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Secrètes Pensées

4 décembre 2012

Observation des interactions humaines

Humeur maussade au reveil en raison d'une courte nuit. 

Boire un café et fumer tranquillement une cigarette à l'entrée des bureaux pour commencer la journée de travail. 

Recapitulatif des rendez-vous du jour et des dossiers à traiter. 

La collègue mielleuse se transforme en super lèche botte avec la nouvelle sous chef. 

Dans le courant de l'après midi, mes trois collègues discutaient du déjeuner de demain. 

Elles ont décidé, à l'initiative de C., qu'il serait sympa que chacune amène un plat à partager. 

C. est très douée pour proposer ce genre d'idées. 

Pourquoi pas ?

Pour ma part, je n'y participe pas dans la mesure où cela s'est discuté et décidé hors ma présence.

Et puis ça me barbe toute cette gentillesse dégoulinante. 

C'est encore une façon de me mettre encore plus à l'écart. 

Pas besoin d'une analyse approfondie pour le deviner. 

Hé bien, en guise de contribution alimentaire à apporter pour ce moment de partage et de convivialité, L. s'est proposée d'apporter du pain.

Deux baguettes. 

Parce qu'au dernier déjeuner, il n'y avait pas de pain pour la salade...

C'est vraiment très très généreux de sa part.

Et sinon ?

Le seul truc qui a mis en émoi l'équipe, c'est la venue d'un intervenant masculin et surtout charmant.

Et la mielleuse qui a encore été plus mielleuse.

Beurk !

Vivement le week end !

Vivement les vacances !

Et vivement l'année prochaine !

Il y aura encore du changement de personnel.

Et qui sait ?

Je trouverais enfin un poste ailleurs.

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2 décembre 2012

Je vais aller me coucher...

Et lire.

Ou bien écouter de la musique.

30 novembre 2012

Tabou

J'ai revu le psy aujourd'hui.

Parce qu'il m'arrive d'avoir des pensées suicidaires.

Et cela de manière réccurente.

J'ai parlé de ce que j'ai vécu enfant et adolescente surtout.

Traumatisme.

Plusieurs même.

Mais ça, je le savais depuis longtemps.

Entre le placement en foyer lorsque ma mère a été malade de la tuberculose, l'accident de ma soeur, le départ soudain de ma mère lorsque j'avais 10 ans, la violence d'un père tyrannique et l'angoisse quotidienne qui régnait à la maison durant des années, je sais d'où vient ma souffrance.

Longtemps j'ai vécu dans un état de bohème adolescente paumée.

Par refus inconscient de devenir adulte.

Rien ne s'est exprimé dans ma famille.

Car je pense que si ça arrivait, je ne le surmonterais pas.

Nous nous sommes tous construits dans le non dit de cette souffrance.

Se mettre à l'abri de la violence du passé est une question de survie.

Mais lorsque cette souffrance veut se faire entendre...

Il faut trouver une porte.

Et surtout la clé de cette porte qui ne veut asbsolument pas s'ouvrir.

28 novembre 2012

L'assistante sociale n'est pas un distributeur automatique de fric

Alors, ce matin, une dame, qui ne parle pas un mot de français,  accompagnée de sa fille viennent sans rendez vous. 

Sa fille me dit que la famille ne peut pas payer la facture  d'électricité. 

Ni la cotisation annuelle d'assurance habitation et encore moins la contribution à l'audiovisuel public. 

Bon...

Je regarde la facture d'électricité  moins de 60 euros avec un restant de facture de 30 euros.

Pas de quoi s'affoler. 

280 euros pour l'assurance et 125 pour les impôts. 

Je leur conseille de négocier un délai de paiement pour l'assurance et l'électricité, et pour la contribution audiovisuelle, de se rendre directement aux impôts pour une demande de dégrèvement.

La jeune fille fait la moue.

Et me dit que l'assistante sociale doit faire une demande d'aide financière.

Parce qu'ils n'ont pas les moyens de payer tout ça. 

Je rétorque que l'assistante sociale n'est pas la que pour ça. 

Et qu'elle est aussi là pour informer et conseiller.

Super moue boudeuse de la jeune fille. 

Je lui demande simplement d'agir de manière responsable et autonome.

Et je lui explique clairement qu'une demande d'aide financière dans son cas, une famille avec des enfants mineurs, auprès du conseil général doit se faire au bénéfice direct des enfants.

Ce qui n'est pas vraiment le cas dans cette situation.

Et de toute façon une demande d'aide financière intervient après que la famille ai mis en oeuvre le maximum d'actions pour résoudre ses difficultés.

J'ai eu le sentiment que cette famille venait sans se poser de questions en s'imaginant que j'allais tout de suite faire une demande.

Ben non... 

27 novembre 2012

C'est moisi chez moi

Me dit la jeune femme malade.

Elle me dit qu'il pleut dans son appartement.

Elle habite au 17ème et dernier étage d'un immeuble d'une cité qui fut autrefois riante.

L'étanchéité de la toiture semblerait dégradée.

Plus que dégradée...

Les infiltrations d'eau sont telles que ça dégouline jusque dans l'appartement de la voisine du dessous.

Elle l'avait déjà signalé au bailleur social il y a un mois.

On lui a répondu qu'elle pouvait encore rester dans cet appartement car elle allait bientôt en avoir un autre.

Oui.

Mais quand ???

En attendant, elle vit dans un appartement plein de moisissures.

Elle en est d'ailleurs malade.

En plus de sa maladie du sang.

Sa détresse m'a touchée.

Je ne sais pas quoi faire.

J'ai essayé de la rassurer en lui disant que j'allais prendre contact avec le bailleur pour insister sur l'urgence de la situation.

A l'autre bout de la ligne, on me dit que oui, le syndic a été averti et qu'une entreprise va rapidement intervenir.

Cette nuit, elle ne dormira que d'un oeil dans le froid, l'humidité et la moisissure.

Et la pluie qui ne cesse de tomber... 

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27 novembre 2012

La pluie torrentielle

M'empêche de dormir. 

Je repense à ma journée de travail. 

Aux larmes d'une collègue épuisée de l'agressivité d'un monsieur énervé. 

A la détresse d'une dame qui me dit vouloir se suicider. 

Aux cachotteries de mon compagnon. 

Et à ce que je pourrais faire pour me sentir plus zen face à tout ça. 

Penser à dormir. 

Tout simplement...

26 novembre 2012

Bonjour

A vous !

Visiteur de l'aurore.

Je vous souhaite une Bonne Semaine !

25 novembre 2012

Demain est un autre jour

Pluvieux donc gris.

La semaine qui s'annonce sera, en principe, calme.

 

 
Original song by John Cale
 
Lyrics :
Never win and never lose
There's nothing much to choose
Between the right and wrong
Nothing lost and nothing gained
Still things aren't quite the same
Between you and me

I keep a close watch on this heart of mine
I keep a close watch on this heart of mine

I still hear your voice at night
When I turn out the light
And try to settle down
But there's nothing much I can do
Because I can't live without you
Any way at all

I keep a close watch on this heart of mine
I keep a close watch on this heart of mine
24 novembre 2012

Banalités

J'écoute FIP.

Café et première cigarette de la journée.

Il est parti travailler à 5 heures du matin.

J'ai la matinée pour moi.

Et zut !

Faut que je relève les indexs de mon compteur électrique !

J'aurais du le faire il y a une semaine...

Où est le soleil ??

23 novembre 2012

Enfin !

Wahouuu !

Yessssss !!!

 C'est le week end !!!

 Un peu de zic pour bien démarrer la soirée !

Claire Denamur 

Hang me up to dry (Cold War kids cover)

22 novembre 2012

Connerie humaine

Il n'y a rien de plus agaçant que la connerie des autres. 

La collègue mielleuse a squatté toute la matiné le seul ordinateur du bureau. 

A un moment donné, elle a quitté le poste pour un appel.

Du coup, j'en ai profité pour consulter un truc et l'imprimer. 

Elle s'est "affolée" et m'a dit qu'elle était en train d'utiliser l'ordi. 

Je le savais évidemment.

Et par précaution, j'avais cliqué sur l'icône d'enregistrement au cas oú.

Et je n'avais pas l'intention de squatter devant l'écran.

Ce que je lui ai dit.

Elle a alors répondu que lorsque j'utilisais l'ordi et qu'elle me demandait d'y accéder, je disais que je faisais un truc important.

Hé bien...

Elle a jugé que ce que je faisais était moins important que ce qu'elle avait à faire.

J'estime que mon travail est tout aussi important que le sien.

Pour elle, j'aurais un problème.

Ha? Lequel ??

Le fait d'oser lui dire non ?

Je pense que c'est surtout elle qui en a un.

Je ne sais pas ce qu'il lui a pris de s'emporter ainsi. 

Elle semble vouloir montrer à tout prix aux autres je ne sais quoi de sa compétence.

Ou plutôt feindre un professionnalisme et une générosité sans limite.

Ou alors elle voudrait me réduire, me rabaisser en manipulant les autres.

Elle peut toujours essayer.

Je la trouve immature.

Elle a eu une réaction de petite fille capricieuse, limite possessive.

Et pleine de méfiance.

Pathétique... 

Pfffffffouuuuu...

20 novembre 2012

Journée insipide

Je crois que j'exagère un chouia.

Mais bof côté ambiance avec les trois collègues de mon bureau.

Bof ! Bof ! Bof !

Degré zéro en terme de motivation.

J'avais envie de rester au lit.

Mais un fond de conscience, et sûrement de culpabilité, m'a obligé à sortir du lit.

J'ai traîné mon absence de motivation toute la journée.

Ha ! La ! La!

Vais me cramer une dernière clope...

Et lire.

Petit traité des conflits ordinaires" de Dominique PICARD et Edmond MARC.

Petit traité des conflits ordinaires

Résumé :

"Beaucoup d'entre nous savent par expérience que vivre avec autrui n'est pas toujours aisé. En effet , les problèmes relationnels sont inhérents à la nature et à la dynamique d'une relation. Dans la vie quotidienne, l'incompréhension, le malentendu, la méfiance ou la dissimulation sont plus fréquents que l'ouverture ou l'empathie. Sans parler du mensonge, de l'envie, de la manipulation ou du rejet que l'on rencontre plus souvent que la franchise ou la tolérance.

L'objet de cet ouvrage est d'appréhender les relations interpersonnelles sous l'angle de la Conflictualité. Pour les exemples concrets, les auteurs se sont appuyés sur des cas réels de conflits Pris dans des contextes variés (le couple, la famille, le milieu professionnel, les amis, etc.). Ensuite Seulement une théorisation et des solutions peuvent être envisagées pour sortir du conflit selon le type d'enjeu en cause." 

Intéressant.

Je n'en suis qu'au début.

Mais je sens que cela m'apportera un regard nouveau sur le jeu des relations à autrui.

19 novembre 2012

Traversée laborieuse du quotidien

J'ai passé ce lundi dans une forme d'indifférence.

Pas envie d'écouter les gens

Entre le jeune qui ne se bouge pas pour se trouver un job.

Et un monsieur hyperangoissé venu sans prévenir.

Un autre hyper mielleux.

Beurk !

J'avais envie de m'enfermer dans une bulle.

Les collègues qui font semblant d'être motivées, pour réfléchir à des actions collectives à mettre en place, m'ont pris la tête.

Alors qu'en fait, elles aimeraient surtout ne pas le faire.

Pour ma part, je ne suis absolument pas motivée pour ça.

Les dossiers se sont entassés.

Un vrai bazar !

La journée est finie.

Ouf !

Un peu de musique pour se détendre.

18 novembre 2012

Fin de week-end

Comme très souvent, le dimanche soir est source d'un certain blues. 

La perspective d'une semaine de travail me déprime. 

C'est surtout l'idée de devoir côtoyer des collègues hypocrites et lâches qui, certains jours, rend mon travail pénible. 

Bien plus pénible que les gens que je reçois. 

Je dois faire avec. 

15 novembre 2012

Lenteur

image

Du matin. 

Je suis comme cet escargot. 

J'avance lentement. 

Vers une journée laborieuse. 

Sans aucune  joie. 

Les discussions de mes collègues, chacune au téléphone, me barbent. 

Et j'attends le rendez- vous qui doit avoir lieu dans dix minutes. 

13 novembre 2012

"C'est des conneries"

Répond ma collègue mielleuse en conversation au téléphone avec un monsieur qui a déposé une réclamation aux services des impôts.

Il lui raconte que l'agent des impôts lui a dit qu'il aurait une réponse dans un délai de six mois.

"C'est des conneries !" 

Elle lui a dit ça. 

Sauf que si elle s'était un tant soit peu informée, elle aurait su que les impôts ont effectivement un délai maximum de six mois pour répondre. 

Lorsque je lui fait remarquer qu'elle devrait éviter d'user de cette expression, elle me rétorque que "oui c'est des conneries et le délai de réponses est de deux mois". 

En fait, elle croie que toutes les administrations doivent répondre dans un délai de deux mois. C'est vrai pour certaines et faux pour d'autres.

J'essaie de le lui expliquer, elle n'entend rien et reste accrochée à son idée. 

Mais elle se dit professionnelle !

Pffffouuuuuu.....

J'avoue qu'elle m'insupporte. 

12 novembre 2012

Équinoxe

Fichue rentrée scolaire !

Qui encombre les routes de chauffeurs idiots, lents et inattentifs. 

Je suis arrivée au bureau avec 15 minutes de retard. 

Pas vue, pas prise !

Le seul rendez vous de la matinée s'est décommandé. 

Grève des cantines. 

Du coup, après avoir classer tout un tas de paperasse, j'ai lu. 

" Équinoxe " d'Arnauld Pontier. 

equinoxe-arnauld-pontier

Résumé : "Du haut de la fenêtre de son quatrième étage, Carine regarde les gens passer, traverser ce monde des vivants dont elle est exclue depuis l'accident qui l'a privée de l'usage de ses jambes et de la parole. Elle habite seule avec sa mère, toute de servilité et de culpabilité, qui lui demande quotidiennement si elle a besoin de quelque chose. Mais Carine n'a plus besoin de rien. Ce qui la ronge tout entière, c'est le désir, l'envie qu'un homme la prenne dans ses bras et lui rappelle tendrement, sauvagement, ardemment, qu'elle est une femme de chair vivante même si son corps est condamné à l'inertie et au silence. La relation qui s'ébauche, à distance d'abord, avec l'homme d'en face provoque l'irruption du dehors et de l'autre dans le monde clos de l'appartement.

Equinoxe est la poignante histoire d'un individu qui tente de se reconstruire par la transgression, par le fantasme, par la reconnaissance et la revendication progressives de ses besoins vitaux, de son droit inaliénable à l'espoir. Bien loin de tout discours conformiste ou rassurant, voici un très beau livre sur le handicap et la vie, sur l'orgueil et le dégoût de soi, sur l'imaginaire et la réappropriation du réel, sur le désir qui mutile ou libère."

Je l'ai lu d'un seul trait.

Prenant et déroutant. 

La fin du roman est assez inattendue voire brutale. 

Et nous comprenons, alors, que la rencontre n'a jamais existé.

Que son espoir de reconnaissance, de chaleur humaine, d'attention, de désir et de tendresse est resté vain.

Sauf dans l'imaginaire fantasmé de sa désespérante solitude... 

9 novembre 2012

Enfin seule !

Et du temps pour moi !

Vin blanc bien frais.

Chips super croustillantes.

Télé allumée.

En fond sonore.

Tenter de balayer de mon esprit ma semaine de travail.

Rhaaaaa !

Zut !

J'ai pas joué à l'euromillions !!!

Allez !

Buvons un coup au week end pluvieux qui s'annonce !

8 novembre 2012

Mépris pathétique

Une de mes collègues, C, a visiblement décidé de m'exclure de sa petite cour.

Cela depuis que j'ai déclaré que les salariés qui se plaignent sans agir ne viennent pas pleurer misère après moi.

Cela fait un an déjà.

Certes, je me suis éloignée volontairement.

De nouveaux salariés sont arrivés.

Elle fait en sorte d'être super sympa avec eux.

Et leur propose régulièrement des sorties.

Histoire de se croire populaire et surtout aimable.

Comme si elle cherchait à créer un bouclier" social".

Une manière inconsciente de se protéger.

De quoi ?

De sa propre lâcheté et de son hypocrisie ?

Des foudres de l'imbécile qui nous sert de chef ?

Ma foi...

J'observe.

Et puis bof !

J'essaie de rester moi même.

Ce qui n'est pas toujours évident.

Etant donné que, certains jours, j'ai la sensation d'être étrangère à tout. 

L'essentiel n'est-il pas de rester étrangère au mépris des autres ??

7 novembre 2012

Je travaille...

 Intensément. 

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Les dossiers s'empilent...

Petite pause avant de gribouiller tout un tas de notes. 

Histoire de garder en mémoire des bouts de vie. 

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