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Secrètes Pensées
job de merde
22 octobre 2012

Situation merdique

Et voilà !

Encore une dame sans domicile fixe !

J'avoue que là je sature !!

Déjà que ce matin, je n'étais pas motivée pour bosser, alors à présent, je n'ai qu'une seule envie c'est de partir loin.

Je ne sais pas ce que j'ai aujourd'hui. 

Absence totale de motivation.  

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10 octobre 2012

Calme relatif

Aujourd'hui.

Excepté la mielleuse de service qui l'a été particulièrement avec la stagiaire.

J'ai eu beau essayé de faire abstraction.

De rester indifférente.

Mais son blabla m'a franchement exaspérée.

Je sais pertinemment que cela doit renvoyer à un évènement vécu.

J'en avais causé une fois au psy.

Autoanalyse...

Sans réponse de sa part.

Faut que je réfléchisse au pourquoi du comment je réagis aussi vivement à ce type d'attitude.

En ce moment, je m'isole.

Volontairement.

J'en ai marre de faire des sourires.

D' être polie.

D'être dans une sorte de faux semblant.

Sinon ma permanence a été calme.

J'ai tout un tas de dossiers en attente.

Et j'attends la pluie.

Et le froid.

Pour enfiler un pull et sortir mes bottes.

Canteloup m'ennuie profondément.

Allez !

Zappons !  

5 octobre 2012

Pas envie de parler au psy

Non pas envie.

Depuis quelques jours, je me disais que j'allais annuler le rendez-vous de ce matin.

Ce que j'ai fait.

Non pas que je n'ai pas besoin de m'exprimer.

Mais bien plus parce que je trouve qu'il manque trop de répondant.

Le silence, c'est bien beau mais j'ai trop souvent ressenti être dans le monologue.

Si c'est pour faire une auto analyse, autant rester chez moi.

Ma semaine a été pénible sur le plan émotionnel.

Situations merdiques qui se sont enchaînées.

Une dame qui dort dans sa voiture.

Orientée par l'imbécile de chef sous prétexte que je suis "experte".

Experte en quoi ?

En situations tragiques ??

Elle a été expulsée il y a 4 ans.

A un important problème de santé.

Pas de solution de logement durable dans l'immédiat.

Elle ne veut pas aller en foyer.

Et je fais quoi, moi ??

J'écoute.

Je lui offre un café, des clopes, lui donne des tickets resto.

Et je la laisse repartir vers sa destinée misérable du moment...

Ensuite, j'ai reçu, pour la première fois, un jeune couple dont la dame est enceinte de 7 mois.

Qui dorment dans leur voiture, eux aussi.

Ils en ont eu assez de leur logement à la toiture délabrée qui laissait passer la pluie.

Et, donc, ont décidé de quitter leur appartement.

Sans aucune solution de relogement.

Ils sont sans domicile depuis 6 mois.

Malgré cela, ils restent vaillants et optimistes.

je leur donne une liste d'hôtels meublés.

C'est tout ce que je peux faire dans l'immédiat.

Mais elle commence tout de même à désespérer car tous les propriétaires qu'elle contacte via les petites annonces refusent de louer quand elle leur annonce qu'elle est au RSA.

La peur du "pauvre" qui ne paie pas son loyer.

Pfffouuuuuuuu.....

Bon...

C'est le week end.

Autant me reposer les neurones.

Et cesser de m'inquiéter.

Car ça ne changera pas grand chose pour le moment.

4 octobre 2012

C'est pas bien !

Non.

C'est pas bien de s'être réunis entre collègues.

Un mardi après midi, où d'habitude il y a réunion.

Certes, l'imbécile qui nous sert de chef n'en avait pas été informé.

Mais comme il ne prend jamais d'initiative, cela à été décidé spontanément par une collègue.

Il est passé devant la salle.

Nous a vu tous réunis.

À décidé d'intervenir.

Pour nous faire un speech du style : c'est pas bien ! Vilains salariés !

Pfffouuuuu....

Pathétique !

Et il nous a convoqués un par un.

Super n'importe quoi !

Je ne suis pas une gamine de 5 ans !

Et ma collègues mielleuse qui se range à ses côtés en déclarant que " ben oui, il fallait lui en parler, c'est normal qu'il réagisse ainsi."

Certes.

Mais s'il était compétent, il aurait du anticiper et proposer de lui-même cette réunion et même l'animer.

Mais rien.

Depuis que la sous chef blonde est partie, il n'assume pas beaucoup.

Il passe plus de temps scotché à son mobile à discuter avec ses potes.

Et à parader.   

21 septembre 2012

Désespérance...

D'une journée banale de travail. 

Son état de santé s'est dégradé.

Son arthrose cervicale lui donne régulièrement des vertiges.

Elle doit subir de multiples interventions chirurgicales.

Et, je crois bien, qu'en plus, elle a un problème d'addiction.

J'ai senti l'odeur de l'alcool.

A dix heures du matin.

Bon...

Je ne fais aucune remarque. 

Ensuite, j'ai reçu une dame d'une cinquantaine d'année.

Que je suis depuis deux ans.

Elle a quatre enfants.

Des garçons.

Adultes.

Tous les quatre drogués entre fumette et alcool.

Du matin au soir.

Dont deux ont fait la mauvaise expérience de la prison.

L'un des deux en est ressorti traumatisé.

Il est devenu dépressif au possible et également agressif.

Il attend une place pour entrer en hospitalisation et se poser.

Elle, elle résiste.

Toute repliée sur elle-même.

A supporter une vie quotidienne de soumission.

Ses fils la traitent comme une bonniche.

Et elle ne paie plus ses factures d'énergie depuis des mois.

Dans son malheur, elle a bénéficié d'un effacement de ses dettes.

Mais elle s'est imaginé que ce n'était presque plus la peine de payer ses factures.

Hé non !

Tu consommes ?

Oui ?

Hé bien, tu paies !

Sinon, tu t'éclaires à la bougie et tu laves tout le linge de la maisonnée à la main et à l'eau froide !!

Et tu mets quatre couches de fringues en hiver !!

Non, non !

Je ne lui ai pas dit ça !

J'ai tout de même "recadrer" un peu. 

Et arrive une troisième dame.

Elle a une trentaine d'années.

Et on lui a découvert une leucémie il y a quelques semaines.

Elle m'avait dit se sentir très fatiguée et avoir comme des "boules" douloureuses derrière la nuque.

J'ai regardé.

Et je lui ai conseillé alors d'aller très très vite consulter.

Elle a fait analyser son sang.

Elle ne comprenait pas trop.

Elle m'a parlé de globules blancs et rouges et de microbes dans le sang.

Je me suis dit que c'était peut être la leucémie.

Ce qu'elle m'a confirmé par la suite.

Mais, je crois bien que son médecin n'a pas osé lui dire la gravité de son état.

Elle me dit qu'elle a mal aux os.

Elle me raconte qu'elle ne veut plus habiter dans son appartement.

Que deux hommes se sont introduit chez elle et l'ont agressée.

La serrure étant peu sécurisée et la porte ayant déjà été fracturée.

Elle a trouvé réfuge chez sa soeur qui a six enfants et ne pourra pas l'héberger très longtemps.

Elle veut que j'appelle son bailleur car il y a la commission d'attribution aujourd'hui.

Manque de bol, le standard téléphonique merdouille.

On ne peut pas passer d'appels !

Pfffouuuuu....

Après ces trois rendez-vous, je me suis sentie complètement épuisée émotionnellement.

Du coup, j'ai emprunté un livre sur l'optimisme.

"La force de l'optimisme" de Martin SELIGMAN.

SELIGMAN

 Présentation de l'éditeur

La lucidité n'est pas l'apanage du pessimisme. Dans ce livre réjouissant, Martin Seligman révèle que l'optimiste est plus heureux non pas parce qu'il ne voit pas la réalité telle qu'elle est mais parce qu'il porte un regard différent sur elle : un regard de confiance en sa capacité d'agir. Voilà sa force : là où le pessimiste se sent impuissant, l'optimiste sait identifier des portes de sortie. Cette vision positive du monde a généralement été développée en nous dès l'enfance. Ses effets bénéfiques sont légion : plus grande résistance à l'adversité, meilleure santé, meilleure réussite, vie plus agréable. La bonne nouvelle est qu'il n'est jamais trop tard pour en prendre conscience. À tout âge, nous pouvons réapprendre à avoir confiance en la vie et à en faire profiter nos enfants. C'est le chemin que l'auteur, un des grands psychologues de notre temps, a lui-même suivi. Dans cet ouvrage chaleureux, il montre comment, vous pouvez, à votre tour, transformer votre vie par un optimisme salutaire. Alors, soyez réaliste : apprenez à faire confiance à la vie.

J'espère bien que sa lecture m'apportera un regard nouveau sur plein de choses.

Car je me trouve un peu trop négative et fataliste.

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18 septembre 2012

A la tête du client

La semaine dernière, une dame m'appelle et me dit qu'elle ne comprend pas pourquoi on ne lui a accordé que 153 euros.

Je l'avais bien informée que l'aide financière qui lui serait accordée le serait en priorité pour le bénéfice de son enfant.

Que le frigo dont le thermostat dysfonctionne et la machine à laver qui risque de tomber en panne, ne seraient peut être pas pris en compte comme éléments prioritaires.

Elle répond que je travaille à la tête du client. 

Ha ?! Mais bien sur !

Ni une, ni deux,je lui dit que je ne travaille pas de cette manière.

Et que je vais demander à ne plus la suivre.

J'en discute avec la sous chef blonde qui déclare qu'elle prendra contact avec elle.

C'est arrivé le lundi de la semaine dernière.

Et j'attends. 

J'ai du la relancer hier pour savoir ce qu'il en était.

Elle n'avait rien décidé !

Et dans l'apres midi, elle vient me voir pour me dire qu'en échange, j'allais reprendre le suivi d'une dame qui apparemment a mis son compagnon dehors par jalousie excessive. Une dame qui se serait auto mutilée expressément pour faire croire qu'elle est battue...

Trop chouette comme situation !

La sous chef blonde a visiblement tardé à prendre contact avec la dame que je ne veux plus suivre. 

Cette dame m'appelle ce matin pour se plaindre car le fournisseur d'électricité lui a envoyé une relance. 

Je lui dis ce qu'il en est de ma démarche et que la sous chef blonde l'appellera.

Et, bien entendu, je passe pour la vilaine et méchante assistante sociale qui ne veut pas l'aider.

Sur ce, la sous chef blonde entre dans notre bureau et elle comprend qui j'ai à l'autre bout de la ligne et me dit qu'elle l'appellera avant la fin de la matinée.

A l'heure où j'écris ces lignes, je ne sais toujours pas si elle l'a fait...

Car elle a passé la journée à préparer son pot de départ.

Et a passé l'après midi, bien ivre, à papoter avec les secrétaires.

Au lieu d'animer sa dernière réunion.

Que nous avons du faire seuls.

Et jeudi, il n'y aura aucun cadre pour notre service...

Misère !!

Pffffouuuuuu.....

13 septembre 2012

Éparpillement neuronal intense

Prise de tête de bon matin avec un monsieur limite parano. 

Mais pourquoi est ce que je l'écoute ?

Je ferais mieux de faire court et d'aller à l'essentiel plutôt que de vouloir le comprendre. 

Il m'a tenu un discours confus où j'ai vainement tenté de discerner un fil conducteur pour l'amener à un vague semblant de quelque chose à mettre en oeuvre.

Il m'a reproché je ne sais plus quoi.

Happé par sa dépression gluante.

A-t-il seulement envie de s'en sortir ?

Et sait-il ce qu'il veut de sa vie ?

Rien n'est moins sûr.

En tout cas, ce que je sais c'est qu'au prochain entretien, je ne l'écouterais que de loin.

Parce que son désespoir ne changera pas de si tôt. 

Et qu'il m'ennuie. 

Et que je sens bien qu'il est dans une telle obsession de son passé, qu'il n'est pas du tout prêt de s'en échapper. 

Je me dis que ce type de situation rend mon quotidien professionnel pénible.

De plus en plus pénible.

Je réfléchis depuis un moment sur mon attitude et au comportement à adopter non seulement dans ma vie professionnelle mais également dans ma vie personnelle.

Qu'est ce que je pourrais améliorer ?

Et, est ce bénéfique d'aller en ce sens ?

Est ce utile ??

Sans nul doute...

Suis je sur la bonne voie ?

27 juillet 2012

Le mépris

Cela fait longtemps que je ne déjeune plus avec mes collègues dans la salle dédiée au repas.

J'y ai déjeuné exceptionnellement. 

Une dame suivie par une collègue nous a offert un coucous à partager.

Cela faisait une éternité que je n'en avais pas mangé.

Je me suis dit que c'était l'occasion d'y goûter.

Il était délicieux.

Mais quelle ambiance !!

Je m'installe au hasard.

Et voilà qu'une collègue me fait remarquer que c'est la place "attribuée" à sa collègue de bureau.

Je lui répond qu'elle s'assiera en face.

Silence glacial de sa part.

Bon sang !

Quelle réaction d'enfant capricieuse !

Le repas s'est déroulé dans une ambiance bizzare.

Deux clans sont clairement définis.

Et j'ai bien noté l'attitude méprisante d'une collègue envers les autres.

J'ai pensé que, vraiment, c'était du n'importe quoi.

Chacun son petit territoire à défendre.

Pathétique...

Franchement, je ne déjeunerais plus du tout avec le groupe.

Quand je pense qu'il va falloir subir les adieux de la sous chef blonde !

J'en suis déjà blasée...

C'est bêtement terrible d'être ainsi.

Je le sais bien.

Mais bon...

23 juillet 2012

Ambiance pourrie

Suspiscion.

Mépris.

Commérages.

Non dits.

Voilà l'ambiance qui règne depuis plusieurs jours au bureau.

Tout ça parce qu'une collègue a été négligente sur certains dossiers.

Et que l'imbécile de chef a demandé que les dossiers soient dispatcher sur d'autres collègues.

Qui n'ont pas du tout apprécié.

Pas de quoi fouetter un chat.

Certes, la "fautive" doit sans doute être sanctionnée.

L'employeur le décidera bien assez tôt.

Il pense la licencier.

Elle a quitté le bureau en pleurs.

Ce qui m'a le plus énervée dans cette situation, c'est l'absence de positionnement de la sous chef blonde.

Et le fait que plein de salariés savaient déjà tout officieusement.

Et les cancans à n'en plus finir.

Pffffouuuuu......

12 juillet 2012

Pas envie de travailler...

J'attends.

Que le monsieur daigne se présenter au rendez vous que je lui ai envoyé par courrier.

Je lis un roman de Craig Johnson : "Enfants de poussière"

Pas du tout motivée.

Je laisse les statistiques de côté.

J'aurais bien le temps de finir le recueil des données la semaine prochaine.

Il ne vient pas.

Je m'en doutais.

Tant pis.

Je voulais juste connaître la raison pour laquelle il a refusé une offre de logement.

Il restera donc sans domicile fixe.

L'hiver venu, il viendra sans doute me voir en catastrophe.

Mais il sera trop tard pour lui. 

Je ne suis vraiment mais vraiment pas du tout motivée aujourd'hui...

7 juillet 2012

La jouissance du dégoût

Café.

Clope.

Fatigue d'une nuit trop courte.

Semaine de travail assez intense.

Imbécile de chef délirant.

La sous chef blonde doit quitter ses fonction mi septembre.

Alors, il a l'idée de la remplacer par la blonde hyperséductrice qui avait démissioné il y a quelques mois.

Elle avait démissionné car elle n'en pouvait plus de ses humiliations.

Tout le personnel, excepté les nouvelles, pensent qu'elle va accepter sa proposition.

Si elle accepte, ce sera du grand n'importe quoi.

Pour rester dans la continuité d'un management débile.

Et elle acceptera, c'est certain.

Un poste correctement rémunéré, des horaires fixes, des congés supérieurs à d'autres entreprises et des rtt tous les quinze jours, ça ne se refuse guère.

D'autant plus que les rumeurs disent que dans son job actuel, ce n'est pas le pied.

 Et la grande C. qui s'imagine déjà plein de choses.

Elle déclare que la blonde hyperséductrice se "raccrocherait" sans doute à elle.

Mais qu'elle restera sur ses gardes car elle ne veut surtout pas copiner avec elle.

Ha ? 

Ma foi....

Faut qu'elle arrête de s'imaginer n'importe quoi !

Et lorsqu'elle dit ça, j'ai l'impression qu'elle en jouirait presque.

La jouissance du dégoût.

Et puis, elle a ce truc de vouloir tout savoir sur tout et d'en rester seule maître.

Comme si cela lui apportait un semblant de pouvoir sur les autres.

Je critique.. je critique...

Tout le monde critique tout le monde de toute façon.

Pfffouuuuu...

Bon allez !

Je vais aller me réveiller sous un bon jet d'eau !

28 juin 2012

Colère et souffrance

Cette après midi, j'ai reçu un monsieur en colère.

Il est suivi par une collègue de mon bureau mais elle est en congés.

Je me suis portée volontaire.

Hé bien...

Pas top cadeau !

D'emblée, il demande une aide financière.

Ensuite, il parle fort.

Et se plaint de sa situation.

De sa vie un peu merdique du moment.

Qu'à son âge, 43 ans, il est obligé de vivre chez ses parents qui le culpabilisent et qui aimeraient tant le voir ailleurs que chez eux.

Il a un vécu fait de plusieurs absences de la société civile.

Il veut un logement.

Il veut de l'argent.

Sa souffrance est telle qu'il pense que l'argent pansera un peu sa détresse.

Sauf que l'argent demande de la paperasse et du temps aux institutions pour décider si oui ou non sa situation du moment peut permettre un accord.

Pfffffouuuuu...

Franchement, je m'en serais bien passé.

Mais bon...

Je suis restée zen.

J'ai réussi à le calmer un peu.

J'ai essayé de le faire parler de sa souffrance.

Tenter de le sortir un peu de son enfermement.

Je ne suis pas certaine d'avoir fait avancer son schmilblik.

Il est trop "enfermé".

Par son passé, par son présent.

Il faudra beaucoup de temps pour qu'il perçoive une lumière au bout du tunnel.

Je dois le revoir lundi.

Après coup, je me suis posé tout un tas de questions sur ce qu'avait pu faire ma collègue.

Je me rends compte que nous n'avons pas la même approche.

J'essaie de faire preuve de curiosité afin de comprendre l'autre.

De trouver les mots qui pourrait extérioriser des émotions enfouies.

De mettre en mots des ressentis, des non-dits.

Des" jamais dits".

Comment procèdent les autres ??

De manière différente.

C'est certain et heureusement.

Mais il y a bien une autre collègue qui est toute aussi fermée qu'une huître à la détresse d'autrui.

Excepté à sa propre misère du moment.

Enceinte, elle est constamment dans une attitude de peucherette.

Au point que les collègues de son bureau ne la supportent plus.

J'avais reçu une dame durant son arrêt maladie.

J'ai rempli et posté sa déclaration de surendettement.

Ma collègue est revenue.

Elle a reçu, il y a une dizaine de jours, une copie d'un courrier adressé à cette dame par la banque de france lui demandant des informations complémentaires.

Et ?

Ma collègue n'a rien fait !

Il a fallu que je la questionne aujourd'hui sur ce dossier pour qu'elle daigne se bouger.

Je lui ai demandé si elle avait pris contact avec cette dame afin de savoir si elle avait bien reçu ce courrier.

Et éventuellement la conseiller sur les démarches à entreprendre.

Elle a répondu qu'elle devait avoir reçu cette lettre et donc ça suffisait.

Elle m'a menti en déclarant avoir fait ci et ça.

Sa collègue m'a indiqué qu'une fois sortie de leur bureau, la peucherette s'est dépêchée de téléphoner à la dame et a envoyé un mail pour demander un délai.

En fait, si je n'avais pas eu, hier, alors qu'elle s'était absentée de son bureau, la curiosité de regarder le dossier de cette personne, je n'en aurais rien su.

Et cette personne aurait pu être pénalisée.

J'avais hésité à lui en parler puisque je n'étais pas censée savoir.

J'avoue j'ai biaisé.

Mais l'essentiel c'est que cette personne ait une chance de résoudre ses difficultés, ne serait ce que temporairement.

Cette collègue devrait se remettre en question.

Je crois bien que, lorsque j'en aurais l'occasion, je lui conseillerais vivement de demander un bilan de compétence ou d'aller consulter un psy.

Je me passe volontiers de la compagnie de collègues incompétents.

12 juin 2012

Sans déconner !

Ben oui !!

Mais bien sûr !!!

Alors ?

Ce matin, j'étais devant l'ordinateur - l'unique ordinateur pour quatre !- à écrire un courrier tout en recherchant des informations sur le net.

Ma collègue, la mielleuse de service, demande que je lui cède la place pour qu'elle puisse rechercher et imprimer un document.

Je lui réponds que je fais un truc.

Enervée, elle déclare en sortant du bureau : " sans déconner ! Tu peux faire ta recherche après ! " .   

Aaaaaaarghhhhh !

Mon sang a viré au noir d'encre !!!

Lorsqu'elle est revenue de son entretien, je lui ai dit que je n'avais pas apprécié ce qu'elle avait dit.

Elle a alors répondu qu'elle avait besoin de ce document depuis hier et qu'elle n'avait pas pu l'imprimer la veille, l'ordinateur ayant un bug.

Et donc ??

Est ce une raison pour être aussi méprisante ??

Parce que moi ?

Je ne bosse pas ??

Je balade sur le net pour le fun ??

Mon travail est-il moins important que le sien ??

Il faut croire que oui.

Marre de ses trépignements de gamine immature !!!

De ses mensonges, soit disant pour aider les usagers !  

De ses flatteries serviles !

De son hypocrisie !

Ensuite, je l'ai retrouvée dans le bureau de la Grande C.

Je demande à C. si la petite mielleuse de service lui a raconté notre "prise de bec".

Elle hésite à répondre.

Et puis elle avoue que, justement, elles étaient en train d'en discuter.

Et reblabla sur ce qui s'est passé.

Et la grande C. qui tente de se poser en médiatrice.

Et la mielleuse qui déclare qu'elle ne veut surtout pas se fâcher avec moi.

Parce qu'elle m'apprécie.

Que ce serait dommage que notre relation en prenne un coup.

Pfffouuuuu....

Elle me prend pour une conne ??

Quelle relation ??

Pas d'amitié en tout cas.

Qu'espère-t-elle ?    

Que je la soutienne dans le travail le jour où elle en aura besoin ??

Sûrement pas !!!   

Vu sa lâcheté, qu'elle reste loin de moi !

Très très loin de moi !

Et la grande C. qui, en tête à tête, en rajoute pour que cet incident n'ait pas de conséquences.

Ben tiens !!

Je trouve cet "incident" révélateur de ce qu'est cette collègue.  

Egocentrique, capricieuse, immature et hystérique.

Et je m'en rends compte tous les jours.

J'ai remarqué qu'elle aimait particulièrement se raconter auprès d'autres collègues.

Etre au centre d'une discussion et s'imaginer que ce qu'elle dit est vraiment intéressant.

Si j'ose intervenir, elle m'interromp très vite en lançant des arguments creux.

Cela m'amuse de la voir se comporter ainsi.

Elle en devient ridicule tant son désir d'être reconnue et donc d'exister se transforme en hystérie.

Quelle désespérance au fond...

31 mai 2012

Ma réalité est différente de ta réalité

Je partage le bureau avec trois collègues.

L'une d'entre elles m'exaspere régulièrement.

Cela fait bientôt quatre ans que je la connais.

Et son attitude de soumission feinte envers quiconque détient un semblant de pouvoir a toujours été une source d'agacement.

En ce moment, elle s'enorgueillit de son acte de "générosité" envers une dame complètement paumée, parcequ'elle a décidé de poursuivre le suivi au delà de sa mission.

"Ça me plaît de faire du bénévolat..." clame-t-elle.

Faire preuve d'humanité c'est bien joli.

Encore faut il savoir adopter un positionnement clair.

Faire du bénévolat, ok.

Mais pas au bureau !

Et puis qui est-elle pour vouloir absolument que l'autre "paumée" soit "protégée" ?

J'ai osé lui faire part de mon questionnement.

Tout ce qu'elle a trouvé à répondre, c'est que  "ma réalité est différente de sa réalité".

Heu...

Ouais...

Je me dis que sa "réalité" navigue allègrement au mileu du brouillard.

Et que je préfère de très loin ma propre réalité.

30 avril 2012

Prise de bec

Avec un monsieur.

Qui vient pour la gratuite de son abonnement des transports en commun.

Monsieur s'énerve car pour une erreur sur son prénom, le guichetier zélé lui a refusé le chargement de sa carte.

Je lui explique que ce n'est pas moi qui décide de la procédure et encore moins de la réglementation.

Que tant que son prénom ne sera pas pris correctement en compte par le service prestataire, je ne pourrais rien faire.

Il veut changer de référent.

Mais oui !

Bonne idée !

Ras le bol de ses plaintes !

Tout ce bazar pour la simple raison qu'il étouffe littéralement avec sa femme et qu'il passe le maximum de temps possible hors de chez lui pour ne plus avoir à la supporter.

Son ton monte.

Le mien aussi !

Et voilà que la sous chef blonde arrive sur la scène.

Je lui passe le dossier.

Et retourne au bureau.

Et j'attends toujours qu'elle vienne me voir pour en discuter.

27 avril 2012

Épuisement...

Total.

Aujourd'hui...

Rien eu envie de faire côté travail.

Deux trois dossiers en attente.

Rien de pressé.

J'étais crevée toute la journée.

Et ce soir, je suis totalement vide.

18 avril 2012

On s'en fouuuuut !

De tout !

Ou presque...

Ben aujourd'hui...

J'étais fatiguée dès l'arrivée au bureau.

Aucune envie de travaller.

Une pile de dossier à traiter qui m'attendait très sagement.

Pas vu passer l'après midi.

Encore un peu de n'importe quoi côté situations du jour.

Le voyant moteur orange est allumé depuis plusieurs jours.

J'ai rendez vous au garage de Merco vendredi matin.

Je croise les doigts pour que cela ne soit pas grave.

Parce que 180 euros le diagnostic électronique, c'est cher !

Alors imaginez le coût d'une réparation !

Pffffouuuuuu.....

Vivement le week end !

Que mon cerveau repose ses neurones.

 Et pour qui vais-je voter ???

Pas pour le petit Nicolas.

C'est certain !

Bon...

Vais aller dormir !

17 avril 2012

Quotidien démoralisant...

Journée merdique.

Sous chef blonde qui n'assume pas son poste.

Incapable d'aller demander à l'imbécile qui sert de chef si la direction a prévu des ponts pour le mois de mai.

Les rendez vous se prévoient à l'avance d'un mois sur l'autre.

Il est donc utile de connaître cette information.

Elle attendait que je m'y colle, en tant que déléguée du personnel, demain matin.

Mais le chef a reporté la réunion.

Donc, elle va devoir aller "au front".

Plainte et pleurnicherie d'une collègue.

Pffffttttt !

Je suis crevée !

Allocataires qui font n'importe quoi de leur vie.

Déstructurés...

Désorientés...

Largués....

Et hop !

Un monsieur qui ne paie plus son loyer depuis des mois.

Ni son électricité d'ailleurs.

Il me dit qu'il ne sait pas lire.

Qu'il demande aux autres pour son courrier.

Il est venu en "urgence".

Plus d'électricité depuis hier soir.

Tout s'est éteint lorsqu'il regardait la télévision.

Une belle facture de 770 euros  !

Je contacte le service solidarité.

Au cun paiement depuis décembre.

Et avant ?

Un petit paiement en juin.

Tous les prélèvements reviennent rejetés.

Mais aucune coupure.

Son disjoncteur a du sauter.

Il n'a même pas pensé regarder.

Il ne reçoit aucun relevé de compte bancaire.

Il ne comprend pas pourquoi il n'a pa reçu le RSA.

Je dois le revoir demain.

Autre situation  au parfum de cata...

Une jeune femme avec trois enfants a une dette locative énorme.

Elle ne comprend pas comment ça a pu arriver.

Il faudrait qu'elle paie ses loyers pour commencer.

Et qu'elle clarifie un peu la situation avec le père de ses enfants.

Avec lequel elle avait pris son logement en colocation.

Mais qui finalement n'a jamais habité avec elle !

Et son dernier enfant est de qui ??

Hé bien...

De lui...

Ce qui ne plait pas du tout aux services qui verse les prestations familiales.

Elle va avoir droit à un petit contrôle...

Je l'avais vue au début du mois pour sa dette.

Elle a reçue une jolie convocation devant le tribunal: expulsion en vue...

Je lui conseille de faire le point avec le père des enfants pour commencer.

Je l'appelle aujourd'hui pour lui demander où elle en est de ses démarches.

Elle n'a rien dit au père de ses enfants.

Elle doit retourner à la permanence de prévention des expulsions car la semaine dernière elle est arrivée trop tard.

La permanence ne reçoit que dix personnes pour avoir le temps d'étudier au mieux chaque situation.

Je lui conseille de s'organiser pour faire garder les deux enfants qui ne sont pas scolarisés et d'être le plus tôt possible à cette permanence pour avoir le maximum de chance d'être reçue.

Pffffouuuuuu.....

Ce que je constate le plus, c'est toute cette détresse, ce désespoir qui envahit peu à peu la vie des personnes que j'ai en suivi.

De plus en plus d'individus "perdus".

De plus en plus de misère....

Et l'impuissance qui grandit.

7 mars 2012

Fichu voyant orange !

Qui s'est rallumé !

Y'a plus qu'à prendre rendez vous avec le garagiste...

Ma semaine de travail s'achève demain.

Sur une tonne de dossier à traiter.

De rendez vous à envoyer.

D'aides financières à instruire avant mes congés.

Je profite enfin de cette soirée en solo pour écrire.

La campagne présidentielle m'ennuie.

Envie de légèreté.

De me poser.

De ne plus penser à toute cette détresse quotidienne à laquelle je suis confrontée.

Et pour laquelle, je n'ai pas beaucoup de moyens pour la soulager.

Je suis crevée...

Une nouvelle a remplacé le nouveau.

Je reste distante avec la grande C.

Qui aimerait que je me plie à sa volonté de m'excuser d'avoir des opinions tranchées.

Ben non !

Je reste sur mes positions.

Et je n'ai pas à avoir honte de vouloir rester digne et fière face à la connerie des autres.

Quant à ma collègue mielleuse, elle reste la même.

Un peu de fourberie et d'hypocrisie manipulatrice pour masquer ses faiblesses et donner à penser qu'elle est compétente.

Exaspérant au possible !

Bon !

J'arrête là les critiques.

Et je fume une dernière cigarette.

Avant d'aller achever la lecture d'un roman..

Je suis hyper en retard !

J'aurais du rendre les bouqins depuis quinze jours !

16 décembre 2011

Bon... ben voilà...

Ma vie se poursuit comme elle vient.

IL est revenu vivre avec moi.

Tout se passe plutôt bien pour le moment.

Côté job, l'épuisement est bien là.

Mon médecin m'a arrêtée une bonne semaine.

Le retour au bureau fut laborieux.

J'étais crevée avant même d'y être !

Et toute la semaine a été ainsi.

Je trainais les pieds.

Je soupirais.

Je râlais.

Pas du tout envie de bosser.

Du coup, j'ai pris rendez vous avec un psy.

Vivement les vacances !

Une des sous chefs blondes a donné sa démission.

Le débile de chef est toujours aussi débile et hypocrite.

Pfffouuuuuu.....

Je vais profiter de mon week end en solo pour buller à fond ! 

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