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Secrètes Pensées
rien
27 mars 2015

Mise en danger

J'ai vu le psy ce matin.

Toujours égal à lui-même.

Hyper lisse.

Limite ennuyeux.

Je lui ai parlé des trucs du moment, des situations auxquelles je suis confrontée au travail.

Un jeune qui a fait plusieurs années de prison et qui est en procédure d'expulsion faute d'avoir payer 7 mois de loyer.

Un monsieur d'une cinquantaine d'année avec deux enfants majeurs shootés du matin au soir, qui n'en peut plus et qui pense fortement à mettre fin à ses jours.

Une jeune femme qui n'a envie de rien et qui aimerait bien qu'on lui fiche la paix.

J'ai aussi parlé de ma santé et du fait que j'avais arrêté mon traitement.

Il dit que le fait d'être désanchantée, de ne plus prendre mes médocs et d'être dans un élan de vie amoindri est comme une mise en danger de moi-même.

Sans doute inconsciente.

Heu...

Ha bon ?

Mouais...

Possible...

Mais, non, je ne le vois pas comme ça.

Je suis juste dans un moment, certes un peu long, où la question du sens de ma vie ne trouve pas de réponse.

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2 mars 2015

Toujours aussi fatiguée...

Réveil difficile.

Absence de motivation intense.

Un rendez vous sur cinq est venu.

En retard....

Blabla avec la stagiaire.

Ambiance super calme étant donné le nombre de collègues en congés.

Pas plus mal.

Vendredi dernier, resto japonais avec mon ex.

Dont la vie sentimentale commence à battre de l'aile.

Il voit très peu sa copine.

Qui vit encore avec le père de sa fille.

Je me demande si elle ne le prend pas pour un con.

M'enfin...

Allez !

Petite zik ! 

20 février 2015

Burn out ?

Mon sommeil n'est guère réparateur ces dernières nuits.

Alors, forcément, je suis fatiguée dès le reveil.

Et la fin de journée n'est qu'épuisement.

J'ai retiré ma candidature.

Des collègues m'ont dit que c'était dommage, elles auraient voté pour moi.

Mouais...

Bof !

C'est fait !

Au moins, je n'ai plus à me préoccuper du bien être au travail des autres.

Je me suis enfin décidée à faire des courses en sortant du travail. 

Je suis vraiment à bout de forces.... 

18 février 2015

Hyper épuisée

Aujourd'hui, j'étais dans un état de fatigue intense.

J'avais un seul rendez-vous ce matin.

J'ai beaucoup parlé pour expliquer ce qu'est le RSA, les droits et les devoirs, etc etc.

L'après midi de permanence a vu venir quatre personnes.

Très en demande.

Trop !

Je ne le supporte plus...

Je ne sais pas ce que j'ai...

A la fin de la journée, je me suis sentie vide de toute énergie.

Une seule hâte, rentrer me poser chez moi.

Et oublier.  

11 février 2015

J'ai un trou dans mon jean

Tant pis !

Ce mercredi fut laborieux.

Et particulièrement usant cette après midi.

Le premier venu à ma permanence voulait que je l'aide à remplir une demande de logement social.

Il me demande quels documents il faut fournir.

J'ouvre le dossier et lui tend la liste. 

Il ne s'est pas donné la peine d'aller plus loin que chez l'assistante sociale.

Qu'a-t-il cru ?

Je lui ai froidement dit de lire la liste et de réunir les documents demandés et d'envoyer sa demande directement auprès d'un bailleur public.

Il sait très bien lire le français mais "joue" le pauvre misérable.

Le truc que je déteste !

Il me parle de sa mère qui a un cancer et que c'est très grave et qui lui prend tellement de temps !

Mouais...

M'en fiche un peu je l'avoue.

Ensuite, est venu le comédien de la semaine dernière.

Lui aussi pour une demande de logement social qu'il a déposé auprès du gardien de la cité tant désirée.

Il veut que j'appelle le bailleur afin de savoir si sa demande a été enregistrée.

Je le ferais demain matin.

Et pour finir, l'obsessionnelle à l'oncle acarîatre est venue pleurer misère.

Et se répéter encore et encore.

"Si mes parents... Et quand j'étais jeune... J'ai eu le coeur brisé..."  Et patati, et patata...

Elle m'a achevée !!

A 58 ans, elle a encore le bête espoir de voir sa vie miraculeusement changer.

Je pense plutôt qu'elle aurait besoin d'un suivi médical spécialisé.

Vodka...

Cigarette...

Musique... 

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5 février 2015

Chips et Gin tonic

En cette fin de journée.

Hyper glaciale !

L'envie de rien persiste.

 Au bureau, je me sens telle un automate.

Je fais ce que je dois faire.

Je discute avec certaines collègues, histoire de me distraire.

Sans grande conviction.

Il a fallu que je relance mon ex pour ses affaires.

Il s'est enfin décidé à venir tout récupérer demain matin.

Je ne le verrai pas

Il laissera le double des clés dans la boîte aux lettres.

Je pense que je ne le reverrais plus jamais.

Vivement le week end que je puisse dormir.

Me reposer...

26 janvier 2015

J'écoute Joe Satriani...

En fumant une dernière cigarette.

P. a enfin récupéré sa voiture hier.

Je n'avais pas envie de le voir.

Donc je ne l'ai pas vu.

Mon ex viendra peut être jeudi récupérer, lui aussi, ses dernières affaires qui traînent encore chez moi depuis des mois.

Une page de ma vie se tourne enfin.

Côté ambiance de travail, une nouvelle est arrivée.

Un autre s'en va demain.

Fin de CDD.

Il n'a pas eu à hésiter.

L'imbécile qui nous sert de directeur lui a confirmé qu'il n'aurait pas de CDI.

Ce dont je me doutais et lui également étant donné que nous avons vu passer une offre d'emploi pour son poste.

C'est étrange tout ça...

Ces mouvements de la vie.

Pfffffouuuuu...

J'ai froid.

15 janvier 2015

Repos

J'ai posé deux jours de congés annuels collés à une rtt.

J'avais rendez-vous hier matin avec le chirugien.

Pas eu envie d'y aller donc rendez-vous annulé.

Je me suis levée tard.

Sortie rapide pour deux courses sans importance.

Soleil.

Clope.

Musique.

Ma mère qui m'appelle et me demande si tout va bien.

Parce que mon beau père a vu ma voiture sur le parking.

Oui.

Tout va bien.

Elle angoise.

Toujours cette crainte qu'il m'arrive quelque chose de malheureux.

C'est déjà fait !

Elle veut qu'on balade ensemble.

Pas du tout envie.

Envie de rien.

Lecture du moment : Babylone Dream de Nadine Monfils

couv-babylone-dream

9 décembre 2014

La vie des autres...

30 minutes de gym.

Musique plein les oreilles.

Pour bouger en rythme.

Ça fait du bien.

Le temps oscille entre gris et clarté translucide. 

Le froid s'est installé.

Et moi, je reste au chaud.

Hier soir, grande discussion par messagerie avec D.

Il est amoureux de sa chef de service.

Enfin...

Il ne sait plus.

Il se dit qu'il se fait peut être des illusions.

Il a très envie de céder.

Je ne suis pas sûre que cela soit une très bonne idée.

Nous en rediscuterons sans doute vendredi.

Nous avons prévu de déjeuner ensemble après mon rendez vous avec le cardiologue.

Appel de P.

Il dégouline encore sur sa vie limite miséreuse qu'il a depuis son retour du viêt-nam.

Il geint.

Il n'a plus d'argent.

Il est en pleine paperasse.

Il veut déjà repartir.

Il a le projet de s'installer définitivement là bas dans un an.

Mais il n'a pas de fric.

Et pour le moment, il n'a même pas de travail.

Il a du emprunter auprès de ses parents.

Il veut me voir.

Mais ne se donne pas du tout les moyens de le faire.

Il a laissé sa voiture chez moi le temps de son absence.

Elle va y rester je ne sais combien de temps encore.

Un des pneus est à plat.

Il n'en a pas besoin pour le moment, il habite dans le centre ville.

Lorsque je lui ai dit qu'il pouvait prendre le car à 1 euro, j'ai eu le sentiment que c'était pour lui une forme de dévalorisation sociale.

Et surtout qu'il n'a pas envie de faire cet effort.

Comme toujours rien ne doit lui coûter plus que ça ne lui rapporte. 

Je lui rendrai ses clefs si je le vois vendredi.

Notre relation se poursuivra sur un mode amical.

Ces derniers jours, j'avais le blues.

Et souvent, dans ces moments là, je me demande si ma vie a un sens...

1 décembre 2014

Il ne se passe rien

Le temps s'écoule lentement.

Très lentement.

La grisaille et la pluie perdurent depuis plusieurs jours.

Je me lève tard.

J'ai encore mal.

Je n'ai pas envie de sortir.

Déprime saisonnière...

12 novembre 2014

Grisaille

J'attends que le poulet finisse de rôtir.

En écoutant Electric Youth.

Il pleut toujours.

J'ai toujours mal à ma cicatrice.

Et je me réveille fatiguée.

Je ne fiche rien de particulier.

J'attends....

De pouvoir sortir et reconduire.

Mon frère avait oublié que c'était lui qui avait gardé la clé de ma voiture...

Pfffouuuu...

Tout cette prise de tête pour un bête oubli !

Envie de rien...

C'est quoi ces palpitations ?? 

5 novembre 2014

Envie de rien...

Aujourd'hui.

Il a plu sans discontinuer durant deux jours.

Je me suis réveillée fatiguée.

Très fatiguée.

Je fais des rêves étranges dont je ne me souviens plus au réveil.

La cicatrice entre mes seins me fait mal.

Et mon bras droit reste faible.

Conséquence de la circulation extra corporelle du sang lors de l'opération.

Tant pis pour la gym ce matin.

Je la ferai cette après midi si l'énergie revient.

J'ai presque envie d'aller m'allonger et dormir...

21 octobre 2014

Dépression post-opératoire ?

Je ne supporte plus de rester dans ce centre de rééducation. 

C'est le début de la troisième semaine.

Il m'arrive de pleurer sans raison.

Le médecin dit que ce que j'ai subi est très grave.

Que c'est normal d'avoir ce type de réaction.

Je veux rentrer chez moi !

Les journées se ressemblent et n'en finissent plus ! 

En particulier,  l'après midi où il ne se passe rien. 

Mercredi dernier, mon frère est venu m'apporter quelques affaires car je n'avais plus rien à me mettre. 

Il me propose alors de m'emmener chez moi le dimanche suivant et par la même occasion je déjeunerai chez lui.

On peut demander une permission de sortie pour la journée le samedi et le dimanche.

Je dis oui car au moins je peux décider exactement quoi prendre comme affaires.

Donc dimanche dernier, il vient me chercher.

Je déjeune donc avec sa petite famille bien proprette. 

Aucune envie d'avoir une discussion avec sa femme, avec laquelle je n'ai aucun feeling.

À un moment donné, il me dit que le week end prochain, ma soeur vient en famille passer quelques jours ici pour les vacances scolaires.

Qu'ils projettent de se voir et que ce serait bien de nous réunir tous.

Mais ils n'ont encore rien décidé de précis.

C'est alors qu'il me dit que je dois me renseigner auprès de ma mutuelle pour voir si j'ai droit à un transport le dimanche qui pourrait juste me déposer à un endroit et me récupérer après.

Mais bien sûr !

Et il insiste ! 

Et il rajoute que cela évitera des allers retours.

À ce moment là, dans ma tête,  je me suis dit: mais c'est quoi cette attitude merdique !!

Je lui fais la remarque que je serais très très étonnée que la sécurité sociale finance ce type de transport.

Il n'en démord pas !

Je lui répond sèchement que si ça l'ennuie de faire des allers retour, c'est tant pis, je ferais sans lui.

Ça m'a miné le moral.

Quel égoïsme !! 

Depuis, je me dis que désormais je mettrais une grande distance entre nous.

Je suis en colère et très déçue. 

Ce qui n'arrange guère mon état psychologique actuel.

Au final, la seule personne sur laquelle je puisse compter c'est mon ex ! 

Je ne voulais pas qu'il soit informé de mon hospitalisation en urgence.

C'est ma mère qui l'a contacté. 

Il me soutient moralement. 

Et il est même prêt à venir m'aider si j'en ai besoin une fois de retour chez moi, pour les courses alimentaires par exemple, car je ne pourrais pas conduire avant plusieurs semaines et encore moins porter de poids. 

J'avoue que ça m'a tellement touchée que j'en ai pleuré des rivières...

J'ai hâte de rentrer chez moi et me retrouver, trouver un sens à ce que je viens de vivre, s'il y en a un...

13 octobre 2014

Je suis encore en vie...

Chers lecteurs réguliers ou non, vous avez peut être été étonnés de mon absence.

Il y a une explication toute simple. 

Le jeudi 25 septembre à 18 heures précises, j'ai eu une dissection de l'aorte. 

Je me rendais chez D.

Arrivée au  bas de son immeuble, une douleur fulgurante m'a saisie d'un coup.

J'ai réussi à monter les trois étages.

La douleur restant présente, je me suis décidée a appeler le samu.

Samu et pompiers et direction les urgences.

Une fois là bas, prise de sang. 

Attente.

Le coeur va bien, peut être une embolie pulmonaire à vérifier par un scanner.  

23 heures passés,  scanner.

Résultat: rupture de l'aorte.  

Gravissime.

Je suis en pleurs.

Urgence ! Vite !

Transfert vers un hôpital de la ville où je bosse.

Une fois là bas,  prise en charge immédiate. 

Un médecin dit: on descend !

Et moi naïve,  je demande on descend pourquoi ?

Il m'explique alors qu'il faut immédiatement m'opérer.

L'intervention durera 4 heures.

Ensuite réanimation. 

Alors là,  c'est pire que tout !

Au lieu d'y rester 48 heures soit deux jours,  je vais y rester 4 jours !!

A souffrir, à ne pas dormir, bref à déprimer à mort !!

Les jours qui suivront et jusqu'à présent où je suis en rééducation depuis une semaine, je suis dans un état plutôt dépressif.  

Je suis tellement épuisée physiquement et psychologiquement que j'aimerais dormir tout le temps pour ne plus me sentir aussi affaiblie. 

Le chirurgien était très content.

J'ai beaucoup de chance.

Sauf que je ne m'en rends pas compte. 

Ce sont les autres qui le le disent mais moi ça me laisserait presque indifférente. 

Alors, évidemment, j'ai du temps pour penser à tout et rien. 

A mon job, à ma vie amoureuse, à ma vie tout court.

Ma vie amoureuse n'a pas de sens.  

P. Ne veut pas que je le quitte.

En même temps, il ne prend pas la peine de m'appeler durant la journée et cela depuis quelques jours alors qu'il poste régulièrement sur son profil social.

S'il ne peut me consacrer quelques minutes, à quoi bon vouloir rester avec moi ?

Du coup, je lui ai dit qur je voulais que nous en restions là. 

Il l'a mal pris.

Pffffttt ....

Notre relation est en stanb by. 

Il me dit qu'il a besoin de temps pour se recentrer et régler des trucs persos avant son voyage de 5 semaines au viet nam. 

Et alors ? 

Il est égoïste. 

Je représente quoi pour lui ?? 

De toute façon, je ne suis même pas sûre d'être amoureuse de lui.

Je ne ressens aucun manque de lui.

A l'heure où j'écris ces mots, je ne souhaite qu'une chose c'est de retrouver mon autonomie parce que je me sens tellement loin de la vie.

Comme vous pouvez le constater, chers lecteurs, je traverse une drôle de phase dans ma vie.

Et je n'arrive pas à savoir si cela a un sens ou pas...

Ça, c'est la question récurrente !   

10 août 2014

Se retrouver soi...

... N'est pas chose facile.

Mercredi dernier, j'ai passé la soirée avec le futur expat, P. 

Soirée sympathique mais sans plus.

Un peu d'affection donnée et voilà.

Entre nous, c'est clair se faire du bien et pas d'attachement.

Jeudi soir, sortie café concert avec le groupe et P. également.

Blablabla autour de plusieurs verres.

Rentrée après 1 heure du mat.

Vendredi soir, soirée barbecue improvisée chez une nana du groupe, toujours avec P.

Nana très sympa d'ailleurs.

Nous étions une huitaine.

Le noyau dur du groupe.

Et la soirée s'est prolongée jusqu'à cette après midi.

Entre apéro bien arrosé, blabla sur les histoires glauques qui se passent au sein du groupe.

Il s'avère qu'un membre du groupe est dans la manipulation.

Qu'il a bien semé la zizanie.

Qu'il n'en veut qu'au fric des nanas.

Tout ça pour vivre à leurs crochets.

Qu'il boit.

Bref, qu'il est dans le mensonge.

Hier soir, repas pizzeria au bord de l'eau.

Le manipulateur en question a quitté la soirée complètement ivre.

Et s'est fait contrôlé positif à la sortie d'un village.

Voiture immobilisée et retrait de permis.

Il n'a cessé de téléponer pour qu'on vienne le chercher.

Il est finalement rentré en taxi.

Quasiment toutes les discussions de ce week end étaient focalisées sur lui.

P. qui était proche de lui a décidé de mettre une grande distance avec lui.

Au début de l'après midi, j'ai eu un coup de blues.

Entre la fatigue, l'alcool et ces prises de têtes, je me suis sentie soudainement triste.

Et très seule.

Du coup, j'ai décidé de rentrer.

Au fond, je me sens plus seule à présent qu'avant d'avoir rencontré toutes ces personnes.

C'est super chiant à vivre...

9 juillet 2014

Neurones à plat

La fatigue m'a saisie.

Une forme de désinvestissement de moi-même.

Je traverse sans passion les jours qui se suivent monotones.

Oui.

Je crois bien que je déprime...

14 juin 2014

Il fait si chaud...

Que je n'ai pas envie de fumer.

Ce qui est très bien pour ma santé.

Hier soir, sortie resto avec ma mère, mon frère et ma nièce.

Cher et rien de génial.

Ma mère a encore été dans le reproche avec moi.

Elle m'exaspère !

Je résiste mais cela m'épuise.

Au point de la détester.

12 mai 2014

Vive le lundi !

Pffouuu...

La matinée a été bien remplie. 

Enchaînement de rendez vous.

Prévus et imprévus.

Passer un temps fou au téléphone avec un fournisseur d'énergie pour une facture de plus de 5 000 euros.

Incompréhensibilité dans les relevés des index.

Deux relevés en quatre ans ?!

Un technicien devait passer la semaine dernière chez la cliente pour vérifier le compteur.

Elle l'a attendu au jour et à l'heure prévue.

Il n'est jamais venu.

Soit disant parce qu'il n'a pu entrer dans le lotissement.

Qui a une mauvaise réputation.

Réputation sans réel fondement.

Tout ça parce qu'il est est habité par des gens du voyages.

Sédentarisés depuis bien longtemps.

Et franchement plutôt sympathiques.

Je suis plusieurs familles qui y habitent depuis longtemps.

Et je n'ai jamais eu de problèmes avec elles.

"On n'est pas des vampires!" me dit la jeune femme qui a reçu cette si chère facture.

Ben non !

Je me souviens d'un jeune homme que j'avais en suivi, cousin de la jeune femme, qui m'avait gentiment invitée à assister à une messe évangéliste.

Proposition que j'ai du refuser.

D'autant plus que je suis athée.

Et sinon ?

Le père de famille à la rue m'appelle.

Alors qu'officiellement je ne suis plus sensée le suivre.

La famille est à présent hébergée par un cousin jusqu'à la fin de la semaine.

Ensuite...

Le néant...

L'assistante sociale du conseil général ne le recevra pas avant la mi juin.

Elle lui aurait dit que cela ne changerait rien à sa situation qu'elle le reçoive aujourd'hui.

Super top !!

En attendant, c'est la rue qui les accueillera à bras ouverts.

Elle n'a que ça à faire la rue.

Recueillir le désarroi d'un père.

Pfffouuuu...

Je lui conseille très vivement l'hôtel meublé comme solution transitoire, dont les nuitées peuvent être prises en charge financièrement par le conseil général pour un mois.

Il hésite.

Il n'en a pas envie.

J'en parle, entre deux trucs sans importance, au sous chef.

Qui fait mine de prendre à coeur cette situation mais qui dit que ce n'est plus à nous de nous en préoccuper vu que la famille est désormais suivie par les services sociaux du conseil général.

Je sens bien un gros gros soupir de soulagement de sa part.

Mouais...

L'impuissance m'épuise totalement...

21 avril 2014

Je n'ai rien fichu...

En ce lundi de pâques pluvieux et donc gris.

Et donc morose.

J'ai regardé "Un été à Osage county".

De toute cette hystérie familiale, j'en retiens l'absence d'écoute et de compréhension, et, finalement la solitude de chacun des protagonistes et son corollaire, la souffrance.

Je suis retournée sur le tchat.

C'est la misère !

Tous ces hommes en mal d'affection.

D'affection physique s'entend.

Parce que pour ce qui est d'avoir une simple discussion sensée, c'est totalement vain.

Dois-je m'inscrire sur un site de rencontres ?

Comme je n'ai pas envie d'y mettre une photo de moi, ce sera non. 

Et je fume.

En écoutant FIP.

7 avril 2014

Elle ne dit jamais merci.

Ni "s'il te plait".

Ma collègue peucherette.

Je n'avais jamais vraiment fait attention.

Jusqu'à hier.

Elle a demandé un truc à une collègue.

Elle a obtenu ce qu'elle voulait.

Et ne l'a pas remerciée.

Elle a recommencé aujourd'hui pour un autre truc.

Pas de "s'il te plait" et encore moins de "merci!"

Pour moi, le "s'il te plait" et le "merci", c'est ce qui fait la politesse et le respect, le savoir vivre.

C'est bien une attitude qui m'agaçait profondément chez mon ex.

Il me disait "passe moi ci, passe moi ça !"

Et oubliait systématiquement le "s'il te plait"

Que je m'empressais de lui rappeler !

Non mais !

A y réfléchir un peu, je pense que la peucherette a du mal à dire ces mots "magiques".

Peut être est ce du à son manque de confiance en elle ou bien elle n'aime pas se sentir redevable...

C'est fou ça !

Cela fait des années que je la cotoie tous les jours de la semaine et c'est seulement hier que je me suis rendue compte de cela.

En même temps, cela fait bien longtemps qu'elle ne me demande plus rien.

Elle doit me craindre...

Ce qui n'est peut être pas plus mal au fond.

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