Pas d'inspiration en ce moment...

On regarde Dr House...

M'enfin... Je regarde de loin, les yeux rivés sur le texte que je suis en train d'écrire...

Tout en écoutant Broken Strings de James Morisson...

Je vais raper le choux rouge pour mon déjeuner de demain.

J'adore le choux rouge rapé que j'ai découvert chez la belle mama.

Ma journée de travail a été calme excepté ce matin où l'idiot qui se prend pour un cadre sup a dit " Qui sème l'horreur récolte la terreur" ???

Je pense qu'il faut avoir un grand vide à la place du cerveau pour dire une telle énormité.

Mais c'est tout à fait à la hauteur de ce qu'il est...

La roue tourne comme on dit et il saura tôt ou tard que sa valeur est nettement en dessous de celle qu'il croie être...

Bé... je vais raper les choux rouge malgré la flemme soudaine qui saisit mon être !

Blablabla...

Des mots qui s'écoulent....

Des paroles, encore des paroles...

Tant et plus qu'il m'arrive de mélanger les mots...

Répéter encore et encore les mêmes procédures, ne rien oublier, être claire dans mes propos, tenter de comprendre et de me faire comprendre...

Dès que j'entre dans l'habitacle de ma voiture, je mets de la musique pour me défaire de toutes ces discussions.

Et demain, je recommencerai...

Journée dense...

Paperasse, paperasse...

Tous ces papiers étalés sur mon bureau...

Des dossiers, des notes, des formulaires, de la documentation...

Accueillir, écouter, expliquer le système, le labyrinthe des procédures administratives tel est mon job.

Je peux passer quinze minutes ou une heure à écouter et tenter de connaître et comprendre l'autre pour l'aider à cheminer.

Quelques fois, je n'ai pas envie d'écouter devant une demande un peu trop insistante.

Je fume la quatrième et dernière cigarette de la journée...

A la télé, les mères porteuses en Inde...

Terriblement atroce cette exploitation de la misère...

Ben... moi qui n'ai pas d'enfant, qui n'en ressent pas le besoin et qui peut être n'en aura jamais, je trouve cela hallucinant.

Halluciant ce désir féroce de vouloir absolument un enfant envers et contre tout quand on ne peut pas en avoir.

Si j'éprouvais ce désir, serais-je prête à cela ???

Ma foi... Qui sait ?

Non, je ne crois pas que je le ferais, je suis fataliste.

Hou ! Je crois que je suis fatiguée...

Zappons...

La belle famille est d'origine italienne.

Je ne suis pas d'origine italienne, ni même européenne.

Les parents c'est sacré pour les italiens.

Pas pour moi.

Je vois peu ma famille.

Mon père est mort depuis un moment, ma mère vit avec un sale type, mes soeurs sont loin, mon frère est occupé par sa propre famille et belle famille...

Nous ne sommes pas très proches les uns des autres...

Ma mère aimerait que je sois plus proche d'elle mais je ne peux pas...

Je ne le peux pas à cause de son sale type !

ET puis, je ne veux pas être sa béquille...

Il fut un temps où je m'inquiètais tellement pour elle que cela nuisait à ma propre vie, à mon devenir.

Je ne veux plus de ce passé.

C'est sans doute pour cette raison que je ne supporte pas la dépendance des autres envers moi, que j'ai tant soif de liberté.

Nous avons discuté, durant le trajet nous menant chez les beaux parents, de l'importance d'avoir du temps pour soi.

Je crois qu'il a compris mon besoin.

Et en même temps, il me réclame sans cesse des marques d'affection qui m'étouffent...

J'en viens à me dire que je serais mieux au bureau qu'à la maison avec lui !

Je crois que j'ai de moins en moins de sentiments pour lui.

Il parait que c'est normal après trois ans de relation...

Et plus j'y pense et plus je me dis que je ne suis pas dans l'envie de m'engager avec lui.

La principale raison de ce non engament c'est que je n'ai pas du tout envie d'un enfant avec lui.

C'est un signe, non ??

Un mauvais signe...

Nous passons quelques jours chez des amis près de la frontière suisse.

J'en ai ma claque !

Rien à leur raconter...

Enfants capricieux...

Mère qui leur crie régulièrement dessus...

Soirées de discussions sans intérêt...

Obligée de suivre un rythme de vie totalement instable...

Pffffffouuuuuu ...

J'ai une seule envie : partir !

Et je dois faire bonne figure pour ne pas vexer...

Je ne suis pas faite pour jouer l"hypocrite très longtemps...

ça ne me ressemble pas ...

Dernière journée de travail avant un repos d'une dizaine de jours...

Enfin !

Être loin des blablas du bureau, des soucis quotidiens de fric et de désespérance des gens que j'aide, de l'ambiance hypocrite qui règne entre collègues me fera le plus grand bien.

Le futur s'annonce morose côté job...

Il risque fort d'y avoir du licenciement dans l'air ou tout du moins un non renouvellement des contrats à durée déterminés dans les mois à venir...

Dommage...

Je commence malgré moi à m'attacher à une nouvelle collègue...

C'est bête combien on peut ressentir de l'attachement envers une personne qu'on connait finalement peu.

Et qu'on est pas sûre de revoir un jour...

Étrangeté des sentiments et des émotions...

J"ai peu dormi la nuit dernière.

J'ai rêvé d'un collègue... enfin... collègue, c'est vite dit.

Il vient une demi journée par semaine.

Il est jeune, plutôt charmant, timide et bon chic bon genre.

Donc, je l'ai vu dans mon rêve...

Ce matin, j'avais de vagues souvenirs de ce rêve et à présent, plus rien...

Avec une de mes collègues, on se disait, qu'au lit, il ne devait pas être top !

Est-il bien de sa personne tout nu ??

Est-il sensuel ??

Est-il vigoureux ??

Nous étions mortes de rire !!!

Je regarde " An history of violence " de David Cronenberg.

Intéressant.

Je ne suis pas en forme...

Le changement d'heure, de légers vertiges liés à mes cervicales arthrosées et me voilà à la ramasse...

Une dernière cigarette...

Et demain...

Journée harassante !

Rendez-vous sur rendez-vous...

Pensez à ceci et à cela...

Et enfin se poser en écoutant la radio à fond sur le chemin du retour...

Pour ce qui est de croire, je n'ai aucune certitude.

D'ailleurs, je me demande à qui s'adresse le commentaire de L'Imaginaire...

Je vis, j'agis et pour le reste je fais avec comme on dit.

Ici et maintenant, il se passe quelque chose ou il ne se passe rien.

Tout dépend de ce qu'on éprouve sur l'instant.

Je sais en tout cas que je suis fatiguée de ma journée...

Et ce n'est pas une certitude, juste un constat...

Après midi de permanence sans rendez vous...

On me demande de l'aide...

Une aide pour remplir un dossier...

Une demande pour une aide financière...

Une aide pour écrire une lettre au propriétaire...

Une demande d'explication suite à un courrier...

Téléphoner à la préfecture pour une demande de titre de séjour...

Pas le temps de se poser...

Dossiers qui s'entassent sur le plateau de verre noir qui me sert de bureau, bureau dont les tiroirs ne tiennent pas...

Écouter toutes ces bribes de vie a pompé mon énergie...

Et demain, je recommencerai...

En prenant connaissance du dernier commentaire laissé par L'imaginaire, sur "Évolution", je suis restée sans voix...

Simplement parce que je me suis demandée quel est le sens de ce message et à qui s'adresse-t-il ?

Bon...

Du coup, je réfléchis: suis je une individualiste, voire même une égoïste qui s'ignore ???

Hé bien, après avoir lu et relu ce commentaire, je pense que oui !

C'est évident !

Je vis sans forcément penser à tous ces actes quotidiens qui peuvent avoir un impact sur tout un système dans lequel chacun d'entre nous est imbriqué.

Par exemple, si je fais attention à ma consommation électrique, ce n'est pas par souci de préservation environnementale mais bien plutôt parce que l'électricité a un coût et que je n'ai pas envie de payer pour rien.

Plus je réfléchis, plus je me rends compte que ma conduite obéit à des principes d'éducation bien ancrés, bien que j'essaie de m'en défendre.

Chez nous, un sou était un sou. Tout était calculé au centime près car nous étions pauvres.

J'essaie quelque fois de me laisser aller à ne pas compter mais en fait, je réalise que je suis dans le faux semblant.

Car même lorsque je crois me libérer de mon vécu en claquant  du fric, il  y a une voix au fond de moi qui veille.

Elle me limite, elle me contrôle...

Je déteste l'idée de gaspillage et donc je garde les objets, les vêtements, les babioles le plus longtemps possible.

Le peu que j'acquiers et possède doit durer.

Je crois que je suis en train de m'égarer...

Pour en revenir au commentaire, un temps de réflexion supplémentaire m'est nécessaire pour en comprendre pleinement le sens.

D"autant plus qu'à l'heure ou j'écris ces mots, mes neurones sont passées en mode ralenti.

Il parait que l'Homme prend peu à peu et de plus en plus conscience de sa perte.

Retour aux valeurs essentielles...

Retour à ce qui est sain...

Mouais...

Je crois plutôt que c'est une forme d'individualisme voire d'égoïsme.

On veut le mieux pour soi, pour ses propres enfants plutôt que pour le voisin ou l'inconnu qui vit hors de notre vue.

Est ce légitime ? Peut être...

Ce qui m'agace, c'est tout ce désir qu'ont certains de vouloir croire que le bio c'est sain, que ne pas ou peu utiliser sa voiture c'est bon pour l'environnement, que si chacun d'entre nous faisait un petit effort, la terre s'en porterait mieux, etc, etc.

J'ai testé les légumes bio. Ils n'ont pas plus de goût que les légumes achetés à l'hypermarché.

Et puis, il se trouve que le champs où ils sont cultivés se trouve quasiment au bord d'une route très passante. Alors pour le coup, je ne vois pas où est la notion de bio... parce que... merci! la pollution automobile !!!

Bref... Le bio se développe à une vitesse fulgurante. On trouve des aliments,bio,  des cosmétiques bio, des vêtements et des chaussures et même les meubles bio et.. et ???

Est ce que la fabrication de ces produits suit un protocole qui fait appel à des procédures bio et écologique ??

Pffft ! Qui va le vérifier ???

Le bio est une pompe à fric...

Quel est le sens premier de la vie ??

La définition, basique, de la vie est la suivante : Phénomène biologique de la naissance à la mort.

Michel HENRY, philosophe, définit la vie  d'un point de vue phénoménologique comme ce qui possède la faculté et le pouvoir « de se sentir et de s'éprouver soi-même en tout point de son être ».

Vivre et mourir...

N'est ce pas absurde ??

Je crois que nous passons notre temps à remplir le vide de notre existence.

Gagner sa pitance en travaillant, donner la vie pour prolonger la sienne, s'activer de diverses manières...

Voilà comment nous remplissons le vide.

Ce n'est pas très gai au fond..

Enfin...

Tout dépend du point de vue que nous adoptons, n'est ce pas ?

Je n'ai fumé qu'une cigarette aujourd'hui...

Enfin pour le moment !

J'ai envie d'un verre de vin blanc.

Je n'ai pas envie d'aller travailler demain.

Je zappe d'une chaine à l'autre .

Un vent de nord ouest souffle dehors et fait craquer les tôles ondulées du toit.

J'oublie mon amant...

Dossiers qui s'entassent...

Collègues absentes non remplacées... dont il faut quand même assurer le suivi des dossiers...

Formulaires divers à remplir...

Supérieur hiérarchique débile...

Collègue qui râle après la déléguée du personnel alors qu'elle est incapable d'agir par elle même tellement elle est lâche...

Elle fait la belle devant tout le monde mais reste loin de moi lorsqu'il s'agit de discuter face à face...

Blablabla toute l'après midi...

Ouf! cela fait du bien d'être chez soi !

Arrivée en retard au bureau

Tas de dossiers qui s'entassent

Un téléphone pour quatre

Blablabla...

Cigarette...

Déjeuner au resto du coin...

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Demain est un autre jour à vivre et expérimenter...

Je suis fatiguée du blabla d'aujourd'hui...