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Secrètes Pensées
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11 octobre 2013

Bon...

Le froid est revenu aujourd'hui.

Les journées au bureau se suivent et se ressemblent.

Quant à ma vie sentimentale, la lassitude du quotidien revient impitoyablement émousser le peu de sentiment qu'il me reste pour lui.

Je n'ai même plus envie de lui parler lorsque je le vois vautré sur le canapé.

Ou attendre après moi pour faire de simples courses.

J'ai vraiment l'impression d'être là juste pour gérer les tâches ménagère.

Il ne prend aucune initiative.

Une sérieuse discussion s'impose.

Parce qu'à force de contenir mon agacement quotidien, ça va finir par bouillir et exploser d'un coup.  

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1 octobre 2013

Journées hypercalmes

Personne ne vient aux rendez-vous.

Ni hier, ni aujourd'hui.

Très peu de dossiers à traiter.

Lecture pour combler la vacuité.

" Il déserte" - Collectif 

Il déserte

 

Un recueil de nouvelles par de jeunes talents en écriture.

J'ai particulièrement aimé "Il déserte" d'Arthur DREYFUS et "Peu importe" de Louise LANGINIEUX.

Il me reste encore quatre nouvelles à lire.

J'aurais achevé cette lecture demain.

Déjeuner au parc avec les collègues.

Discussion sur le cinéma et les voyages.

Franchement, ça fait beaucoup de bien de discuter avec les nouvelles collègues.

La réunion de l'après midi a commencé dans l'ennui pour s'achever sur des informations relatives à l'organisation du travail et l'accueil de stagiaires.

L'accueil de stagiaires pose problème en raison de la gratification.

La sous chef attendait notre avis avant d'en référer à l'imbécile qui nous sert de chef.

Elle attendait surtout qu'il y ait des volontaires pour prendre en charge ces stagiares.

je me suis portée volontaire.

J'ai trouvé sa façon de faire un peu bizarre.

Ce genre de décision se prend au niveau de la direction.

Elle, elle part du bas pour éviter je ne sais quoi.

Après la réunion, la collègue peucherette n'a cessé de soupirer suite à l'appel d'une dame désespérée qui veut absolument que son frère qu'elle héberge ait son propre logement.

La peucherette a voulu déverser.

Je lui ai dit d'en parler à son psy.

Ce qu'elle ne fera pas.

Et je me suis concentrée sur autre chose pour couper court à ses lamentations.

Du coup, je me suis dit qu'il serait peut être pertinent que je reprenne un suivi psy.

Pour comprendre le pourquoi de ma répulsion envers l'attitude plaintive de cette collègue.

27 septembre 2013

Espacement

L'absence d'envie de me raconter se fait de plus en plus présente.

Absence... présence.

Bon...

C'est un peu n'importe quoi !

Au bureau aussi, c'est quelque fois du grand n'importe quoi.

Les pleureuses de services nous pompent l'air.

Le seul truc de positif, c'est l'arrivée de deux nouvelles têtes.

Encore des nanas.

Le jour où il y aura un mec dans notre service, j'irais à la messe !! 

Ce n'est pas près d'arriver !

Une collègue a demandé une rupture conventionnelle.

Celle qui ne supporte plus d'être vue comme une "banque" par les allocataires.

Rupture qui a été acceptée.

Elle partira sûrement avant la fin octobre.

Une collègue m'a confié deux trois trucs sur l'imbécile qui nous sert de chef.

Elle a envie d'agir.

Mais elle me dit ça depuis des mois...

Je me demande si elle n'attend pas de moi que j'agisse avant elle.

De ma position de représentant du personnel.

Y'aurait de quoi argumenter.

Mais ça demande tellement d'énergie que je ne m'en sens pas le courage pour le moment.

Et vu que je n'aurais aucun soutien de la part de mes collègues, autant temporiser.

Parce que mes collègues sont d'un tel égoïsme.

Que j'en suis franchement dégoutée.

Du coup, j'ai tendance à me replier.

A m'isoler des autres.

Je ne supporte plus les pleurnicheries de certaines.

Et la connerie d'autres encore moins...

C'est le week end.

En solo.

Son meilleur ami est en pleine séparation.

Je n'en suis guère étonnée.

Je me suis même demandée à un moment s'il n'avait pas envie d'une aventure extra conjugale avec moi.

Il veut passer la soirée hors d'une ambiance tendue.

Très tendue avec sa future ex.

Hé bien ?

Apéro !

7 septembre 2013

Pffouuuu...

Week-end bienvenu.

Bien que cette semaine de rentrée fut peu chargée en rendez-vous, je me suis sentie épuisée hier soir.

La peucherette de service, avec laquelle je partage le bureau depuis de nombreuses années, s'est plainte.

D'avoir trop de nouveaux rendez-vous.

Une dizaine de nouveaux allocataires prévus et répartis sur le mois.

Je lui dit de le faire remonter en réunion.

Comme je ne m'étais pas privée de le faire lorsqu'on m'avait collée treize rendez-vous en un mois.

" Haaa ! Mais non ! Je ne me plains pas !! " dit-elle.

Haaa booon !!

Je me suis abstenue de lui faire une remarque, sûrement très séche, je me connais, lorsque j'ai vu son regard de bête apeurée.

Oui, apeurée !

Après ça, elle n'a pas arrêté de soupirer à qui mieux mieux.

Ma collègue mielleuse, bien lui en a prit,  lui a fait part qu'elle aussi avait une dizaine de nouvelles entrées de prévues.

La peucherette a fait la moue.

A elle d'organiser sa charge de travail.

Mon dieu !

Mais quand est-ce qu'elle assumera ce qu'elle dit ??

3 septembre 2013

Bureau

Arrivée tôt.

Circulation fluide.

Journée de rentrée plutôt calme.

Et blablabla sur les vacances.

Qui est parti ? Et surtout où ??

Aucun rendez vous de prévu ce matin.

Semaine peu chargée pour le moment.

Je ne suis pas masochiste.

Je verrais bien demain après midi, en permanence, ce qu'il en sera.

A peine rentrée, que j'en suis déjà fatiguée !

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26 juillet 2013

Fatiguée

Mal dormi avec la chaleur étouffante. 

Donc fatiguée. 

Donc pas motivée pour travailler. 

Quatre rendez vous de prévus.

Vivement le week end !

Ho ! La ! La !

Absolument aucune envie de travailler !

Café, clope pour me sortir de cette torpeur ??

23 juillet 2013

Aujourd'hui...

Blablabla...

Ce matin, blabla autour de situations qui posent problème.

Une collègue expose deux situations qui se ressemblent.

Deux hommes qui n'ont jamais quitté leur mère.

Et ont une vie sociale quasiment inexistante.

Schizo, a priori, selon le psy clinicien qui écoute nos lamentations une fois par mois.

Ensuite, la peuchère de service a exposé la situation d'une dame qui lui a confié qu'elle s'est fait frapper par son fils de 18 ans.

Fils qui semble régner en dictateur au sein de la famille.

Et, qui, par son comportement, a un impact sur le jeune frère préadolescent.

Qui s'est replié dans le silence et l'isolement.

Que faire ?

Elle n'ose pas agir.

Et attend visiblement que la situation évolue.

Vers le pire.

Pour enfin agir.

Nous avons bien senti qu'elle ne voulait pas s'impliquer plus que ça.

Elle se trémoussait tellement elle en était gênée.

Lâcheté ordinaire...

Bien sûr, il n'est pas évident de déterminer le degré de gravité d'une situation donnée.

Mais lorsqu'il y a le sort d'un enfant en jeu, nous nous devons d'alerter les services concernés.

Je sens qu'elle ne reparlera plus de cette dame.

D'autant plus que des collègues ont clairement déclaré qu'il fallait agir.

Le psy lui-même le lui a suggéré.

Je la voyais se décomposer tout en essayant de faire bonne figure.

Et la mielleuse de service qui n'a pu s'empêcher de se lancer dans une explication incompréhensible avec ses "je pense" "à mon avis" " c'est ce que j'appelle"...

Mouais...

J'entends ces expressions des dizaines de fois par jours.

Une est abonnée au "y'a pas de soucis!".

Une autre met des "quoi" à la fin de ses phrases.

Et moi ?

Hé bien, je ne sais pas du tout !

Une dernière cigarette.

Et je m'en vais lire dans mon lit.

22 juillet 2013

Lundi ordinaire

Au bureau, la journée a traîné en longueur.

J'avais deux aides financières à faire.

Téléphoner à l'un, à l'autre.

Rappeler l'un et l'autre.

Faire le point sur une dette locative.

La famille est en procédure d'expulsion avec réquisition de la force publique depuis le début de l'année.

La fille qui s'occupe de tout à la place de ses parents, qui ne parlent et ne comprennent pas un mot de français, n'en peut plus.

Bien sûr, c'est sur moi qu'elle a été positionnée.

La sous chef rousse et frisée a trouvé pertinent que cela soit moi qui la suive. 

Comme si j'allais faire un miracle.

Tout ça parce que cette jeune femme  ne s'entendait pas avec la précédente assistante sociale du service social de la mairie.

Qui, autant le dire franchement, s'en est débarrassée.

Mais à écouter cette jeune femme, je me demande si ce n'est pas l'assistante sociale qui n'avait pas envie de se prendre la tête avec une famille qui peut se retrouver à la rue du jour au lendemain.

Et aurait mis la faute sur elle.

J'ai commencé le suivi des parents la semaine dernière et ma collègues mielleuse celui de la fille.

Je crains une expulsion en août durant les congés.

Je crois que je vais me servir un petit verre de blanc !

20 juillet 2013

Bon... Ben...

Rien.

Enfin pas un rien vide.

Rien dans le sens absence d'envie d'écrire ces derniers jours.

Semaine de travail consacrée à ce fichu recueil de données.

Pas du tout fiable au final.

Mes chiffres ne correspondent pas.

D'où traficotage.

M'enfin...

M'en fiche un peu.

Prise de tête avec la collègue mielleuse qui critique l'organisation mais estime que, non, ce n'est pas une critique mais une "critique professionnelle".

Haaaaaaa boooon ?!

Accoler le terme "professionnelle" à celui de critique l'exempterait donc de tout jugement ??

Quelle hypocrisie !

Elle qui a encore déclaré que la France était trop généreuse avec les étrangers.

Qu'il est trop facile de bénéficier des aides de l'Etat, et patati, et patata... 

Je suis d'origine étrangère et je remercie la France pour la vie qu'elle m'offre.

Je me dis que ça ne tourne pas très rond dans son cerveau.

Je reconnais que là je suis mauvaise envers elle.

Mais ce type de discours m'agace profondément.

J'ai remarqué que lorsque je participais à une discussion en sa présence, il fallait toujours à un moment ou un autre qu'elle s'empare du groupe en détournant le fil de la discussion et en recentrant tout sur elle par une plaisanterie hystérique.

Ce qui appauvrit le dialogue en le rendant creux et sans intérêt.

Je crois qu'elle veut absolument se croire intéressante aux yeux de ses collègues.

Ma foi...

Et sinon ?

Quoi d'autre de chouette au travail ?

Encore une dame qui m'appelle pour me dire que le gaz va être coupé.

J'appelle le prestataire.

Son dernier paiement remonte en janvier: 30 euros.

Elle a reçu une aide de 400 euros.

Et il lui reste à devoir un peu plus de 1 000 euros.

Je la rappelle et l'informe.

Elle peut éviter la coupure en versant 20 % soit 215 euros avec un échéancier de 85 euros sur 10 mois, avec les futures factures à payer en plus évidemment.

Elle ne les a pas.

Je lui rappelle sa responsabilité en tant que cliente.

Hystérique, elle me répond qu'elle pensait être en surendettement et être protégée.

Hoooooo !

Bien sûr !!!

Suis-je bête ???

Je la recadre illico presto: vous consommez de l'énergie, vous payez !

Et puis son plan est terminé.

Alors évidemment le prestataire réclame ce qu'elle lui doit.

J'ai du me répéter je ne sais combien de fois pour qu'elle comprenne un peu qu'elle est entièrement responsable de ce qu'il lui arrive.

Et j'ai raccroché et l'ai laissée se débrouiller pour trouver l'argent. 

Le lendemain, coupure.

Elle m'appelle pour me dire qu'elle a pu trouver l'argent. 

Et me demande de téléphoner immédiatement au prestataire.

Finalement, nous tombons tous d'accord.

Et elle aura à nouveau du gaz le surlendemain.

Elle m'a épuisée !

Les deux dernières semaines de juillet devraient être très calmes.

Tant mieux.

Vivement les congés !

10 juillet 2013

J'attends la pluie

Dans la chaleur moite.

Ce matin, distribution de tableau pour collecter des données.

Nouveau tableau.

Des collègues sont venues me voir pour me demander ce qu'on pouvait faire.

Pour ne pas les remplir.

La sous chef était dans notre bureau et nous expliquait les tenants et les aboutissants de ce fichu tableau.

Elle n'a pas du tout apprécié.

Et en a fait la remarque acerbe à deux d'entres elles.

Qui elles-mêmes n'ont pas apprécié.

Le plus chiant c'est de devoir sortir les dossiers un par un.

La nouvelle base de données, encore vierge d'informations, est inutile au possible.

Une des collègues, embauchée depuis un an, en a marre des conditions de travail.

Parce que pour elle, recueillir des données manuellement est inacceptable.

Y'a quand même pire comme condition de travail.

J'ai quelques fois l'impression qu'elle ne veut pas accepter le fait que le monde du travail peut être imparfait et frustrant.

Elle m'a confié qu'elle en avait assez des gens qui venaient "gratter" de l'argent. 

Elle a le sentiment de n'être qu'une "banque".

En même temp, le secteur géographique où je travaille est populaire, pauvre avec une forte proportion d'immigrés.

Alors, effectivement cela change de la petite ville où elle travaillait avant.

Où les gens étaient moins en demande car plus autonomes et à même de se défendre et faire valoir leurs droits

Où il était bien plus simple de plaider en faveur d'une situation.

Où les relations de travail étaient moins empoisonnées par des chefs de service incompétents.

Le travail n'est pas le royaume des bisounours.

Alors, elle cherche avidemment un poste ailleurs.

Où l'herbe sera plus verte.

Avant de jaunir un jour.  

25 juin 2013

Le frigidaire est vide

Mais la journée a été remplie.

De blabla.

Pas forcément emballant.

Mais pas pour autant vide de sens.

En tout cas, passer la journée hors des bureaux et déjeuner au soleil fait du bien.

Je me suis beaucoup amusée des commérages d'une collègue qui ne supporte plus la pleureuse de service.

D'ailleurs, plus personne ne la supporte.

Discussion entre nanas sur les mecs, les enfants.

Rien de nouveau.

Les enfants, c'est peut être chouette mais pas super top pour le couple.

A écouter les mères de familles, un enfant, ça change tout.

Fini la liberté, bonjour les responsabilités !

Et surtout l'organisation quotidienne où tout doit être pensé.

Et même ce qui se regarde à la télé évolue.

Plus question de se vautrer sur le canapé à regarder les téléréalités qu'on affectionnait secrètement.

Pas bien pour les enfants !

Alors qu'eux meurent d'envie de ça.

Pour en discuter à la récré entre copains.

Une de mes collègues m'a confiée qu'une de ses filles âgée de 11 ans lui avait demandé ce matin pourquoi elle ne divorçait pas.

Le monsieur ne travaille pas et semble un brin difficile à vivre.

Et moi qui me plains quelques fois de mon mec...

Quand j'entends ça, je me dis que finalement il est cool et pas des plus chiant.

Une dernière cigarette avant d'aller lire dans mon lit. 

24 juin 2013

En vrac

Ce lundi matin, je n'ai envie de rien. 

Excepté rentrer chez moi.

Samedi dernier, conviés au mariage d'un de ses amis.

Chaleur, attente, blabla du maire et ensuite blabla du curé.

Vin d'honneur sur la place de l'église.

Attente encore.

Photos dans un champs d'oliviers plus que centenaires.

Attente.

Et enfin apéro.

Petits fours décongelés sans goût. 

Idem pour le champagne rosé. 

Repas de noces médiocre. 

Sauf pour le vin.

Et danse jusqu'à quatre heure du matin. 

Dj à la ramasse.

Je n'ai pas dansé.

Pas vraiment mon truc de me trémousser sur une musique qui ne me plait pas.

Dimanche.

Réveil à midi passé.

Belle mère hyper curieuse qui n'attend que les photos pour les commenter allégrement.

Et enfin se poser chez soi.

A ne rien faire. 

Bon...

Heureusement,  que j'ai peu de rendez vous cette semaine.

En même temps, peu de rendez vous, c'est peu de travail donc potentiellement un peu d'ennui.

Que je comblerais par la lecture d'un roman policier.

" Lettres de Carthage" de Bill James.  

Lettres de Carthage

"Dans le quartier résidentiel où Vince et Kate viennent d'emménager, les bâtisses sont cossues, les pelouses impeccables et les voisins bien élevés. Kate est d'ailleurs tombée sous le charme des siens, Jill et Dennis Seagrave, dont la maison la fait rêver. Et pourtant, tout ne va pas pour le mieux dans le couple en apparence idyllique, comme l'attestent les lettres qu'ils écrivent à leur famille ou leurs amis. Derrière la perfection qu'ils affichent, les Seagrave cachent quelque chose d'étrange. Kate n'a pas tort de se poser des questions. Elle est tout de même loin de soupçonner la vérité.

Avec ce roman épistolaire qui pastiche les romans du XVIIIe siècle anglais, Bill James signe l'une de ses oeuvres les plus brillantes et les plus ambitieuses sur le plan littéraire. Violente satire de la classe moyenne supérieure, Lettres de Carthage est un livre au suspense et à la construction diaboliques, qui se joue du lecteur jusqu'à la dernière page."

10 juin 2013

Aujourd'hui...

J'ai revu Monsieur M.

Il semblait prêt et motivé pour être aidé.

Il m'a dit avoir eu deux adresses de centres.

Je lui en ai donné une troisième qui se trouve plus près géographiquement que les autres.

Il a dit qu'il irait voir chaque centre.

Pour se faire une idée et qu'il choisirait en fonction de son ressenti.

J'espère qu'il le fera.

Il m'a parlé de sa fille qui a 18 ans.

Et qui est diabétique.

Ça l'angoisse.

Nous en avons parlé.

Il est ressorti du bureau souriant.

Je croise les doigts pour que ça dure.

Et sinon ?

Semaine en solo !

Il est en formation du côté de Lyon.

Ça fait un bien fou !!    

7 juin 2013

Réveillée trop tôt...

Cela fait une heure que je suis réveillée.

Pfffttt !

Je suis dégoûtée...

D'être si tôt réveillée un jour de rtt !!

Je me suis dit que j'allais rester au lit et me rendormir.

Mais non !

Le sommeil n'a plus voulu de moi.

Bon.

Autant se lever.

Une belle et chaude journée s'annonce.

Les journées de bureau de mercredi et jeudi ont été plutôt calmes.

Une des secrétaire est en arrêt maladie pour un moment.

Epuisement, dépression m'a dit une collègue.

A vouloir une vie trop parfaite, elle en a oublié l'essentiel.

Etre est plus important que paraître.

J'ai besoin d'un deuxième café...     

4 juin 2013

Tristesse et souffrance

Aujourd'hui,  j'ai traîné une partie de la journée. 

J'ai achevé la lecture d'un roman policier suédois.

En fin d'après midi, j'ai pris ma voiture pour aller à un rendez-vous relatif à un monsieur que j'ai en suivi.

Il y avait donc le monsieur, une psychologue et une animatrice santé et moi même. 

La psy et l'animatrice lui posent des questions.

Il est de nature réservée. 

Elles peinent un peu.

Cependant, il exprime quelque chose de secret.

Il se drogue.

Avec un substitut. 

Qui n'est pas censé être injecté.

Il dit se droguer depuis 35 ans.

Il a les larmes au yeux.

Il a besoin d'aide.

Il le dit doucement.

Je savais qu'il prenait un substitut.

Mais pas qu'il le prenait comme ça.

Je savais sa souffrance.

Et sa difficulté à l'exprimer.  

De la pudeur.

Est ce que je vais pouvoir l'aider ?

Je ne sais pas du tout.

Mais je vais essayer du mieux que je le pourrais.

Et je ne sais pas pourquoi cet homme me touche autant...

3 juin 2013

Lundi...

Pas envie de travailler.

Week end passé à boire et manger.

Au lieu d'un repos bienfaisant.

Enchaîner soirée arrosée devant un match de rugby le samedi et un   déjeuner dominical arrosé avec tout un tas de plats, inutiles mais ô combien nécessaires à la prétention de la belle mère, m'a épuisé. 

En plus d'une nuit courte, j'ai l'esprit ailleurs et pas du tout envie de me plonger dans les dossiers en attente.

Dont certains auraient déjà dus être traités depuis 15 jours ! 

Je n'ai absolument pas envie de travailler !!

30 mai 2013

Quel bonheur

De rentrer chez soi !

De se poser enfin !

D'autant plus que je suis seule.

Enfin, ça, ça ne va pas durer.

Il revient demain.

Journée de travail consacrée à ces fichues statistiques.

Ensuite, j'ai plus ou moins rien fait.

La sous chef rousse s'est confiée.

Elle ne supporte plus l'imbécile qui nous sert de chef.

Ben ça alors !!!

C'était couru d'avance.

Elle le savait.

Il a été exécrable avec elle depuis le début de la semaine, la rabaissant plusieurs fois.

Tout ça pour masquer son incompétence.

Elle restait digne devant lui.

Mais le soir, elle m'a dit avoir craqué et s'être effondrée en larmes.

Elle se pose la question de la fin de son contrat.

Elle a signé un avenant pour un an.

Elle pense qu'il veut la remplacer.

Par qui ?

Ma foi.

Ce que je ressens, c'est qu'elle ne veut pas lâcher le poste.

A mon avis, elle y a mis trop d'enjeux personnels à satisfaire.

Je lui ai conseillé de prendre avis auprès de l'inspection du travail.

Je ne suis pas du tout experte en droit du travail.

Bon...

Je crois qu'il reste un peu de vin... 

28 mai 2013

Déprime du mardi

Ce matin, je me suis levée avec un quart d'heure de retard.

Il faut dire que je me suis réveillée à trois heures du mat. 

Et bien sûr,  impossible de me rendormir.

J'ai du somnoler un peu.

Mais ce ne fut pas réparateur du tout.

Bref, humeur morose.

Trois rendez-vous ce matin.

Dont une qui s'est décommandée.

Elle ne peut pas se déplacer. 

Séquelles d'une intervention chirurgicale survenue il y a un an.

J'ai reçu une jeune femme en pleurs.

Dépression. 

Elle a commencé à voir un psychiatre.

Qui lui a prescrit des gellules de bonheur chimique pour stabiliser son humeur.

Elle ne va vraiment pas bien.

Entre ses parents gravement malades, son propre état de santé qui la mine et le sentiment de trahison de son ex petit ami qui l'a quitté par texto au bout d'une relation de trois ans, elle ne s'arrêtait plus de pleurer.

Elle m'a avoué que s'il n'y avait pas ses parents à ses côtés, elle se suiciderait tellement elle ne trouve pas de sens à sa vie.

Pfffffouuuuu...

Bon...

J'essaie de lui remonter le moral.

Mais franchement, je ne suis pas sûre d'y parvenir.

Je suis désarmée face à cette détresse. 

23 mai 2013

La souffrance d'une mère

A peine prononce-t-elle le prénom de son fils aîné qu'elle se met à pleurer.

Il ne lui parle plus depuis l'été dernier.

Elle le voit régulièrement.

Car il habite dans la même rue qu'elle.

Dès qu'il la voit, il lui tourne le dos.

Que lui dire ?

Elle dit que sa belle fille est méchante.

Peut être que la belle fille est à l'origine de ce froid.

Elle a cinq enfants mais cette absence de relation avec le fils aîné l'obsède.

Elle s'en rend malade.

Son médecin, à qui elle se confie, le lui a dit.

"Laissez faire le temps..." lui a-t-il conseillé.

Je propose qu'elle lui écrive une lettre pour exprimer toute sa  douleur, toute sa souffrance.

Tous les jours s'il le faut.

Je ne pense pas qu'elle le fera....

17 mai 2013

Week end tant attendu

 Toujours autant de dossiers sur mon bureau. 

Plein d'aides financières en attente.

Et encore un bilan statistique à rendre.

Pour recevoir le premier versement de la subvention.

Sinon rien.

Angoisse de la coordinatrice. 

"Ce sont nos emplois qui sont en jeu ! " dit-elle.

Mouais....

Personnellement, cela ne me gênerait pas d'être licenciée.

Je ne serais pas la première des licenciés car je suis délégué du personnel. 

M'enfin...

Je ne pense pas que cela arrivera.

En tout cas pas de sitôt. 

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