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Secrètes Pensées
29 novembre 2013

Épuisement émotionnel

Alors...

Cette semaine a été riche en émotions côté boulot.

Une dame vient, avec ses trois enfants, me réclamer une lettre dans laquelle je dois écrire au grand distributeur de prestations sociales, que le père de ses deux derniers enfants n'a jamais vécu avec elle.

Ce monsieur l'a frappée.

Je ne sais pas combien de fois.

Je lui ai demandé si elle avait porté plainte.

Elle dit que oui.

Elle veut cette lettre car elle ne perçoit plus aucunes prestations depuis trois mois.

Et cela, suite à la visite d'un contrôleur à son domicile.

Où manque de chance pour elle, le père des enfants était là.

Fort soupçon de fraude par le contrôleur.

Je lui dis que je ne ferais pas cette lettre car je n'ai jamais rencontré le monsieur en question et que je ne sais pas ce qu'il en est réellement de leur relation.

Elle me dit qu'elle s'est confié à moi et qu'elle m'avait demandé des conseils par rapport à ce monsieur.

Qui attend un titre de séjour et qui n'a pas de travail.

Je me rappelle lui avoir demandé si elle avait des sentiments pour lui.

Pas vraiment avait-elle répondu.

Je lui avait donc conseillé de réfléchir.

Et de prendre le temps avant de s'engager.

Et cette confidence suffirait pour que je m'engage à écrire une lettre pour elle ?

Je ne vois pas trop en quoi cela apporterait quelque chose dans le traitement administratif de son dossier.

Elle veut voir le directeur.

C'est à dire l'imbécile qui nous sert de chef.

Qu'à cela ne tienne !

Ben...

Il n'était pas là.

Elle a voulu attendre son retour.

Et, finalement, a fini par s'en retourner chez elle.

Le lendemain matin, je fais le point avec l'imbécile de chef.

Qui a déclaré qu'il était hors de question de cautionner une telle situation de possible fraude d'autant plus s'il y a eu un contrôle.

Du coup, il a été décidé que le suivi de cette famille serait soumise à la prochaine réunion où on passe les situations d'un service à l'autre.

La dame me rappelle et de sa voix qu'elle veut douce et surtout convaincante, elle me demande si elle peut passer pour la lettre !

Aaaaaargh !!

NON !

Je lui dis ce qu'il en est et ce qui a été décidé: elle sera bientôt suivie par les services sociaux du conseil général.

Ce qui sera très bien pour sa famille car il est plus simple pour ces services d'accorder une aide financière.

Autre situation.

Ce matin, une dame m'a beaucoup émue.

Elle a obtenu un logement social dans un autre arrondissement.

Et donc, je ne pourrais plus la suivre.

Je le lui dis pour l'informer.

Et je la vois se mettre à pleurer.

Je lui demande ce qu'il se passe.

Elle me répond que plus personne ne l'aidera.

Mais non !

Je vais l'orienter vers un autre service qui prendra le relais.

Elle continue à pleurer à chaudes larmes.

Je me sens toute bête...

Elle me dit qu'elle est triste parce que là où elle va habiter, elle sera loin de sa familles et de ses amis.

J'essaie de la rassurer...

Elle pourra me contacter si elle a besoin d'informations ou de conseils.

Même quand elle aura déménagé.

A part ça ?

Une des collègues qui partage mon bureau a donné sa démission.

Elle partira mi décembre.

Son départ me laisse indifférente.

Deux autres collègues cherchent ailleurs.

Je ne cherche rien.

Excepté un peu de sérénité.

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22 novembre 2013

Ce que je retiens...

De ma séance chez le psy, c'est qu'il semblait curieux de savoir pourqoi j'ai repris rendez-vous.

Je lui ai simplement expliqué que je me posais toujours des questions sur moi-même.

Et que c'était le seul lieu où je pouvais m'exprimer librement.

J'ai parlé de l'ambiance du travail.

Et je lui ai également dit que je me séparais.

Ce qui a semblé l'étonné.

Il a posé plus de questions que les autres fois.

J'ai compris certaines choses.

Mais ça ne suffit pas encore pour m'apaiser.

Je suis seule ce week end.

Et il n'a toujours pas trouvé de logement.

Il me dit qu'il sera parti avant la fin de l'année.

Mais au train où vont les choses, je me dis qu'il sera peut être encore là en janvier.

Tant qu'il sera là, je resterai comme paralysée.

16 C° à l'intérieur.

Bon...

Ben...

Je crois bien que je vais être obligée d'allumer le radiateur... 

21 novembre 2013

Youpiii !

C'est le week end !!

Ne plus penser aux cons de service !

Zapper la pression que fait subir l'imbécile de chef sur certains salariés !

Se ressourcer en écoutant une jolie découverte musicale.

Et en profiter pour buller à fond !

J'ai besoin de zenitude...

16 novembre 2013

Pffffouuuuuuu...

La reprise du travail s'est faite sans véritable enthousiasme.

Dès mon retour, des collègues m'ont raconté que l'imbécile qui nous sert de chef a fait son dictateur.

Il a convoqué plusieurs salariées pour leur rappeller les procédures et je ne sais quoi liées à nos missions.

Une des dernières embauchées était particulièrement remontée après lui.

Elle ne renouvellera pas son CDD.

Ni une autre d'ailleurs.

Elle aussi récemment embauchée.

Nous n'avons toujours pas de sous chef.

La nouvelle secrétaire me dit subir les incohérences de l'imbécile qui nous sert de chef.

Elle n'en peut déjà plus au bout de trois semaines de présence.

Prise de tête avec la collègue mielleuse.

Qui ne peut s'empêcher de discuter des heures au téléphone avec ses amies et de les réconforter avec sa psychologie de supermarché.

Je lui ai dis que cela me gênait.

Car j'estime que je n'ai pas à connaître la vie intime de ses amies.

Et que je souhaiterais qu'elle sorte du bureau si elle veut continuer à discuter de choses intimes.

Elle l'a très mal pris.

Déclarant encore une fois que c'est mon point de vue.

Ben oui...

Et que son point de vue est forcément différent et qu'elle ne voit pas en quoi c'est gênant de discuter de la vie intime avec une amie au bureau.

Elle oublie juste la présence de trois autres personnes qui ne connaissent pas du tout cette amie.

Et qui n'en ont rien à faire de la vie de cette amie.

Où est le respect dans cette situation ?

Elle me rétorque que lorsque je répond à ma mère, c'est intime.

Certes.

Sauf que dire à ma mère que c'est ok pour le resto en fin de semaine relève de ce qui peut se dire sans causer de gêne aux autres.

Ce n'est pas comme si nous discutions de choses très personnelles qui ne concerneraient personne d'autres que nous, notre famille.

Dans ce cas là, je demanderais à ma mère de me rapeller ou je sortirais du bureau pour m'isoler.

Je crois vraiment qu'elle se croie au-dessus de tout.

Je me dis qu'elle veut absolument dominer tout le bureau.

Et me dominer en particulier.

Elle doit avoir un problème d'estime de soi.  

Et je crois bien que je n'ai pas fini de supporter sa prétention.

Misère !!!

Et sinon ?

J'attends avec impatience qu'il se trouve un appart.

Car, bien qu'on s'entende, j'ai envie de me sentir enfin libre.

6 novembre 2013

C'est fini.

Entre lui et moi.

Il était temps !

Des semaines et des semaines à vivre dans l'ambivalence.

Tout ça pour aboutir au pathétique constat que nous n'avons plus grand chose en commun.

Notre relation est devenue d'un ennui remarquable.

Et surtout vide de sens.

Plus grand chose à partager.

Plus grand chose à se dire.

Plus envie de continuer.

Il doit se trouver un logement.

Ce qui n'est pas gagné.

J'espère seulement qu'il sera parti avant les fêtes de fin d'années.

Que j'avais envie de passer seule.

C'est toujours complexe de vivre ce type de situation.

Dans laquelle on se sent un peu bête.

Et surtout étrange à soi-même.

Dans l'attente d'un je ne sais quoi.

Pfffouuuuu....

Je déteste ça !

Et comme en plus, je suis en congé, je cogite à mort !

En tout cas, ce qui est certain, c'est que je ne revivrais plus avec quelqu'un avant un moment.

J'avoue que je redoute un peu le moment où je me retrouverais complètement seule.

Bon !

Cessons de cogiter inutilement !

Qui vivra verra !  

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3 novembre 2013

Congés bienvenus !

Enfin !

Tous les dossiers en attente ont été traités.

Pot de départ de celle qui a rompu conventionnellement.

Je ne la reverrais sans doute jamais.

 Je ne m'attache pas à mes collègues.

Même après des années à les cotoyer, les voir partir ne me fait rien.

Aucun ressenti particulier.

Je crois que je m'en fiche un peu à vrai dire.

Un peu beaucoup !!

Et sinon ?

Ben rien de transcendantal.

Café, clope... 

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