Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Secrètes Pensées
job de merde
20 avril 2013

Marchande de tapis

Marre !! Marre !!

J'en ai plus qu'assez d'être obligée d'écouter ce monsieur déblatérer au  téléphone qui me demande de faire un miracle pour un gars paumé.

Gars paumé qui vit dans un hôtel meublé sordide.

Et qui a eu deux mois de retard de loyer.

Et donc, le propriétaire a décidé de le mettre dehors.

J'ai reussi à négocier quatre nuits.

Ce gars paumé menace de se suicider. 

Putain de situation merdique au possible !!!

Faire une demande d'aide financière pour le dépanner temporairement.

Réponse dans trois semaines.

Autre vie.

Autre situation.

Une dame me demande mon avis sur ce qu'elle doit décider. 

Elle est enceinte de son troisième enfant.

Du père du deuxième.

Avec lequel elle ne vit pas.

Il attend un titre de séjour et n'a pas de travail.

Il ne voulait pas de son premier enfant.

Il a finit par l'accepter et s'y est attaché. 

Elle, elle aimerait pouvoir compter sur lui mais elle ne sait pas.

Elle ne sait pas si elle a des sentiments pour lui.

Il veut vivre avec elle.

Elle hésite. 

Et donc me demande mon avis.

Alors là ?! 

Que lui repondre ?

A priori, étant donné son hésitation,  je repondrais par la négative. 

Je lui ai conseillé de prendre le temps d'y réfléchir. 

Et de penser aussi à elle en tant qu'individu à part entière plutôt qu'uniquement en tant que mère et se focaliser sur le bien être des enfants.

Du coup, cela me questionne sur la capacité à décider de sa vie quand la vie sociale est réduite à très peu de contact avec autrui.

Peut-être qu'un jour, je serais tellement repliée sur moi même que je ne deciderais plus de rien. 

Publicité
Publicité
3 avril 2013

Suffisance

Aujourd'hui, j'ai encore du supporter le blabla égocentrique de ma collègue mielleuse.

Qui n'a cessé de parler d'elle. 

Comme si son expérience de la vie était un concentré de l'essentiel á connaître absolument sur l'être humain.

Elle adore tout et n'importe quoi.

En particulier tout ce qui a trait à la spiritualité. 

Style pensées philosophiques du dalaï-lama.

Je n'ai rien contre le dalaï-lama.

Mais ce qu'elle en retranscrit à la jeune stagiaire me pose question.

Elle veut montrer une image d'elle même pleine de générosité,  de compréhension de l'autre.

Mais elle dit qu'il y a trop de profiteurs.

Qu'en France, il est trop facile de vivre des aides de l'état. 

Elle oublie qu'elle même et toute sa famille en a bénéficié un bon moment.

Je me retiens.

Sinon, je crois bien que je pourrais être mauvaise à son encontre.

Je reste loin de sa bêtise. 

Et je me replie en écoutant de la musique. 

28 mars 2013

J'ai eu le temps...

... De perdre du temps.

Toute cette semaine de travail.

Pas envie de réfléchir.

Ni penser à quoi que ce soit.

Ecouter une web radio.

Lire.

Eviter autant que possible de me prendre la tête avec les cons de service.

Rester ferme face à un monsieur qui ne se bouge pas pour résoudre ses difficultés financières.

Genre 3 500 euros de dettes pour le gaz.

Qui , comme tant d'autres, attend tout de l'assistante sociale.

Blasée que je suis devenue.

Boooof!

Se boucher les oreilles quand la mielleuse de service use de son ton hypocrite.

Attendre avec impatience la fin de la journée.

La fin de cette semaine.

Vive les week ends !

Soirée resto de prévue samedi soir.

Omelette de pâques dimanche.

Et encore un film avec Bruce Lee pour lui !

Et pour moi, petite zik cool ! 

15 mars 2013

Intense exaspération

La semaine au bureau a été lente.

Et un brin chiante.

Assez peu de rendez-vous.

Deux peuchères qui ne veulent pas s'assumer.

Et, qui , bien sûr, attendent tout de l'assistante sociale.

Mais n'importe quoi !

Je n'ai cessé de leur dire que je ne ferais pas les choses à leur place.

Non mais !

"Mais à quoi elle sert l'assistante sociale ?"

"Elle est là pour nous aider !"

Aider oui !

Faire à la place de l'autre NON !!

NON ! NON ! NON !

Non au monsieur, toujours vautré sur son siège de la salle d'attente.

Il me suit d'un pas lourd.

D'emblée, il me dit qu'il me voit parce qu'il n'a pas su compléter le recours DALO (Droit au Logement Opposable).

Haaaarghhhh !

C'est plutôt simple à compléter.

Il suffit de lire.

Et il sait lire !

Qu'est ce qu'il m'agace !

En plus de ça, il veut une aide financière.

Je lui demande pourquoi.

Il me répond qu'il y a droit.

Ha booon ?

Il n'a aucune rupture de ressources.

Son loyer est peu élevé.

Aucune dépense imprévue particulière.

Je lui ai carrément dit que je donnerais sans doute un avis défavorable.

Et que l'aide serait rejetée. 

Mais il insiste le bougre !

Et après lui, c'est un autre qui vient faire son peuchère !

On lui a refusé l'allocation adulte handicapé.

Il dit que son médecin lui a conseillé de prendre contact avec la MDPH pour rencontrer un médecin expert et cela avant dimanche !!

Mais bien sûr !!

Il a 2 mois pour faire un recours.

Mais non !

Il fait son caprice.

Il doit se faire hospitalisé lundi prochain.

Je lui conseille donc d'attendre la sortie de son hospitalisation et de refaire le point sur son état de santé.

Il sera toujours temps de faire son fichu recours.

A sa place !

Il pleurniche quasiment quand il me sort un courrier du grand distributeur de prestations sociales.

Qui lui demande de se rapprocher de son bailleur pour négocier un délai de paiement relatif à une dette locative de moins de 300 euros.

Mais il m'énerve !!

Cela fait des mois qu'il "pleure".

Et qu'il s'englue.

Ras le bol !

Et ma collègue mielleuse qui se veut psychologue en déclarant qu'une demande cache toujours une problématique que nous devons être à même de résoudre pour le bien être de l'usager.

Hou ! La ! La! 

Il faut vraiment qu'elle arrête de se prendre pour le Bon Dieu !

Pfffouuuuu....

Non ! Non ! 

On ne dirait pas comme ça... 

Mais je suis super zen...

Vaut mieux en rire qu'en pleurer de tout cet agacement. 

25 février 2013

J'avoue que j'en ai marre...

De ma collègue mielleuse.

Des gens qui veulent tout, tout de suite.

De tous ces dossiers plein de papiers à conserver.

Des blablas inutiles.

Du froid polaire qui glace le sang.

De mon absence de motivation.

De l'ennui qui régne dans ma vie sentimentale.

De toute cette impression de vide en moi.

Pfffouuuuuu....  

Publicité
Publicité
18 février 2013

Mais pourquoi tant de fatigue ?

Ce matin a été d'une lenteur. 

J'ai reçu une dame qui avait besoin de parler. 

De son état de santé qui l'épuise tous les jours, de ses fils qu'elle ne voit plus depuis une dispute familiale. 

Elle pleure. 

Je l'ai écoutée durant une heure. 

Elle dit qu'elle ne sert à rien. 

Je lui rétorque qu'elle n'est pas un objet utilitaire. 

Mais un être humain. 

Elle me répond que c'est exactement ce que lui a dit son psychiatre. 

Elle est soudain pensive. 

Je dois mettre fin à l'entretien car une dame attend son tour.

Qui a une dette locative. 

Et une troisième dame qui vient de perdre trois membres de sa famille  

Qui sont morts dans un accident d'auto alors qu'ils se rendaient à des funérailles. 

Elle s'est mise à verser de grosses larmes. 

Après cela, j'ai eu un appel d'une jeune femme qui s'affole car elle a reçu un courrier relatif à une procédure d'expulsion. 

Elle angoisse. 

Elle viendra sur ma permanence. 

J'ai mis du temps à me plonger dans les dossiers. 

De retour chez moi, je me suis sentie hyper fatiguée.

Au point de vouloir me coucher tout de suite.

Je croies que tous ces bouts de vie me touchent plus que je ne le veux. 

13 février 2013

Misère...

La matinée a été tres calme. 

Et l'apres midi de permanence chargée. 

J'ai reçu six personnes en deux heures. 

J'ai trois aides financières à instruire. 

Appel de la sauvegarde pour l'enfance. 

Deux enfants vont êtres placés. 

J'ai le père en suivi.

La mère est handicapée. 

Le père, un monsieur tout maigre.

Gitan. 

Qui ne sait ni lire, ni écrire. 

Qui manque de structuration dans sa vie. 

Mais pas d'amour pour ses enfants.

L'assistante sociale de la sauvegarde m'informe que cela fait 5 mois qu'elle connait la famille.

Ha ?! 

Zut de zut !

Je ne savais pas cela.

Nous aurions peut être pu agir de concert pour les aider.

En particulier pour le logement.

Qui serait insalubre.

Ben...

La justice a décidé le placement des enfants.

En attendant, l'inspectrice que j'ai contacté par la suite me dit qu'on ne sait pas où se trouve la famille.

Et hop ! C'est la brigade des mineurs qui est à présent sur le coup !

J'ai vu l'ainé, âgé de deux - trois ans, une seule fois. 

Il ne m'a pas du tout semblé malheureux.

Mais j'avoue que je ne suis pas du tout objective.

Etant donné que je ne connais pas leur logement, ni ne sais comment les parents organisent leur vie.

Bon...

Je ne pense pas le revoir de sitôt.

J'avoue que cette situation me touche.

Car je pense qu'en aidant les parents, ils sont à même de s'occuper, plus que correctement, de leurs enfants.

Ils ont avant tout besoin de conseils et de soutien.

Et non pas qu'on place les petits.

Pffffouuuuu...

12 février 2013

Haaaa ! Quel bonheur...

... De revenir au bureau !

Par un froid glacial.

Où est passé mon planning du mois ?

J'ai cherché partout.

Sur mes 5 rendez-vous du jour, un seul est venu.

Réunion d'équipe sans relief.

Excepté lorsque la sous chef teintée rousse nous a dit qu'il y avait eu un clash avec une collègue du service logement.

Collègue qui s'est énervée vivement après elle pour la voiture de service.

Collègue qu'elle n'a pas su recadrer.

Après coup, je me suis demandée pourquoi elle nous a confié cet épisode.

J'en déduis qu'elle veut que l'équipe prenne fait et cause pour elle.

Et qu'ainsi nous soyons dans une forme de mépris, de rejet envers nos collègue du service logement.

Elle nous manipule.

Car elle ne veut pas s'occuper de ce service.

Et qu'à la limite, si ce service disparaissait, ça l'arrangerait bien.

Mais ça ne fonctionne pas avec moi.

Qu'elle assume seule son choix et ses responsabilités.

Une jeune femme a appelé.

Pour me demander si je pouvais accélérer le traitement du renouvellement de sa couverture complémentaire.

Non, je n'ai aucun pouvoir sur ça.

Car le jour de la Saint Valentin, elle doit se faire avorter.

Et ne pourra avancer 400€ pour l'intervention.

Elle voulait une aide financière.

Je lui ai répondu non.

Chouette journée....

30 janvier 2013

Qu'est ce qu'il m'agace !

Le jeune homme affalé sur un siège à l'accueil.

Il se lève d'un pas lourd.

Pour me suivre jusqu'au bureau d'entretien.

Et là ?

Plainte sur plainte !

Et y'a ça qui va pas !

Et y'a ci qui va pas !

Ho ! La ! La !

Je n'avais pas du tout envie de l'écouter !

Juste une envie de le secouer pour qu'il se bouge !

Même pas 35 ans et déjà dans un positionnement de victme de la société.

Je sens bien qu'il n'a pas du tout envie de travailler.

Voire qu'il se complait dans cette attitude.

Vite ! Vite !

Ecourter l'entretien.

Sans pour autant lui manquer de respect.

Dans l'après-midi, une collègue vient me voir.

Pour se plaindre.

De la nouvelle sous chef.

Qui ne se positionne pas face à l'imbécile qui nous sert de chef.

Pfffouuuuuu...

Vivement demain soir !

Je serais en congés pour une dizaine de jours.

Faut absolument que je pense à l'argumentaire de l'aide financière !!!

24 janvier 2013

Envie d'ailleurs

La journée m'a parue interminable.

Seules deux personnes se sont présentées à leur rendez vous.

Deux hommes.

Dont l'état de santé s'aggrave  peu à peu.

Quoi leur dire pour qu'ils croient encore à la vie ?

Des banalités. 

Du style: profiter de chaque instant présent.

Mouais...

Je leur demande s'ils ont envie d'en parler à un psy. 

Non, pas trop envie. 

Bon...

Pffffouuuuu

Et la journée se poursuit. 

Sans enthousiasme.

23 janvier 2013

Je traîne mon âme en peine

Toute la journée !

La fatigue est omniprésente.

Je travaille sans intérêt.

J'ai discuté un moment avec la nouvelle sous chef.

Elle se répète.

Je croie bien qu'elle est dans le stress.

L'imbécile qui nous sert de chef la traite comme une moins que rien.

Elle tente de résister.

Mais pour combien de temps ?

 Elle a déclaré qu'elle avait pensé que je postulerais pour le poste qu'elle occupe désormais.

Je lui ai répondu que non.

Pas avec un con comme supérieur hiérarchique.

Un con pervers narcissique incompétent.

Je lui ai conseillé de se protéger.

Et de s'informer sur les manipulateurs.

Elle m'a confiée se rendre compte des conséquences de son choix professionnel sur sa vie privée.

Elle est moins disponible pour sa famille.

Et cela fait à peine trois mois qu'elle est cadre.

Ça promet !

J'ai hâte d'être en week end.

Hâte d'être en congés. 

14 janvier 2013

Platitudes du lundi

Ce matin...

Réveil difficile.

45 minutes de bouchons.

Donc en retard.

Mais rien à devoir.

Car les bureaux venaient à peine d'ouvrir.

Problème de serrure.

Premier rendez vous absent.

Zut pour lui !

Il n'est pas prêt de percevoir à nouveau le RSA.

Etant donné que son contrat a été ajourné donc pas de rétablissement en vue.

La première fois que je l'ai vu, je me suis dit qu'il était un peu instable.

Pas tant dans sa personnalité que dans sa manière de concevoir sa vie.

Quoique...

Il m'avait déclaré que son moral en berne l'empêchait d'agir.

Bon...

Ben...

Faut que je le reconvoque.

Ch'uis fatiguée.

12 janvier 2013

Fin de semaine

Sur le plan travail, j'ai été très peu motivée.

Et cela durant toute la semaine.

J'ai passé plus de temps à lire et écouter de la musique.

Qu'à me pencher sur les dossiers à traiter.

Ou sur ces fichues statistiques bi annuelles à rendre la veille pour le lendemain !

Le recueil des données se fait dossier par dossier.

Vive l'ére informatique dans  notre boîte !

Pffffouuuuu...

Chaque année, c'est la même rengaine.

Quand aurons nous enfin un poste informatique par salarié avec une base de données performante ?

Désolé, nous n'avons pas de financement pour l'équipement informatique...

Oui mais en attendant, l'imbécile qui nous sert de chef a une voiture de fonction" flambante" ,comme on dit par ici, dont il est le seul à bénéficier.

Et il ne se prive pas de partir au ski et l'été en espagne via la boîte sans aucune participation pécunière de sa poche.

Je suis tellement blasée que je recueille les données à la volée.

Du moment que cela correspond aux chiffres.

C'est l'essentiel.

Tant pis pour la précision ! 

Je vais profiter du beau soleil pour boire un café sur le bout de terrasse.

17 décembre 2012

Plus tôt c'est fait, mieux c'est

Me dit cette jeune femme qui vient enfin d'obtenir un logement social.

Ben ouais...

C'est sûr !

Mais l'assistante sociale n'est pas dotée de supers pouvoirs.

Et surtout pas du pouvoir de l'instantanéité.

Sinon, ça se saurait !

C'est bien le type même de situation qui m'agace au plus haut point.

Rien de plus énervant que d'être mise sous pression alors même que ce n'est pas nécessaire.

Et vite, vite, vite !

Elle croyait que j'allais remplir toutes les rubriques du dossier immédiatement.

Ben non !

Le dossier doit être complété par elle, le bailleur et moi.

Et le plus compliqué c'est pour qui ??

Pas pour elle. 

Pfffouuuuu...

10 décembre 2012

Hyper fatiguée

Ce matin, j'étais loin, loin, loin...

Complètement hors service pour tout...

Réveillée à 5 heures et demie.

Impossible de me rendormir.

Café, clope avant de commencer la journée de travail.

Insupportable blabla de ma collègue mielleuse avec sa stagiaire.

Absence totale de projet pour cette jeune femme de 25 ans.

Qui met en avant ses problèmes de santé pour ne pas se bouger.

"J'ai de la tension, je fais de la tachycardie, j'ai des palpitations..."

Ben moi, l'assistante sociale, je suis très myope, astigmate et presbyte.

Et en plus, j'ai des prothèses totales aux deux hanches.

Mes genoux vont bientôt me lâcher.

Et mes vertèbres cervicales sont arthrosées.

Et j'ai 20 ans de plus !!

Alors je devrais faire quoi ??

Demander une retraite anticipée ??

Bien sûr, je ne lui ai rien dit de moi.

J'ai bien senti que sa vie effacée lui convenait.

Qu'elle n'ai pas de projet de vie professionnelle, c'est son choix.

Mais son choix ne convient pas au conseil général qui lui verse le RSA.

Je suis lassée de répéter cela un peu trop souvent.

28 novembre 2012

L'assistante sociale n'est pas un distributeur automatique de fric

Alors, ce matin, une dame, qui ne parle pas un mot de français,  accompagnée de sa fille viennent sans rendez vous. 

Sa fille me dit que la famille ne peut pas payer la facture  d'électricité. 

Ni la cotisation annuelle d'assurance habitation et encore moins la contribution à l'audiovisuel public. 

Bon...

Je regarde la facture d'électricité  moins de 60 euros avec un restant de facture de 30 euros.

Pas de quoi s'affoler. 

280 euros pour l'assurance et 125 pour les impôts. 

Je leur conseille de négocier un délai de paiement pour l'assurance et l'électricité, et pour la contribution audiovisuelle, de se rendre directement aux impôts pour une demande de dégrèvement.

La jeune fille fait la moue.

Et me dit que l'assistante sociale doit faire une demande d'aide financière.

Parce qu'ils n'ont pas les moyens de payer tout ça. 

Je rétorque que l'assistante sociale n'est pas la que pour ça. 

Et qu'elle est aussi là pour informer et conseiller.

Super moue boudeuse de la jeune fille. 

Je lui demande simplement d'agir de manière responsable et autonome.

Et je lui explique clairement qu'une demande d'aide financière dans son cas, une famille avec des enfants mineurs, auprès du conseil général doit se faire au bénéfice direct des enfants.

Ce qui n'est pas vraiment le cas dans cette situation.

Et de toute façon une demande d'aide financière intervient après que la famille ai mis en oeuvre le maximum d'actions pour résoudre ses difficultés.

J'ai eu le sentiment que cette famille venait sans se poser de questions en s'imaginant que j'allais tout de suite faire une demande.

Ben non... 

27 novembre 2012

C'est moisi chez moi

Me dit la jeune femme malade.

Elle me dit qu'il pleut dans son appartement.

Elle habite au 17ème et dernier étage d'un immeuble d'une cité qui fut autrefois riante.

L'étanchéité de la toiture semblerait dégradée.

Plus que dégradée...

Les infiltrations d'eau sont telles que ça dégouline jusque dans l'appartement de la voisine du dessous.

Elle l'avait déjà signalé au bailleur social il y a un mois.

On lui a répondu qu'elle pouvait encore rester dans cet appartement car elle allait bientôt en avoir un autre.

Oui.

Mais quand ???

En attendant, elle vit dans un appartement plein de moisissures.

Elle en est d'ailleurs malade.

En plus de sa maladie du sang.

Sa détresse m'a touchée.

Je ne sais pas quoi faire.

J'ai essayé de la rassurer en lui disant que j'allais prendre contact avec le bailleur pour insister sur l'urgence de la situation.

A l'autre bout de la ligne, on me dit que oui, le syndic a été averti et qu'une entreprise va rapidement intervenir.

Cette nuit, elle ne dormira que d'un oeil dans le froid, l'humidité et la moisissure.

Et la pluie qui ne cesse de tomber... 

22 novembre 2012

Connerie humaine

Il n'y a rien de plus agaçant que la connerie des autres. 

La collègue mielleuse a squatté toute la matiné le seul ordinateur du bureau. 

A un moment donné, elle a quitté le poste pour un appel.

Du coup, j'en ai profité pour consulter un truc et l'imprimer. 

Elle s'est "affolée" et m'a dit qu'elle était en train d'utiliser l'ordi. 

Je le savais évidemment.

Et par précaution, j'avais cliqué sur l'icône d'enregistrement au cas oú.

Et je n'avais pas l'intention de squatter devant l'écran.

Ce que je lui ai dit.

Elle a alors répondu que lorsque j'utilisais l'ordi et qu'elle me demandait d'y accéder, je disais que je faisais un truc important.

Hé bien...

Elle a jugé que ce que je faisais était moins important que ce qu'elle avait à faire.

J'estime que mon travail est tout aussi important que le sien.

Pour elle, j'aurais un problème.

Ha? Lequel ??

Le fait d'oser lui dire non ?

Je pense que c'est surtout elle qui en a un.

Je ne sais pas ce qu'il lui a pris de s'emporter ainsi. 

Elle semble vouloir montrer à tout prix aux autres je ne sais quoi de sa compétence.

Ou plutôt feindre un professionnalisme et une générosité sans limite.

Ou alors elle voudrait me réduire, me rabaisser en manipulant les autres.

Elle peut toujours essayer.

Je la trouve immature.

Elle a eu une réaction de petite fille capricieuse, limite possessive.

Et pleine de méfiance.

Pathétique... 

Pfffffffouuuuu...

20 novembre 2012

Journée insipide

Je crois que j'exagère un chouia.

Mais bof côté ambiance avec les trois collègues de mon bureau.

Bof ! Bof ! Bof !

Degré zéro en terme de motivation.

J'avais envie de rester au lit.

Mais un fond de conscience, et sûrement de culpabilité, m'a obligé à sortir du lit.

J'ai traîné mon absence de motivation toute la journée.

Ha ! La ! La!

Vais me cramer une dernière clope...

Et lire.

Petit traité des conflits ordinaires" de Dominique PICARD et Edmond MARC.

Petit traité des conflits ordinaires

Résumé :

"Beaucoup d'entre nous savent par expérience que vivre avec autrui n'est pas toujours aisé. En effet , les problèmes relationnels sont inhérents à la nature et à la dynamique d'une relation. Dans la vie quotidienne, l'incompréhension, le malentendu, la méfiance ou la dissimulation sont plus fréquents que l'ouverture ou l'empathie. Sans parler du mensonge, de l'envie, de la manipulation ou du rejet que l'on rencontre plus souvent que la franchise ou la tolérance.

L'objet de cet ouvrage est d'appréhender les relations interpersonnelles sous l'angle de la Conflictualité. Pour les exemples concrets, les auteurs se sont appuyés sur des cas réels de conflits Pris dans des contextes variés (le couple, la famille, le milieu professionnel, les amis, etc.). Ensuite Seulement une théorisation et des solutions peuvent être envisagées pour sortir du conflit selon le type d'enjeu en cause." 

Intéressant.

Je n'en suis qu'au début.

Mais je sens que cela m'apportera un regard nouveau sur le jeu des relations à autrui.

13 novembre 2012

"C'est des conneries"

Répond ma collègue mielleuse en conversation au téléphone avec un monsieur qui a déposé une réclamation aux services des impôts.

Il lui raconte que l'agent des impôts lui a dit qu'il aurait une réponse dans un délai de six mois.

"C'est des conneries !" 

Elle lui a dit ça. 

Sauf que si elle s'était un tant soit peu informée, elle aurait su que les impôts ont effectivement un délai maximum de six mois pour répondre. 

Lorsque je lui fait remarquer qu'elle devrait éviter d'user de cette expression, elle me rétorque que "oui c'est des conneries et le délai de réponses est de deux mois". 

En fait, elle croie que toutes les administrations doivent répondre dans un délai de deux mois. C'est vrai pour certaines et faux pour d'autres.

J'essaie de le lui expliquer, elle n'entend rien et reste accrochée à son idée. 

Mais elle se dit professionnelle !

Pffffouuuuuu.....

J'avoue qu'elle m'insupporte. 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Secrètes Pensées
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 22 549
Publicité