Que le repas de ce dimanche, chez ma mère, me prendrait la tête.
Le connard de beau père, oui, super connard !, obsédé par le fric, obsédé par sa mort, obsédé à ne rien laisser à ma mère, n'a cessé de la rabaisser.
Et de demander des conseils à mon frère en terme de fiscalité.
Il n'a qu'à aller voir un notaire.
Oui, mais le notaire faut le payer !
Il réfléchit à une solution pour que ma mère n'ait plus de part dans la SCI.
Je lui ai demandé quel était l'objectif de toutes ses questions, il l'a très mal pris.
Il veut préparer sa succession parce qu'il va mourir un jour.
Ouais...
Ben...
Tout le monde meurt un jour.
C'est devenu tellement obsessionnel chez lui que c'en est psychologiquement pathologique.
Il a bien senti où je voulais en venir.
Du coup, il s'en est pris directement à moi en déclarant que je n'avais pas répondu à sa lettre de proposition de vente de l'appart que j'occupe.
Je lui ai vertement répondu que la question n'était pas là et qu'il détournait la discussion.
Il s'est super énervé.
En fait, il était hyper frustré de mon indifférence à sa proposition.
Pour se défendre, il a déclaré qu'il enverrait une copie du courrier à mon frère et à ma soeur.
Je lui ai dit qu'il pouvait l'envoyer au monde entier s'il le voulait.
Je lui ai bien fait comprendre qu'il n'avait pas à diriger ma vie.
Et je suis partie.
En colère.
Evidemment.
De toute façon, je ne compte pas rester.
Cela fait un moment que je regarde les petites annonces car j'ai envie de me rapprocher du centre ville.
Et de ne plus être obligée de prendre ma voiture si je veux sortir.
Et surtout de ne plus me sentir liée de quelque manière à ces désespérés de la vie.
Bon...
C'est pas gagné vu le coût des loyers...
Laissons le temps au temps.
Rien ne sert de se prendre encore plus la tête.
Une clope ?
Oui.