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Secrètes Pensées
23 juin 2015

Je pensais à un truc

...et puis j'ai oublié.

Je m'endors tardivement.

Je suis en mode décalée.

C'est le temps du farniente.

Lecture.

Musique.

Sieste.

Dimanche, en début d'après midi, mon ex amant m'envoie un texto.

Évidemment, il avait envie de me voir.

Pas moi !

Sa solitude et son ennui m'envahissent trop.

N'a-t-il donc pas compris depuis le temps ?

J'avoue que je me complais dans la solitude.

Certains pourraient trouver cela excessif.

Voire maladif.

Ce que je conçois aisément.

Mais je me sens bien ainsi.

Je n'éprouve pas le besoin d'aller vers les autres.

De leur parler, de leur raconter ma vie.

Pourtant c'est ce que je fais ici, remarqueront mes lecteurs.

Oui, mais je ne dévoile pas tout.

Je crois que cela vient en partie des rapports relationnels au travail.

Rapports que je trouve peu sincères.

Et puis les potins, les rumeurs, les on dits m'exaspèrent.

J'accepte même l'idée de vivre sans amour. 

Je ne finirais quand même pas nonne.

Mais seule, c'est plus que certain.

Une dernière cigarette... 

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18 juin 2015

Seul le bruit du vent dans les feuillages ...

Brise le silence de la nuit tombante.

Enfin en congés !

Aujourd'hui, j'ai rempli cinq demandes d'aides financières.

Je fais toujours en sorte que les demandes soient finalisées avant que je ne m'absente.

Je n'aime pas que ça traîne.

Je suis plutôt organisée donc ça va de ce côté là.

Contrairement à la peucherette qui se trouve rapidement débordée de je ne sais quoi.

Et qui a toujours des demandes en attente quand elle s'en va en congés.

J'espère que les aides vont être accordées.

Alors ça, ça dépend de tout un tas de critères et paramètres que je ne peux contrôler.

Et comme pour les résultats au Bac, je dirais que cela dépend aussi fortement de l'humeur de celui qui décide.

Oui, celui.

Car c'est un homme qui décide. 

Sur certaines demandes, on se dit que cela sera d'emblée refusé car cela ne se "justifie" aucunement.

Et, bizzarement, c'est accordé !

Bon...

Cessons de parler du travail.

Il fait chaud.

Je vais aller m'allonger.

Allumer le ventilateur.

Et lire.

J'ai plusieurs recueils de nouvelles qui m'attendent ainsi que deux romans policiers.

17 juin 2015

Journée merdique

Qui a commencé à peine arrivée.

Dès que je l'ai vu, j'ai su

Que la journée allait être chiante.

Le Monsieur attendait pour me parler et me dire qu'il est sans domicile depuis quelques jours.

Qu'il dort dans la rue.

Qu'il est en souffrance.

Il dit qu'il appelle le 115 mais qu'on lui dit qu'il n'y a plus de place disponible pour une nuité.

Qu'il se rend au centre d'hébergement d'urgence et qu'on lui dit encore qu'il n'y a plus de place.

J'ai du appeler plusieurs fois le 115 pour enfin avoir une interlocutrice.

J'explique brièvement la situation.

Je donne le nom afin de savoir s'il n'est pas déja répertorié dans leur base de données.

Il y a une possibilité d'une nuite en chambre de deux.

J'explique à ce Monsieur.

Il refuse.

Il dit qu'il ne supportera pas.

Qu'il a déjà été une fois dans un centre et qu'il y avait eu des bagarres.

J'insiste.

Encore et encore.

Non.

Arghhhh !

Zut de zut !

Je lui dit que je n'ai aucune solution.

Il s'énerve.

Et dit que je n'ai rien fait pour lui depuis trois ans.

Ma remplaçante a rempli une demande de logement social.

Qui est resté dans le dossier.

Quelle gourde celle là !

En même temps, il m'interpelle en situation d'urgence alors qu'il sait que depuis trois ans, il veut un logement.

Et que durant tout ce temps, lui non plus n'a rien fait.

Je ne peux pas deviner ce qui se passe dans la vie des 150 personnes que je suis !

Ensuite prise de tête avec un allocataire qui dit que tout ne sert à rien.

Il m'a franchement agacée.

Déjà que j'étais à vif.

Alors là, ça a débordé, et j'ai fait appel à la nouille de sous chef.

Qui s'est, bien sûr, conduit en nouille.

Fière comme je suis, voire même orgueilleuse, je le reconnais volontiers, je ne me suis pas du tout excusée auprès de ce Monsieur.

Lui non plus.

Et il est parti en colère sans un mot.

Pfffouuuuu....

Qu'est ce que je peux faire s'il a une dette de loyer depuis des années.

Il refuse l'idée d'une déclaration de sur endettement.

Question d'honneur.

Et il ne se bouge pas vraiment pour trouver un logement moins cher et donc moins grand.

Tout ça parce qu'il veut pouvoir accueillir sa fille dans de bonnes conditions.

Ce que je comprends tout à fait.

Mais à un moment, il faut se décider une bonne fois pour toute plutôt que de s'enfoncer.

D'ailleurs, je me demande si son problème au dos n'est pas symptomatique de cette situation d'immobilisme.

L'après midi de permanence a vu défiler son lot de problèmes.

En particulier une dame dont le logement, situé au dernier étage, se retrouve inondé à chaque pluie et qui en pleure tellement cela devient invivable pour elle.

Et cela dure depuis les premiers jours de son emménagement, soit depuis un an et demi.

J'appelle le syndic.

Qui me dit qu'un des copropriétaires n'assume plus le paiement de ses charges depuis longtemps et que c'est pour cela que les travaux sont en attente.

Il va au moins dépêcher quelqu'un pour voir ce qu'il en est de la bâche qui avait été mise en place l'hiver dernier.

Je conseille à cette dame de rechercher un autre logement sans attendre.

L'après-midi est passé à grande vitesse.

Pas eu le temps de finaliser trois demandes d'aides financières.

Je le ferais demain matin au lieu d'aller à une réunion.

Toute cette désespérance m'épuise.

Vivement demain soir que je sois en congés !

16 juin 2015

Pluie

Chaleur moite...

Journée relativement calme.

En fin d'après-midi, je reçois un appel.

Du Monsieur dont les fils sont toxicos.

Il me dit qu'il n'en peut plus.

Qu'il a été obligé de porter plainte contre le plus jeune qui a 19 ans.

Qui le menace pour qu'il lui donne le peu d'argent qu'il possède pour pouvoir acheter sa came.

Et s'il n'obtient rien, il casse tout et s'en prend physiquement à son père.

Il pense toujours au suicide pour mettre un terme à sa souffrance.

Il accumule les boites de somnifères pour le jour où.

Pfffouuuu...

Le peu d'énergie qui me restait s'en est allé après avoir raccoché le combiné.

14 juin 2015

Vertiges...

Non, ce ne sont pas les vertiges de l'amour.

Plus bêtement, mes vertèbres cervicales qui me jouent des tours.

Depuis quelques jours.

Je m'en passerais volontiers.

Le temps s'est rafraichi après la tempête d'hier.

Tant mieux !

Je ne supporte plus la chaleur.

Envie de rien dans mon état immédiat. 

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12 juin 2015

Une dernière cigarette

Pour achever cette journée.

Chaleur plus qu'étouffante.

Ventilateur.

Semaine plutôt calme.

Collègue peucherette qui ne cesse de soupirer tous les jours.

Elle se plaint à chaque fois qu'elle s'exprime sur une situation.

Aujourd'hui, elle nous rapporte le cas d'une dame, bientôt à la retraite, qui a plusieurs dettes.

Alors, elle lui a proposé différentes possibilités de demandes d'aides financières qu'elle va devoir instruire.

La dame souhaite également déposer un dossier de surendettement pour toutes ces dettes.

La peucherette soupire car elle se rend compte qu'elle a du travail sur la planche et qu'elle aurait peut être du temporiser avant de lui proposer d'instruire les demandes d'aides.

Elle dit que le montant global des dettes, quasiment 1 000 euros, n'est pas si élevé que ça et que cette dame pourrait mettre en place des délais de paiement avec chacun des créanciers et ne pas déposer de déclaration de surendettement car elle va bientôt toucher sa retraite.

1 000 euros de dettes, c'est, à mon avis, une somme importante pour une personne qui ne perçoit que 452 euros de RSA.

Et la retraite ne dépassera pas les 700 euros.

J'ai senti au ton qu'elle a employé qu'il y avait comme un jugement de valeur de sa part.

Que cette dame, en fait, n'avait qu'à se dépatouiller seule avec ses problèmes financiers et, que, dans son for intérieur, la collègue peucherette n'avait pas du tout envie de l'aider.

En fait, elle veut se faire passer pour victime et recevoir de la part des autres des propos qui iraient dans son sens, qu'on lui dise qu'elle a raison de se plaindre.

Ce qui m'insupporte.

Alors, je vais à contresens.

Je sais bien que je suis dure envers cette collègue mais je pense être proche de la vérité.

Pourquoi suis-je si dure ??

J'y réfléchirais une autre fois...

7 juin 2015

Chaleur

Langueur.

D'un dimanche qui s'étire lentement. 

Profiter de l'instant.

6 juin 2015

Ma mère

Elle m'appelle.

Elle sera seule ce soir.

Elle veut combler sa solitude.

En me proposant un resto.

Pas envie.

Elle ajoute que c'est elle qui invite.

Encore moins envie.

Du coup, elle me dit qu'elle passera donc me voir.

Non !

Elle veut encore me donner de l'argent.

Non ! Non !

Pour me faire plaisir.

Je lui rétorque que c'est surtout à elle qu'elle veut faire plaisir.

Pas vraiment à moi.

Pfffouuuu...

4 juin 2015

Souffrance

Elle est arrivée en avance.

Je la reçois.

Et je lui pose les questions habituelles.

Comment va-t-elle ?

Quoi de neuf depuis la dernière fois que nous nous sommes vues ?

Rien.

Non pas si rien que ça.

Elle s'est enfin décidée à voir un psy.

Elle me dit qu'elle commençait à vouloir se faire du mal.

A vouloir se scarifier.

Hou la la !

Elle en a parlé à son médecin généraliste qu'elle connait depuis longtemps.

C'est lui qui a décidé qu'elle devait absolument consulté un psy.

Elle en a rencontré un premier avec lequel ça n'a pas accroché.

Elle en a vu un autre.

Avec lequel elle arrive à exprimer.

 Elle a parlé de son passé.

D'un secret qu'elle porte en elle, et, qui, bien sûr, doit absolument le rester.

Personne ne doit savoir et surtout pas ses deux enfants.

Je suis à présent la troisième personne qui sait.

J'ai deviné de quoi il s'agissait.

Et j'ai compris la honte, le dégoût d'elle-même et la culpabilité qui la rongent.

Elle explique qu'elle a fait ça pour sa mère qui lui en demandait tant.

Une mère assoiffée, toujours dans le besoin.

Le besoin d'argent.

Besoin qui occulte autre chose.

Une chose sans doute toute aussi indicible que le secret.

Elle dit qu'elle ne sait pas dire non.

Encore aujourd'hui.

Sa mère la "dévore" par une torture émotionnelle.

Elle raconte que sa mère ne se comporte comme ça qu'avec elle.

La première des quatre enfants.

Que sa mère a été mariée jeune.

Un mariage "arrangé".

Je dirais plutôt "dérangé".

Elle me parle ensuite de son fils âgé de 17 ans.

Qui ne s'aime pas beaucoup en ce moment.

Et qui a commencé à développer une anorexie depuis quelques semaines.

Ce que ne peut exprimer l'esprit, le corps s'en charge.

Très bien.

Trop bien.

Trop loin quelques fois ...

2 juin 2015

Pffouuuu...

Doit-on être aimable pour être apprécié, aimé ?

Aimable dans le sens poli, souriant, gentil, serviable ?

Servile ??

Soumis ??

Au diktat de la bienséance sociale ?

 Il y a des jours où je n'ai pas envie d'être aimable plus qu'il ne le faut.

Je n'ai pas le désir de "paraître".

Je sais bien qu'il faut se comporter, a minima, avec politesse.

Mais ça me barbe.

Je ne sais pas pourquoi.

Le "jeu" social m'emprisonne.

Il m'emprisonne dans le faux semblant.

Il me rend étrangère à moi-même...

1 juin 2015

Un matin tranquille

Je profite d'un moment de solitude.

Deux collègues sont en congés.

La troisième est en réunion à l'extérieur.

J'écoute de la musique.

Je lis les infos sur le net.

Peu de rendez-vous prévus cette semaine.

Je suis fatiguée.

J'ai peu dormi.

5 heures de sommeil pas vraiment réparateur.

Je préfèrerais être ailleurs...

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