Retrouver un peu de sérénité
Journée de travail calme.
La peucherette est revenue de ses congés.
Et n'a pas arrêté de soupirer.
Pour ne pas changer.
Elle se dit débordée.
Débordée de rien.
Enfin, de peu de choses quand on y réfléchit.
Elle manque d'organisation.
Elle adopte une attitude faussement désinvolte.
Qui ne dupe qu'elle même.
La jeune collègue obsessionnelle nous relate l'entrevue entre un monsieur d'une cinquantaine d'année et le médecin du conseil départemental.
Le monsieur s'est contenu durant tout l'entretien avec ce médecin qui a pris son dossier (heureusement que c'était une photocopie) pour le déchirer prestement et le jeter à la poubelle.
Ce monsieur lui a fait part du mépris de ce médecin.
Voire même d'une attitude raciste envers les autres personnes qui étaient passées avant lui.
Ce n'est pas la première fois que ce médecin agit ainsi.
J'ai une dame qui m'a raconté être sortie en pleurs tellement elle s'est sentie rabaissée, humiliée.
En réunion d'équpe, quand j'ai déclaré qu'il nous fallait agir et porter la parole des personnes qui ont subi cette attitude, peu ont réagi.
A croire que le respect de la dignité n'a aucun intérêt.
Alors même que cela me semble être le fondement de notre quotidien professionnel.
Du coup, je ne m'étonne guère de cette lâcheté.
Mais elle me révolte.
J'ai besoin de décompresser...