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Secrètes Pensées
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15 mai 2013

A bloc de fatigue mentale

Mercredi. 

Permanence archi pleine. 

16h 30.

Plus personne ??

Hé bien ??

Plus envie de penser.

Cerveau en mode zombie.

Une pause clope.

Ranger le tas de dossiers accumulés. 

Envie pressante de rentrer.

Pour se vautrer devant un truc télévisuel bête.

Qui ramolit les neurones.

Il paraît que c'est le printemps. 

Plutôt un retour en automne...

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24 avril 2013

Bon...

J'écoute les infos.

En dégustant de la brousse avec du sirop d'érable. 

Cette semaine en solo m'a fait du bien.

Au bureau, je fais le minimum. 

Téléphoner au monsieur qui a été hospitalisé en urgence la semaine dernière. 

Crise d'angoisse et de solitude.

Ecrire.

Encore et encore.

Sans conviction.

Mais avec justesse.

Encore un jour de travail et je serais en congés pour une quinzaine de jours.

J'ai le cuir chevelu qui me démange...

2 avril 2013

Lassitude... encore !

Elle m'envahit.

En particulier, lorsqu'elle prend les traits d'une discussion ennuyeuse oú il n'est question que de motos.

C'est son obsession du moment. 

Je m'en fiche complètement.

La soirée de samedi fut enfumée et alcoolisée.

Le changement d'heure en plus a été plutôt néfaste sur mon humeur. 

Je me suis sentie fatiguée.

Petite mine.

Silencieuse.

C'est fou comme les bavardages des autres m'ont laissée de marbre. 

Il n'y a rien de plus chiant que de se sentir obligée de rester présente alors qu'on a très envie d'être ailleurs.

Et dimanche fut très ennuyeux.

Un couple de ses amis sont venus boire un verre.

Et encore du blabla sur les motos.

J'avoue que j'avais hâte qu'ils s'en aillent.

Je ne trouvais rien à leur dire.

S'ils étaient sans enfants, seraient-ils encore ensemble au bout de 14 ans?

Pas sûr.

Enfin...

Lá, je suis mauvaise langue.

Ce mardi au bureau a été calme.

J'ai déjà envie d'être en week-end !

25 mars 2013

Vide du moment

Week end sous la pluie.

Semaine de travail super calme.

Aucun rendez-vous de prévu pour le moment.

J'ai achevé la lecture d'un roman.

J'ai bullé.

Ecouter de la musique.

Avec lui, tout redevient "normal".

Il se fait plus tendre.

Ma foi...

Il semble avoir laissé de côté cette excitation d'une aventure potentielle.

Suis-je satisfaite de cela ?

Je n'en sais rien.

C'est bête !

2 mars 2013

Attendre

Hier, en séance chez le psy, j'ai reparlé de la famille pour laquelle la justice a décidé un placement des enfants.

Monsieur est venu me voir.

La situation a évolué.

Elle s'est stabilisée.

La mère a pu trouver un logement.

Les enfants ont un toit.

C'est l'essentiel.

En relatant cette situation, il est apparu deux choses.

La notion de secret.

Monsieur me demande de garder secret le changement de situation de sa famille.

Et celle de séparation.

Potentielle liée à la décision de placement.

Et cela me renvoie évidemment à mon propre vécu actuel.

Entre son secret.

Et l'idée sous-jacente d'une séparation éventuelle si le secret était levé.

Je réfléchis.

Finalement, il ne la rencontrera pas ce week end.

Et je temporise.

Rien ne sert de précipiter les évènements.

Suis-je réellement prête à l'idée de me séparer ?

Je crois que je dois encore me consacrer à une réflexion sur ce qui me retient.

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26 février 2013

Entre deux dossiers...

Je me replie.

Dans une bulle de musique.

Dans le roman du moment.

ceux_qu_on_aime_steve_mosby

Résumé : "Vous laissez un message à l'un de vos proches. Il ne vous répond que par mail ou par SMS. Vous ne vous inquiétez pas. Imagineriez-vous une seconde que ce n'est pas lui qui vous écrit, mais son bourreau, qui le tient séquestré, privé d'eau et de nourriture ? C'est pourtant le mode opératoire d'un tueur en série qui s'attaque à des jeunes femmes célibataires, endosse leur identité pour mieux les condamner..."

Un peu emberlificoté pour ce qui est de suivre les protagonistes. 

Mais se lit facilement.

Je me rends compte que je lis beaucoup au bureau et finalement assez peu chez moi.

Ce que j'aime, c'est lire avant de m'endormir.

Et lire au travail m'offre une échappée.

A la "misère" des gens que je reçois.

A la pauvreté des dicussions entre collègues.

A l'absence d'envie de travailler tout simplement. 

20 février 2013

Pas d'inspiration

Ce soir. 

Permanence chargée. 

Plein de trucs à penser. 

Trop. 

Neurones explosées. 

Me plonger dans la musique. 

Et dormir. 

15 février 2013

Incohérence

C''est ce qui ressort de la séance psy d'aujourd'hui.

Pas eu envie de parler de ma vie personnelle.

D'ailleurs, je me dis que je vais éviter autant que possible d'en parler. 

Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas envie de m'exprimer sur ma vie privée.

Mais c'est ainsi pour le moment.

Du coup, j'ai axé la séance sur la situation des enfants placés.

La fin de la séance a tourné un peu en rond.

Et voilà.

Suis je plus avancée ?

Bof ....

J'ai faim ! 

1 février 2013

Ne penser à rien d'autre...

Qu'au farniente !

Enfin en congés !

C'est trop bien !

Hier, j'ai enfin réussi à écrire l'argumentaire pour l'aide financière.

J'ai trouvé l'inspiration nécessaire.

Une dame m'a réclamé une aide financière au dernier moment.

Il a fallu que je m'y colle.

Bon.

Pas sûre que l'aide soit accordée.

Ce que je lui ai dit.

Elle a une dette locative et risque une expulsion.

Une aide pour le logement via le fonds de solidarité serait rejetée.

Son taux d'effort dépasse les 50 %.

Ça ne l'a pas empêché de me proposer une invitation au resto !

Ce que j'ai aimablement refusé.

Elle m'avait offert un foulard rose des plus voyants.

Que je ne porterais pas.

Ainsi qu'un gilet cape noir au col en fourure de lapin.

Made in China.

Que je laisse au bureau en cas de frimas.

Et pourtant je ne la ménage pas !

Ce matin, séance psy.

Et blablabla sur le travail.

Absurdité et non sens du système.

28 janvier 2013

Blabla du lundi

Alors, aujourd'hui...

Un seul rendez-vous s'est présenté.

Une dame.

En pleine dépression.

Qui avait une sacré envie de parler.

Sa fille, élève brillante qui souhaite faire une prépa HEC.

Son fils qui semble s'épanouir dans le théâtre.

Le père des enfants.

Son père décédé.

Une soeur addict.

Et elle ?

Nulle part finalement.

Je l'ai écoutée plus d'une heure.

Car je me dis que c'est, en dehors de l'espace médical de son médecin généraliste, le seul lieu et  moment où elle peut s'exprimer .

Elle n'en finissait plus...

J'avais un argumentaire à faire pour une aide financière.

Manque total d'inspiration.

17 janvier 2013

Pffffouuuuuu...

Totale démotivation.

Au bureau.

Toute la semaine.

Assez peu de rendez vous présents.

Enfin en week end !

Et un an de plus au compteur.

Envie de dormir.

Pour effacer la fatigue et l'ennui qui se sont emparés de mon esprit et de mon corps durant cette semaine.

5 décembre 2012

"Elle est gentille..."

"Mais vous, vous êtes fermes. "

Me dit une dame, obsessionnelle, à l'autre bout de la ligne téléphonique. 

Si je dois l'être, je le suis. 

Surtout avec elle. 

Qui la veille m'a retenue un bon quart d'heure pour me parler de réductions tarifaires accordées aux personnes en minimas sociaux.

Et qui aurait reçu un chèque l'année dernière.

Ha ??

Ma foi...

Je n'ai jamais eu connaissance de ce type d'aides.

Elle appelait pour reporter le rendez vous d'aujourd'hui.

Parce qu'hier, elle s'est chamaillée avec des voisins et a pris la défense des jeunes qui campent dans leur entrée.

Elle en était toute perturbée et voulait se poser.

Je la verrais dans quinze jours.

Je n'ai pas été très motivée aujourd'hui.

Et j'avoue que lorsque les gens ne viennent pas, je suis soulagée.

4 décembre 2012

Observation des interactions humaines

Humeur maussade au reveil en raison d'une courte nuit. 

Boire un café et fumer tranquillement une cigarette à l'entrée des bureaux pour commencer la journée de travail. 

Recapitulatif des rendez-vous du jour et des dossiers à traiter. 

La collègue mielleuse se transforme en super lèche botte avec la nouvelle sous chef. 

Dans le courant de l'après midi, mes trois collègues discutaient du déjeuner de demain. 

Elles ont décidé, à l'initiative de C., qu'il serait sympa que chacune amène un plat à partager. 

C. est très douée pour proposer ce genre d'idées. 

Pourquoi pas ?

Pour ma part, je n'y participe pas dans la mesure où cela s'est discuté et décidé hors ma présence.

Et puis ça me barbe toute cette gentillesse dégoulinante. 

C'est encore une façon de me mettre encore plus à l'écart. 

Pas besoin d'une analyse approfondie pour le deviner. 

Hé bien, en guise de contribution alimentaire à apporter pour ce moment de partage et de convivialité, L. s'est proposée d'apporter du pain.

Deux baguettes. 

Parce qu'au dernier déjeuner, il n'y avait pas de pain pour la salade...

C'est vraiment très très généreux de sa part.

Et sinon ?

Le seul truc qui a mis en émoi l'équipe, c'est la venue d'un intervenant masculin et surtout charmant.

Et la mielleuse qui a encore été plus mielleuse.

Beurk !

Vivement le week end !

Vivement les vacances !

Et vivement l'année prochaine !

Il y aura encore du changement de personnel.

Et qui sait ?

Je trouverais enfin un poste ailleurs.

27 novembre 2012

La pluie torrentielle

M'empêche de dormir. 

Je repense à ma journée de travail. 

Aux larmes d'une collègue épuisée de l'agressivité d'un monsieur énervé. 

A la détresse d'une dame qui me dit vouloir se suicider. 

Aux cachotteries de mon compagnon. 

Et à ce que je pourrais faire pour me sentir plus zen face à tout ça. 

Penser à dormir. 

Tout simplement...

19 novembre 2012

Traversée laborieuse du quotidien

J'ai passé ce lundi dans une forme d'indifférence.

Pas envie d'écouter les gens

Entre le jeune qui ne se bouge pas pour se trouver un job.

Et un monsieur hyperangoissé venu sans prévenir.

Un autre hyper mielleux.

Beurk !

J'avais envie de m'enfermer dans une bulle.

Les collègues qui font semblant d'être motivées, pour réfléchir à des actions collectives à mettre en place, m'ont pris la tête.

Alors qu'en fait, elles aimeraient surtout ne pas le faire.

Pour ma part, je ne suis absolument pas motivée pour ça.

Les dossiers se sont entassés.

Un vrai bazar !

La journée est finie.

Ouf !

Un peu de musique pour se détendre.

15 novembre 2012

Lenteur

image

Du matin. 

Je suis comme cet escargot. 

J'avance lentement. 

Vers une journée laborieuse. 

Sans aucune  joie. 

Les discussions de mes collègues, chacune au téléphone, me barbent. 

Et j'attends le rendez- vous qui doit avoir lieu dans dix minutes. 

12 novembre 2012

Équinoxe

Fichue rentrée scolaire !

Qui encombre les routes de chauffeurs idiots, lents et inattentifs. 

Je suis arrivée au bureau avec 15 minutes de retard. 

Pas vue, pas prise !

Le seul rendez vous de la matinée s'est décommandé. 

Grève des cantines. 

Du coup, après avoir classer tout un tas de paperasse, j'ai lu. 

" Équinoxe " d'Arnauld Pontier. 

equinoxe-arnauld-pontier

Résumé : "Du haut de la fenêtre de son quatrième étage, Carine regarde les gens passer, traverser ce monde des vivants dont elle est exclue depuis l'accident qui l'a privée de l'usage de ses jambes et de la parole. Elle habite seule avec sa mère, toute de servilité et de culpabilité, qui lui demande quotidiennement si elle a besoin de quelque chose. Mais Carine n'a plus besoin de rien. Ce qui la ronge tout entière, c'est le désir, l'envie qu'un homme la prenne dans ses bras et lui rappelle tendrement, sauvagement, ardemment, qu'elle est une femme de chair vivante même si son corps est condamné à l'inertie et au silence. La relation qui s'ébauche, à distance d'abord, avec l'homme d'en face provoque l'irruption du dehors et de l'autre dans le monde clos de l'appartement.

Equinoxe est la poignante histoire d'un individu qui tente de se reconstruire par la transgression, par le fantasme, par la reconnaissance et la revendication progressives de ses besoins vitaux, de son droit inaliénable à l'espoir. Bien loin de tout discours conformiste ou rassurant, voici un très beau livre sur le handicap et la vie, sur l'orgueil et le dégoût de soi, sur l'imaginaire et la réappropriation du réel, sur le désir qui mutile ou libère."

Je l'ai lu d'un seul trait.

Prenant et déroutant. 

La fin du roman est assez inattendue voire brutale. 

Et nous comprenons, alors, que la rencontre n'a jamais existé.

Que son espoir de reconnaissance, de chaleur humaine, d'attention, de désir et de tendresse est resté vain.

Sauf dans l'imaginaire fantasmé de sa désespérante solitude... 

8 novembre 2012

Mépris pathétique

Une de mes collègues, C, a visiblement décidé de m'exclure de sa petite cour.

Cela depuis que j'ai déclaré que les salariés qui se plaignent sans agir ne viennent pas pleurer misère après moi.

Cela fait un an déjà.

Certes, je me suis éloignée volontairement.

De nouveaux salariés sont arrivés.

Elle fait en sorte d'être super sympa avec eux.

Et leur propose régulièrement des sorties.

Histoire de se croire populaire et surtout aimable.

Comme si elle cherchait à créer un bouclier" social".

Une manière inconsciente de se protéger.

De quoi ?

De sa propre lâcheté et de son hypocrisie ?

Des foudres de l'imbécile qui nous sert de chef ?

Ma foi...

J'observe.

Et puis bof !

J'essaie de rester moi même.

Ce qui n'est pas toujours évident.

Etant donné que, certains jours, j'ai la sensation d'être étrangère à tout. 

L'essentiel n'est-il pas de rester étrangère au mépris des autres ??

7 novembre 2012

Je travaille...

 Intensément. 

image

Les dossiers s'empilent...

Petite pause avant de gribouiller tout un tas de notes. 

Histoire de garder en mémoire des bouts de vie. 

5 novembre 2012

De ma fenêtre à 13 heures 30

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