation s'appauvrit de plus en plus.

Ou est ce juste une lente, très lente traversée vers...

Je ne sais quoi...

Pfffouuuuu....

2 février 2011

Pseudo culpabilité

N. est dans une phase de culpabilité.

La culpabilité de quitter un poste où elle se sent indispensable.

Poste dans lequel elle a pu développer une relation de confiance avec les familles qu'elle suit.

N. est plus que certaine d'obtenir un poste à la collectivité territoriale.

Elle donnera sa démission bientôt, lorsqu'elle connaîtra son affectation.

Et elle disparaîtra pour une autre vie.

La sienne.

Tout son discours est focalisé sur elle même.

Elle semble constamment dans l'ambivalence entre désinvolture bohème et désir intense de sécurité et de reconnaissance sociale.

Savoir qu'elle occupera un poste durant trois ans sans pouvoir être mutée la désole.

Trois ans d'une vie...

C'est peu.

Sa culpabilité m'apparaît être le fruit d'un malaise profond.

Celui de se vouloir libre tout en étant en sécurité.

Mais la sécurité implique des limites par le fait de se conformer.

Elle tente de se conformer à une jolie image.

Image qui n'a finalement de valeur que pour elle même.

Je me dis qu'elle voudrait être rassurée et recevoir notre bénédiction voire notre pardon pour s'autoriser à partir sans cette culpabilité.

Elle peut toujours attendre.

Je ne suis pas sa mère, ni son père et rien d'autre d'ailleurs.

Je lui ai dit que sa culpabilité me "gonflait". 

1 février 2011

J'attends...

Mes congés avec impatience !

Marre de l'ambiance de travail !

Marre de l'esprit partisan débilitant de ma sous chef blonde !

Marre du blabla incompréhensible de certaines collègues !

Elles ont un pois chiche à la place du cerveau !

J'ai envie d'ailleurs...

De soleil !

De gens vrais. 

De gens qui ne se la racontent pas.

De franchise.

De sincérité.

C'est simple comme envie...

Quand j'y pense, je me dis que cela fait très longtemps que je ne me suis pas sentie vraiment bien avec quelqu'un.

Bien au point de vouloir partager le simple désir de passer du temps avec.

Bien au point de discuter des heures entières de tout et de rien.

Bien au point de vouloir recommencer ce partage.

Juste pour le plaisir d'être ensemble.

En toute amitié.

Sans rien attendre de plus.

C'est sûrement déjà beaucoup...

28 janvier 2011

Je ne sais plus...

Ce que je voulais écrire.

En rentrant du travail, j'avais l'esprit plein de trucs à penser.

Je me remémore les situations rencontrées, éprouvées.

Je pense à ce qu'a dit un tel ou une autre.

Aux potins du moment.

Qui va remplacer ma sous chef blonde qui part très bientôt en congé maternité ??

Hé bien ?

Une autre sous chef blonde !!

Celle que l'on soupçonne de s'être quelque peu allongée pour monter en grade.

Celle qui est sans cesse dans une forme de séduction et en particulier avec les hommes.

Et le pire c'est qu'elle veut une adjointe !!

Alors ?

Il y a une autre blonde et une pseudo rousse ? ou je ne sais quelle couleur de teinture... qui ont postulé en interne.

Un poste de référent technique pour une durée de quatre mois.

Un poste que je qualifierais de bancale au possible, un poste "bâtard".

J'aurais aimé un regard neuf.

Mais non !

Pfffouuuu...

Nous avons bien ri avec ma collègue Chris lorsque qu'une connaissance de l'imbécile qui nous sert de chef, qui ne l'apprécie guère, nous a raconté que dans sa prime jeunesse, il volait des mobylettes !

Pathétique !

Encore plus pathétique cette dame d'une soixantaine d'année, très malade, qui ne veut pas quitter son logement considéré comme insalubre et inhabitable par la mairie.

Elle doit quitter son appartement le premier février.

Elle a reçu des propositions de logement par le conseil général.

Elle n'en veut pas !

Elle ne veut pas vivre dans une cité.

Elle a peur des ascenseurs.

C'est trop loin !

C'est pas ci, c'est pas ça !

Alors je me suis échinée à la convaincre que, dans sa situation, elle n'avait guère le choix.

Elle devait venir me voir cette après midi avec la liste de propositions.

Elle n'est pas venue. 

Elle refuse l'idée d'un hébergement d'urgence et préférerait être à la rue !

Mais bien sûr !!!

Rhaaaaaa !

Y'a un moment où j'aurais une terrible envie de la secouer pour qu'elle réalise dans quelle galère elle va se retrouver.

Mais comme elle ne vient pas me voir, je ne peux pas le faire !

Alors, je me dis ...

Tant pis !

Elle assumera son choix.

Et sinon ?

Une de mes collègue me gonfle !

Oui !

Elle ne se rend pas compte combien elle peut être comme ça, gonflante !

A vouloir sans cesse donner une image d'elle professionnelle et réfléchie avec un discours se référent à une pseudo philosophie, elle en devient très vite ennuyeuse.

Et je ne suis pas la seule à l'avoir remarqué.

Parce que, oui, je peux être d'une critique sévère mais ce n'est pas parce que je suis myope que je suis aveugle !

Je vais arrêter de râler...

J'ai commencé la lecture du deuxième roman de Claire CASTILLON "Je prends racine" 

castillonPrésentation de l'éditeur: "Jeune vieille fille de trente ans, Cécile Valette raconte son quotidien monotone avec lucidité, à la lumière de ses souvenirs d'enfance. Ses parents étouffant d'amour et de fierté, son patron absent, ses animaux de compagnie, brutus le chat et Caliméro l'oiseau, ses visites chez le vétérinaires, ses cours de gym, sa filleule qui grandit, et des petits riens, des manies, des habitudes. Mais il suffit d'un rien pour que tout s'emballe: une soirée organisée par la socité qui l'emploie, un amour contrarié, un dérapage de son patron pour précipiter le cours d'une existence qui piétine." 

Vraiment bien ! 

J'emprunterais ses autres romans en souhaitant y retrouver le même plaisir de dévorer les pages.

Une dernière cigarette... 

26 janvier 2011

Chichi

N. est comme ça.

Elle, à qui tout réussi, angoisse.

Angoisse d'avoir à changer de travail pour un poste à temps plein en CDI pour la collectivité territoriale.

Elle veut que ce poste soit au centre de la grande ville au bord de la méditerranée car elle en a assez des quartiers nord.

On lui a bien fait comprendre lors de son entretien d'embauche que ce n'est pas elle qui décidait.

C'est agaçant cette manière qu'elle a de se plaindre, de ne jamais vraiment être satisfaite de sa vie.

Comme si tout devait absolument correspondre à ses désirs.

Comme si tout devait être bien propret comme elle essaie de se présenter aux autres.

Propet mais avec de la personnalité !

La personnalité n'est ni une question d'apparence et encore moins de niveau socio-économicoculturel.

Parce que déclarer "Je vais me couper les cheveux ça me donnera de la personnalité" et lire le magazine Books ne la rend pas plus intéressante à fréquenter.

Sous ses faux airs de simplicité bobo, elle en deviendrait superficielle...

Et zut de zut !

J'ai une oreille bouchée !

24 janvier 2011

Il est passé où le cendrier ??

Je fume ma quatrième et dernière cigarette de la journée.

Tout en écoutant les informations télévisées.

Pauvre Laetitia...

Pourquoi faut-il que les infos soient toujours plus ou moins sinistres ??

Oui...

Pourquoi ?

J'ai enfin terminé le recueil de données pour le bilan statistique semestriel destiné au financeur.

La joie de porter le foulard en Tunisie...

Est ce vraiment une joie ou une pseudo liberté ?

Une liberté dans un enfermement ??

Ma foi...

Samedi, la jeune coiffeuse n'était guère motivée pour m'offrir une coupe de cheveux convenable.

Pffffouuuuu...

Je n'irais plus là bas.

Qui sont les pirates d'internet ?

Ben...

Je dois l'être.

Je télécharge de la musique et des films.

La musique, je l'écoute tout de suite.

Quant aux films, ils restent stockés un moment avant que je ne me décide à les visionner.

Je pense même que certains films doivent dater de plusieurs mois.

Cinq heures d'attente pour la collection Monet !!

Très peu pour moi !

De toute façon ça se passe à Paris.

Et Paris, c'est loin !

Je vais regarder un épisode de Cold Case, et, après, j'irais bouquiner au fond de mon lit et terminer la lecture d'un roman policier. 

"Et tout à coup ce rouge" d'Odile BARSKI.

Odile_BARSKIRésumé : "Des vêtements de petite fille tâchés de sang sont découverts éparpillés devant les ruines de l'ancien château. Aussitôt, c'est l'émotion dans ce petit village du sud, et les langues vont bon train, désignant toutes un même coupable....

A la gendarmerie, le capitaine Grosset décide de confier l'enquête à sa brillante consoeur, Ariane Messidor, mais la piste est fragile. Aucune victime n'a été retrouvée, et le seul indice se résume au coup de fil affolé d'une femme qui déclare la disparition de sa fille. Dans le chaos d'une province ballottée par les fantasmes médiatiques et la course à la normalisation, la rumeur enfle."

Je voulais le finir hier soir mais le sommeil a eu raison du plaisir de cette lecture.

Alors, ce soir, je terminerais sûrement ce roman.

21 janvier 2011

Un jour en moins à vivre...

Je me réchauffe d'une infusion aromatisée tout en grignotant des biscuits.

Cette semaine a été dense.

Dense surtout sur le plan travail.

Rendez vous en pagaille, bilan statistique à faire d'urgence, planning du mois de février à faire d'urgence !

Ma sous chef blonde pourrait anticiper un peu plus !

Mais non !

C'est chaque fois la même chose !

Tout à la dernière minute !

Misère !

Sur le plan de ma vie personnelle, rien de passionnant.

Il est venu passer la nuit mercredi.

Pas grand chose à se dire....

Je ne sais pas si cela vient du fait que nous devons "réinventer" notre relation ou, plus simplement et bêtement, de l'habitude qui revient au galop.

Je reste perplexe...

Et pourtant, je n'ai pas envie d'aller papillonner ailleurs.

Sans doute parce qu'au fond cette situation me convient.

Ou me rassure...

C'est sûrement ça !

Mon amant voulait venir passer une nuit.

Bof !

Pas envie de le voir.

Non pas du tout...

Il m'ennuie profondément.

Et je fume... .

17 janvier 2011

Je me passerais volontiers du lundi !

J'écoute "Big Jet Plane" d'Angus & Julia Stone.

La journée a été relativement calme.

Mais prise de tête avec le recueil de données pour le projet d'action collective.

Je bois du vin rouge tout en grignotant un bout de camembert dont la date de péremption était celle du 13 janvier.

Mon week end a été calme.

J'ai pris une année de plus...

Il m'a invitée au restaurant.

C'était délicieux.

Notre relation est douce, sans heurt.

Mais peut être trop douce...

Non pas que je veuille de la passion mouvementée mais c'est comme si nous n'osions pas nous donner vraiment.

Comme si nous restions sur le bord des flots qui nous entraîneraient à nouveau vers les habitudes perdues d'une vie de couple banale.

Et sinon ?

J'ai lu deux livres.

cookUne nouvelle de Robin COOK: "Chaque jour est un jour du mois d'août", que je conseille vivement aux amateurs de romans noirs.

Une nouvelle où le lecteur doit faire appel à son imagination pour sonder l'insondable enfoui au fin fond de la mémoire.

Et un roman de Jean Louis FOURNIER " Poète et paysan". poete_et_paysan_de_jean_louis_fournier_

Résumé : " ça a commencé comme une plaisanterie. On a beaucoup ri, on s'est embrassé, on s'est caressé, c'était doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de toute ma vie. Je ne suis descendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïf, je pensais que, désormais, j'allais être heureux toujours. Avant d'avoir repris mes esprits, j'avais décidé de reprendre la ferme de son père. Quand on est amoureux, on devient un peu fou, et comme je l'étais déjà un peu avant, j'étais capable de tout. Son père aurait été poissonnier, je reprenais la poissonnerie. "

Pas mal du tout !

Je l'ai lu d'un trait !

Je vais me coucher tôt et lire un roman policier au fond de mon lit.  

14 janvier 2011

Y'a quoi à la télé ce soir ?

Je fume ma dernière cigarette de la journée.

J'ai décidé de réduire cette addiction.

Pour ma santé, pour mon bien être, pour ne pas devenir une petite vieille toute ridée qui n'aura plus de poumons.

Je vais regarder la suite du documentaire sur les "Médecins de demain".

Ma journée a été laborieuse.

Aucun rendez vous mais paperasse à gogo !

Et réflexion intense pour un projet d'action collective.

Projet qui ne me passionne guère.

Et pas plus de motivation du côté de mes trois autres collègues.

Collègues qui m'exaspèrent par leur absence d'idées intéressantes, d'analyse...

Pfffouuuuu...

Bon !

C'est le week end !!

Youpiiii !

12 janvier 2011

Des larmes versées...

Je suis toujours touchée lorsqu'un allocataire pleure.

Ce n'est pas évident de garder en soi son émotion.

Mais c'est nécessaire sinon je pleurerais souvent.

J'ai reçu aujourd'hui pour la première fois un monsieur d'une cinquantaine d'année.

Il est maçon de métier et a toujours travaillé depuis l'âge de 15 ans.

Il se trouve dans une situation financière difficile.

Il a fini par dire qu'il avait des problèmes pour payer son loyer, ses factures d'électricité et de gaz...

Il a honte de demander de l'aide.

Lui qui a toujours travaillé et s'est assumé jusqu'à présent.

Malgré son état de santé défaillant, il veut travailler.

Mais le métier de maçon demande de la force, de l'énergie qu'il n'a plus en raison de ses problèmes de santé.

Il m'avoue qu'il n'a pas vu de médecin depuis des mois.

Il déclare qu'il ne veut pas profiter.

Il a honte.

Honte de se sentir quelque peu "déchu".

Ma mission est de faire en sorte de rééquilibrer sa situation financière, de le soutenir en l'écoutant avec bienveillance.

Et je sors de l'entretien pensive.

Et je me dis que mes petits problèmes personnels du moment ne sont rien face à sa détresse.

Et cette après midi, j'ai reçu une dame dont le frère, plus jeune qu'elle, est décédé d'un infarctus.

Je me dis que la vie c'est aussi la mort.

Je me dis que je devrais profiter un peu plus de la vie....  

10 janvier 2011

C'est lundi...

Je suis arrivée en retard ce matin.

15 minutes.

Bof !

Je m'en fiche !!

Pas vue ! Pas prise !!

Sur mon bureau, j'ai vu un nouveau dossier.

Un dossier de la pleurnicheuse de service.

Je lis les pages où son écriture inscrit, en lettres torturées, le suivi de la dame en question.

Oui, c'est une dame.

Qui semble avoir un caractère de cochon.

Bé... Moi aussi, je peux avoir un caractère de cochon !

Je lis donc que Madame aurait été prise d'un coup de sang parce qu'elle attendait de recevoir une attestation pour la gratuité des transports et qu'elle avait passé de mauvaises fêtes de fin d'années faute de pouvoir utiliser les bus et le métro dans la ville gratuitement.

Ben tiens !

Celle là , elle a besoin d'être "recadrée" !

Et, bizarrement, c'est à moi qu'on pense.

Le "on" étant ma sous chef blonde !!!

Sous prétexte que le nombre de dossiers que j'ai en suivi est le plus bas.

C'est super pratique ça !

Et ben...

J'ai attendu de voir si ma sous chef blonde allait m'en faire part.

Rien !! Nada !! Quedale !!!

J'attendais également un signe un tant soit peu insignifiant de la pleurnicheuse de service quand elle est venu dans notre bureau.

Rien !!

Quel courage !!

Quelle intégrité professionnelle !!

Quelle lâcheté surtout !!

Pathétique !!

Bon...

C'est vrai que j'ai la réputation d'être froide si ce n'est glaciale mais je suis loin d'être insensible.

Ce qui n'est pas très compliqué à entrevoir.

Du coup, je passe pour la "méchante" de service.

Hé bien...

Je préfère encore ça que de passer pour la gourde de service !

Parce que j'aime bien l'idée de surprise.

Surprendre sur qui je suis est étonnant.

J'aime bien l'idée de surprendre là où on ne m'attend pas.

L'idée de découvrir une facette inconnue est plutôt stimulante.

Que cela soit chez l'autre ou chez moi pour l'autre.

Je trouve cela fascinant.

Et hop !

Une dernière cigarette pour finir la journée !

Et je m'en vais me planter devant Cold Case.

9 janvier 2011

C'est dimanche...

J'essaie de me réveiller.

Le soleil tente de se faufiler entre les nuages.

Café, clope...

Je m'étire.

La journée s'annonce douce et tranquille.

Je ne sais même pas si je vais sortir.

Je n'ai pas appelé mon médecin qui a oublié de tamponner mon arrêt maladie de deux jours.

Ni pris rendez vous avec l'ophtalmologue.

La voisine prépare déjà son déjeuner.

Je sens les bonnes odeurs qui montent de chez elle.

C'est tellement bien isolé chez moi que lorsque le vent est levé les rideaux bougent toutes fenêtres fermées !

Cela me fait penser à mon idiot de beau père qui veut me faire cadeau de la moitié du loyer de ce mois ci pour mon anniversaire.

Mais il va augmenter le loyer.

Je me marre !

C'est d'une mesquinerie sans nom.

Ma mère m'a fait des confidences au téléphone il y a deux jours.

Pour me dire qu'elle ne l'aimait pas mais qu'elle restait avec lui pour ne pas être seule.

Je la comprends à moitié.

Vieillir seule peut être une souffrance terrible.

Je crois que, pour ma part, j'occulte cette idée.

Je préfère de loin rester seule que de devoir supporter une vie de couple malheureuse.

Bon !

Je vais penser à autre chose sinon ça va me plomber le moral !

Car savoir sa mère mal dans sa vie est franchement triste.

Et hop !

Une deuxième cigarette ! 

Et je n'ose même pas imaginer ce que sera ma vie de quinqua !!

C'est bien loin...

7 janvier 2011

Insomnie

Impossible de m'endormir.

Alors...

Du coup, je suis ici.

Je ne pense à rien de précis à cette heure de la nuit.

Ma journée de travail ne m'a laissée aucun répit.

Je suis rentrée telle une zombie.

Je me suis surprise à penser au lieu de regarder ma route.

Penser à un peu tout.

A mon job, à ma vie amoureuse, à ce que je ferais demain...

Je me disais que ma vie était linéaire.

Une petite vie perdue au milieu de millions d'autres.

Inaperçue.

Transparente.

Cela me fait penser au dernier roman que j'ai lu d'un trait : "Hors Champs" de Sylvie GERMAIN.

Le récit d'un jeune homme qui disparaît peu à peu auprès de ses collègues, de sa famille et finalement de la vie, en une semaine.

Quelques fois, je me sens comme le personnage de ce roman, transparente, invisible au monde.

Sans importance finalement.

Non pas que je veuille être importante mais je me dis que mon existence n'a pas de sens.

Je me sens mieux aujourd'hui qu'à mes 20 ans.

Mais avoir 40 ans n'est pas tous les jours doux...

5 janvier 2011

J'ai froid...

Et je suis crevée de ma journée.

Les rendez vous se sont enchaînés.

Surtout cette après midi sur ma permanence.

Huit personnes sont venues.

Et hop !

Deux dossiers de surendettements à compléter minutieusement !

Et deux aides financières pour les factures d'électricité !

Une aide pour du mobilier.

Et compléter des demandes de logements.

Téléphoner à l'un, à l'autre...

Je n'ai pas vu le temps passer.

Déjeuner au snack du coin.

Vite !

Trop vite !

Je crois que je vais me coucher tôt.

Vivement demain soir que je sois enfin en week end !

Et d'avoir le plaisir de traîner au lit vendredi.

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