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Secrètes Pensées
18 juin 2014

Fatigue

Journée épuisante sur le plan psychique.

Aucune motivation.

Jeune homme totalement barré.

Qui voudrait tout faire exploser.

A commencer par lui-même.

Et je l'écoute en restant stoique.

Ne rien montrer de mon ennui.

Face à ce n'importe quoi.

Il doit passer devant le juge dans 15 jours.

Pour une plainte déposé par le propriétaire de sa mère ou de sa soeur.

Qu'il a menacé de mort.

Ben oui !

Tant qu'à faire !

Après avoir passé quasiment dix ans de sa vie derrière des barreaux, il risque bien d'y retourner alors qu'il en est sorti depuis un mois.

Je suis restée patiente.

Je l'ai laissé parler et encore parler.

Déverser toute sa colère, sa haine.

Et l'après midi, j'ai enchaîné sans une minute de répit.

J'ai tout un tas de dossiers à traiter avant mes congés demain soir.

Je sens que je vais "bacler" un peu tout ça...

Une dernière cigarette...

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22 mars 2016

Pleine lune

Présage une nuit blanche.

Je dors très mal les nuits de pleine lune.

La journée de formation s'est achevée à 16 heures.

Tant mieux.

Il arrive un moment où l'ennui fait place à la curiosité.

Je me demande, après coup, si le formateur n'est pas dans une demande insconsidérée, et inconsciente, de reconnaissance avec son humour et ses mimiques censés capter toute notre attention.

A un moment, il parlait du suicide.

Comment s'adresser à une personne qui dit vouloir se suicider ?

Cela m'a évidemment renvoyé à moi-même.

Et surtout au Monsieur qui m'avait dit penser très souvent à se jeter sous un camion.

Le formateur nous a fait part d'un cas qu'il a suivi et qui s'est donné la mort, à l'âge de 27 ans.

Un jeune homme très brillant, qui a fait de belles études mais qui ne trouvait absolument aucun intérêt à vivre.

Un jeune homme sans aucun souci, aucun trauma.

Juste une absence d'envie de vivre.

Inexplicable.

Pour le formateur qui en est visiblement marqué.

Comme si la vie était si précieuse qu'il faille absolument la vivre.

Ben non...

17 avril 2016

Poussière...

Je te fais disparaître.

Mais tu reviens.

Tout le temps.

Tu persistes.

Tu t'accroches.

Tu résistes.

Et je recommence.

Dans ma volonté,

De t'effacer.

Tu es fidèle.

Tu sèmes tes particules.

Un peu partout.

Tu laisses ta trace.

Dans les moindres recoins.

Tu t'insinues.

A mon insu.

Discrètement.

Un jour,

Je te ressemblerais.

Éparpillée je ne sais où.

21 juin 2014

Enfin les vacances !

Jeudi, j'ai pu achevé tout ce que j'avais à faire au bureau.

Hier, j'ai baladé en ville.

On sent bien que les vacances d'été ont commencé.

Il y a comme une langueur ambiante.

Chaleur et paresse.

Je suis vraiment heureuse d'avoir quelques jours de farniente total.

Rattraper mon retard pour lire, regarder les films que j'ai en stock depuis une éternité.

Essayer de me remettre à la peinture...

Et pour ce qui est de mes amours ?

Il ne se passe absolument rien de rien.

En même temps, je ne fais rien pour trouver un semblant d'âme soeur.

Je n'en ressens pas le besoin.

Je me demande si je suis "normale".

22 décembre 2014

Tristesse...

Le temps des fêtes de fin d'année me rend toujours mélancholique au possible.

Toute cette effervescence inutile pompe mon énergie.

Ma mère m'a appelée pour venir me voir demain midi.

Mais je serais au repas de fin d'anné des salariés

Ce qui me fera peut être du bien.

Je sais bien  que j'ai tendance à trop me replier sur moi ces derniers temps.

En même temps, il fait froid et soritr pour sortir n'a que peu d'intérêt.

Si c'est pour traîner dans les boutiques bondées, bof ! bof!

Ma jeune soeur est en France pour quelques jours, je la verrai peut être le 28.

Elle repart sur Paris le 29.

J'ai envie d'être seule et en même temps ne pas l'être.

Maudite contradiction !

Je crois que j'ai surtout envie, et sans nul doute besoin aussi, de partage sincère.

Je voulais prendre un rendez-vous avec le psy pour janvier mais il est en congés.

Je l'appellerai à son retour.

Cela fait à présent 5 mois sans psy.

Est ce que cela me manque ?

Je ne saurais dire.

Ai-je "évolué" au cours des séances ?

Là encore, je ne sais pas.

Tout ce que je me souhaite pour 2015, c'est de trouver un sens à ce que je vis, un sens à mon existence.

Je suis toujours en vie.

Mais je ne sais pas pourquoi...

J'essaie vainement de ne plus me poser de questions existentielles mais c'est complètement raté ! 

Allez ! Hop ! Une cigarette !

Au point où j'en suis !

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22 août 2016

Mouais...

Je viens d'annuler le rendez-vous de prévu à 14 heures avec le psy.

Il me rapellera pour un autre rendez-vous.

Je n'ai pas envie de lui parler.

Je suis fatiguée.

J'ai peu dormi.

Je dors mal en ce moment.

Trop peu.

Je ne trouve le sommeil que très tard et me réveille vers 7 heures.

Envie de rien aujourd'hui...

Je crois que je vais faire une sieste cette après-midi.

En espérant trouver du repos.

9 septembre 2016

La fatigue me colle à la peau

Cette journée de rtt est la bienvenue.

Je me sens tellement fatiguée que je n'ai envie de rien.

Morosité du moment.

Je regarde les petites annonces de location.

Misère !!

Tout est très cher pour des logements qui sont loin d'être topissimes.

Bon...

Tomates mozzarella et saumon fumé pour le déjeuner !

Et sieste !

7 octobre 2016

Abandon

Je n'avais aucune idée de ce que j'allais aborder ce matin avec le psy.

A un moment, il me demande ce que j'attends des séances.

Je lui réponds que je veux me comprendre.

Comprendre ma névrose, mes angoisses.

Je lui parle de mon enfance.

Plutôt triste.

Et des séparations.

Subies.

D'avec ma mère.

C'est là qu'intervient la notion d'abandon.

Car à chacune des séparations, il n'y a eu aucune explication.

Il me parle de violence et souffrance.

Oui...

Mais ça je le sais depuis tellement longtemps.

Je sais que je passe mon temps à me protéger de la souffrance.

Et que la solitude constitue une forteresse.

Je suis bien plus fragile que je ne le laisse paraître.

Je déteste parler de mon enfance.

13 octobre 2016

Alors aujourd'hui...

J'ai reçu une jeune femme pour une aide financière liée au logement.

Elle me raconte que le matin, à 11 heures, elle a subi un braquage.

Elle est caissière dans un magasin de bricoles diverses et variées.

Un jeune à casquette et capuche a surgi, un flingue à la main, et l'a menacée.

Il a pointé son flingue sur son front.

C'est la deuxième fois que cela lui arrive.

Le vigile était en pause.

Son patron en train de décharger de la marchandise à l'arrière du magasin.

La police lui a immédiatement conseillée, au delà de la plainte, de consulter un psychologue.

Elle ne l'avait pas fait la première fois.

Et était retournée travailler le lendemain.

"J'avais vraiment besoin d'argent" me dit-elle.

C'était 2 mois après le décès de son père.

Je lui ai conseillé de voir son médecin.

De se mettre en arrêt quelques jours.

Et de prendre rendez-vous avec un psychologue.

Assez rapidement.

Elle a peur.

Peur de croiser le braqueur dans la rue, qu'il l'a reconnaisse.

Elle a à peine 20 ans.

Et sinon ?

Je me suis encore portée volontaire pour accueillir 2 stagiaires.

La nouille de sous-chef craint que cela soit une charge trop lourde pour moi.

Bof !

Il hésitait sur l'une d'entre elle.

Se posant des questions.

Limite dans le jugement de valeur.

Moi, je me concentre sur ce que je pourrais apporter à une future professionnelle.

Et je vois cela comme un échange, voire une remise en question par un regard extérieur sur ma pratique.

Car, je crois que j'ai tendance à toujours procéder de la même manière.

Alors que mon travail demande une constante adaptation.

Et puis, je ne suis pas spécialement débordée de travail.

Bon !

Un peu de musique pour penser à autre chose qu'au boulot.

19 octobre 2016

Sirène hurlante

Dans la zone où j'habite.

Oui.

J'habite dans une zone.

Pas dans une zup.

Pas dans une zac.

Dans une zone où l'activité s'arrête à la tombée de la nuit.

Journée qui a vu débarquer la dame brune.

Qui habite à quelques rues.

Qui vient souvent dans l'affollement.

Sans rendez-vous.

Gros gros problème de voisinage.

Violence verbale et physique.

Et diverses menaces.

Intervention de la police.

Chouette !

Elle ne se souvient plus si elle a porter plainte ou pas.

Elle a peur de représailles.

Evidemment, elle veut déménager.

Très très vite !

Je la comprends.

Mais je n'ai aucune solution de relogement dans l'immédiat.

Ni même à moyen terme.

Pffffouuuuu....

Elle pourrait être hébergée par une de ses filles.

Qui ne demande que ça.

Elle refuse fermement.

Catégoriquement !

Elle ne veut pas s'éloigner de son logement.

Elle a peur que ses voisins squattent son appartement.

Re Pffffouuuuu...

En attendant, elle vit dans l'angoisse.

Je lui conseille, avec insistance, de réfléchir à l'idée d'en parler à ses filles.

Le plus rapidement possible.

Et moi...

Je me sens totalement impuissante...

10 avril 2015

Je ne me souviens plus...

Trop de ce que m'a dit le psy ce matin.

Il a été un peu plus bavard que d'habitude.

J'ai parlé du travail.

Il a parlé d'amour.

Au sens large.

Comme s'il n'y en avait pas dans ma vie.

En tout cas, pas tellement dans ma vie professionnelle.

Il a déclaré que je ne devais pas être beaucoup aimée vu ma franchise.

Oui, c'est fort possible.

Mais je m'en fiche qu'on m'aime ou pas dans le travail.

J'ai l'amour de ma famille.

Bien que nous ne soyons pas doués pour exprimer nos ressentis l'un envers les autres, je sais que nous nous aimons.

Mal, peut être, mais nous nous aimons.

Et cela me suffit.

Je ne demande rien de plus.

A présent, j'essaie de me contenter de que j'ai plutôt que de ce je voudrais avoir.

Inutile de se prendre la tête pour des riens qui n'en valent pas la peine.

Au bureau, je me surprends à retrouver une certaine sérénité et à me détacher des situations chiantes.

J'espère que ça va durer.

17 juin 2015

Journée merdique

Qui a commencé à peine arrivée.

Dès que je l'ai vu, j'ai su

Que la journée allait être chiante.

Le Monsieur attendait pour me parler et me dire qu'il est sans domicile depuis quelques jours.

Qu'il dort dans la rue.

Qu'il est en souffrance.

Il dit qu'il appelle le 115 mais qu'on lui dit qu'il n'y a plus de place disponible pour une nuité.

Qu'il se rend au centre d'hébergement d'urgence et qu'on lui dit encore qu'il n'y a plus de place.

J'ai du appeler plusieurs fois le 115 pour enfin avoir une interlocutrice.

J'explique brièvement la situation.

Je donne le nom afin de savoir s'il n'est pas déja répertorié dans leur base de données.

Il y a une possibilité d'une nuite en chambre de deux.

J'explique à ce Monsieur.

Il refuse.

Il dit qu'il ne supportera pas.

Qu'il a déjà été une fois dans un centre et qu'il y avait eu des bagarres.

J'insiste.

Encore et encore.

Non.

Arghhhh !

Zut de zut !

Je lui dit que je n'ai aucune solution.

Il s'énerve.

Et dit que je n'ai rien fait pour lui depuis trois ans.

Ma remplaçante a rempli une demande de logement social.

Qui est resté dans le dossier.

Quelle gourde celle là !

En même temps, il m'interpelle en situation d'urgence alors qu'il sait que depuis trois ans, il veut un logement.

Et que durant tout ce temps, lui non plus n'a rien fait.

Je ne peux pas deviner ce qui se passe dans la vie des 150 personnes que je suis !

Ensuite prise de tête avec un allocataire qui dit que tout ne sert à rien.

Il m'a franchement agacée.

Déjà que j'étais à vif.

Alors là, ça a débordé, et j'ai fait appel à la nouille de sous chef.

Qui s'est, bien sûr, conduit en nouille.

Fière comme je suis, voire même orgueilleuse, je le reconnais volontiers, je ne me suis pas du tout excusée auprès de ce Monsieur.

Lui non plus.

Et il est parti en colère sans un mot.

Pfffouuuuu....

Qu'est ce que je peux faire s'il a une dette de loyer depuis des années.

Il refuse l'idée d'une déclaration de sur endettement.

Question d'honneur.

Et il ne se bouge pas vraiment pour trouver un logement moins cher et donc moins grand.

Tout ça parce qu'il veut pouvoir accueillir sa fille dans de bonnes conditions.

Ce que je comprends tout à fait.

Mais à un moment, il faut se décider une bonne fois pour toute plutôt que de s'enfoncer.

D'ailleurs, je me demande si son problème au dos n'est pas symptomatique de cette situation d'immobilisme.

L'après midi de permanence a vu défiler son lot de problèmes.

En particulier une dame dont le logement, situé au dernier étage, se retrouve inondé à chaque pluie et qui en pleure tellement cela devient invivable pour elle.

Et cela dure depuis les premiers jours de son emménagement, soit depuis un an et demi.

J'appelle le syndic.

Qui me dit qu'un des copropriétaires n'assume plus le paiement de ses charges depuis longtemps et que c'est pour cela que les travaux sont en attente.

Il va au moins dépêcher quelqu'un pour voir ce qu'il en est de la bâche qui avait été mise en place l'hiver dernier.

Je conseille à cette dame de rechercher un autre logement sans attendre.

L'après-midi est passé à grande vitesse.

Pas eu le temps de finaliser trois demandes d'aides financières.

Je le ferais demain matin au lieu d'aller à une réunion.

Toute cette désespérance m'épuise.

Vivement demain soir que je sois en congés !

29 septembre 2015

Observer les interactions

Se rendre compte, jour après jour, que certaines sont dans un simulacre de sociabilité.

Qu'elles sont dans une estime d'elles-mêmes défaillante.

Que leur préoccupation refoulée ne contient qu'un vide affectif.

Qu'ils leur faut absolument combler d'une manière ou d'une autre.

Par des détournements de leur personnalité.

Qui doit coller aux schémas sociétaux de convivialité.

Si on creuse un peu et qu'on se donne la peine de regarder au-delà des apparences apparait alors toute la laideur de leurs âmes.

Je crois que je suis d'une humeur massacrante, non ?? 

23 juin 2017

Bon...

Pfouuuuu...

Deux mois sans rien écrire...

Bizarrement, je n'en avais plus trop envie.

Je ne sais pas pourquoi.

Côté boulot, c'est plus ou moins la routine.

Côté perso, c'est la même chose.

Sauf que je vais devenir propriétaire de mon logement.

En principe au mois d'août.

Pas besoin de faire un emprunt.

Ouf !

Et ma mère qui me dit en sortant de chez le notaire: c'est un beau cadeaux qu'il te fait.

Le il étant mon idiot de beau-père.

Un beau cadeau ??

Mouais...

Gros gros BOF !

L'isolation est entièrement à revoir.

Idem pour ce qui est de la salle d'eau et de la cuisine.

Ainsi que l'escalier.

Un cadeau empoissonné plutôt !!

Mais au moins, je n'aurais plus à leur verser un loyer qu'ils ne déclarent pas aux impôts mais qui sort bien de mon portefeuille.

Je suis en congés

Et il fait 30 degrés à l'intérieur !

1 décembre 2017

Je reviens...

Au bout de je ne sais combien de semaines.

Rien de folichon depuis.

Boulot égale routine.

Quoique...

Une collègue est venue s'installer dans notre bureau depuis quinze jours.

Elle en avait assez de se sentir exclue dans son précédent bureau.

Lorsqu'elle est revenue de son burn-out, elle a ressenti une distance.

Distance et souffrance.

Cela ne m'étonne qu'à moitié.

L'ambiance au travail est toujours aussi faussement conviviale.

Un allocataire m'a offert deux boîtes de chocolats.

Une autre, que je n'ai reçu qu'une fois en remplacement de ma collègue en burn-out, m'a dit qu'elle pensait à moi tous les jours.

Car après l'avoir orientée sur un forum emploi, elle a obtenu un contrat de travail.

Elle était désespérée lorsque je l'avais reçue.

Je ne savais plus où me mettre...

Le psy a dit que j'avais changé sa vie.

Heu...

Mouais...

Faut pas exagérer !

Un autre allocataire, celui dont la fille vit dans le nord, fait un transfert positif sur moi.

Tant mieux...

Ou pas.

Je ne sais pas.

Il est sans domicile et dort dans sa voiture.

Qui est tombée en panne hier.

Il se sent perdu.

Il me confie des trucs très intimes.

Heu...

Mouais...

Je l'écoute et essaie de changer son regard sur sa situation afin qu'il trouve une solution.

C'est pas gagné !

Côté vie personnelle...

Je suis devenue propriétaire de mon logement.

Il était temps.

Sur le plan sentimental, c'est toujours le désert .

Je m'en fiche !

La neige a fondu.

Café clope...

27 juin 2020

Bon...

Mouais ...mouais...mouais..

Deux ans sans écrire !

Pétard !!!

Il ne se passe rien d"exhaltant dans ma vie.

Exhaltant dans le sens rebondissement de folie ou changement de vie ou Dieu sait quoi d'autre. 

Ma vie est calme, plutôt sereine et au fond routinière.

Mais qu'importe !

Je vis de plus en plus en ermite, jusqu'à éviter le contact avec autrui.

Excepté dans le cadre de mon travail et celui de ma famille, je ne parle quasiment à personne.

Cela me convient bien.

Pour ce qui est du confinement, je l'ai bien vécu.

En télétravail.

Pas besoin de se précipiter le matin.

Organisation des tâches comme je le voulais.

Pas trop le matin. 

Pas trop, non plus, l'après-midi.

Le retour au bureau avec la mise en place de tous les  gestes barrière m'a soulé au possible.

"Barrière", terme ô combien questionnant pour exprimer la prévention.

Combien de fois me suis-je faite "rabrouée" parce que je n'avais pas mon masque !

Porter un masque dans un couloir vide, est-ce vraiment indispensable ?

Pffffouuuuuu....

Tout cela me semble bien excessif.

9 février 2009

J'aime la ponctualité

Il faisait très froid ce matin.

Les bureaux étaient fermés.

J'ai attendu dans la voiture en écoutant la radio.

Les collègues sont arrivés peu à peu.

Et nous avons tous attendu ...

L'arrivée de ce très cher directeur qui, sans un mot pour quiconque, a ouvert les portes bien après l'heure d'ouverture normale des bureaux au public.

Quel manager efficace !

4 janvier 2009

Dévoiler un peu de soi

Je surfe au gré de mon humeur, à la découverte d'autres univers, d'autres vies, d'autres intimités .

J'assouvis ma curiosité.

C'est fou ce besoin de s'exprimer que chacun d'entre nous peut ressentir à un moment de son existence.

Est ce un pur besoin d'expression ou une demande de reconnaissance sociale ?

Ou plus prosaïquement une forme d'exhibition?

Chez moi, ça doit être la réunion de ces trois raisons !

S"exprimer est vital.

S'exprimer est un besoin d'exister pas uniquement pour soi mais surtout au yeux d'autrui.

Et recevoir des visites voire un commentaire réchauffe sûrement notre ego.

Ou le refroidit !

Au fond, nous partageons ce que nous sommes sans vraiment partager...

9 avril 2009

La fin du calvaire approche...

Oui, je vis un calvaire...

Impossible d'avoir un moment de solitude totale.

Je me sens prisonnière et j'étouffe.

Heureusement que nous rentrons chez nous demain.

Mais je n'aurais pas de liberté pour autant car il est en vacances en même temps que moi...

La prochaine fois, il ira voir ses amis seul.

Je ne peux pas me passer de ma chère solitude.

17 février 2009

Mouais...

On discute un peu tous les jours.

Discussions par téléphone, discussions virtuelles...

Je me demande si nous n'avons pas déjà atteint les limites.

Il y a des silences blancs qui s'installent parfois dans une discussion.

Il m'a envoyé sa photo...

A priori je ne pense pas que cela ira très loin...

C'est étrange cette sensation soudaine que rien ne pourra se passer, simplement rien qu'en regardant une photo.

C'est comme si au fond de soi une voix nous disait clairement: ben , non ça va pas le faire !

Du coup, on se sent comme loin de l'autre, comme s'il redevenait un total inconnu alors que nous avons partagé des bribes de nos vies respectives.

Et en même temps, on se demande pourquoi cette réaction alors qu'on ne l'a jamais rencontré...

C'est fou...

5 octobre 2009

Envie ...

D'un verre de vin blanc bien frais.

Journée de farniente total.

Blablabla avec un inconnu virtuel.

Et hop ! Zappé !

J'ai enfin payé le loyer du mois d'août.

Ma pupille reste invariablement dilatée.

J'ai désactivé mon compte facebook.

Hooo !

Super !

Le suppositoire explosif !!

L'être humain est vraiment doué...

17 juillet 2011

Paris, j'arrive bientôt...

J'ai la possibilité d'avoir un appartement pour moi toute seule durant quelques jours en août.

A Paris.

J'ai déjà réservé les billets de train.

J'espère que je n'aurais pas à en modifier les dates.

Au départ, je m'étais dit que voyager seule ne serait pas génial.

Et j'avais pensé convié une collègue, la grande C, celle qui est brouillonne. 

Et puis non.

J'irais seule.

Car à bien y réfléchir, je me sentirais trop contrainte.

Elle m'avait proposé de partir en espagne.

Mais me connaissant, je lui ai dit que je suis une vraie chieuse et que je passerais plus de temps à râler  qu'à profiter simplement.

Du coup, elle y est allé avec la collègue mielleuse.

Qui ne sait pas lire une carte routière.

J'ai très envie d'aller au Musée des Arts Premiers.

Et flâner dans les rues.

Comme une vraie touriste !

6 février 2012

Je reviens...

Au bureau, le nouveau, qui a été installé avec nous, est sympa.

Un brin trop scrupuleux.

Et se plaint du manque d'organisation.

Il espère être embauché par le conseil général.

Fonctionnaire, il est en disponibilité.

Il a quitté son précédent poste suite à une mutation de conjoint.

La routine a vite repris le dessus.

J'ai donc rencontré le psychologue.

Un grand brun aux cheveux coupés court.

Pas bavard.

Il "entend" que j'ai un idéal de justice.

Et que c'est sûrement grâce à ça que je résiste assez bien.

Il dit que j'aurais besoin de plusieurs séances à dates assez rapprochées au début.

Le voir une fois par mois me suffira.

Je dois le revoir ce vendredi.

Je ne sais pas du tout ce que jaurais envie de lui confier.

Et sinon ?

Je suis en congés cette semaine.

Enfin un peu de solitude !

20 décembre 2012

Dernier jour...

De travail pour l'année 2012.

Je suis en vacances !!

Pour 15 jours !!

Yes ! Yes ! Yesssssss !

Dormir.

Traîner.

Buller.

Ne rien faire de précis de ses journées

Et surtout ne plus penser à tous ces gens en désespérance.

Faire le vide dans mes pensées.

Et consacrer ce temps de vacuité à vivre l'instant présent.

Mélodie rêveuse...

The Romance - Port du Loiron

19 janvier 2013

Ambivalence

Hier.

Je n'avais pas envie de parler au psy.

Je me suis obligée à y aller quand même.

Au début de la séance, je tripotais mon smartphone.

Sans doute à la recherche d'une soudaine inspiration.

Cela ne lui a visiblement pas plu.

Il m'a demandé comment, d'après moi, cela pouvait être interprété par l'autre.

Je suppose qu'il voulait me signifier que je lui manquais de respect.

Ce qui n'était pas le cas.

Je lui ai répondu que je ne savais pas car je n'étais pas dans sa tête.

Evidemment, j'ai arrêté de manipuler mon mobile.

Il est ressorti, de cette séance, que je suis dans l'ambivalence autant sur le plan professionnel que personnel et même à l'égard du suivi psy.

Il a dit que je semblais être absente tout en étant présente lors des séances.

Mouais...

Ce n'est guère compliqué de comprendre que je n'ai pas envie de me dévoiler plus que nécessaire.

Et de comprendre que j'ai un besoin profond d'évoluer.

Mais dans quel sens ?

Là est LA question.

Celle du sens.

L'ambivalence est présente chez moi depuis des mois.

Si ce n'est des années.

J'essaie de réfléchir sur le pourquoi.

Je me dis que cela vient sans doute en partie de ma famille.

De mon éducation.

De mes parents qui vivaient dans une forme de prudence envers plein de choses.

Voire dans une forme de peur.

Peur de l'inconnu ou de l'avenir peut être.

Je ne sais pas...

Ce que je sais en revanche c'est que ma mère a certainement une grande influence sur mon état.

Sans même que je le veuille .

Hélas.

Elle se comporte beaucoup trop comme une enfant qui voudrait qu'on prenne tout en charge excepté l'aspect capricieux d'une vie sans soucis. 

Elle m'exaspère.

Est ce que je serais, inconsciemment , dans une forme de fidélité par rapport à elle ?

Comme si ce fichu insconcient refusait de couper le cordon ?

Zut de zut !

Si ça se trouve, je suis complètement à côté de la plaque !!

Le psy s'interroge.

Hé bien...

Moi aussi !

En tout cas, il semble un peu plus "bavard" depuis que je lui ai dit que je n'aimais pas le silence.

Il n'y a jamais de silence chez moi.

Soit j'écoute de la musique, soit la télé est allumée.

Et il m'a encore regardée étrangement à la fin de la séance.

Un regard fixe et pénétrant qui semble interrogateur.

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