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Secrètes Pensées
25 janvier 2016

Démotivation totale du lundi

Le matin, je suis en mode robot.

Sur le trajet, je ne pense à rien.

J'essaie de me concentrer sur la circulation, sur la musique.

Je suis arrivée en retard.

J'arrive régulièrement en retard depuis le retour des congés.

Je m'en fiche.

Je ne suis pas la seule d'ailleurs.

A arriver en retard.

A croire que cela devient normal.

A peine arrivée, j'ai déjà envie de repartir.

J'ai traîné mon âme en peine toute la journée.

Lorsqu'un monsieur s'est présenté sans rendez-vous, ça été le sommet.

Il revient du bled après trois mois d'absence.

Sa soeur qui l'hébergeait me dit que son mari ne le veut plus.

Ouais !

Super la solidarité familiale !

Il veut un studio tout de suite.

Mais bien sûûûûûr !

Où ai-je donc caché ma baguette magique ?! 

Unique solution du moment, le 115.

Ha non ! me répond sa soeur.

Il ne va pas aller avec des clochards !

Haaaaaaa ?

Boooon ??

En plus, il n'a pas changé son code, à 8 chiffres à présent, pour accéder à son compte sur le site internet du grand distributeur de prestations sociales.

Il doit donc se rendre au guichet de ce service pour actualiser sa situation.

En attendant, il risque fort de ne rien percevoir début février.

Et comme cela ne suffit pas, il doit également se trouver une nouvelle adresse où recevoir son courrier.

J'adoooooore ce genre de situation merdique !!

JE N'EN PEUX PLUS !!

J'ai rendez-vous le 19 février avec le service psy.

Le psy qui me suivait demande que je repasse par la case départ, c'est à dire par une entrevue avec l'infirmier psy.

Allons y !

Lorsque j'avais pris rendez-vous, je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit.

Et en particulier, que je pouvais être suivie par un(e) autre psy.

La collègue blonde platine s'est vue prolonger son arrêt maladie pour un mois par son médecin.

Je crois que, moi aussi, j'ai besoin de faire une longue pause dans mon travail.

J'ai un grand besoin de me ressourcer.

Un grand besoin de renouveau.

Bon.

Ben...

Je vais me coucher !

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20 janvier 2016

Je fume...

La dernière cigarette de la journée.

De cette journée où l'épuisement s'est accentué depuis le retour des congés.

Où je n'aspire qu'à rentrer très vite chez moi.

Loin de toute la détresse des gens que je reçois.

Loin des connes du bureau.

J'ai reçu ce matin un homme de 40 ans totalement déprimé.

Qui n'a aucun projet.

Qui vit dans la peur de perdre son logement.

Un homme dont la précédente collègue, d'une autre structure, a décidé d'arrêter de suivre.

Le cousin de ce monsieur s'étant montré un poil agressif.

 Je fais le point de sa situation.

Sa mère est décédée en 2013 suivi par son père.

Il est divorcé depuis quelques années.

Il ne voit plus sa fille de 8 ans qui vit avec la mère dans le nord.

Il en est désespéré.

Son cousin vit à Lyon.

Il descend régulièrement pour l'aider dans ses démarches car ce monsieur n'a personne ici sur qui compter.

J'ai eu ce cousin au téléphone.

Il m'a paru très censé.

Et loin d'être aussi agressif que ce que m'en a dit cette collègue.

Il a fallu que je me dépêche de faire une enquête sociale pour la procédure d'expulsion.

L'audience a lieu le 25 de ce mois.

Et il faut la transmettre a minima 10 jours avant.

Cette collègue avait fait cette enquête.

Mais imprécise et il manquait des éléments essentiels pour comprendre la situation de ce monsieur.

Elle a argumenté ne pas l'avoir transmise aux services concernés parce qu'il n'avait pas signé ce document.

Ma foi...

Il m'est déjà arrivé de faire sans la signature.

Ça n'empêche aucunement de faire le travail correctement.

Pffffouuuuuu...

Je déteste travailler dans la précipitation.

Cela me rappelle la peucherette de service qui ne voulait pas faire une telle enquête sous prétexte que la famille ne s'était pas présentée au rendez vous qu'elle lui avait fixé.

Et alors ?

Elle connaît cette famille depuis un moment et avait donc des éléments pour exposer simplement sa situation.

Personne ne lui demande de prendre partie.

Je lui en avait fait la remarque.

Elle a bougonné car elle n'avait pas envie de la faire cette enquête.

Mais pour qui travaillons nous ??

Pour soi ou pour les autres ?

Je sais très bien pourquoi je suis devenue assistante sociale

Je savais qu'un jour je me retrouverais épuisée.

Parce que c'est un métier usant sur le plan émotionnel.

Mais je pense toujours avoir au fond de moi un idéal.

Un idéal de justice, d'humanité et de générosité.

Cet idéal qui me porte.

Et qui est mis à mal aujourd'hui.

Car ceux qui ont tout sont les plus égoïstes qui soient.

En particulier une grande partie de mes collègues.

Qui ne pensent qu'à leur petit bien être.

Celles qui pensent qu'elles sont compétentes alors qu'elles sont figées dans des schémas prédéterminés.

Et qui ne s'interrogent jamais vraiment sur leur pratique de travail.

Et qui, surtout, veulent montrer une image irréprochable d'elles-mêmes.

J'arrive à saturation de cette ambiance hypocrite.

17 janvier 2016

48 ans

Déjà...

Misère !

Café

Clope

Poussière

Aspirateur

Soleil

Froid glacial

Musique

12 janvier 2016

Besoin de légèreté

En ce moment.

En fait, depuis un bon moment.

Je me sens rapidement lasse de mon travail.

Ce qui m'épuise le plus, c'est l'hypocrisie.

Il règne une fausse ambiance décontractée.

Mais je sens bien que chacun tire la couverture à soi.

La peucherette passe son temps à soupirer, à se plaindre.

Et à chercher du réconfort auprès des autres.

Alors qu'elle même ne soutient personne.

Cela en devient insupportable.

Elle s'est bien rendue compte que je ne suis pas de son côté.

Elle évite donc de m'adresser la parole.

Je pense à reprendre un suivi psychologique.

Pour exprimer tout ce qui m'exaspère dans mon travail.

Pffffffouuu....

Vivement le week end !

En attendant de pouvoir me reposer, je réécoute Léo Ferré avec un infini plaisir.

11 janvier 2016

Tu brodes...

Dit la mielleuse de service à sa stagiaire.

Ho !

Chouette !

C'est donc dans le mensonge qu'elle apprend le métier à la jeunette, réservée, mais pleine de bonne volonté.

Une fois, la mielleuse avait carrément falsifié la date d'un documment pour soit disant ne pas pénaliser un monsieur.

Elle l'a fait devant la stagiaire.

Qui n'a rien dit.

Pfffouuuu...

Je ne supporte pas cette attitude.

Car cela m'agace profondément.

Passons.

Mon ex m'a appelée hier.

Des mois sans signe de sa part.

Et voilà qu'il donne de ses nouvelles.

Il avait perdu sa liste de contacts quand son smartphone a rendu l'âme suite à une enième chute.

Et blabla sur tout, sur rien.

J'ai l'impression qu'il n'est pas très heureux.

Et moi ?

Suis je heureuse ??

Ma foi...

A vrai dire ?

Je ne sais pas.

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10 janvier 2016

Petite musique du dimanche

 Je me suis réveillée après 9 heures.

Fatiguée.

Je crois que j'ai une infection dentaire qui provoque une sinusite.

Mouais...

Le soleil est enfin revenu.

Un peu de rangement dans mon bazar.

Réchauffer des nouilles.

Finir la bouteille de Bordeaux.

Profiter du moment présent.

6 janvier 2016

Ben ouais...

C'est l'hiver.

Givre sur le pare brise.

Reprise du travail.

Démotivation.

Et Bonne année aux unes mais surtout pas à d'autres.

Nez bouché.

Voix nasillarde.

La blonde platine a prolongé son arrêt jusqu'au 23 janvier.

La mielleuse de service est en arrêt maladie pour la semaine.

Une autre collègue est elle aussi en arrêt maladie.

Nouille de sous-chef toujours aussi mou et hypocrite. 

Dossiers qui s'entassent à nouveau.

Bon...

Soldes !

Je craque ou pas ?

Sur ces jolis botillons couleur bordeaux ? 

Ou sur ce joli sac noir en cuir avec des clous ?

Ou encore sur ce très joli foulard en soie ?

Dont je n'ai absolument pas besoin. 

Je vais plutôt me coucher...

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