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Secrètes Pensées

7 mars 2016

Je décroche le combiné...

A l'autre bout de la ligne, une dame.

Qui m'annonce le décès de sa mère, 75 ans.

C'est arrivé vendredi dernier.

Ça m'a fait un choc.

Je ne sais pas pourquoi.

Je ne connaissais pas personnellement la mère de cette dame.

Elle m'en parlait à chaque fois que nous nous voyions.

Car elle s'occupait d'elle en continu.

Les frais d'obsèques se montent à 1 800 euros.

Elle paiera en plusieurs fois.

Elle me demande s'il existe un moyen pour l'aider à payer cette somme.

Elle a contacté tout un tas de services qui lui ont répondu que non.

Je sais qu'il existe un truc...

Je vais me renseigner.

Pfffouuuuu...

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27 février 2016

Vent glacial

Pluie.

Grisaille.

Pas envie de sortir pour aller me réinscrire à la cité du livre.

Fumer.

Écouter de la musique.

Rien faire de transcendantal. 

Semaine de travail banale.

Collègues dans le stress.

Bien plus râleuses que moi.

C'est dire.

Elles parlent de leur vie de famille.

De leur mari.

Je ne les envie pas du tout !

Entre l'un qui ne travaille pas et s'angoisse pour tout et rien, et, l'autre plus préoccupé de ses passions que du reste, elles ne semblent pas vivre une vie de famille et de couple des plus épanouies.

Rien d'étonnant alors qu'elles se déchargent au travail.

Misère !

Dire que je vais devoir les supporter...

Pour le moment, je préfère encore ça à l'hypocrisie.

Quoique je vais sûrement découvrir au fur et à mesure leur personnalité.

Bon...

On ne peut pas tout avoir.

Il fait vraiment froid.

23 février 2016

Je fume trop en ce moment...

Je m'étais fixé un quota de 3 cigarettes par jour.

Dans l'objectif d'arrêter.

J'en fume le double.

Voire plus en week end.

Je dois prendre rendez-vous avec le cardiologue.

Je devais le revoir en juin de l'année dernière.

C'est dire comme je traîne pour le faire.

Hier, je devais appeler le psy.

J'ai un peu zappé.

Je le ferais demain.

L'infirmier psy, qui m'a reçue vendredi dernier, pense que je suis dans l'inachevé.

Que j'ai les réponses à mes questionnements mais qu'il existe un blocage quelque part en moi.

Ben ouais...

Sûrement.

Au travail, c'est un peu la morosité.

La collègue blonde platine qui devait reprendre aujourd'hui n'est pas revenue.

La mielleuse est en arrêt maladie pour la semaine.

Idem pour la jeune collègue perfectionniste.

Et la nouille de sous-chef qui nous demande si on doit reporter leurs rendez-vous.

Ben ouais.

Je me suis portée volontaire pour une nouvelle entrée.

Un gars qui sort de prison, qui n'a pas laissé de numéro pour le joindre et qui était initialement prévu sur le planning de la mielleuse.

Chouette !!

Pffffouuuuu....

C'est la vie, pas le paradis !

18 février 2016

Un peu de sérénité

Enfin !

Je me retrouve.

J'ai déménagé tous les dossiers et la tonne de paperasse dans un autre bureau cette après-midi.

La jeune collègue perfectionniste en a été informée par je ne sais qui.

Avant même que je le lui dise.

Bof !

Elle peut penser ce qu'elle veut de moi.

Je lui laisse volontiers la mielleuse et la peucherette.

De toute façon, elle a envie de partir.

Elle est tellement dans une volonté de paraitre parfaite que cela semble lui couter de se rendre compte qu'elle ne peut pas tout contrôler.

Elle était absente hier.

Angine.

Et ce matin, elle râlait.

Elle ne comprend pas pourquoi deux personnes venues hier après-midi durant sa permanence n'ont pas été reçues alors qu'elles sont suspendues de leur prestation.

Elle considère ces situations urgentes à traiter.

Je n'étais pas au courant sinon je les aurais reçues pour faire un point.

La nouille de sous chef a du penser qu'il ne fallait pas me charger de ces situations au vu de mon "état" émotionnel actuel.

Re Bof !

Elle était en colère.

Elle veut en parler en réunion.

Le fera-t-elle vraiment ?

Elle me fait penser à l'une des secrétaires qui est en arrêt maladie depuis une dizaine de jours.

Cette secrétaire qui se veut parfaite.

Mais qui a été quittée par son mari au bout de 20 ans de mariage.

Sans réelle explication de sa part.

Sans doute est-t-elle trop "parfaite"...

En ce début de week end, je me sens plus légère.

C'est fou ça !

16 février 2016

Ch'uis pas sûre...

D'aller mieux.

Mais j'essaie de faire face comme je peux.

Certaines collègues m'ont demandé si j'allais bien.

Je leur réponds Bof!

Je leur réponds que je vais changer de bureau.

Je leur ai même parler de la raison de ce changement.

Ce matin, c'était analyse des pratiques.

Etrangement, deux collègues qui ne viennent jamais étaient présentes.

Je me demande bien pourquoi.

Une surtout qui n'était pas censée être là mais en congés.

Encore un truc qui devra rester secret.

Après la séance, j'ai demandé à parler avec le psy.

Cela a duré une bonne heure.

J'avoue que je n'en ai retenu que quelques bribes.

Les mots solitude, rejet, souffrance et surmoique à propos de la collègue mielleuse sont les seuls qui me reviennent en mémoire.

Hier, le directeur a souhaité s'entretenir avec moi.

Je lui ai dit ce qu'il en était.

Le sentiment de harcèlement par cette collègue et le ras le bol lié au non sens de mon travail.

Il me répond que j'ai des capacités intellectuelles que je n'exploite pas assez.

Heu...

Mouais...

Est-ce censé me rassurer ??

Ma foi...

Bon...

Une petite pépite musicale pour se relaxer !

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14 février 2016

Moral à plat

Je devrais cesser de cogiter.

Mais je n'y arrive pas...

Pas envie de retourner travailler demain.

Une de mes stagiaire m'a envoyé un texto pour me demander si j'allais bien.

Bof !

Je suppose qu'elle craint que je ne sois encore absente.

Ce qui pourrait poser problème pour la validation de son stage.

Le stresam ne me fait aucun effet pour le moment.

Je fume plus que d'habitude.

Très mauvais pour ce que j'ai.

Bof ! 

Au point où j'en suis...

9 février 2016

J'ai craqué en pleine réunion

La nouille de sous chef a commencé son blabla sur droits et devoirs et contrôle et loi.

Le truc qui me pompe l'air au possible.

Et qu'en est-il du respect et de l'écoute ??

Je disais un truc sur mon positionnement professionnel.

Je disais combien j'étais révoltée que les personnes que nous suivons soient à ce point obligées d'être soumises à un dispositif inepte censé les sortir de la pauvreté.

Et j'ai senti une grande tristesse m'envahir.

Ma voix s'est brisée.

Et je me suis mise à pleurer.

Je suis sortie de la salle.

Pour rejoindre mon bureau.

Ma stagiaire m'a suivie et a voulu me consoler.

J'avais juste envie d'être seule.

Elle me dit que je prends trop les choses à coeur.

Que je devrais prendre des congés.

J'ai appelé mon médecin.

Et je suis partie.

Je suis arrêtée jusqu'à la fin de la semaine.

Il m'a prescrit du stresam.

Lui aussi est mal dans son job.

Il en a marre de la paperasse administrative et du contrôle dont les médecins font l'objet depuis des mois.

Il me dit que les patients qu'il reçoit sont tous plus ou moins dans une forme de déprime.

Désabusés.

Pour ma part, je me sens totalement vide.

Vide de sens.

Encore ce fichu SENS !!

En tout cas, cela me fera beaucoup de bien de ne plus voir certaines collègues durant quelques jours.

Et c'est sûr, je change de bureau la semaine prochaine.

A défaut de changer de travail, au moins je changerais d'ambiance.

Et je fume une dernière cigarette...

7 février 2016

Pluie

Il fait froid.

Gris et moche.

J'ai été d'une humeur plus que morose ces deux dernières semaines.

Comme j'en ai marre de me sentir exclue au sein de mon propre bureau, j'ai décidé d'en changer.

Je le ferais dans une semaine lorsque deux de mes collègues seront en congés.

Je n'aurais plus à subir l'hypocrisie de la mielleuse de service et les pleurnicheries de la peucherette lâche et égoïste.

A force de vouloir résister, je me perds.

Et je me rends compte que je m'appauvris à leur contact.

J'ai mis un temps fou à me décider.

Tout ça par fierté, voire orgueil.

Qu'est ce que j'ai pu être bête de vouloir résister aussi longtemps...

25 janvier 2016

Démotivation totale du lundi

Le matin, je suis en mode robot.

Sur le trajet, je ne pense à rien.

J'essaie de me concentrer sur la circulation, sur la musique.

Je suis arrivée en retard.

J'arrive régulièrement en retard depuis le retour des congés.

Je m'en fiche.

Je ne suis pas la seule d'ailleurs.

A arriver en retard.

A croire que cela devient normal.

A peine arrivée, j'ai déjà envie de repartir.

J'ai traîné mon âme en peine toute la journée.

Lorsqu'un monsieur s'est présenté sans rendez-vous, ça été le sommet.

Il revient du bled après trois mois d'absence.

Sa soeur qui l'hébergeait me dit que son mari ne le veut plus.

Ouais !

Super la solidarité familiale !

Il veut un studio tout de suite.

Mais bien sûûûûûr !

Où ai-je donc caché ma baguette magique ?! 

Unique solution du moment, le 115.

Ha non ! me répond sa soeur.

Il ne va pas aller avec des clochards !

Haaaaaaa ?

Boooon ??

En plus, il n'a pas changé son code, à 8 chiffres à présent, pour accéder à son compte sur le site internet du grand distributeur de prestations sociales.

Il doit donc se rendre au guichet de ce service pour actualiser sa situation.

En attendant, il risque fort de ne rien percevoir début février.

Et comme cela ne suffit pas, il doit également se trouver une nouvelle adresse où recevoir son courrier.

J'adoooooore ce genre de situation merdique !!

JE N'EN PEUX PLUS !!

J'ai rendez-vous le 19 février avec le service psy.

Le psy qui me suivait demande que je repasse par la case départ, c'est à dire par une entrevue avec l'infirmier psy.

Allons y !

Lorsque j'avais pris rendez-vous, je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit.

Et en particulier, que je pouvais être suivie par un(e) autre psy.

La collègue blonde platine s'est vue prolonger son arrêt maladie pour un mois par son médecin.

Je crois que, moi aussi, j'ai besoin de faire une longue pause dans mon travail.

J'ai un grand besoin de me ressourcer.

Un grand besoin de renouveau.

Bon.

Ben...

Je vais me coucher !

20 janvier 2016

Je fume...

La dernière cigarette de la journée.

De cette journée où l'épuisement s'est accentué depuis le retour des congés.

Où je n'aspire qu'à rentrer très vite chez moi.

Loin de toute la détresse des gens que je reçois.

Loin des connes du bureau.

J'ai reçu ce matin un homme de 40 ans totalement déprimé.

Qui n'a aucun projet.

Qui vit dans la peur de perdre son logement.

Un homme dont la précédente collègue, d'une autre structure, a décidé d'arrêter de suivre.

Le cousin de ce monsieur s'étant montré un poil agressif.

 Je fais le point de sa situation.

Sa mère est décédée en 2013 suivi par son père.

Il est divorcé depuis quelques années.

Il ne voit plus sa fille de 8 ans qui vit avec la mère dans le nord.

Il en est désespéré.

Son cousin vit à Lyon.

Il descend régulièrement pour l'aider dans ses démarches car ce monsieur n'a personne ici sur qui compter.

J'ai eu ce cousin au téléphone.

Il m'a paru très censé.

Et loin d'être aussi agressif que ce que m'en a dit cette collègue.

Il a fallu que je me dépêche de faire une enquête sociale pour la procédure d'expulsion.

L'audience a lieu le 25 de ce mois.

Et il faut la transmettre a minima 10 jours avant.

Cette collègue avait fait cette enquête.

Mais imprécise et il manquait des éléments essentiels pour comprendre la situation de ce monsieur.

Elle a argumenté ne pas l'avoir transmise aux services concernés parce qu'il n'avait pas signé ce document.

Ma foi...

Il m'est déjà arrivé de faire sans la signature.

Ça n'empêche aucunement de faire le travail correctement.

Pffffouuuuuu...

Je déteste travailler dans la précipitation.

Cela me rappelle la peucherette de service qui ne voulait pas faire une telle enquête sous prétexte que la famille ne s'était pas présentée au rendez vous qu'elle lui avait fixé.

Et alors ?

Elle connaît cette famille depuis un moment et avait donc des éléments pour exposer simplement sa situation.

Personne ne lui demande de prendre partie.

Je lui en avait fait la remarque.

Elle a bougonné car elle n'avait pas envie de la faire cette enquête.

Mais pour qui travaillons nous ??

Pour soi ou pour les autres ?

Je sais très bien pourquoi je suis devenue assistante sociale

Je savais qu'un jour je me retrouverais épuisée.

Parce que c'est un métier usant sur le plan émotionnel.

Mais je pense toujours avoir au fond de moi un idéal.

Un idéal de justice, d'humanité et de générosité.

Cet idéal qui me porte.

Et qui est mis à mal aujourd'hui.

Car ceux qui ont tout sont les plus égoïstes qui soient.

En particulier une grande partie de mes collègues.

Qui ne pensent qu'à leur petit bien être.

Celles qui pensent qu'elles sont compétentes alors qu'elles sont figées dans des schémas prédéterminés.

Et qui ne s'interrogent jamais vraiment sur leur pratique de travail.

Et qui, surtout, veulent montrer une image irréprochable d'elles-mêmes.

J'arrive à saturation de cette ambiance hypocrite.

17 janvier 2016

48 ans

Déjà...

Misère !

Café

Clope

Poussière

Aspirateur

Soleil

Froid glacial

Musique

12 janvier 2016

Besoin de légèreté

En ce moment.

En fait, depuis un bon moment.

Je me sens rapidement lasse de mon travail.

Ce qui m'épuise le plus, c'est l'hypocrisie.

Il règne une fausse ambiance décontractée.

Mais je sens bien que chacun tire la couverture à soi.

La peucherette passe son temps à soupirer, à se plaindre.

Et à chercher du réconfort auprès des autres.

Alors qu'elle même ne soutient personne.

Cela en devient insupportable.

Elle s'est bien rendue compte que je ne suis pas de son côté.

Elle évite donc de m'adresser la parole.

Je pense à reprendre un suivi psychologique.

Pour exprimer tout ce qui m'exaspère dans mon travail.

Pffffffouuu....

Vivement le week end !

En attendant de pouvoir me reposer, je réécoute Léo Ferré avec un infini plaisir.

11 janvier 2016

Tu brodes...

Dit la mielleuse de service à sa stagiaire.

Ho !

Chouette !

C'est donc dans le mensonge qu'elle apprend le métier à la jeunette, réservée, mais pleine de bonne volonté.

Une fois, la mielleuse avait carrément falsifié la date d'un documment pour soit disant ne pas pénaliser un monsieur.

Elle l'a fait devant la stagiaire.

Qui n'a rien dit.

Pfffouuuu...

Je ne supporte pas cette attitude.

Car cela m'agace profondément.

Passons.

Mon ex m'a appelée hier.

Des mois sans signe de sa part.

Et voilà qu'il donne de ses nouvelles.

Il avait perdu sa liste de contacts quand son smartphone a rendu l'âme suite à une enième chute.

Et blabla sur tout, sur rien.

J'ai l'impression qu'il n'est pas très heureux.

Et moi ?

Suis je heureuse ??

Ma foi...

A vrai dire ?

Je ne sais pas.

10 janvier 2016

Petite musique du dimanche

 Je me suis réveillée après 9 heures.

Fatiguée.

Je crois que j'ai une infection dentaire qui provoque une sinusite.

Mouais...

Le soleil est enfin revenu.

Un peu de rangement dans mon bazar.

Réchauffer des nouilles.

Finir la bouteille de Bordeaux.

Profiter du moment présent.

6 janvier 2016

Ben ouais...

C'est l'hiver.

Givre sur le pare brise.

Reprise du travail.

Démotivation.

Et Bonne année aux unes mais surtout pas à d'autres.

Nez bouché.

Voix nasillarde.

La blonde platine a prolongé son arrêt jusqu'au 23 janvier.

La mielleuse de service est en arrêt maladie pour la semaine.

Une autre collègue est elle aussi en arrêt maladie.

Nouille de sous-chef toujours aussi mou et hypocrite. 

Dossiers qui s'entassent à nouveau.

Bon...

Soldes !

Je craque ou pas ?

Sur ces jolis botillons couleur bordeaux ? 

Ou sur ce joli sac noir en cuir avec des clous ?

Ou encore sur ce très joli foulard en soie ?

Dont je n'ai absolument pas besoin. 

Je vais plutôt me coucher...

31 décembre 2015

Un jour...

Je me perdrai sur la route.

J'oublierais qui je suis.

Où je vais.

Plus rien ne me retiendra.

Mais vraiment plus rien...

24 décembre 2015

Super fatiguée

Nuit sans sommeil.

Je suis malade.

Toux,  maux de gorge, éternuements et nez qui coule..

Chouette !

Je m'en serais bien passé.

Du coup, je me traîne.

Mardi, déjeuner chez ma mère.

Rien de fabuleux à en retenir.

On doit se revoir le 27 ou le 28.

J'ai presque envie de retourner sous la couette...

Tiens ? 

Un rayon de soleil.

Fugace.

Ça fait du bien.

Entre deux nuages.

20 décembre 2015

Blues d'un dimanche gris et froid

Hier, mon frère m'envoie un texto.

Pour me demander de trouver un resto pour aujourd'hui.

Ma jeune soeur passe quelques jours en France.

Pas envie de voir ma famille.

Je ne sais pas pourquoi.

Mais je sais que je n'en ai pas envie.

N'étant pas en forme, je lui réponds que ce sera sans moi.

Il s'étonne.

On reporte.

C'est tout aussi bien.

Je ne suis pas d'humeur en ce moment.

Vraiment pas.

Je me replie.

Dans la solitude bienveillante.

17 décembre 2015

Vacances, j'oublie tout !

Et surtout mon job de merde !

Quinze jours de farniente.

Je vais me reposer.

Et manger des chocolats.

Trois personnes m'ont offert des boites de chocolats cette année.

Avec une nette préférence pour les rochers au papier doré.

J'en ai partagé une partie avec les collègues.

Et le reste ?

Je le réserve pour mon bien être.

Je suis super fatiguée...

Ce matin, sur la route, je pensais à tous ces gens que je croise.

Seuls dans leur voiture.

Se rendant à leur travail ou je ne sais où.

Tout comme moi.

Je me demandais si eux aussi pensent à tout et rien.

Toutes ces vies qui se croisent...

Sans un regard.

16 décembre 2015

Pfffouuuuu....

Après-midi archi blindée !

Blablabla...

Expliquer au couple en dette locative que leur demande d'aide financière auprès de la fondation Abbé Pierre n'ira pas de soi.

Certes, il y a une dette de plus de 1 000 euros.

Mais aucune procédure d'expulsion en cours.

Alors, je tente de leur faire comprendre que l'urgence n'est pas si urgente en fait.

Bof !

Tout ce que Monsieur me répond c'est qu'il est en dépression.

Mouais...

Certes, je le comprends.

Mais que fait-il pour trouver une solution à son problème ?

Rester dépressif ??

Je fais dans la précipitation.

Au point où j'en suis...

Drôle d'ambiance au bureau.

Tout le monde est plus ou moins en stress.

Ça ne discute que de Noël.

Comme si le monde s'arrêtait à ça.

J'attends avec impatience les quinze jours de congés qui débuteront demain soir.

Je grignote un bout de fromage avec des biscuits apéro.

Je suis épuisée.

Envie de rien...

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