Playlist d'été - 15
"La vie à deux" - Debout Sur Le Zinc
Enfin !
En congés !
Pour quatre semaines.
Rien de prévu.
Pas grave.
Je veux juste oublier la lassitude du travail.
Mes absences du blog risquent de se répéter voire se prolonger...
"Lui, c’est la Tremblote : « pantin assis sur une gégène invisible », handicapé moteur majeur, les moelles en fuite et des gestes à la syntaxe absente. Autour de lui, outre maman, Chloé la sœur piercée à mort, Lulu l’ami et Elsa la toubib avec sa thèse manuscrite, un aréopage de corps en souffrance. A l’école, le freak subit assauts, coups bas, mais tient néanmoins, cramponné à sa souffrance comme à la planche pourrie d’un radeau. Survient le pire : tabassage en règle dans les gogues du lycée. Le freak, alors, se vote la mort. Et il cherche comment. Option pilule en ouverture de bal : échec. De retour à la case scolaire, son pote Lulu lui offre alors la rédemption par le camp d’été. Feu vert de la mère. Départ et désillusion : lieu morose et atmosphère plutôt rude : le poney-club a goût de crottin, la virée au centre commercial une allure d’arnaque. Seul le bain aura saveur et portera leçon, accompagné d’une petite fugue hors de la routine estivale. Puis, peu à peu, une sérénité vient, qui gagne, croît et aplanit et comble cette vie-ornière. La Tremblote se sentira pousser des jarrets de centaures et venir un corps d’ébloui. Histoire lente d’une reconquête que rythment les mots lourds du blues, ainsi va la Tremblote d'Anne Lenner, mort de corps, fort de mots."
Fort en émotion et qui ne peut laisser indifférent.
Installation de Steinar BRAGI
Résumé :
"Eva Einarsdottir se sépare de son fiancé et rentre chez elle en Islande après avoir vécu à New York. Une vague relation lui prête un logement au centre de Reykjavik, dans une tour high-tech équipée des technologies dernier cri en matière de sécurité et de surveillance. Eva veut prendre le temps de s'installer dans ce pays qu'elle ne reconnaît plus, les pêcheurs ont disparu et cadres de banques et traders ont envahi la ville. Peu à peu Eva change, elle sort de moins en moins de cet appartement, fait des cauchemars, rencontre des gens étranges dans l'immeuble, se laisse envahir par une voisine. Une tension s'installe. La sensation de menace s'intensifie à mesure que l'oeuvre avance, et culmine dans une seconde partie au suspense insoutenable. Dans l'Islande juste avant la crise, au moment où une Reykjavik devenue usine financière à l'écart du monde atteignait un degré de folie vertigineux, Steinar Bragi écrit un thriller implacable sur la déshumanisation du monde, mais aussi sur une femme et la manière dont, dans un monde néolibéral où tout a un prix, on peut faire des femmes des produits de consommation."
J'en suis à la page 57.
J'ai commencé à le lire hier soir, allongée sous la couette.
Une intrigue qui donne envie de lire ce roman d'un seul mouvement.
Et c'est toujours le bazar sur mon bureau...