Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Secrètes Pensées
26 mai 2014

J'ai oublié...

D'acheter une salade et de l'huile de noix.

Et des gousses d'ail.

J'y avais pourtant pensé dans la journée.

Et je m'étais dit que j'allais faire une liste.

J'ai fais mes courses en m'arrêtant sur la route de retour.

Sans liste écrite.

Au supermarché de la grande zone commerciale, au nord de la grande ville située au bord de la méditerranée.

Il y avait peu de monde.

A la caisse, j'ai laissé passer deux personnes.

La caissière a quitté son poste quelques minutes pour je ne sais quoi.

J'ai changé de caisse.

En attendant mon tour, je repensais à plein de trucs.

A ma journée de travail.

Au Monsieur qui m'avait confié vouloir se suicider.

Celui qui m'avait tant touché.

Il a dit aujourd'hui qu'il se sentait prêt à rencontrer une psychologue.

Et que, souvent, il pensait à se jeter sous les roues d'une voiture pour voir ce que ça ferait.

Je devine en lui une grande solitude.

Aaaaarghhh !

Je lui ai interdit de penser à ce genre d'idées !!!

Demain matin,  j'appellerai la psy.

J'ai aussi repensé à ce que m'a dit le psy, vendredi dernier.

Sur la notion de place.

Au sein du groupe.

J'ai une place.

Sans doute celle de chieuse et d'iceberg.

J'avoue que cela m'amuse.

J'ai repensé à ça.

Quelle place occupe-t-on au sein d'un groupe ?

Et également aux notions d'espace et de territoire.

J'ai une place dans le groupe.

Mais suis-je vraiment à la "bonne" place ?

Quel espace occupe-t-on ?

Quel territoire s'approprie-t-on pour exister au sein d'un groupe ?

En y réfléchissant, je me rends compte que ma collègue, celle qui est allée se plaindre,  occupe une "petite" place dans un territoire symboliquement restreint: l'accueil, le bureau des secrétaires, l'espace repas où elle occupe toujours la même place.

Elle occupait un poste plus important avant l'arrivée de l'imbécile qui nous sert de chef. 

Elle était secrétaire à la direction.

Et le bureau où nous prenons nos repas, et dans lequel est installée la cafetière, constitue une expansion de ce territoire donc un espace plus grand  et peut être une place symbolique plus grande aussi.

Expansion qui lui permet aussi de s'extraire du contexte professionnel pour quelques minutes.

Et elle y tient à ce bout de territoire, à cet espace.

Car, au fond, c'est sans doute la seule manière pour elle de se sentir "exister" aux yeux d'autres que ses copines/collègues.

Ça me rappelle un truc passé.

Lorsqu'une collègue de mon bureau a démissionné.

J'ai repris sa "place".

La meilleure, à mon avis, en terme de positionnement dans l'espace.

La peucherette a essayé tous les arguments possibles pour l'occuper.

N'hésitant pas alors à mettre en avant son handicap.

Son stratagème n'a pas du tout fonctionné.

S'il y a bien un truc que je n'aime pas, c'est  me sentir manipulée.

Bon...

Assez de blablas...

Dernière cigarette de la journée en écoutant Christine & The Queen.

Publicité
Publicité
20 mai 2014

Mesquinerie

La vie de bureau est quelques fois d'une bêtise sans nom.

Ce matin, l'imbécile qui nous sert de directeur vient me voir.

Il veut me faire part d'un truc.

Pas grave dit-il.

Je l'écoute donc.

Il me dit alors que des salariés sont venus faire une réclamation.

A propos d'un bureau.

Celui occupé précédemment par un agent d'accueil, la grande C, qui est, à présent, en partie sur un poste de travailleur social.

Et donc qui occupe très peu ce bureau.

Bureau qui est utilisé comme lieu des pauses déjeuner pour une partie du personnel dont moi.

Alors ?

Je lui demande ce qu'on nous reproche exactement.

Attention !!

C'est du super lourd !!

Hé bien, ces salariés se plaignent des odeurs d'après déjeuner !

Ben..

Il n'y a pas de ventilation..

Et également que la poubelle est pleine de déchets d'après repas, déchets qui devraient plutôt être jetés dans la poubelle consacrée qui se trouve dans l'espace repas.

Certes.

Ho ! Mon dieu !!

Mais quelle misère !!

Tout ça parce que, la semaine dernière,  j'ai voulu m'installer dans ce bureau, équipé d'un ordinateur, pour un entretien.

L'agent d'accueil, qui se trouvait donc à l'accueil, me dit que ce bureau n'est pas un bureau d'entretien.

Ha zut ?!

Ben non, il doit rester libre si elle a besoin d'y aller.

Haaaaa ?!

Et, un brin agacée, je l'avoue, je lui répond séchement: pour te préparer un café !

Car en dehors de ça, elle n'y est pas beaucoup dans ce bureau.

Le pire, c'est qu'elle se permet avec une autre collègue, d'entrer dans ce bureau alors que nous sommes en plein entretien.

Pour se préparer tranquillement un café !

Aucun respect !

Quel courage elle a eu d'aller se plaindre auprès de l'imbécile qui nous sert de directeur !

Et pas toute seule en plus !

Avec une secrétaire en rien du tout concernée par ça.

La question de ce bureau a été abordée en réunion d'équipe cette après midi.

Apparemment, je ne suis pas la seule à avoir subi l'irrespect de collègues, toujours les mêmes, qui entrent sans prévenir dans ce bureau lors d'un entretien.

C'est d'un pathétique !

Et dire que j'étais à deux doigts d'aller la voir pour m'excuser.

Ça ne se fera jamais.

Et tant pis si, encore une fois, je passe pour l'asociale de service. 

19 mai 2014

Ha la la...

Hop ! 

Article de samedi en brouillon posté !

Ce matin, je suis arrivée en retard de dix minutes.

Travaux sur la route.

D'où ralentissement.

D'où déviation de l'itinéraire habituel.

D'où obligation d'emprunter l'autoroute.

Et bouchon...

 Retard qui ne m'a point empêchée de boire le café et fumer la première cigarette de la journée.

J'ai ensuite enchaîné les rendez-vous de la matinée.

Sans grande motivation...

Ma collègue peucherette a fait appel au sous chef pour son écran qui refuse de fonctionner.

Et qui a remplacé l'autre, depuis une semaine, car en panne.

Écran relié à un télé-agrandisseur.

Elle est malheureusement malvoyante.

Ils ont essayé l'écran sur un ordi.

Pas de problème.

L'écran fonctionne.

Ils ont alors essayé le télé-agrandisseur avec un autre écran.

Rien.

Bon...

Je demande alors si je peux consulter le mode d'emploi du télé-agrandisseur.

Je lis la rubrique relative à la télécommande de l'appareil.

Et hop !

Je lui dis ce qu'il faut faire: rester appuyer 4 secondes sur la touche on/off.

Et miracle !

L'écran fonctionne !

Mon dieu !

Quand je pense que le sous chef a lu ce mode d'emploi et qu'il a bien essayé mais qu'il n'a pas appuyé sur la bonne touche.

Je me dis que c'est pathétique...

M'enfin...

Le truc positif de ce lundi c'est qu'on m'ait dit que je fais plus jeune que mon âge.

30 - 35 ans !

Heu...

Moui...

Hé bien...

Faut fêter ça !

Un petit apéro pour finir cette journée !

17 mai 2014

Quelques fois...

Souvent, en ce moment, je l'avoue...

Je n'ai pas du tout, mais alors vraiment pas du tout, envie d'écouter l'autre.

Ma collègue peucherette a soudainement eu un besoin pressant de s'épancher sur les situations qu'elle rencontre.

Je l'ai vaguement écoutée.

 Je ne suis pas sa psy.

Hier matin, réunion avec l'imbécile qui nous sert de directeur.

Prévention des risques.

Il est totalement incompétent.

Moi aussi d'ailleurs.

Et voilà que je suis chargée de faire l'évaluation des risques et en particulier des risques psycho-sociaux.

Pas du tout envie.

D'ailleurs, je pense lui dire qu'il serait préférable de faire appel à un consultant externe pour cela.

Je n'ai absolument pas envie de faire le tour des bureaux et passer mon temps à expliquer, je ne sais combien de fois, le pourquoi du comment et interroger mes collègues sur leur ressenti au travail.

La majorité des collègues se fiche complètement de ce qui peut se passer chez l'autre.

Seul compte leur petit univers.

Qui ne doit surtout pas subir de perturbations contrariantes.

 Moi-même, je suis devenue plus individualiste...

Et tant pis si l'image que je peux renvoyer aux autres leur déplait.

Je n'ai pas envie d'être dans les faux semblants pour obtenir ne serait-ce qu'une once de leur considération.

J'ai juste envie d'être moi.

12 mai 2014

Vive le lundi !

Pffouuu...

La matinée a été bien remplie. 

Enchaînement de rendez vous.

Prévus et imprévus.

Passer un temps fou au téléphone avec un fournisseur d'énergie pour une facture de plus de 5 000 euros.

Incompréhensibilité dans les relevés des index.

Deux relevés en quatre ans ?!

Un technicien devait passer la semaine dernière chez la cliente pour vérifier le compteur.

Elle l'a attendu au jour et à l'heure prévue.

Il n'est jamais venu.

Soit disant parce qu'il n'a pu entrer dans le lotissement.

Qui a une mauvaise réputation.

Réputation sans réel fondement.

Tout ça parce qu'il est est habité par des gens du voyages.

Sédentarisés depuis bien longtemps.

Et franchement plutôt sympathiques.

Je suis plusieurs familles qui y habitent depuis longtemps.

Et je n'ai jamais eu de problèmes avec elles.

"On n'est pas des vampires!" me dit la jeune femme qui a reçu cette si chère facture.

Ben non !

Je me souviens d'un jeune homme que j'avais en suivi, cousin de la jeune femme, qui m'avait gentiment invitée à assister à une messe évangéliste.

Proposition que j'ai du refuser.

D'autant plus que je suis athée.

Et sinon ?

Le père de famille à la rue m'appelle.

Alors qu'officiellement je ne suis plus sensée le suivre.

La famille est à présent hébergée par un cousin jusqu'à la fin de la semaine.

Ensuite...

Le néant...

L'assistante sociale du conseil général ne le recevra pas avant la mi juin.

Elle lui aurait dit que cela ne changerait rien à sa situation qu'elle le reçoive aujourd'hui.

Super top !!

En attendant, c'est la rue qui les accueillera à bras ouverts.

Elle n'a que ça à faire la rue.

Recueillir le désarroi d'un père.

Pfffouuuu...

Je lui conseille très vivement l'hôtel meublé comme solution transitoire, dont les nuitées peuvent être prises en charge financièrement par le conseil général pour un mois.

Il hésite.

Il n'en a pas envie.

J'en parle, entre deux trucs sans importance, au sous chef.

Qui fait mine de prendre à coeur cette situation mais qui dit que ce n'est plus à nous de nous en préoccuper vu que la famille est désormais suivie par les services sociaux du conseil général.

Je sens bien un gros gros soupir de soulagement de sa part.

Mouais...

L'impuissance m'épuise totalement...

Publicité
Publicité
11 mai 2014

Petit plaisir musical

7 mai 2014

C'est une belle journée...

Pour écouter Coldplay avec délectation.

 

4 mai 2014

Allez sans but...

2 mai 2014

Journée sans intérêt particuler

Si ce n'est que je suis en congés !

Aucun rendez-vous aujourd'hui.

J'ai eu le temps de lire un roman noir.

51KM9T8jC5L

Quatrième de couverture

"Abandonné par sa femme et leur jeune fils, John Moon vit dans une misérable caravane en lisière de la forêt, désabusé et aigri : son père, ruiné, a vendu la ferme, et depuis John survit de petit boulot en petit boulot. Un jour, il part braconner et, croyant tirer sur un daim qui s'enfuit à travers les bois, il abat une jeune fille. C'est sa première faute, les autres suivront... Pourtant, cette fois-ci, John ne se laissera pas faire. Il se lance dans une fuite en avant désespérée, bien décidé à prouver à tous qu'il peut s'en sortir. Mais depuis quand les losers auraient-ils une seconde chance ?"

Très prenant, un chouia stressant car on s'attend au pire et qu'on a très envie de connaître la suite, et, un final très intéressant.

En ce début de repos, je me sens complètement vide d'énergie. 

Dans ces moments là, je me sens vraiment sur la voie de la décrépitude...  

Publicité
Publicité
Secrètes Pensées
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 22 553
Publicité