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Secrètes Pensées
collegue
23 février 2016

Je fume trop en ce moment...

Je m'étais fixé un quota de 3 cigarettes par jour.

Dans l'objectif d'arrêter.

J'en fume le double.

Voire plus en week end.

Je dois prendre rendez-vous avec le cardiologue.

Je devais le revoir en juin de l'année dernière.

C'est dire comme je traîne pour le faire.

Hier, je devais appeler le psy.

J'ai un peu zappé.

Je le ferais demain.

L'infirmier psy, qui m'a reçue vendredi dernier, pense que je suis dans l'inachevé.

Que j'ai les réponses à mes questionnements mais qu'il existe un blocage quelque part en moi.

Ben ouais...

Sûrement.

Au travail, c'est un peu la morosité.

La collègue blonde platine qui devait reprendre aujourd'hui n'est pas revenue.

La mielleuse est en arrêt maladie pour la semaine.

Idem pour la jeune collègue perfectionniste.

Et la nouille de sous-chef qui nous demande si on doit reporter leurs rendez-vous.

Ben ouais.

Je me suis portée volontaire pour une nouvelle entrée.

Un gars qui sort de prison, qui n'a pas laissé de numéro pour le joindre et qui était initialement prévu sur le planning de la mielleuse.

Chouette !!

Pffffouuuuu....

C'est la vie, pas le paradis !

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18 février 2016

Un peu de sérénité

Enfin !

Je me retrouve.

J'ai déménagé tous les dossiers et la tonne de paperasse dans un autre bureau cette après-midi.

La jeune collègue perfectionniste en a été informée par je ne sais qui.

Avant même que je le lui dise.

Bof !

Elle peut penser ce qu'elle veut de moi.

Je lui laisse volontiers la mielleuse et la peucherette.

De toute façon, elle a envie de partir.

Elle est tellement dans une volonté de paraitre parfaite que cela semble lui couter de se rendre compte qu'elle ne peut pas tout contrôler.

Elle était absente hier.

Angine.

Et ce matin, elle râlait.

Elle ne comprend pas pourquoi deux personnes venues hier après-midi durant sa permanence n'ont pas été reçues alors qu'elles sont suspendues de leur prestation.

Elle considère ces situations urgentes à traiter.

Je n'étais pas au courant sinon je les aurais reçues pour faire un point.

La nouille de sous chef a du penser qu'il ne fallait pas me charger de ces situations au vu de mon "état" émotionnel actuel.

Re Bof !

Elle était en colère.

Elle veut en parler en réunion.

Le fera-t-elle vraiment ?

Elle me fait penser à l'une des secrétaires qui est en arrêt maladie depuis une dizaine de jours.

Cette secrétaire qui se veut parfaite.

Mais qui a été quittée par son mari au bout de 20 ans de mariage.

Sans réelle explication de sa part.

Sans doute est-t-elle trop "parfaite"...

En ce début de week end, je me sens plus légère.

C'est fou ça !

20 janvier 2016

Je fume...

La dernière cigarette de la journée.

De cette journée où l'épuisement s'est accentué depuis le retour des congés.

Où je n'aspire qu'à rentrer très vite chez moi.

Loin de toute la détresse des gens que je reçois.

Loin des connes du bureau.

J'ai reçu ce matin un homme de 40 ans totalement déprimé.

Qui n'a aucun projet.

Qui vit dans la peur de perdre son logement.

Un homme dont la précédente collègue, d'une autre structure, a décidé d'arrêter de suivre.

Le cousin de ce monsieur s'étant montré un poil agressif.

 Je fais le point de sa situation.

Sa mère est décédée en 2013 suivi par son père.

Il est divorcé depuis quelques années.

Il ne voit plus sa fille de 8 ans qui vit avec la mère dans le nord.

Il en est désespéré.

Son cousin vit à Lyon.

Il descend régulièrement pour l'aider dans ses démarches car ce monsieur n'a personne ici sur qui compter.

J'ai eu ce cousin au téléphone.

Il m'a paru très censé.

Et loin d'être aussi agressif que ce que m'en a dit cette collègue.

Il a fallu que je me dépêche de faire une enquête sociale pour la procédure d'expulsion.

L'audience a lieu le 25 de ce mois.

Et il faut la transmettre a minima 10 jours avant.

Cette collègue avait fait cette enquête.

Mais imprécise et il manquait des éléments essentiels pour comprendre la situation de ce monsieur.

Elle a argumenté ne pas l'avoir transmise aux services concernés parce qu'il n'avait pas signé ce document.

Ma foi...

Il m'est déjà arrivé de faire sans la signature.

Ça n'empêche aucunement de faire le travail correctement.

Pffffouuuuuu...

Je déteste travailler dans la précipitation.

Cela me rappelle la peucherette de service qui ne voulait pas faire une telle enquête sous prétexte que la famille ne s'était pas présentée au rendez vous qu'elle lui avait fixé.

Et alors ?

Elle connaît cette famille depuis un moment et avait donc des éléments pour exposer simplement sa situation.

Personne ne lui demande de prendre partie.

Je lui en avait fait la remarque.

Elle a bougonné car elle n'avait pas envie de la faire cette enquête.

Mais pour qui travaillons nous ??

Pour soi ou pour les autres ?

Je sais très bien pourquoi je suis devenue assistante sociale

Je savais qu'un jour je me retrouverais épuisée.

Parce que c'est un métier usant sur le plan émotionnel.

Mais je pense toujours avoir au fond de moi un idéal.

Un idéal de justice, d'humanité et de générosité.

Cet idéal qui me porte.

Et qui est mis à mal aujourd'hui.

Car ceux qui ont tout sont les plus égoïstes qui soient.

En particulier une grande partie de mes collègues.

Qui ne pensent qu'à leur petit bien être.

Celles qui pensent qu'elles sont compétentes alors qu'elles sont figées dans des schémas prédéterminés.

Et qui ne s'interrogent jamais vraiment sur leur pratique de travail.

Et qui, surtout, veulent montrer une image irréprochable d'elles-mêmes.

J'arrive à saturation de cette ambiance hypocrite.

12 janvier 2016

Besoin de légèreté

En ce moment.

En fait, depuis un bon moment.

Je me sens rapidement lasse de mon travail.

Ce qui m'épuise le plus, c'est l'hypocrisie.

Il règne une fausse ambiance décontractée.

Mais je sens bien que chacun tire la couverture à soi.

La peucherette passe son temps à soupirer, à se plaindre.

Et à chercher du réconfort auprès des autres.

Alors qu'elle même ne soutient personne.

Cela en devient insupportable.

Elle s'est bien rendue compte que je ne suis pas de son côté.

Elle évite donc de m'adresser la parole.

Je pense à reprendre un suivi psychologique.

Pour exprimer tout ce qui m'exaspère dans mon travail.

Pffffffouuu....

Vivement le week end !

En attendant de pouvoir me reposer, je réécoute Léo Ferré avec un infini plaisir.

11 janvier 2016

Tu brodes...

Dit la mielleuse de service à sa stagiaire.

Ho !

Chouette !

C'est donc dans le mensonge qu'elle apprend le métier à la jeunette, réservée, mais pleine de bonne volonté.

Une fois, la mielleuse avait carrément falsifié la date d'un documment pour soit disant ne pas pénaliser un monsieur.

Elle l'a fait devant la stagiaire.

Qui n'a rien dit.

Pfffouuuu...

Je ne supporte pas cette attitude.

Car cela m'agace profondément.

Passons.

Mon ex m'a appelée hier.

Des mois sans signe de sa part.

Et voilà qu'il donne de ses nouvelles.

Il avait perdu sa liste de contacts quand son smartphone a rendu l'âme suite à une enième chute.

Et blabla sur tout, sur rien.

J'ai l'impression qu'il n'est pas très heureux.

Et moi ?

Suis je heureuse ??

Ma foi...

A vrai dire ?

Je ne sais pas.

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6 janvier 2016

Ben ouais...

C'est l'hiver.

Givre sur le pare brise.

Reprise du travail.

Démotivation.

Et Bonne année aux unes mais surtout pas à d'autres.

Nez bouché.

Voix nasillarde.

La blonde platine a prolongé son arrêt jusqu'au 23 janvier.

La mielleuse de service est en arrêt maladie pour la semaine.

Une autre collègue est elle aussi en arrêt maladie.

Nouille de sous-chef toujours aussi mou et hypocrite. 

Dossiers qui s'entassent à nouveau.

Bon...

Soldes !

Je craque ou pas ?

Sur ces jolis botillons couleur bordeaux ? 

Ou sur ce joli sac noir en cuir avec des clous ?

Ou encore sur ce très joli foulard en soie ?

Dont je n'ai absolument pas besoin. 

Je vais plutôt me coucher...

9 décembre 2015

Burn out

Au bureau.

La semaine dernière, la blonde platinée s'est carrément faite "jetée" par une dame.

Cette dernière lui aurait dit qu'elle ne faisait rien pour elle, genre qu'elle est totalement incompétente.

La blonde a craqué.

Et s'est réfugiée dans son bureau pour pleurer.

Je n'étais pas au courant de cet évènement.

Je ne suis toujours pas censée savoir.

Dans la mesure où cela reste secret.

En fait, clairement tabou.

Elle est restée absente la semaine.

Et a prolongé son arrêt jusqu'à l'année prochaine.

La nouille de sous chef a dispatché, sans concertation, les rendez-vous qu'il n'a pu annuler.

Aujourd'hui, j'ai reçu, sur ma permanence, deux personnes suivies par la blonde platinée.

C'est la saison des demandes de remise gracieuses ou de délai de paiement de la taxe d'habitation et de la contribution audiovisuelle.

Ça demande un temps fou à chaque fois.

Une autre collègue est elle aussi en arrêt.

Elle était mal hier.

Elle aussi a beaucoup pleuré.

A l'abri des regards.

Et là encore, c'est tabou d'en parler officiellement.

Je ne pense pas qu'elle reprenne la semaine prochaine.

Dernière semaine de travail de l'année. 

C'est le stress au bureau entre la collègue totalement incompétente de l'accueil, les collègues en arrêt, les deux pleurnicheuses et les gens qui s'énervent pour un rien.

Vivement les congés de fin d'année !

Parce que là franchement, j'en ai RAS LE BOL !!

31 octobre 2015

Rien de fantastique

Ces derniers jours.

Au bureau, la peucherette poursuit ses lamentations.

Elle se plaint d'une dame qui lui demande de trouver une solution à ses problèmes financiers.

Je lui parle de surendettement.

Peut être est-ce possible ?

Elle n'y avait même pas pensé.

Elle raconte ensuite la situation d'un jeune homme, d'une trentaine d'années, désespéré, qui a des pertes de mémoire.

Il prend pas mal de médocs pour dormir et avoir un semblant de vie, d'après ce que j'ai pu comprendre.

Les somnifères à haute dose sont néfastes au possible.

Du coup, il note tout par peur d'oublier.

La peucherette nous dit qu'il a fait des études plutôt brillantes.

Qu'il n'a jamais voulu inquiéter sa famille avec son mal être.

Il ne veut pas aller au centre médicopsychologique car sa mère y est déjà suivie.

Il va mal.

Très mal, à mon avis.

Je lui suggère une rencontre avec une psychologue qui tient régulièrement une permanence dans nos bureaux.

Elle n'y avait même pas pensé !

Je me demande bien à quoi elle pense ??

Nous n'avons pas toujours des solutions à tout mais un minimum d'idées.

Et je place le mot bordel au scrabble...

Et dire qu'elle a été embauchée quelques mois avant moi.

Cela fait un peu plus de dix ans que je la côtoie.

Je la trouve un peu juste dans sa pratique professionnelle.

J'oserai même dire qu'elle est un peu fermée.

A tout ce qui ne la concerne pas directement.

Et hop !

Je place un X au bon endroit sur la grille du scrabble !

31 points !

Laissons le travail de côté.

Ce matin, je suis allée à la poste pour renvoyer une commande et poster une lettre en recommandé.

Je me suis bêtement trompée de lettre.

J'avais emportée la copie et non pas l'original.

J'ai donc du retourner chez moi.

En fin de matinée, ma mère est venue en coup de vent me porter à manger.

Oui.

Ma mère, 72 ans, me donne de la nourriture.

Et ce n'est pas la première fois.

Elle a commencé à me "nourrir" juste après ma rupture de l'aorte.

Combien de fois lui ai-je dit que j'étais plus qu'en capacité de me "nourrir" seule ?

Mais non !

Elle persiste.

Du coup, je la laisse faire.

C'est sans doute sa façon de prendre soin de moi, même si je ne suis plus une petite fille.

Notre histoire familiale explique cela.

Je me dis que je devrais être plus cool avec elle.

Car j'avoue que j'ai tendance à être un peu dure envers elle.

Merdoum !

Smartphone qui s'éteint juste au moment où je place le mot pixel !!

28 octobre 2015

Supporter la connerie

De la collègue mielleuse devient compliqué.

Nous discutions du médecin du conseil départemental, une femme d'une cinquantaine d'année.

Ma position est celle de défendre les personnes que nous suivons.

Et de faire remonter à sa direction ce qu'il en est.

Sans, bien sûr, donner de nom.

Nous ne sommes pas des délateurs.

Et nous ne sommes pas les seuls à avoir eu écho de ce mépris.

La collègue mielleuse déclare qu'il faut des preuves.

Je lui dit que plusieurs personnes m'ont témoigné de l'attitude odieuse de ce médecin.

Au point de refuser de la rencontrer à nouveau.

Elle estime que cela ne suffit pas.

Que nous n'avons pas assister aux entretiens entre ces personnes et le médecin.

Que fait-elle de la parole de ces personnes que nous suivons, que nous connaissons, avec lesquelles nous avons développer une relation de confiance ?

Rien visiblement !

Je me pose la question de la considération qu'elle a envers les gens qu'elle suit.

Cette méfiance m'interroge fortement.

Ou plutôt cette crainte qu'elle a envers cette pseudo autorité.

Elle avait même émis l'idée que ce serait bien que les allocataires concernés viennent témoigner à la prochaine réunion qui aura lieu la semaine prochaine, avec la directrice, et son équipe, du service décisionnaire dont nous dépendons.

N'importe quoi !

Tout ça pour ne pas se mouiller.

Quelle lâcheté !

Ça me révolte !

Évidemment, encore une fois, elle me fait passer pour la vilaine, la mauvaise aux yeux de la jeune collègue qui partage notre bureau. 

Qu'importe !

La roue tourne.

Et il arrivera un moment où les autres se rendront compte de ce qu'elle est vraiment.

Une hypocrite manipulatrice égocentrique.

Je crois bien que je suis un chouia énervée !

27 octobre 2015

Retrouver un peu de sérénité

Journée de travail calme.

La peucherette est revenue de ses congés.

Et n'a pas arrêté de soupirer.

Pour ne pas changer.

Elle se dit débordée.

Débordée de rien.

Enfin, de peu de choses quand on y réfléchit.

Elle manque d'organisation.

Elle adopte une attitude faussement désinvolte.

Qui ne dupe qu'elle même.

La jeune collègue obsessionnelle nous relate l'entrevue entre un monsieur d'une cinquantaine d'année et le médecin du conseil départemental.

Le monsieur s'est contenu durant tout l'entretien avec ce médecin qui a pris son dossier (heureusement que c'était une photocopie) pour le déchirer prestement et le jeter à la poubelle.

Ce monsieur lui a fait part du mépris de ce médecin.

Voire même d'une attitude raciste envers les autres personnes qui étaient passées avant lui.

Ce n'est pas la première fois que ce médecin agit ainsi.

J'ai une dame qui m'a raconté être sortie en pleurs tellement elle s'est sentie rabaissée, humiliée.

En réunion d'équpe, quand j'ai déclaré qu'il nous fallait agir et porter la parole des personnes qui ont subi cette attitude, peu ont réagi.

A croire que le respect de la dignité n'a aucun intérêt.

Alors même que cela me semble être le fondement de notre quotidien professionnel.

Du coup, je ne m'étonne guère de cette lâcheté.

Mais elle me révolte.

J'ai besoin de décompresser... 

20 octobre 2015

La haine

La collègue mielleuse s'imagine que je suis loin de deviner qui elle est vraiment.

Je l'observe.

J'écoute son blabla pseudo intellectuel culturé.

Sous culturé plutôt.

Qui, en fait, est bien creux.

Elle s'essaie à employer et construire des expressions toutes faites trouvées dans ses bouquins de méditation.

En dehors de ça et d'elle-même, rien ne l'intéresse.

Elle est incapable d'émettre une critique constructive sur un film par exemple.

Elle se construit un royaume de paille en se montrant gentille avec celles en qui elle a décelé une petite faille narcissique.

Elle les vampirise l'air de rien.

Pour ce qui est de moi, je pense qu'elle me hait.

Oui !

Carrément.

Car je ne suis pas dupe de ses gesticulations manipulatrices pour se rendre populaire.

A une époque, elle "achetait" l'amour des autres en payant à chaque fois l'addition du bar.

C'en était devenu tellement génant que certaines refusaient de sortir avec elle.

Comme nous partageons le même bureau, je suis bien obligée de la supporter.

Elle a fait en sorte de devenir super copine avec les deux autres collègues: la peucherette et la jeune obsessionnelle.

Elle veut asseoir son semblant de domination.

Je la regarde faire.

Et je reste égale à moi-même.

6 octobre 2015

Laisser aller...

Je suis arrivée en retard ce matin.

D'une bonne demie-heure.

Fichu bouchon !

Du coup, je ne suis pas allée à la séance d'analyse des pratiques professionnelles.

Qui commençait, en plein centre ville, à l'heure où je suis arrivée au bureau.

Pas eu envie de prendre les transports en commun - une demie heure encore de trajet - pour arrivée là encore en retard.

5 y sont allées sur 14 participantes prévues

Deux collègues sont en congés.

Moi en retard.

Et les autres qui ont toute une raison d'Etat pour s'y soustraire.

Une était fatiguée.

Une autre n'avait pas envie.

Trois autres débordées.

Et la dernière a trouvé l'excuse du dernier jour pour s'exempter.

Après cela, allez dire aux personnes que nous suivons que l'engagement est important.

La nouille de sous chef a fait la moue quand il l'a su.

Parce que ça a un coût.

Et pas des moindres.

Au détriment de formations individuelles.

Mais évidemment, il se taira.

Du coup, j'avoue que j'ai bullé toute la matinée.

Profitant du fait que j'étais seule.

Je constate que chacune fait ce qu'elle veut.

En croyant être professionnelle.

De plus en plus de salariées arrivent en retard.

Moi-même, je me surprends à un certain laisser aller.

Ou bien est-ce tout bêtement un détachement ?

Ou encore un lâcher prise ?

Ou plutôt de l'indifférence ?

Mouais...

Là, je crois que je raconte n'importe quoi !

29 septembre 2015

Observer les interactions

Se rendre compte, jour après jour, que certaines sont dans un simulacre de sociabilité.

Qu'elles sont dans une estime d'elles-mêmes défaillante.

Que leur préoccupation refoulée ne contient qu'un vide affectif.

Qu'ils leur faut absolument combler d'une manière ou d'une autre.

Par des détournements de leur personnalité.

Qui doit coller aux schémas sociétaux de convivialité.

Si on creuse un peu et qu'on se donne la peine de regarder au-delà des apparences apparait alors toute la laideur de leurs âmes.

Je crois que je suis d'une humeur massacrante, non ?? 

23 septembre 2015

Etre soi-même

Au contact des autres, c'est compliqué.

Il me faut composer.

Ce que je fais le moins possible.

Sinon, j'ai l'impression de me fourvoyer.

Alors, évidemment, je ne suis pas du tout populaire.

Pas envie d'être faussement gentille.

Comme la mielleuse de service.

Ou la peucherette qui se transforme en petite fille lorsqu'elle a besoin d'un truc.

En fait, je suis en manque.

En manque de discussions adultes, sensés avec une véritable réflexion, des idées qui ouvrent l'esprit.

Les collègues de mon bureau sont finalement bien plus repliées sur elles-mêmes que je ne le suis.

Rien ne les interesse vraiment.

L'une est focalisée sur ses obsessions et son apparence.

L'autre sur son désir maladif d'être aimée et appréciée de tous.

Et la peucherette sur son petit bien-être psychologique qui ne doit surtout pas être bousculé.

Et moi, je m'appauvris à leur contact.

Heureusement, que je sors du bureau et que je discute avec d'autres de tout de rien.

Mais là encore, ce n'est que superficialité...

Et je m'en retourne écouter de la musique et lire.

18 septembre 2015

Dry martini

Musique...

Se  reposer enfin.

Loin de la détresse des gens.

Qui me touche beaucoup trop quelques fois. 

Loin de la connerie des collègues.

De leur lâcheté.

De leur hypocrisie.

De leur égoïsme.

Je suis en quête.

Toujours.

Cette quête de sincérité.

Que je ne suis plus très sûre de trouver....

Et je fume.

14 septembre 2015

Une dernière cigarette..

Toujours le bazar sur mon bureau.

Repenser à la journée de travail.

Collègue peucherette qui souffle tout ce qu'elle peut d'exaspération.

Collègue mielleuse qui se la joue psychologue auprès d'autres en mal de confidente.

Jeune collègue perfectionniste au possible.

Je lui conseille de lâcher prise.

Elle n'y arrive pas.

Elle s'active très consciencieusement penchée sur ses dossiers.

Moi, je lis les infos sur le net.

J'écoute de la musique.

En attendant qu'arrivent mes rendez-vous.

Monsieur à la retraite qui s'affole car je ne pourrais plus le suivre.

Qui me dit que si jamais il gagne au loto, il pensera à moi.

Heu...

C'est gentil de sa part.

Ha ! Si j'étais riche !

La première chose que je ferais c'est dire adieu à mon travail.

Adieu à la majorité des connes que je cotoie quotidiennement.

Sans me retourner.

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment.

Mais j'éprouve de plus en plus le besoin de m'éloigner des gens.

De certaines gens en tout cas.

C'est peut être l'ambiance générale...

Je vais vraiment finir misanthrope.

Fichu moustique !! 

Troisième piqûre !!!

10 septembre 2015

Démotivation...

Semaine dense sur le plan émotionnel.

Dame qui pleure toute les larmes de son corps.

Elle me raconte son histoire.

Son état de santé défaillant.

Ses difficultés à sortir d'elle-même.

Son trop ou pas assez d'amour.

Etouffant.

Pour ses quatre enfants.

Sa peine a eu raison de son corps.

Elle reste fière.

Orgueilleuse.

Elle ne veut pas céder

Mais son corps exprime le contraire.

Il cède à sa place...

Jeune femme qui me confie son enfance faite de violences conjugales, familiales.

Qui malgré cela reste vaillante.

Dont le corps, lui aussi, lâche prise.

A 30 ans.

Collègue peucherette qui nous raconte ses états d'âme.

Elle dit ses silences face aux mensonges d'un monsieur qui est en dette locative.

Elle n'a pas su le recadrer.

Elle ne sait pas faire.

Elle pense que le silence est une arme.

Je dirais plutôt une lâcheté.

Et je crois bien que le monsieur l'a très bien compris.

Et en profite allègrement.

En 10 ans, elle reste la même.

Pas d'affirmation de soi.

Pas d'évolution remarquable.

Pas de curiosité en dehors de sa personne.

Aucune remise en question sur sa pratique professionnelle.

Et l'autre pimbêche qui me dit "ça va ?" en guise de bonjour.

Hypocrisie.

Bon vent !

Et je fume...

25 juillet 2015

Dernière cigarette ?

Cela fait un moment que je me dis que ce serait pas mal d'arrêter de fumer.

J'aurais du arrêter avec la rupture de l'aorte fin septembre, l'année dernière.

J'ai repris au bout de quatre semaines.

Parce qu'il me restait encore des paquets chez moi.

J'achetais une cartouche par mois.

La dernière fois, il y a de cela quinze jours, j'ai acheté trois paquets.

Je compenserai par des bonbons à la menthe forte, des Haribo Star Mint Intense.

J'en ai carrément acheté deux paquets aujourd'hui.

J'écrase ma dernière cigarette.

Vais-je tenir le coup ??

Plus que quatre jours de travail et je serais en congés pour un mois.

Ma journée de travail a été calme.

La peucherette de service n'a cessé de se plaindre et soupirer à qui mieux mieux.

Elle nous relate la situation d'une dame qui s'est faite cambrioler malgré la porte blindée.

Et qui a retrouvé son appartement saccagé.

Les voleurs s'en sont même pris à ce qu'elle avait dans son frigidaire jusqu'à répandre du ketchup partout.

Les cons !

En plus, dans son malheur, elle s'est fait arracher son sac quelques jours après.

C'est la fin du mois et du coup, elle n'a plus rien pour acheter à manger jusqu'au prochain versement du RSA qui se fera dans une dizaine de jours. 

La peucherette va instruire des demandes d'aides financière pour les factures de gaz et d'eau .

Nous lui demandons alors si elle envisage de demander une autre aide pour la soutenir dans son quotidien.

Elle répond que non, y'en a assez comme ça.

Bon...

Elle est encore débordée.

Décidément !

Elle râle parce qu'elle a plein de trucs en attente qu'elle doit absolument traiter avant les congés.

Elle râle parce qu'elle n'a pas eu la réponse qu'elle voulait pour un dossier.

Frustration ??

Elle passe son temps à grignoter.

Ça doit compenser son stress, sa frustration.

Passons à autre chose...

C'est le week end !

18 juin 2015

Seul le bruit du vent dans les feuillages ...

Brise le silence de la nuit tombante.

Enfin en congés !

Aujourd'hui, j'ai rempli cinq demandes d'aides financières.

Je fais toujours en sorte que les demandes soient finalisées avant que je ne m'absente.

Je n'aime pas que ça traîne.

Je suis plutôt organisée donc ça va de ce côté là.

Contrairement à la peucherette qui se trouve rapidement débordée de je ne sais quoi.

Et qui a toujours des demandes en attente quand elle s'en va en congés.

J'espère que les aides vont être accordées.

Alors ça, ça dépend de tout un tas de critères et paramètres que je ne peux contrôler.

Et comme pour les résultats au Bac, je dirais que cela dépend aussi fortement de l'humeur de celui qui décide.

Oui, celui.

Car c'est un homme qui décide. 

Sur certaines demandes, on se dit que cela sera d'emblée refusé car cela ne se "justifie" aucunement.

Et, bizzarement, c'est accordé !

Bon...

Cessons de parler du travail.

Il fait chaud.

Je vais aller m'allonger.

Allumer le ventilateur.

Et lire.

J'ai plusieurs recueils de nouvelles qui m'attendent ainsi que deux romans policiers.

12 juin 2015

Une dernière cigarette

Pour achever cette journée.

Chaleur plus qu'étouffante.

Ventilateur.

Semaine plutôt calme.

Collègue peucherette qui ne cesse de soupirer tous les jours.

Elle se plaint à chaque fois qu'elle s'exprime sur une situation.

Aujourd'hui, elle nous rapporte le cas d'une dame, bientôt à la retraite, qui a plusieurs dettes.

Alors, elle lui a proposé différentes possibilités de demandes d'aides financières qu'elle va devoir instruire.

La dame souhaite également déposer un dossier de surendettement pour toutes ces dettes.

La peucherette soupire car elle se rend compte qu'elle a du travail sur la planche et qu'elle aurait peut être du temporiser avant de lui proposer d'instruire les demandes d'aides.

Elle dit que le montant global des dettes, quasiment 1 000 euros, n'est pas si élevé que ça et que cette dame pourrait mettre en place des délais de paiement avec chacun des créanciers et ne pas déposer de déclaration de surendettement car elle va bientôt toucher sa retraite.

1 000 euros de dettes, c'est, à mon avis, une somme importante pour une personne qui ne perçoit que 452 euros de RSA.

Et la retraite ne dépassera pas les 700 euros.

J'ai senti au ton qu'elle a employé qu'il y avait comme un jugement de valeur de sa part.

Que cette dame, en fait, n'avait qu'à se dépatouiller seule avec ses problèmes financiers et, que, dans son for intérieur, la collègue peucherette n'avait pas du tout envie de l'aider.

En fait, elle veut se faire passer pour victime et recevoir de la part des autres des propos qui iraient dans son sens, qu'on lui dise qu'elle a raison de se plaindre.

Ce qui m'insupporte.

Alors, je vais à contresens.

Je sais bien que je suis dure envers cette collègue mais je pense être proche de la vérité.

Pourquoi suis-je si dure ??

J'y réfléchirais une autre fois...

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