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Secrètes Pensées
30 janvier 2015

Dépression ?

J'ai revu le psy ce matin.

C'est la première fois que je le voyais avec plus de cheveux que d'habitude.

Et toujours une barbe de trois jours.

Et toujours ses chaussures modèle Pelota de Camper.

Increvables ces chaussures !

Il les portait déja l'année dernière à la même époque.

Il doit être le style de personnes posées, fidèles, ordonnées, organisées, prévoyantes voire un brin maniaques.

Je lui ai raconté ce qui m'était arrivé en septembre, mon hospitalisation en urgence, la rééducation, mon état de déprime, mon manque de motivation quant au travail.

Il entend que ce que j'éprouve ressemble à un état dépressif.

Encore a-t-il fallu que ce soit moi qui lui demande si je n'étais pas un peu dépressive.

Ce qui m'est arrivé, la dissection de mon aorte, n'est pas anodin, dit-il.

Ma foi...

Ce que je sais, c'est que, certains jours, vivre m'ennuie toujours autant.

Pffffouuuu..

Ce que c'est con des fois !

M'enfin...

Le psy a déclaré que j'étais en pleine remise en question.

Mouais...

Ben...

Ça peut prendre un temps fou de se remettre en question.

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29 janvier 2015

Epuisée...

De cette semaine de travail.

Non pas qu'elle fut super remplie de rendez-vous, mais les quelques situations auxquelles j'ai été confrontée ont pompé mon énergie.

Energie qui se raréfie au fur et à mesure des jours.

Entre l'obsessionnelle qui doit s'occuper d'un oncle hyper acariatre qui lui crie dessus et dont les chiens font leurs besoins un peu n'importe où à lintérieur de sa maison qu'il ne veut pas aérer à cause du froid, et une jeune femme désespérée dont le toit fuit, ou encore la dame qui veut absolument que je demande 350€ pour habiller sa fille de 16 ans qui ne connait pas sa taille de vêtements, ni celle des chaussures, je me suis sentie vide interieurement.

Comme si mon esprit se refusait à écouter l'autre.

C'est terrible ça !

Je crois que ma flamme s'amenuise.

Heureusement que je suis en week end !

 Pas de nouvelles de mon ex qui devait peut être passer récuperer ses affaires.

Bof !

Une dernière cigarette et je m'en vais rejoindre Morphée.

26 janvier 2015

J'écoute Joe Satriani...

En fumant une dernière cigarette.

P. a enfin récupéré sa voiture hier.

Je n'avais pas envie de le voir.

Donc je ne l'ai pas vu.

Mon ex viendra peut être jeudi récupérer, lui aussi, ses dernières affaires qui traînent encore chez moi depuis des mois.

Une page de ma vie se tourne enfin.

Côté ambiance de travail, une nouvelle est arrivée.

Un autre s'en va demain.

Fin de CDD.

Il n'a pas eu à hésiter.

L'imbécile qui nous sert de directeur lui a confirmé qu'il n'aurait pas de CDI.

Ce dont je me doutais et lui également étant donné que nous avons vu passer une offre d'emploi pour son poste.

C'est étrange tout ça...

Ces mouvements de la vie.

Pfffffouuuuu...

J'ai froid.

23 janvier 2015

Faire le vide

Devient indispensable.

Après chaque journée de travail.

Une jeune remplaçante a terminé son CDD aujourd'hui.

J'ai à peine eu le temps de la connaître.

Dommage, elle semblait avoir plus de personnalité que les moutons qui m'entourent.

Comme la collègue en congé maternité ne reviendra pas lundi, il y aura une autre remplaçante pour au moins un mois.

Quant à celle qui m'a remplacé, bof !

Certes, elle n'avait encore jamais exercé dans le type de service dans lequel je travaille mais manquer de rigueur et surtout de curiosité professionnelle me semble présager des difficultés.

En même temps, je ne suis pas certaine que mes collègues lui aient apporté des conseils.

"Ben, elle ne demandait rien, elle était très discrète..."

Ho !

Ben ça alors !!

Je l'aurais secouée un peu !!

Je me retrouve avec des dossiers "vides".

M'enfin...

C'est comme ça.

Je suis en week-end !

Alors une petite vodka Zubrowka me fera le plus grand bien !

Et un peu de zik !

Hips !

21 janvier 2015

Pfffouuuuu

Fatigue intense.

Journées qui n'en finissent plus.

Recueil de données pour le bilan statistique fait à l'arrache totale.

Permanence 

Démotivation.

Pas d'internet depuis la rentrée.

Menace à l'arme blanche sur une collègue.

Mais personne n'en parle.

Exceptée une conne égoïste de service qui ne pense qu'à se protéger elle plutôt que l'ensemble des salariés.

Et qui a cru bon de me confier cet évènement qui s'est déroulé mercredi dernier, jour où j'étais de congé.

La nouille de sous chef s'est apparemment dégonflé devant l'individu.

Comme toujours.

Les collègues de mon bureau ne m'ont rien dit à ce propos.

Et demain matin, réunion sur les risques psychosociaux.

Quelle hypocrisie !

J'y participe d'office en tant que déléguée du personnel mais ça me barbe d'avance.

Moi qui pensais que je passerais au travers croyant que mon mandat s'achevait le 17 janvier.

Hé non ! Je reste encore déléguée jusqu'au 02 février !!

Je me déciderai au dernier moment pour me représenter ou pas.

A priori les postulants ne se bousculent pas au portillon.

Quand donc mes collègues comprendront l'importance d'être représentés voire défendus ??

J'ai le sentiment de patauger dans une mare nauséabonde.

Je suis vraiment d'humeur maussade ce soir.

Et je fume en écoutant Wild Motion de Miami Horror. 

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19 janvier 2015

Lundi laborieux

J'avoue que je me suis lamentablement trainée toute cette journée.

Temps pourri.

La première personne reçue, une dame d'une cinquantaine d'années que je voyais pour la première fois, a pompé toute mon énergie.

Elle veut d'urgence une aide financière pour pouvoir payer une franchise de son assurance habitation suite à une effraction de la serrure de sa porte blindée.

Depuis, elle dort chez sa fille car elle dit qu'elle a peur.

Elle insistait lourdement sur le caractère urgent.

Je l'ai recadrée en lui répondant que ce n'est pas moi qui décide d'un accord pour une aide financière.

Et qu'en plus, hélas pour elle, je doutais fort qu'on le lui accorde.

Car malgré sa détresse, sa situation relevait assez peu d'une situation d'"urgence" c'est à dire d'une absence totale de ressource financière ou d'une dépense totalement imprévue mais nécessaire.

Certes, ce qui lui arrive est "exceptionel" mais avec les prestations, elle peut organiser son budget et régler les 80€ de franchise.

Et de toute façon, elle n'aura pas de réponse avant trois semaines a minima.

Par la suite, deux personnes sont venues sans rendez-vous.

Elles insistaient plus que de mesure pour me voir tout de suite.

Mais bien sûr !

Que non !

Le premier s'est mis à faire un mini scandale à l'accueil.

Ma foi.

Toujours aussi expressif lorsqu'il s'agit de lui-même.

Je le suis depuis longtemps et il sait très bien que je ne reçois que sur rendez-vous ou le mercredi après-midi.

Je ne cède pas.

Il reviendra mercredi ou pas.

La seconde, venue avec sa mère, voulait absolument que je la reçoive immédiatement.

J'ai dit non !

Et lui ai fixé un rendez-vous dans l'après-midi.

Avec la pluie et le froid, j'ai eu peu de gens présents.

J'ai passé ma dernière heure de travail concentrée sur le scrabble.

18 janvier 2015

Les gens...

Hier, soirée avec le petit groupe du grand réseau social bleu chez une des membres.

Nous étions neuf.

Six femmes et trois hommes.

Dont P.

Je m'y suis ennuyée.

J'ai discuté un peu avec la plus jeune.

J'ai demandé à P. de venir récupérer sa voiture.

A sa réponse - "mais tu n'es pas la propriétaire du parking ??" - j'ai compris, qu'il n'avait pas pour première intention de s'en occuper.

Quel con !

Et quand bien même je serais propriétaire du parking, de quel droit peut-il penser qu'il peut "profiter" indéfiniment d'un emplacement gratuit ??

Je sens bien que sa voiture va rester là encore plusieurs semaines.

Pfffouuuuu...

La soirée s'est étalée en discussions superficielles.

Je n'y ai trouvé aucun plaisir.

C'est fou...

Je m'habitue à nouveau à la solitude.

Temps gris et froid.

Petite déprime du moment.

Lecture.

La femme en vert

Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain.

Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.

L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses deux enfants. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout.

Voici à nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.

Super prenant !! 

15 janvier 2015

Repos

J'ai posé deux jours de congés annuels collés à une rtt.

J'avais rendez-vous hier matin avec le chirugien.

Pas eu envie d'y aller donc rendez-vous annulé.

Je me suis levée tard.

Sortie rapide pour deux courses sans importance.

Soleil.

Clope.

Musique.

Ma mère qui m'appelle et me demande si tout va bien.

Parce que mon beau père a vu ma voiture sur le parking.

Oui.

Tout va bien.

Elle angoise.

Toujours cette crainte qu'il m'arrive quelque chose de malheureux.

C'est déjà fait !

Elle veut qu'on balade ensemble.

Pas du tout envie.

Envie de rien.

Lecture du moment : Babylone Dream de Nadine Monfils

couv-babylone-dream

12 janvier 2015

Histoire de gâteaux

Il arrive que des personnes suivies nous offrent des cadeaux.

Très souvent, ce sont des gâteaux orientaux, en particulier lors des fêtes du ramadan.

Vendredi dernier, une dame a offert un petit plateaux de jolis gâteaux suite au mariage de sa fille.

Ce présent était destiné à ma collègue mielleuse qui était absente.

C'est ma collègue peucherette qui les a reçu.

La mielleuse était encore absente aujourd'hui.

Ce matin, ces gâteaux avaient disparus.

La collègue peucherette s'en est offusquée.

Ce que je peux comprendre.

Le vol, c'est mal !

Elle était visiblement frustrée.

Elle est partie à leur recherche.

En vain.

Elle a alors décidé d'en référer à notre nouille de sous chef.

Pour ma part, je m'en fiche qu'ils aient disparus.

Ce ne sont que des gâteaux.

Mais elle l'a pris cette disparition vraiment à coeur.

"C'est pour le principe !" a-t-elle déclaré.

J'ai trouvé sa réaction disproportionnée.

Parce que lorsque des collègues se faisaient hurler dessus et sortaient en pleurs du bureau de l'imbécile qui nous sert de directeur, elle restait quasi indifférente.

Elle s'était lâchement désistée lorsque qu'il s'agissait d'agir collectivement pour faire cesser cela.

Elle n'en a eu que faire alors des principes de respect et de justice.

Je me dit que c'est petit de sa part. 

Et égoïste aussi.

Minable ??

Oui !

Je critique, je critique...    

Ce n'est pas très glorieux, je le reconnais volontiers.

Mais ça fait un bien fou !

Je suis en forme !! 

Non.

Pas vraiment...

J'en ai marre.

Et nous sommes à peine au début de l'année...

10 janvier 2015

Je ne suis pas un mouton

L'actualité de ces derniers jours a été barbante au possible.

Oui, il est bien triste et tragique de voir que des gens meurent au nom d'une religion dévoyée.

Pour ma part, je reste persuadée que la véritable question n'est pas dans celle de la religion mais bien plutôt de ce qu'un état met en oeuvre pour qu'une partie de sa population ne se sente pas rejetée.

Combien de jeunes dans certains quartier se sentent stigmatisés et rejetés sans perspective d'avenir ?

D'autant plus, lorsque leurs parents se trouvent eux-même en situation de précarité.

Que leur reste-t-il comme horizon ?

Celui que leur offrent des extrêmistes religieux ou autres.

Sans doute les seuls à avoir compris comment les manipuler en leur apportant un semblant d'écoute et d'idéalisme.

Alors, non, je ne suis pas Charlie et encore moins un mouton !

6 janvier 2015

Inconsistance

C'est le mot qui me vient lorsque je pense au sous chef.

Flou, sans positionnement aucun et qui croit que son langage est clair.

Avec ses sous entendus.

Pffffouuuu...

Le retour au travail se fait en douceur.

Je me suis organisée pour avoir peu de rendez vous cette semaine.

Je sens bien que ma démotivation revient au grand galop.

Et qu'une forme d'indifférence s'installe à nouveau.

Comme j'avais du temps, j'ai pu achevé la lecture du roman d'Harlan Coben.

Au cours de l'après-midi, discussion sur l'attentat à Charlie hebdo.

Une des collègues a peur.

Peur de quoi ? 

Je me le demande...

Pour ma part, toute cette émotion autour de l'attentat me barbe à l'heure où j'écris ces mots.

Non pas que je sois indifférente à ce qui est arrivé mais à ce compte là, c'est tout le temps qu'il faudrait s'indigner !

 Et je le suis déjà trop dans mon boulot... 

3 janvier 2015

Dernier week end...

Avant le retour au bureau.

Me suis levée tard.

Faudra penser à me coucher tôt demain soir.

Mais je resterai sans douté éveillée un moment avant que le sommeil me gagne.

Le 31, j'ai changé de coupe de cheveux.

Je n'ai rien fait de spécial.

Finalement, mon ex amant est venu boire un verre, sans plus.

Il espérait bien recevoir du plaisir charnel mais non, pas eu envie du tout.

Je lui ai dit que je préfère l'amitié au sexe pour le sexe.

Il m'a encore redit que je comptais pour lui.

Et que je n'étais pas juste un objet sexuel.

Mouais, mouais, mouais !

Prend moi pour une conne !

Bien sûr, je ne conteste pas que je suis en manque mais de là à me "satisfaire" du médiocre, non !

Je veux des sentiments !

Quant au grand réseau social bleu, je m'y connecte de moins en moins.

Une soirée est prévue mi janvier et je n'ai pas encore donné une réponse.

C'est fou comme les membres du groupe souhaitent la bonne année sur leur profil et pas directement en privé.

Je n'ai absolument rien publié pour ma part.

Même pas souhaité quoi que ce soit.

Je me sens loin d'eux.

C'est terrible quand j'y pense.

Mais c'est la réalité.

Il fait un temps magnifique !

Quel bonheur  ce soleil en hiver !

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