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Secrètes Pensées
psy
30 juin 2012

Pallier le manque, combler le vide...

C'est l'analyse du psy.

J'ai super déballé tout ce qui m'agace en ce moment au bureau.

L'absence de positionnement de ma sous chef blonde, le truc qui m'agace profondément chez la mielleuse de service, les manquements de la peucherette enceinte et j'en passe!

Vêtu tout de noir.

Il avait des baskets neuves au pied.

Il doit se déplacer en moto vu le blouson posé sur la chaise.

J'ai eu la vague imression qu'il était content de me revoir. 

La manière dont il se tenait était différente de toutes les autres séances. 

Je verrais bien quelle posture il aura à la prochaine séance, dans quinze jours.

En tout cas, je le trouve charmant.

Et je n'arrive toujours pas à savoir ce que son regard sur moi cache lorsqu'on se quitte.

Je dirais qu'il a un regard presque interrogateur.

Comme s'il voulait connaître je ne sais quoi de ce que je ressens. 

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11 mai 2012

Tourments intérieurs

Je suis d'une humeur maussade depuis quelques jours.

Je ne sais pas si cela vient de l'arrêt des antidépresseurs ou d'une autre raison inconsciente.

Ou bien d'une cause bien réelle que j'essaie de relativiser.

Dans tous les cas, je ne me sens pas au top.

J'ai annulé le rendez vous de 15 heures avec le psy.

Pas envie de bouger pour une demie heure de blabla.

Je me dis d'ailleurs que je risque fort de ne plus le revoir durant quelques semaines.

Il manque de "répondant".

Ce qui me démotive.

Je reprendrai, peut être, les séances en septembre.

Car c'est bien le seul psy que j'ai revu plus d'une fois.

Bien que je sois dans une forme de résistance à me dévoiler en toute confiance.

Sûrement par crainte qu'il ne me juge. 

Ce qui ne peut être empêché de toute façon.

Quand bien même il s'en défendrait.

Les autres sont sans doute très bien mais je n'avais pas du tout accroché.

Ma mère - qui aurait bien besoin de mettre en paroles tout son vécu - et mon frère disent que voir un psy ne sert à rien.

Pourtant mon frère reste très marqué par notre enfance et surtout par notre père.

Il en rêve encore !

C'est dire...

24 avril 2012

Un jour en moins à vivre...

Mais franchment...

Qu'est ce que ça change ?

Aujourd'hui...

J'étais épuisée avant même de commencer ma journée de travail.

Je n'ai pas eu beaucoup de rendez vous.

Mais plein de dossiers en attente.

Nous avons discuté des mecs et de leur inconsistance pour certaines tâches du quotidien.

Est ce que je serais mieux dans une relation homosexuelle ?

Je n'en suis pas certaine.

Mais tant que je ne vivrais pas ce type de relation, je ne peux me prononcer sur ce sujet.

Cela me fait penser à mon psy.

Je me demande s'il n'est pas homosexuel.

Et quand commencera le transfert.

Parce qu'il parait que c'est obligatoire d'avoir un transfert avec son psy.

Mouais...

Après il s'agit de savoir quel type de transfert ce sera.

Positif ou hostile ?

Plutôt positif pour le moment.

Avec des instants d'indifférence.

Car c'est juste un psy.

Et rien de plus.

Enfin...

C'est ma conscience qui le croie...

Mon inconscient, lui, doit mouliner à fond !

Vivement mes congés !

Je suis vraiment trop fatiguée.

13 avril 2012

Ces derniers temps...

Mon job a surtout consisté à écouter.

Je ne sais pas pourquoi mais certains me confient spontanément tous leurs malheurs.

Bon...

Pourquoi pas...

Mais voilà...

Je ne suis pas psychologue !

Alors...

Un tel me raconte qu'enfant il a été confié aux" bons soins" de sa grand mère.

Son père refusant de les assumer et la mère partie Dieu sait où.

La grand mère avait une activité de péripatéticienne et de tireuse de cartes.

Et lorsqu'elle sortait, elle avait le don de l'attacher.

Et lorsqu'elle recevait, elle le mettait dehors.

Toute son enfance a été ainsi.

Considéré comme "rien".

Un truc qu'on trimballe.

Un objet qu'on déplaçait au gré de ses besoins.

Par la suite, devenu adulte, il a voulu construire sa famille.

Mais cette famille a pris fin, sa femme a demandé le divorce.

Depuis, il  "navigue" dans un état désespéré auquel s'ajoute un état de santé dégradé.

Je l'ai écouté.

Et je lui ai demandé s'il ne voulait pas en parler à un psy.

Il m'a alors répondu: "c'est parce que je vous aime bien que je vous raconte ça."

Heu...

Oui...

Je devrais être, quelque part au tréfond de moi-même, flattée de sa confiance.

Mais...

J'avoue que je me serais bien passée de ses confidences.

Une autre n'a cessé de parler durant une bonne  heure.

Orpheline, elle a été trimballée de foyer en famille d'accueil jusqu'à sa majorité.

Elle a subie la maltraitance et a été violée.

Malgré ce passé, elle est une battante.

Mais son corps, lui, semble prématurément usé de toute cette résistance acharnée à combattre ce passé. 

Elle a déclaré: " j'en ai dit beaucoup moins aux psy qu'à vous."

Bon...

Un autre, dont on voit immédiatement qu'il n'est pas bien, m'a raconté un truc de fou.

Il dit qu'il n'avait jamais parlé de ça à quiconque.

Je suis vraiment trop gâtée !!

Du coup, après moults confidences des uns et des autres, je me demande ce qui fait qu'ils se confient ainsi à moi, l'assistante sociale.

Pour ma part, je sais que je n'exprimerais jamais certains faits que j'ai pu vivre voire subir.

Pour ne pas avoir à en souffrir.

Certainement...

Les blessures du passé doivent restées cicatrices.

Juste de légères traces.

Depuis que j'ai commencé à voir le psy, qui porte toujours les mêmes Reebook, un questionnement incessant m'envahit.

Que suis je devenue ?

J'essaie de me comprendre.

Je ne suis pas sûre d'y arriver.

Et le faut-il vraiment ??

24 mars 2012

Voir mon intérieur...

A déclaré, hier, le psy lorsque je lui ai raconté que ma collègue voulait voir ma déco.

Oui, c'est tout à fait ça.

Cette collègue voudrait s'"approprier" mon intimité.

Pour en faire quoi ??

Pour s'imaginer qu'elle saura tout de moi ?

Elle peut toujours courir.

Le psy porte toujours ses Reebook. 

Il était en retard.

Franchement, je ne sais pas quoi penser de ses séances qui débutent toujours par du silence.

La question réccurente de savoir si j'ai vraiment envie de me confier reste bien présente à mon esprit.

Je me demande s'il n'en attend pas plus.

Sans vouloir le formuler clairement.

Il dit toujours de parler de ce dont j'ai envie ou de ce qui me vient à l'esprit.

Pas facile comme exercice.

Je ne sais pas pourquoi je suis dans cette résistance à me confier.

Sans doute parce qu'au fond, je n'ai pas envie de me sentir à nue.

Ou de me sentir fragile.

Je me demande si je n'ai pas des tendances schizoides...

M'enfin....

Je lui ai demandé depuis combien de temps il exerce.

Il a répondu en hésitant  très brièvement.

Il m'a demandé pourquoi je me posais cette question.

Je ne lui ai pas donné de réponse.

Il a du trouver ma demande intriguante.

Lorsque nous nous sommes quitté, j'ai senti qu'il cherchait je ne sais quoi dans mon regard.

Comme une forme de complicité ??

Je n'arrive pas à définir son regard... 

Sinon, au bureau, c'est la routine.

Les situations de détresse empirent.

Les gens sont vraiment dans des situations merdiques au possible.

Si ce n'est pas le manque d'argent, c'est leur état de santé qui vacille.

Sans compter leur solitude.

La solitude tue à petit feu.

Je me rends compte que très peu la supporte.

Pfffouuuuu...

Fichu médoc !

Je suis en manque...

Va falloir que j'en avale un pour stopper mes vertiges, premier symptôme du manque.

Quant à ma vie sentimentale, elle suit son cours doucement.

Il est très amoureux.

Il a déclaré hier que je suis la femme de sa vie !

Ho ! Mon Dieu !

Moi, je ne dirais pas la même chose sur lui ....

D'ailleurs, dois je me poser la question ????

Ben non...

Vaut mieux pas !

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13 mars 2012

Psy... et moi.

Je fais des rêves bizzares.

Je crois bien que ce sont les effets secondaires de l'antidépresseur.

Que j'essaie de diminuer.

Mais ça ne fonctionne pas.

Je suis en manque au bout d'un jour et demi.

Vertiges, sensations nauséeuses, mal être...

Pfffffouuuuuu....

Je me demande si c'est une bonne chose de poursuivre avec le psy.

Tout remonte.

Tout ce que j'ai fourré dans un coin lointain de ma mémoire revient comme un boomerang.

Tous ces évènements douloureux de mon passé me renvoient à ce que je ne veux plus.

Dois-je passer par cette étape pour me sentir mieux ??

Je n'en suis pas certaine.

Et puis, franchement, ça me barbe de parler de moi.

9 mars 2012

A quoi ça sert...

De déverser son passé ?

Est ce que je me sentirais délivrée de toute la souffrance que j'ai pu enfouir toutes ces années ?

Je ne le croies pas.

Ce matin, le psychologue avait 15 minutes de retard.

Visiblement, la personne avant moi avait besoin de déverser.

J'ai vu la boîte de mouchoirs sur la table basse.

D'habitude, elle est placée sur son bureau.

Bon..

J'ai parlé de ma mère, de mon crétin de beau-père, de mes relations avec ma mère, des comportements de mon beau père....

Je croies bien que le psychologue ne s'attendait pas à ce que je déverse autant.

Après tout, c'est lui qui l'a voulu !

Avec ses silence au début de la séances.

Il n'y a rien de plus gênant que le silence.

Quarante cinq minutes de blabla.

Et je le revoie dans quinze jours.

Il portera sûrement encore ses Reebook.

10 février 2012

Psy... chose ?

Je reviens de ma deuxième séance avec le psy.

Toujours aussi peu bavard mais charmant au demeurant.

Et toujours des Reebook aux pieds.

Je n'aime pas le silence.

Et je ne savais pas quoi exprimer.

J'ai dit un peu n'importe quoi.

Enfin...

Pas vraiment n'importe quoi.

J'ai parlé de ma famille.

Un peu de moi.

Une demie heure s'en est allée ainsi.

Je le revoie dans quinze jours.

Hier soir, dans mon lit, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui dire.

Je le lui ai d'ailleurs dit.

Il n'a pas fait de commentaires aujourd'hui.

Du coup, c'en est presque frustrant.

Parce que je ne sais pas comment il me perçoit.

Sans doute est-il encore trop tôt pour cela.

Moi-même, quelques fois, je ne sais pas qui je suis.

C'est dire...

6 février 2012

Je reviens...

Au bureau, le nouveau, qui a été installé avec nous, est sympa.

Un brin trop scrupuleux.

Et se plaint du manque d'organisation.

Il espère être embauché par le conseil général.

Fonctionnaire, il est en disponibilité.

Il a quitté son précédent poste suite à une mutation de conjoint.

La routine a vite repris le dessus.

J'ai donc rencontré le psychologue.

Un grand brun aux cheveux coupés court.

Pas bavard.

Il "entend" que j'ai un idéal de justice.

Et que c'est sûrement grâce à ça que je résiste assez bien.

Il dit que j'aurais besoin de plusieurs séances à dates assez rapprochées au début.

Le voir une fois par mois me suffira.

Je dois le revoir ce vendredi.

Je ne sais pas du tout ce que jaurais envie de lui confier.

Et sinon ?

Je suis en congés cette semaine.

Enfin un peu de solitude !

13 janvier 2012

Blues...


Lykke Li - Sadness Is A Blessing [Clip officiel]

Blabla avec l'infirmier psy.

Rendez vous avec un psychologue dans une quinzaine de jours.

Pour plusieurs séances.

Enfin...

Si j'"accroche" avec le psy.

Certains effets secondaires de l'antidépresseur me rendent nerveuse, frileuse, vertigineuse...

Pas du tout euphorique en tout cas.

D'après l'infirmier, il faut au moins une bonne dizaine de jours avant que le traitement stabilise mon humeur.

Chouette !!

Il a rajouté que je devrais sûrement prendre ce médoc durant plusieurs semaines.

Super chouette !!

Bon...

Je revoies mon médecin lundi.

Et, en principe, je reprends le travail mardi.

La bonne nouvelle c'est qu'il y'a un nouveau dans notre bureau.

Un homme !!!

Oui !!

Incroyable !

J'ai presque hâte de retourner au bureau.

Rien que pour le connaître.

J'espère qu'il a de la personnalité.

Parce que je suis blasée des mollusques !

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