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Secrètes Pensées
collegue
23 juillet 2013

Aujourd'hui...

Blablabla...

Ce matin, blabla autour de situations qui posent problème.

Une collègue expose deux situations qui se ressemblent.

Deux hommes qui n'ont jamais quitté leur mère.

Et ont une vie sociale quasiment inexistante.

Schizo, a priori, selon le psy clinicien qui écoute nos lamentations une fois par mois.

Ensuite, la peuchère de service a exposé la situation d'une dame qui lui a confié qu'elle s'est fait frapper par son fils de 18 ans.

Fils qui semble régner en dictateur au sein de la famille.

Et, qui, par son comportement, a un impact sur le jeune frère préadolescent.

Qui s'est replié dans le silence et l'isolement.

Que faire ?

Elle n'ose pas agir.

Et attend visiblement que la situation évolue.

Vers le pire.

Pour enfin agir.

Nous avons bien senti qu'elle ne voulait pas s'impliquer plus que ça.

Elle se trémoussait tellement elle en était gênée.

Lâcheté ordinaire...

Bien sûr, il n'est pas évident de déterminer le degré de gravité d'une situation donnée.

Mais lorsqu'il y a le sort d'un enfant en jeu, nous nous devons d'alerter les services concernés.

Je sens qu'elle ne reparlera plus de cette dame.

D'autant plus que des collègues ont clairement déclaré qu'il fallait agir.

Le psy lui-même le lui a suggéré.

Je la voyais se décomposer tout en essayant de faire bonne figure.

Et la mielleuse de service qui n'a pu s'empêcher de se lancer dans une explication incompréhensible avec ses "je pense" "à mon avis" " c'est ce que j'appelle"...

Mouais...

J'entends ces expressions des dizaines de fois par jours.

Une est abonnée au "y'a pas de soucis!".

Une autre met des "quoi" à la fin de ses phrases.

Et moi ?

Hé bien, je ne sais pas du tout !

Une dernière cigarette.

Et je m'en vais lire dans mon lit.

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20 juillet 2013

Bon... Ben...

Rien.

Enfin pas un rien vide.

Rien dans le sens absence d'envie d'écrire ces derniers jours.

Semaine de travail consacrée à ce fichu recueil de données.

Pas du tout fiable au final.

Mes chiffres ne correspondent pas.

D'où traficotage.

M'enfin...

M'en fiche un peu.

Prise de tête avec la collègue mielleuse qui critique l'organisation mais estime que, non, ce n'est pas une critique mais une "critique professionnelle".

Haaaaaaa boooon ?!

Accoler le terme "professionnelle" à celui de critique l'exempterait donc de tout jugement ??

Quelle hypocrisie !

Elle qui a encore déclaré que la France était trop généreuse avec les étrangers.

Qu'il est trop facile de bénéficier des aides de l'Etat, et patati, et patata... 

Je suis d'origine étrangère et je remercie la France pour la vie qu'elle m'offre.

Je me dis que ça ne tourne pas très rond dans son cerveau.

Je reconnais que là je suis mauvaise envers elle.

Mais ce type de discours m'agace profondément.

J'ai remarqué que lorsque je participais à une discussion en sa présence, il fallait toujours à un moment ou un autre qu'elle s'empare du groupe en détournant le fil de la discussion et en recentrant tout sur elle par une plaisanterie hystérique.

Ce qui appauvrit le dialogue en le rendant creux et sans intérêt.

Je crois qu'elle veut absolument se croire intéressante aux yeux de ses collègues.

Ma foi...

Et sinon ?

Quoi d'autre de chouette au travail ?

Encore une dame qui m'appelle pour me dire que le gaz va être coupé.

J'appelle le prestataire.

Son dernier paiement remonte en janvier: 30 euros.

Elle a reçu une aide de 400 euros.

Et il lui reste à devoir un peu plus de 1 000 euros.

Je la rappelle et l'informe.

Elle peut éviter la coupure en versant 20 % soit 215 euros avec un échéancier de 85 euros sur 10 mois, avec les futures factures à payer en plus évidemment.

Elle ne les a pas.

Je lui rappelle sa responsabilité en tant que cliente.

Hystérique, elle me répond qu'elle pensait être en surendettement et être protégée.

Hoooooo !

Bien sûr !!!

Suis-je bête ???

Je la recadre illico presto: vous consommez de l'énergie, vous payez !

Et puis son plan est terminé.

Alors évidemment le prestataire réclame ce qu'elle lui doit.

J'ai du me répéter je ne sais combien de fois pour qu'elle comprenne un peu qu'elle est entièrement responsable de ce qu'il lui arrive.

Et j'ai raccroché et l'ai laissée se débrouiller pour trouver l'argent. 

Le lendemain, coupure.

Elle m'appelle pour me dire qu'elle a pu trouver l'argent. 

Et me demande de téléphoner immédiatement au prestataire.

Finalement, nous tombons tous d'accord.

Et elle aura à nouveau du gaz le surlendemain.

Elle m'a épuisée !

Les deux dernières semaines de juillet devraient être très calmes.

Tant mieux.

Vivement les congés !

10 juillet 2013

J'attends la pluie

Dans la chaleur moite.

Ce matin, distribution de tableau pour collecter des données.

Nouveau tableau.

Des collègues sont venues me voir pour me demander ce qu'on pouvait faire.

Pour ne pas les remplir.

La sous chef était dans notre bureau et nous expliquait les tenants et les aboutissants de ce fichu tableau.

Elle n'a pas du tout apprécié.

Et en a fait la remarque acerbe à deux d'entres elles.

Qui elles-mêmes n'ont pas apprécié.

Le plus chiant c'est de devoir sortir les dossiers un par un.

La nouvelle base de données, encore vierge d'informations, est inutile au possible.

Une des collègues, embauchée depuis un an, en a marre des conditions de travail.

Parce que pour elle, recueillir des données manuellement est inacceptable.

Y'a quand même pire comme condition de travail.

J'ai quelques fois l'impression qu'elle ne veut pas accepter le fait que le monde du travail peut être imparfait et frustrant.

Elle m'a confié qu'elle en avait assez des gens qui venaient "gratter" de l'argent. 

Elle a le sentiment de n'être qu'une "banque".

En même temp, le secteur géographique où je travaille est populaire, pauvre avec une forte proportion d'immigrés.

Alors, effectivement cela change de la petite ville où elle travaillait avant.

Où les gens étaient moins en demande car plus autonomes et à même de se défendre et faire valoir leurs droits

Où il était bien plus simple de plaider en faveur d'une situation.

Où les relations de travail étaient moins empoisonnées par des chefs de service incompétents.

Le travail n'est pas le royaume des bisounours.

Alors, elle cherche avidemment un poste ailleurs.

Où l'herbe sera plus verte.

Avant de jaunir un jour.  

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