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Secrètes Pensées

7 juillet 2015

Ras le bol des cigales !

La chaleur m'étouffe.

Et me rend apathique.

Au bureau, la clim, quand elle fonctionne, tourne à fond.

Ce matin, j'ai reçu une dame.

Que j'avais déjà suivie durant des mois.

Je n'avais pas du tout envie de la revoir.

On me la remise dans ma file parce que justement je l'avais déjà suivie.

Et bien sûr, sans demander mon avis.

J'avoue que j'étais plus que glaciale avec cette dame.

Dont la vie reste inchangée et dont la seule préoccupation est l'argent aisni que la gratuité du bus.

Pfffouuuuu...

Elle n'a cessé de se plaindre qu'elle n'avait plus d'argent.

Que c'est dur pour elle et son fils en ce moment.

Son fils est à Paris pour les vacances jusqu'à la fin de l'été.

Encore aurait-il fallu qu'elle remplisse à temps ce putain de formulaire de ressources à compléter tous les trois mois !

Je la reverrais dans dix jours, une fois que sa situation administrative sera régularisée.

Elle me remercie d'un: "tu es gentille ! Merci ma chérie !"

Le truc qui m'insupporte au plus haut point !

D'ailleurs, je lui dis que, non, je ne suis pas gentille !!

Ce matin, j'étais d'une humeur de chien.

Sans doute en raison d'une mauvaise nuit de sommeil du à la chaleur.

L'après-midi a été mortellement ennuyeuse.

La réunon a été consacrée à un speech sur la retraite.

De retour chez moi, 35 °  m'attendent.

Envie de rien...

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23 juin 2015

Je pensais à un truc

...et puis j'ai oublié.

Je m'endors tardivement.

Je suis en mode décalée.

C'est le temps du farniente.

Lecture.

Musique.

Sieste.

Dimanche, en début d'après midi, mon ex amant m'envoie un texto.

Évidemment, il avait envie de me voir.

Pas moi !

Sa solitude et son ennui m'envahissent trop.

N'a-t-il donc pas compris depuis le temps ?

J'avoue que je me complais dans la solitude.

Certains pourraient trouver cela excessif.

Voire maladif.

Ce que je conçois aisément.

Mais je me sens bien ainsi.

Je n'éprouve pas le besoin d'aller vers les autres.

De leur parler, de leur raconter ma vie.

Pourtant c'est ce que je fais ici, remarqueront mes lecteurs.

Oui, mais je ne dévoile pas tout.

Je crois que cela vient en partie des rapports relationnels au travail.

Rapports que je trouve peu sincères.

Et puis les potins, les rumeurs, les on dits m'exaspèrent.

J'accepte même l'idée de vivre sans amour. 

Je ne finirais quand même pas nonne.

Mais seule, c'est plus que certain.

Une dernière cigarette... 

18 juin 2015

Seul le bruit du vent dans les feuillages ...

Brise le silence de la nuit tombante.

Enfin en congés !

Aujourd'hui, j'ai rempli cinq demandes d'aides financières.

Je fais toujours en sorte que les demandes soient finalisées avant que je ne m'absente.

Je n'aime pas que ça traîne.

Je suis plutôt organisée donc ça va de ce côté là.

Contrairement à la peucherette qui se trouve rapidement débordée de je ne sais quoi.

Et qui a toujours des demandes en attente quand elle s'en va en congés.

J'espère que les aides vont être accordées.

Alors ça, ça dépend de tout un tas de critères et paramètres que je ne peux contrôler.

Et comme pour les résultats au Bac, je dirais que cela dépend aussi fortement de l'humeur de celui qui décide.

Oui, celui.

Car c'est un homme qui décide. 

Sur certaines demandes, on se dit que cela sera d'emblée refusé car cela ne se "justifie" aucunement.

Et, bizzarement, c'est accordé !

Bon...

Cessons de parler du travail.

Il fait chaud.

Je vais aller m'allonger.

Allumer le ventilateur.

Et lire.

J'ai plusieurs recueils de nouvelles qui m'attendent ainsi que deux romans policiers.

17 juin 2015

Journée merdique

Qui a commencé à peine arrivée.

Dès que je l'ai vu, j'ai su

Que la journée allait être chiante.

Le Monsieur attendait pour me parler et me dire qu'il est sans domicile depuis quelques jours.

Qu'il dort dans la rue.

Qu'il est en souffrance.

Il dit qu'il appelle le 115 mais qu'on lui dit qu'il n'y a plus de place disponible pour une nuité.

Qu'il se rend au centre d'hébergement d'urgence et qu'on lui dit encore qu'il n'y a plus de place.

J'ai du appeler plusieurs fois le 115 pour enfin avoir une interlocutrice.

J'explique brièvement la situation.

Je donne le nom afin de savoir s'il n'est pas déja répertorié dans leur base de données.

Il y a une possibilité d'une nuite en chambre de deux.

J'explique à ce Monsieur.

Il refuse.

Il dit qu'il ne supportera pas.

Qu'il a déjà été une fois dans un centre et qu'il y avait eu des bagarres.

J'insiste.

Encore et encore.

Non.

Arghhhh !

Zut de zut !

Je lui dit que je n'ai aucune solution.

Il s'énerve.

Et dit que je n'ai rien fait pour lui depuis trois ans.

Ma remplaçante a rempli une demande de logement social.

Qui est resté dans le dossier.

Quelle gourde celle là !

En même temps, il m'interpelle en situation d'urgence alors qu'il sait que depuis trois ans, il veut un logement.

Et que durant tout ce temps, lui non plus n'a rien fait.

Je ne peux pas deviner ce qui se passe dans la vie des 150 personnes que je suis !

Ensuite prise de tête avec un allocataire qui dit que tout ne sert à rien.

Il m'a franchement agacée.

Déjà que j'étais à vif.

Alors là, ça a débordé, et j'ai fait appel à la nouille de sous chef.

Qui s'est, bien sûr, conduit en nouille.

Fière comme je suis, voire même orgueilleuse, je le reconnais volontiers, je ne me suis pas du tout excusée auprès de ce Monsieur.

Lui non plus.

Et il est parti en colère sans un mot.

Pfffouuuuu....

Qu'est ce que je peux faire s'il a une dette de loyer depuis des années.

Il refuse l'idée d'une déclaration de sur endettement.

Question d'honneur.

Et il ne se bouge pas vraiment pour trouver un logement moins cher et donc moins grand.

Tout ça parce qu'il veut pouvoir accueillir sa fille dans de bonnes conditions.

Ce que je comprends tout à fait.

Mais à un moment, il faut se décider une bonne fois pour toute plutôt que de s'enfoncer.

D'ailleurs, je me demande si son problème au dos n'est pas symptomatique de cette situation d'immobilisme.

L'après midi de permanence a vu défiler son lot de problèmes.

En particulier une dame dont le logement, situé au dernier étage, se retrouve inondé à chaque pluie et qui en pleure tellement cela devient invivable pour elle.

Et cela dure depuis les premiers jours de son emménagement, soit depuis un an et demi.

J'appelle le syndic.

Qui me dit qu'un des copropriétaires n'assume plus le paiement de ses charges depuis longtemps et que c'est pour cela que les travaux sont en attente.

Il va au moins dépêcher quelqu'un pour voir ce qu'il en est de la bâche qui avait été mise en place l'hiver dernier.

Je conseille à cette dame de rechercher un autre logement sans attendre.

L'après-midi est passé à grande vitesse.

Pas eu le temps de finaliser trois demandes d'aides financières.

Je le ferais demain matin au lieu d'aller à une réunion.

Toute cette désespérance m'épuise.

Vivement demain soir que je sois en congés !

16 juin 2015

Pluie

Chaleur moite...

Journée relativement calme.

En fin d'après-midi, je reçois un appel.

Du Monsieur dont les fils sont toxicos.

Il me dit qu'il n'en peut plus.

Qu'il a été obligé de porter plainte contre le plus jeune qui a 19 ans.

Qui le menace pour qu'il lui donne le peu d'argent qu'il possède pour pouvoir acheter sa came.

Et s'il n'obtient rien, il casse tout et s'en prend physiquement à son père.

Il pense toujours au suicide pour mettre un terme à sa souffrance.

Il accumule les boites de somnifères pour le jour où.

Pfffouuuu...

Le peu d'énergie qui me restait s'en est allé après avoir raccoché le combiné.

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14 juin 2015

Vertiges...

Non, ce ne sont pas les vertiges de l'amour.

Plus bêtement, mes vertèbres cervicales qui me jouent des tours.

Depuis quelques jours.

Je m'en passerais volontiers.

Le temps s'est rafraichi après la tempête d'hier.

Tant mieux !

Je ne supporte plus la chaleur.

Envie de rien dans mon état immédiat. 

12 juin 2015

Une dernière cigarette

Pour achever cette journée.

Chaleur plus qu'étouffante.

Ventilateur.

Semaine plutôt calme.

Collègue peucherette qui ne cesse de soupirer tous les jours.

Elle se plaint à chaque fois qu'elle s'exprime sur une situation.

Aujourd'hui, elle nous rapporte le cas d'une dame, bientôt à la retraite, qui a plusieurs dettes.

Alors, elle lui a proposé différentes possibilités de demandes d'aides financières qu'elle va devoir instruire.

La dame souhaite également déposer un dossier de surendettement pour toutes ces dettes.

La peucherette soupire car elle se rend compte qu'elle a du travail sur la planche et qu'elle aurait peut être du temporiser avant de lui proposer d'instruire les demandes d'aides.

Elle dit que le montant global des dettes, quasiment 1 000 euros, n'est pas si élevé que ça et que cette dame pourrait mettre en place des délais de paiement avec chacun des créanciers et ne pas déposer de déclaration de surendettement car elle va bientôt toucher sa retraite.

1 000 euros de dettes, c'est, à mon avis, une somme importante pour une personne qui ne perçoit que 452 euros de RSA.

Et la retraite ne dépassera pas les 700 euros.

J'ai senti au ton qu'elle a employé qu'il y avait comme un jugement de valeur de sa part.

Que cette dame, en fait, n'avait qu'à se dépatouiller seule avec ses problèmes financiers et, que, dans son for intérieur, la collègue peucherette n'avait pas du tout envie de l'aider.

En fait, elle veut se faire passer pour victime et recevoir de la part des autres des propos qui iraient dans son sens, qu'on lui dise qu'elle a raison de se plaindre.

Ce qui m'insupporte.

Alors, je vais à contresens.

Je sais bien que je suis dure envers cette collègue mais je pense être proche de la vérité.

Pourquoi suis-je si dure ??

J'y réfléchirais une autre fois...

7 juin 2015

Chaleur

Langueur.

D'un dimanche qui s'étire lentement. 

Profiter de l'instant.

6 juin 2015

Ma mère

Elle m'appelle.

Elle sera seule ce soir.

Elle veut combler sa solitude.

En me proposant un resto.

Pas envie.

Elle ajoute que c'est elle qui invite.

Encore moins envie.

Du coup, elle me dit qu'elle passera donc me voir.

Non !

Elle veut encore me donner de l'argent.

Non ! Non !

Pour me faire plaisir.

Je lui rétorque que c'est surtout à elle qu'elle veut faire plaisir.

Pas vraiment à moi.

Pfffouuuu...

4 juin 2015

Souffrance

Elle est arrivée en avance.

Je la reçois.

Et je lui pose les questions habituelles.

Comment va-t-elle ?

Quoi de neuf depuis la dernière fois que nous nous sommes vues ?

Rien.

Non pas si rien que ça.

Elle s'est enfin décidée à voir un psy.

Elle me dit qu'elle commençait à vouloir se faire du mal.

A vouloir se scarifier.

Hou la la !

Elle en a parlé à son médecin généraliste qu'elle connait depuis longtemps.

C'est lui qui a décidé qu'elle devait absolument consulté un psy.

Elle en a rencontré un premier avec lequel ça n'a pas accroché.

Elle en a vu un autre.

Avec lequel elle arrive à exprimer.

 Elle a parlé de son passé.

D'un secret qu'elle porte en elle, et, qui, bien sûr, doit absolument le rester.

Personne ne doit savoir et surtout pas ses deux enfants.

Je suis à présent la troisième personne qui sait.

J'ai deviné de quoi il s'agissait.

Et j'ai compris la honte, le dégoût d'elle-même et la culpabilité qui la rongent.

Elle explique qu'elle a fait ça pour sa mère qui lui en demandait tant.

Une mère assoiffée, toujours dans le besoin.

Le besoin d'argent.

Besoin qui occulte autre chose.

Une chose sans doute toute aussi indicible que le secret.

Elle dit qu'elle ne sait pas dire non.

Encore aujourd'hui.

Sa mère la "dévore" par une torture émotionnelle.

Elle raconte que sa mère ne se comporte comme ça qu'avec elle.

La première des quatre enfants.

Que sa mère a été mariée jeune.

Un mariage "arrangé".

Je dirais plutôt "dérangé".

Elle me parle ensuite de son fils âgé de 17 ans.

Qui ne s'aime pas beaucoup en ce moment.

Et qui a commencé à développer une anorexie depuis quelques semaines.

Ce que ne peut exprimer l'esprit, le corps s'en charge.

Très bien.

Trop bien.

Trop loin quelques fois ...

2 juin 2015

Pffouuuu...

Doit-on être aimable pour être apprécié, aimé ?

Aimable dans le sens poli, souriant, gentil, serviable ?

Servile ??

Soumis ??

Au diktat de la bienséance sociale ?

 Il y a des jours où je n'ai pas envie d'être aimable plus qu'il ne le faut.

Je n'ai pas le désir de "paraître".

Je sais bien qu'il faut se comporter, a minima, avec politesse.

Mais ça me barbe.

Je ne sais pas pourquoi.

Le "jeu" social m'emprisonne.

Il m'emprisonne dans le faux semblant.

Il me rend étrangère à moi-même...

1 juin 2015

Un matin tranquille

Je profite d'un moment de solitude.

Deux collègues sont en congés.

La troisième est en réunion à l'extérieur.

J'écoute de la musique.

Je lis les infos sur le net.

Peu de rendez-vous prévus cette semaine.

Je suis fatiguée.

J'ai peu dormi.

5 heures de sommeil pas vraiment réparateur.

Je préfèrerais être ailleurs...

31 mai 2015

J'écoute le temps qui passe

La chaleur alourdit les mouvements.

Le dimanche se fait paresse.

Et je fume.

Laissant dériver mes pensées...

Au son de la musique.

30 mai 2015

Ma mère est chiante

Oui !

Super chiante !

Elle m'appelle ce matin car elle veut passer me donner un truc.

Bon...

Ok.

Elle sonne avec insistance.

Elle veut me parler de l'achat de mon logement.

Elle me dit que si je fais un procès au voisin, un restaurateur, ça me coutera cher et que de toute façon il est sur son terrain et que s'il enlevait la terrasse, il y aurait surement de gros camions garés devant ce qui finalement serait tout aussi gênant pour moi.

Ho !

Parce que les camions resteraient garés 24 heures sur 24 ??

Non mais vraiment du grand n'importe quoi !!

Je lui réponds que ce cher monsieur n'a sûrement pas eu d'autoristaion de la mairie, et encore moins de permis de construire,  pour bâtir sa terrasse, de plus de 20 m2 en bois, collée devant un bout de ma baie vitrée du rez de chaussée.

Et j'ajoute, qu'au train où vont les choses, je vais finir par abandonner ce projet d'achat.

Pfffouuuuu....

Non mais, qu'est ce qu'elle m'énerve !!

Je me rends compte, de plus en plus, hélas, qu'elle ne prendra jamais ma défense.

Que ce qu'elle me "donne" est une manière de se dédouaner de sa culpabilité, de sa lâcheté.

Il faut vraiment que je me décide, une bonne fois pour toute, à m'éloigner d'elle, de mon super connard de beau père pour être enfin en paix.

Respirons un grand coup !

C'est l'heure de l'apéro, non ?

Oui !

29 mai 2015

Trucs musicaux du moment

28 mai 2015

Vous êtes comme ma famille pour moi...

Le premier rendez vous de la journée a vu arriver le jeune homme en procédure d'expulsion, dont j'avais parlé il y a quelques temps.

Nous avions rendez-vous avec une collègue, que je rencontrais pour la première fois, d'un organisme pour un accompagnement lié au logement.

Il est arrivé à l'heure.

Un peu stressé. 

Très poli.

Durant l'entretien, il m'a remercié à plusieurs reprises.

Déclarant que je lui avais remonté le moral, que je l'avais motivé à se bouger, que ce que j'ai pu lui dire lui avait fait du bien.

Et que personne n'avait fait ça auparavant.

Heu...

Faudrait pas exagérer !!!

Il s'est dévoilé.

Il n'a pas connu ses parents et a été élevé par sa grand-mère.

A 17 ans, il est parti en "vrille" et a fait tout un tas de conneries qu'il a payé en années d'incarcération.

Il y aurait eu un mandat d'arrêt européen et il aurait finalement été retrouvé en Belgique.

Quelle histoire !!

C'est dire s'il a du potentiel !

Ce que je lui ai d'ailleurs dit.

Après son départ, nous avons fait un bref point de situation avec la collègue et nous avons conclu que la situation de ce jeune devrait évoluer positivement s'il reste motivé.

Je suis toujours très gênée lorsque les gens me remercient avec autant d'effusion.

Je conçois mon métier autrement qu'en simple "gratte-papier" et si je peux apporter du réconfort par l'écoute et la parole, je me dis que c'est beaucoup pour des personnes qui ne sont pas souvent voire jamais écoutées, comprises et encore moins véritablement considérées.

Et j'avoue que j'aime bien voir les gens sourire.

27 mai 2015

Je n'ai pas faim.

Ni même soif.

Ma boîte aux lettres était pleine de publicités.

Mes boîtes mails sont pleines d'inutiles messages.

J'ai rectifié ma déclaration d'impôts.

Il fait 28 °.

Bon....

Un petit verre de blanc ?

Oui ! 

26 mai 2015

Que dire...

Face à une personne en détresse ?

J'ai reçu, ce matin, une jeune femme, mère de deux enfants, qui me décrit son problème de santé.

C'est la dermatologue qui a diagnostiqué une maladie de peau orpheline.

Une maladie qui survient à des endroits précis du corps, endroits qui touchent à l'intimité.

Maladie qui a des conséquences sur la vie quotidienne.

Beaucoup de conséquences.

Elle s'est mise à pleurer...

Zut ! Zut ! Zut !

Elle se sent "sale".

Elle me dit que si elle n'avait pas ses enfants...

Ho non !

Et mince !

Je l'écoute.

Et j'essaie de lui remonter le moral.

De lui dire que malgré cette fichue maladie, elle peut organiser sa vie à son rythme.

Que ce n'est pas bien grave si elle met du temps pour faire son ménage.

Qu'elle doit prendre son temps et tenter de vivre l'instant présent malgré la douleur, malgré la souffrance.

Qu'elle doit prendre soin d'elle et de sa famille.

Elle a sourit.

J'ai rajouté que je la trouve charmante, intelligente et courageuse.

Ce qui est vrai.

Et que, non, je n'ai pas vraiment envie de la voir dépérir.

J'avais les larmes au bord des yeux mais je me suis ressaisie.

Quand j'y repense, à l'heure où j'écris ces mots, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée émue pour elle...

23 mai 2015

Sans titre

Pas d'idée pour le titre de ce post...

Hier, dernière entrevue avec le psy.

Rien de bien extraordinaire dans la discussion.

Etrangement, il a dévoilé que son changement d'emploi du temps ne concerne pas uniquement le travail mais aussi sa vie privée.

Il a parlé de congé parental.

Pourquoi m'avoir dit ça ??

Ma foi...

Il a dit que je pouvais recontacter le centre si j'en éprouvais le besoin, si l'angoisse revenait.

J'ai cru comprendre qu'il serait d'accord pour me suivre à nouveau.

Un jour... peut être...

Qui peut savoir ce que la vie me réserve ?

Je sais bien que l'hiver me déprimera à nouveau.

C'est ainsi.

Qu'ai-je appris sur moi durant toutes ces séances ?

Pas grand chose à vrai dire.

Juste que je suis complexe.

Que mon passé me pèse bien plus que je ne le veux.

Et particulèrement sur les relations que j'établis, ou pas, avec les autres.

Le sens de ma vie m'échappe toujours autant.

Aujourd'hui, je me suis obligée à sortir pour des courses.

Il y avait déjà du monde dans les rayons alimentaires.

Mais pas aux caisses.

Déjeuner de poisson cru accompagné de vin blanc.

Café, cigarette.

Après-midi de farniente.

Je vais regarder la saison 7 de Nurse Jackie, l'infirmière déjantée.

21 mai 2015

Détente

Youpiiii !

Enfin en week end !

Flemme de m'arrêter pour faire des courses.

Trop fatiguée de cette journée.

Musique.

Lecture de mes mails.

Texto, encore !, de l'ex amant.

Qui me demande ce que je vais faire de ma soirée.

Me reposer ! 

Je suis restée hyper laconique.

Il a bien compris que je n'avais pas envie de le voir débarquer chez moi.

Chips et vin blanc.

Fromage blanc et confiture de myrtilles.

Clope et petite vodka.

Et je m'en vais lire un roman policier sous la couette.

CJ BOX

"Il fait un temps superbe en cette fin d'été à Saddlespring, Wyoming, lorsque, au retour d'une partie de pêche, le garde-chasse Joe Pickett tombe sur le cadavre d'un élan mutilé. Horrifié, il décide d'enquêter et peu après apprend que c'est maintenant du bétail qui, lui aussi, est mutilé. Tout le monde aimerait que le coupable soit un grizzly - certes ennuyeuse, l'affaire resterait explicable -, mais les coupures sont trop nettes pour qu'il s'agisse de morsures. Le pire est atteint lorsque deux hommes étant retrouvés morts, on s'aperçoit que leurs blessures ont tout des mutilations qui inquiètent les éleveurs du voisinage. Soudain il ne s'agit plus d'enquêter sur des événements macabres, mais d'empêcher quelqu'un ou quelque chose de continuer à semer la terreur."

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