Aujourd'hui...
Blablabla...
Ce matin, blabla autour de situations qui posent problème.
Une collègue expose deux situations qui se ressemblent.
Deux hommes qui n'ont jamais quitté leur mère.
Et ont une vie sociale quasiment inexistante.
Schizo, a priori, selon le psy clinicien qui écoute nos lamentations une fois par mois.
Ensuite, la peuchère de service a exposé la situation d'une dame qui lui a confié qu'elle s'est fait frapper par son fils de 18 ans.
Fils qui semble régner en dictateur au sein de la famille.
Et, qui, par son comportement, a un impact sur le jeune frère préadolescent.
Qui s'est replié dans le silence et l'isolement.
Que faire ?
Elle n'ose pas agir.
Et attend visiblement que la situation évolue.
Vers le pire.
Pour enfin agir.
Nous avons bien senti qu'elle ne voulait pas s'impliquer plus que ça.
Elle se trémoussait tellement elle en était gênée.
Lâcheté ordinaire...
Bien sûr, il n'est pas évident de déterminer le degré de gravité d'une situation donnée.
Mais lorsqu'il y a le sort d'un enfant en jeu, nous nous devons d'alerter les services concernés.
Je sens qu'elle ne reparlera plus de cette dame.
D'autant plus que des collègues ont clairement déclaré qu'il fallait agir.
Le psy lui-même le lui a suggéré.
Je la voyais se décomposer tout en essayant de faire bonne figure.
Et la mielleuse de service qui n'a pu s'empêcher de se lancer dans une explication incompréhensible avec ses "je pense" "à mon avis" " c'est ce que j'appelle"...
Mouais...
J'entends ces expressions des dizaines de fois par jours.
Une est abonnée au "y'a pas de soucis!".
Une autre met des "quoi" à la fin de ses phrases.
Et moi ?
Hé bien, je ne sais pas du tout !
Une dernière cigarette.
Et je m'en vais lire dans mon lit.