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Secrètes Pensées
intimite
28 février 2013

Rien ne transparaît...

Dans sa voix.

De ses secrets.

Il me dit "Je t'aime".

Oui.

D'accord.

Sans doute est-il réellement sincère.

Je me dis qu'il ne veut pas me perdre.

Attaché à un certain confort de vie.

A une stabilité.

Rassurante. 

Tout comme je dois l'être.

Avec une envie inavouable d'ailleurs.

Tout comme je peux en avoir le désir.

Comment concilier cette contradiction ? 

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27 février 2013

Rester ou partir ?

Cela fait un moment que j'y pense.

Mais évidemment Dame Ambivalence m'entraîne dans l'immobilisme.

Mais peut être qu'un changement se profile.

Il s'est fait harponner par une inconnue sur le net.

Il a envie de succomber au mystère.

J'en aurais la confirmation ce week end.

Bien sûr, il ne sait pas que je sais.

Mais là n'est pas la question.

A quel moment de la relation bascule-t-on du côté sombre du mensonge ?

Sans doute suis je la première fautive.

Et cela depuis trop longtemps.

Aveugle face à mes propres faiblesses.

Et lâchetés.

Cela me renvoie beaucoup trop à mon passé.

Fichu passé qui ne cesse de nous poursuivre au présent !

16 février 2013

Seule...

Je me sens bien.

Mais je me dis que si j'étais vraiment seule dans ma vie sentimentale, je ne sais pas si je me sentirais aussi bien. 

Avoir des moments de solitude est un privilège, une liberté précieuse.

Il ya des périodes où j'ai besoin de beaucoup de solitude et, bien sûr, d'autres moments où être avec l'autre me conforte.

Lorsqu'il est revenu vivre avec moi, je me suis demandé si je supporterais à nouveau la vie à deux.

Ben oui...

Je la supporte.

Car justement, j'ai ces moments de solitude.

Et puis avec le temps et l'expérience de la vie, je finis par accepter les imperfections, ô combien nombreuses ! - de l'autre.

Ce qui ne m'empêche point de râler après lui !

30 novembre 2012

Tabou

J'ai revu le psy aujourd'hui.

Parce qu'il m'arrive d'avoir des pensées suicidaires.

Et cela de manière réccurente.

J'ai parlé de ce que j'ai vécu enfant et adolescente surtout.

Traumatisme.

Plusieurs même.

Mais ça, je le savais depuis longtemps.

Entre le placement en foyer lorsque ma mère a été malade de la tuberculose, l'accident de ma soeur, le départ soudain de ma mère lorsque j'avais 10 ans, la violence d'un père tyrannique et l'angoisse quotidienne qui régnait à la maison durant des années, je sais d'où vient ma souffrance.

Longtemps j'ai vécu dans un état de bohème adolescente paumée.

Par refus inconscient de devenir adulte.

Rien ne s'est exprimé dans ma famille.

Car je pense que si ça arrivait, je ne le surmonterais pas.

Nous nous sommes tous construits dans le non dit de cette souffrance.

Se mettre à l'abri de la violence du passé est une question de survie.

Mais lorsque cette souffrance veut se faire entendre...

Il faut trouver une porte.

Et surtout la clé de cette porte qui ne veut asbsolument pas s'ouvrir.

2 novembre 2012

Brèves du moment

Hier après-midi, j'ai regardé le film Prometheus.

Bof !

Les monstres dégoulinant de bave qui se colle partout et qui engloutissent à la va vite tout ce qui peut s'avaler, c'est pas vraiment mon trip.

Du coup, j'ai enchaîné avec "La merditude des choses" (sorti en 2008).

Film belge, que je voulais voir depuis un moment, qui n'est pas très gai mais ouvert sur l'espoir.

Et que je trouve bien plus "rafraichissant" que Prometheus.

Certes, ce n'est pas du tout le même genre me rétorqueront certains.

J'aime les films qui remuent l'âme et touchent le coeur.

Dans la même veine, je recommande, pour ceux qui apprécient le genre "réalité crue de la société", "Fish Tank" (sorti en 2009) et "Irina Palm" (sorti en 2007).

Je profiterais de cette après-midi pour regarder "La part des anges" de Ken Loach.

Et sinon, à part ça ?

Demain, je déjeune en famille.

Ma soeur vient rendre visite au sud avec ses enfants et son compagnon.

Je ne l'ai pas revue depuis des mois.

Nous ne sommes guère en contact.

J'avoue que ça ne me manque pas.

Les relations avec ma famille sont plus que distendues.

Même avec la dernière, que je voies plus régulièrement, c'est comme s'il existait une distance.

Je ne saurais en expliquer la raison.

Mais bien évidemment, c'est à relier à notre passé familial...

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8 septembre 2012

Poursuivre ou cesser...

La reprise du travail a été lente et plutôt courte.

Juste trois jours.

Une nouvelle a remplacé celle embauchée avant les congés. Cette dernière manquait de rigueur.

La sous chef blonde en partance est dans un état de relâchement.

J'ai l'impression qu'il règne une ambiance étrange, mélange de distance et de défiance sous une apparente bonhommie.

J'ai donc revu le psy hier.

Je lui ai dit que je réflechissais à l'idée de mettre fin à nos séances.

Que revenir dans un lieu où ma mère avait travaillé il y a plusieurs années, bien avant que cela soit un service psy, m'avait interpellé.

Et qu'en plus, il se situe dans le quartier où j'ai vécu vingt cinq ans d'une vie faite de souffrance me pose question sur le bénéfice que je peux symboliquement retirer de ces séances.

Car remontent à ma conscience de trop nombreux souvenirs enfouis bien profondément dans les méandres de ma mémoire.

Je déteste ça !

Il a répondu que la question à se poser était de définir l'objectif du suivi. 

C'est bien simple.

Je veux me comprendre.

Comprendre pourquoi j'ai telle ou telle réaction comportementale face à une situation donnée.

Je me connais suffisamment à présent pour savoir que beaucoup de ce que je mets en oeuvre comme comportements est lié inévitablement à ce que j'ai pu vivre plus jeune.

Mettre en paroles ce vécu et les ressentis peut-il avoir un réel impact sur ma conduite présente et à venir ?

Je ne sais pas répondre à cette question.

Et visiblement, le psy ne le pourra peut être pas non plus.

J'ai l'impression que je trouve par moi-même les réponses à mes questions lors des séances.

Je trouve vraiment qu'il manque de répondant et de finesse dans l'analyse de mon discours.

Je dois le revoir dans un mois.

D'ici là, j'ai bien le temps de réfléchir encore à ce que je souhaite pour mon bien être psychologique.

10 février 2012

Psy... chose ?

Je reviens de ma deuxième séance avec le psy.

Toujours aussi peu bavard mais charmant au demeurant.

Et toujours des Reebook aux pieds.

Je n'aime pas le silence.

Et je ne savais pas quoi exprimer.

J'ai dit un peu n'importe quoi.

Enfin...

Pas vraiment n'importe quoi.

J'ai parlé de ma famille.

Un peu de moi.

Une demie heure s'en est allée ainsi.

Je le revoie dans quinze jours.

Hier soir, dans mon lit, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui dire.

Je le lui ai d'ailleurs dit.

Il n'a pas fait de commentaires aujourd'hui.

Du coup, c'en est presque frustrant.

Parce que je ne sais pas comment il me perçoit.

Sans doute est-il encore trop tôt pour cela.

Moi-même, quelques fois, je ne sais pas qui je suis.

C'est dire...

20 juillet 2011

Confidences

Du collègue qui travaillera à l'hôpital.

Il est venu, ce matin, dans mon bureau pour me demander si je ne connaissais pas un bon psychologue pas trop cher.

Heu...

Bé non.

Du coup, je lui ai conseillé de voir auprès d'un centre médico-psychiatrique où les consultations sont gratuites.

Dans l'après midi, il se traînait.

Déambulant dans les locaux, allant d'un bureau à un autre.

Il s'est posé dans le bureau de la grande C.

Je les ai rejoint.

Je n'avais personne sur ma permanence.

Et je n'avais pas du tout envie de bosser.

Nous avons papoté sur rien d'important.

La grande C a du quitter le bureau pour accueillir un usager.

Et là...

Ce collègue s'est mis à se confier.

Il se pose des questions sur lui-même.

Il pense qu'après la mort de sa mère, il a eu une sorte de n'importe quoi dans sa vie.

Il voudrait construire une relation amoureuse stable fondée sur...

Il n'arrive pas à le définir.

Il me confie que jusqu'à présent, sa vie amoureuse, disons plutôt sexuelle, était tantôt hétérosexuelle, tantôt homosexuelle.

Il a vécu tout un tas d'expériences.

Et il ne sait plus qui il est.

Il se sent indifférent à lui-même.

Hou ! La ! La !

Moi qui, quelques fois, me trouve compliquée, je crois que là, j'ai rencontré un cas !

J'avais bien remarqué son côté féminin. 

D'ailleurs, s'il a été recruté c'est bien parce qu'il ne représentait pas un danger pour le crétin de chef.

Qui n'est pas du tout "viril" !

Et ça, ça manque au bureau.

Parce que les femmes...

C'est jalousies, mesquineries, rivalités et compagnie !

Passons...

J'attends les vacances avec impatience.

La première semaine sera consacrée à rien du tout !

Ensuite, Paris me tend les bras  !

J'ai acheté un guide "Paris à pied" pour de jolies balades.

J'espère ne pas avoir de pluie.

Et sinon ?

Rien...

9 juillet 2011

Trop tôt

J'ai peu dormi.

La chaleur a eu raison de mon sommeil.

Un café pour me réveiller.

Pour ce qui est de vraiment me comprendre, je pensais à mes proches, à mes amis.

Je suis de nature réservée et je montre peu mes ressentis.

Je ne les exprime sans doute pas assez.

C'est très lié à mon éducation.

Dans ma famille, nous n'exprimions rien de nos émotions.

On me dit très souvent que je suis très froide d'approche.

Mais intérieurement, je bouillonne.

Et le peu de fois où je me suis exprimée, ça n'a rien changé quant à l'attitude des autres à mon égard.

Je ne me suis pas sentie mieux écoutée ou comprise.

Alors je me tais. 

31 mai 2011

Mélancolie

En ce moment, je me sens rapidement lasse de tout.

C'est réccurent.

Je le sais bien.

J'en ai bien conscience.

Mais j'avoue que je me sens impuissante pour l'instant face à cet état.

Je devrais m'aérer l'esprit.

Mais rien ne me donne envie de dépasser cet état bizzare où se mêlent mollesse, fatigue et un brin de tristesse.

Je me sens au bord des larmes mais elle ne veulent pas se déverser...

29 mai 2011

Néant

Ce soir...

Je me sens lasse.

Il m'appelle.

Demande ce que j'ai fait aujourd'hui.

Blablabla...

On papote sans rien de fabuleux à se raconter.

Il me dit qu'il aimerait rendre visite à des amis en haute savoie  le week end prochain.

Quelques fois j'ai le sentiment que nous nous éloignons.

C'est peut être tout aussi bien ainsi.

S'éloigner peu à peu.

Doucement.

Lentement.

Sans heurts.

10 décembre 2010

No sense

Je dois passer prendre ma mère.

Elle nous invite, mon frère et moi, au restaurant.

C'est tout le temps comme ça lorsqu'elle se retrouve seule un vendredi sur deux.

elle m'appelle.

elle me dit qu'elle veut m'inviter au restaurant.

et ensuite, elle précise que le crétin que j'ai, hélas, pour beau père ne sera pas là.

La dernoère fois, j'étais de sortie.

J'ai bien senti à sa voix qu'elle a eu mal.

mais je ne suis pas un "bouche trou" à sa solitude.

Heureusement que ce soir, mon frère sera présent.

Je n'aime pas devoir combler toute seule sa déprime solitaire.

Quant à mes vagabondages virtuels, c'est le calme plat.

Le jeune homme de trente cinq ans espace l'envoi de ses textos.

Il faut dire que j'y réponds peu.

j'ai rencontré mardi dernier un jeune homme de vintg sept ans.

Un grand blond pas trop mal fichu.

Mais je ne me suis pas sentie plus attirée que ça.

Alors que lui déclare penser " grave" à moi.

Il m'aura oubliée d'ici quelques jours.

Allez ! Zou !

Je file chez ma mère ...

15 octobre 2010

Voilà c'est fini...

Il est parti.

Je me retrouve seule avec l'émotion du vide.

Mon amant veut venir me consoler.

Je n'ai pas envie de le voir.

J'espère que cet état de tristesse ne va pas durer.

Je déteste ça.

Hier soir, sortie avec deux collègues.

Nous avons bu, discuté.

Mais au fond, je me suis sentie étrangère.

Je me sens souvent étrangère à moi même.

Il faudrait que j'en parle à quelqu'un.

Mais est ce que je me sentirais mieux ?

Je ne sais pas...

31 juillet 2010

Envie d'émotion

Tout me semble si monotone en ce moment.

Je me demande si ce n'est pas moi qui induit cet état.

Insatisfaite, voire frustrée... Je le suis.

C'est certain.

Déjà ma vie sexuelle avec lui est plate.

Je n'arrive pas à le désirer.

Est ce l'habitude d'une vie routinière ?

Ou son laisser aller qui me laisse de marbre ?

Sans doute les deux.

J'essaie d'accepter ma vie comme elle est.

Il y a pire comme situation.

Mais il me manque quelque chose.

La sensation de vie.

L'envie.

Le désir.

Le plaisir.

La joie.

Je me sens comme irréelle.

Comme un personnage factice.

Qui sourit bêtement aux autres en cahant sa tristesse.

je n'ai jamais été douée pour exprimer mes ressentis.  

Certains me l'ont reproché.

Et quand je le fais, je me sens comme une godiche pleine de maladresse.

Je déteste me sentir godiche.

Parce que je me sens fragile.

Et je n'aime pas ça.

Je devrais accepter ma fragilité mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas.

Je suis enfermée dans ma carapace.

Et je n'arrive pas à la briser...

30 mars 2010

Détachée...

De tout.

Je me ressens détachée.

Je vais travailler sans penser à rien.

Je me sens comme un somnambule qui traverse la vie sans un regard autour de lui.

Est ce ma liberté retrouvée qui me rend ainsi ?

Je suis loin de rester sans questionnement.

Mais j'évite soigneusement de les faire remonter à la surface de la réalité.

Quant aux yeux bleus, je reste là aussi dans une forme de distance.

Et nous poursuivons un jeu de séduction.

Jeu qui me semble de plus en plus factice.

C'est une étrange sensation.

Comme un flottement entre deux eaux...

19 février 2010

Se noyer dans le bleu ?

Quelques heures en sa compagnie et le temps n'a plus d'importance.

Discussion à bâtons rompus.

Il m'a embrassée en partant.

Un baiser fugace qui ne demande qu'à être prolongé.

Une prochaine fois.

Peut être...

Le truc avec lui, c'est que je sens que je pourrais craquer sentimentalement.

Ce que je ne veux pas.

Surtout pas !

Car je ne suis pas certaine que cela serait réciproque.

Et cela me procurerait un sentiment de solitude intense.

Ce que je déteste.

12 février 2010

Compulsion et douleur

J'ai bien aimé les commentaires sur mon post "Futilités inutiles".

Je pense que les deux points de vue se rejoignent.

Philippe a une très juste et très pertinente analyse.

Jérôme a une vision optimiste de ma "frénésie" consumériste.

Je me suis demandée si effectivement cette fringale d'achats avait un sens.

Je me dis que je dois peut être compenser quelque chose.

Un manque de mon enfance pauvre ?

Un stress dû au travail ?

Voire dans ma vie de couple ?

Quoique non..

Ma vie de couple va bien.

Je n'ai pas de réelle culpabilité face à toutes ces dépenses.

Et je ne reviens pas toujours les mains pleines.

J'ai toujours aimé la mode, la créativité ainsi que la nouveauté.

Plus jeune, j'avais l'envie de devenir styliste.

Mais la vie en a décidé autrement.

Et je ne m'en plains pas.

Alors, oui, je pense que je comble une forme de "vide".

Mais lequel ??

Je ne suis pas certaine de vouloir le savoir.

Car cela me renverrai sans doute à une souffrance que je ne supporterais peut être pas de connaître.

17 décembre 2009

Pas envie ...

De me dévoiler plus que ça.

Non pas du tout envie.

Elle m'a reçue dans un joli salon.

Un peu froide.

Sans doute est ce son métier qui le veut.

J'aime bien que l'autre commence à parler.

Quelques mots d'elle et j'ai parlé.

Répété, déversé mon mal être du travail.

Elle en voulait plus.

Plus sur ma propre vie, sur ma propre histoire.

Je ne l'ai pas rencontrée pour ça.

Je sais très bien à quoi me renvoie le choix de mon métier.

Je sais très bien à quoi me renvoie l'autorité.

Ma lassitude est le résultat d'un cumul de faits liés à mon job,

Liés à l'incompétence du débile qui sert de chef, au flou de la blonde sous chef,

Liés à l'absence de cohésion d'équipe et de pensée sur le sens de notre métier.

Rien de plus.

Je n'ai pas envie de la revoir.

Je n'ai pas envie d'en déverser d'avantage.

Car je ne ressens pas le désir de lui en dire plus.

Et encore moins l'utilité.

Mais il est prévu que je la revoie début janvier.

Je verrai alors si mon non-envie de me dévoiler persiste ou non.

Elle a déclaré que je dois faire un "travail" sur moi.

Un travail ?

Certes symbolique.

Ha non ! 

Un "travail" c'est contraignant.

Je ne veux pas de cette contrainte.

16 décembre 2009

Attendre mon tour...

Pour une échographie de la thyroide.

J'étais pile à l'heure, ce matin à 10 heures, au centre de radiologie.

J'ai attendu 25 minutes.

Je n'aime pas attendre.

Je n'ai jamais compris comment l'heure des rendez vous qu'on nous donne est rarement respectée.

Alors, durant cette attente, je porte mon regard partout où je peux sauf dans le regard de l'autre.

L'autre qui attend lui aussi son tour.

Je trouve intimidant de se regarder ainsi entre inconnus, voire même gênant.

J'essaie de me concentrer sur les photos d'Afrique accrochées dans la salle d'attente.

J'observe à la dérobée les patients.

Qui font sûrement de même.

La petite fille aux grandes chaussettes rouges avec une fleur accrochée tout en haut. 

Qui sort de son sac Hello Kitty en tissu vichy rose un cahier à secrets, rose lui aussi.

La jeune fille ronde qui semble mal à l'aise et qui ne regarde que ses ongles.

Le monsieur d'un certain âge, très chic, aux chaussettes gris foncé, qui lit un vieux Figaro Magazine avec les Beatles en couverture.

Arrive enfin mon tour.

S'allonger.

Un peu de cette substance glacée et visqueuse sur ma gorge.

Et passe et repasse  la sonde.

Tout semble parfait.

Chouette !

Et je vais encore devoir attendre pour les résultats et donc revenir exprès...

J'ai rendez vous avec la psychologue, chez elle, en fin de journée.

J'ouvre mon courrier.

Un bon de vaccination contre la grippe H1N1...

Et je dois chercher par moi même un centre de vaccination.

Du grand n'importe quoi !

Enfin, pour mon cas.

Il a eu la grippe il y a trois semaines.

Une grippe qui l'a cloué à la maison durant une bonne dizaine de jours.

Le médecin a même prescrit du Tamiflu à titre préventif pour moi.

Le Tamiflu est resté à la pharmacie.

Je n'ai rien développé.

Je n'irais pas me faire vacciner.

27 octobre 2009

Trop fière...

ou orgueilleuse ?

Je n'aime pas demander de l'aide à autrui.

J'ai l'habitude de faire les choses seule quitte à me planter lamentablement.

Car je n'ai pas envie de rejeter la faute ou l'échec sur un autre si rien ne va comme je l'espère.

On me dit fière, voire glaciale, arrogante.

Au fond, je ne sais pas comment je suis.

Quelques fois, être avec les autres m'ennuie profondément.

C'est comme si je jouais à être gentille, sympa, à l'écoute.

Je ne m'aime pas dans cet effort de sociabilité.

Je ne sais pas pourquoi.

Mais je me rends compte que si je ne fais pas cet effort, je m'exclue.

Ce qui en soi ne me gênerait pas vraiment.

Mais serait préjudiciable pour moi.

Ça me rendrait sûrement encore plus sauvage.

Et puis j'ai un job en contact avec les autres.

Alors...

Je ne peux pas rester dans ma "bulle" !

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