La matinée a été tres calme.
Et l'apres midi de permanence chargée.
J'ai reçu six personnes en deux heures.
J'ai trois aides financières à instruire.
Appel de la sauvegarde pour l'enfance.
Deux enfants vont êtres placés.
J'ai le père en suivi.
La mère est handicapée.
Le père, un monsieur tout maigre.
Gitan.
Qui ne sait ni lire, ni écrire.
Qui manque de structuration dans sa vie.
Mais pas d'amour pour ses enfants.
L'assistante sociale de la sauvegarde m'informe que cela fait 5 mois qu'elle connait la famille.
Ha ?!
Zut de zut !
Je ne savais pas cela.
Nous aurions peut être pu agir de concert pour les aider.
En particulier pour le logement.
Qui serait insalubre.
Ben...
La justice a décidé le placement des enfants.
En attendant, l'inspectrice que j'ai contacté par la suite me dit qu'on ne sait pas où se trouve la famille.
Et hop ! C'est la brigade des mineurs qui est à présent sur le coup !
J'ai vu l'ainé, âgé de deux - trois ans, une seule fois.
Il ne m'a pas du tout semblé malheureux.
Mais j'avoue que je ne suis pas du tout objective.
Etant donné que je ne connais pas leur logement, ni ne sais comment les parents organisent leur vie.
Bon...
Je ne pense pas le revoir de sitôt.
J'avoue que cette situation me touche.
Car je pense qu'en aidant les parents, ils sont à même de s'occuper, plus que correctement, de leurs enfants.
Ils ont avant tout besoin de conseils et de soutien.
Et non pas qu'on place les petits.
Pffffouuuuu...