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Secrètes Pensées

29 avril 2016

Laissez faire le système

Me dit, au téléphone, l'agent de développement local d'insertion concernant une jeune femme.

Une jeune femme qui est auto-entrepreneuse dans la coiffure et dont c'est le métier depuis longtemps.

Cet agent, au langage châtié, m'informe que la jeune femme va être invitée par un organisme pour la suite de son suivi lié au RSA.

Bof !

Parce que ce serait bien qu'elle développe son activité professionnelle actuelle ou alors qu'elle retourne vers un emploi salarié.

Mouais...

Ben...

Re BOF !

J'explique très brièvement la situation de cette jeune femme qui doit soutenir ses deux parents qui ont des problèmes de santé sérieux.

C'est la raison pour laquelle le statut d'auto entrepreneur lui permet une certaine disponibilité pour justement apporter un soutien à ses parents.

L'agent, qui est une femme, me dit alors: "laissez faire le système"

Arghhhhh !

Je suis restée la plus zen possible.

Alors qu'elle me tenait un discours pseudo pertinent sur cette décision, prise bien sûr par sa direction, ou plutôt par le nouvel adjoint à la directrice, je n'ai pu m'empêcher de lui dire: "oui laissons faire le sysytème, système qui nous engloutira tous un jour !"

Je ne suis pas certaine qu'elle ai compris le sens de ce que je lui ai dit.

Misère !!

C'est la loose totale en ce moment.

La période est aux restrictions budgétaires.

Il n'y a plus de fric dans les caisses du département et les premiers à en faire les frais sont les allocataires du RSA.

Mais également une partie des associations qu'elles soient culturelles, sociales, sportives ou autre.

Notre directeur s'est fendu d'un compte rendu sur le budget.

Moins 25 % !

Va falloir faire des économies.

C'est pas plus mal !

Quand je vois le gaspillage de papier, d'électricité, je me dis que mes collègues s'en foutent royalement du moment que ce ne sont pas elles qui paient les factures.

Le jour où elles devront acheter leurs propres stylos, elles s'en ficheront nettement moins.

Cela me rappelle la peucherette qui déclarait que c'était à l'employeur de fournir le matériel pour travailler et que, non, elle n'achèterait rien.

Mais elle a bien embarqué une paire de ciseaux ainsi qu'une agrafeuse, et cela en douce.

Quelle honnêté!

Misère !

Si cela se trouve, nous serons tous au chômage dans quelques mois...

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24 avril 2016

Fatiguée

D'une nuit en pointillés.

Café pour me réveiller.

Un peu.

Déjeuner en famille au resto aujourd'hui.

Ma nièce vient d'avoir 14 ans.

Ils sont super loin mes 14 ans.

Et tant mieux !

Je n'aime pas mon enfance et encore moins mon adolescence.

Adolescence un peu trop tourmentée.

De questions existencielles.

Déjà.

J'ai une super flemme. 

Allez !

Une douche me réveillera complètement.

Et une petite pépite musicale !

18 avril 2016

Aujourd'hui

Fut une journée tranquille.

Seule une personne est venue.

Une dame d'une cinquantaine d'année qui en parait dix de moins.avec tout un tas de problèmes de santé.

Qui s'occupe de sa mère âgée de 72 ans.

Et qui revient d'un séjour, offert par un de ses frères, qui l'a ressourcée.

"Cela fait du bien !" dit-elle.

Elle m'a apporté un cadeau.

Une jolie paire de boucles d'oreilles en argent.

Ça m'a beaucoup touchée.

J'étais gênée.

La première fois qu'elle m'a rencontrée, elle a dit que j'étais gentille.

Je lui ai dit qu'il m'arrive d'être méchante.

Elle n'a pas voulu me croire.

J'en ai parlé au psy.

Que je vois à présent le lundi après le travail.

Je crois que je suis la dernière qu'il voit ce jour là.

Il était en bleu aujourd'hui.

Avec des baskets New Balance bleu marine.

Il a déclaré que les gens prennent soin de moi.

Heu...

Mouais...

J'ai parlé du non sens de mon travail.

Le truc du moment, c'est de dire aux gens que la politique du conseil départemental se durçit.

Qu'ils doivent vraiment s'engager dans une action et que s'ils ne le font pas, pan pan cucul !

Je déteste ça.

Devoir être dans un discours auquel je n'adhère pas.

Nous avons appris l'arrêt du financement d'actions d'insertion sociale.

Sous le prétexte de la baisse des dotation de l'Etat, qui se répercute au niveau local.

Pfffouuuu...

Le conseil départemental n'a comme unique politique le retour à l'emploi du maximum d'allocataires du RSA.

Sauf que sur le secteur géographique où je travaille, les gens que je suis sont difficilement employables en raison de leur très faible niveau d'étude, de leur absence d'expérience professionnelle ou de leur très peu d'expérience trop souvent lointaine.

Comment fait-on pour les aider à trouver un emploi dans ces cas là ??

Quand des personnes diplômées se retrouvent à travailler pour des emplois en dessous de leur qualification pour vivre alors, forcément, il ne reste plus grand chose pour des gens sans aucun diplôme.

Quel patron un tant soit peu sensé voudrait embaucher une dame sans aucune expérience professionnelle qui sait à peine lire et écrire mais qui veut travailler alors qu'il aura le choix entre plusieurs autres profils qu'il jugera plus intéressants et correspondant à ses attentes ?

Les pauvres restent et resteront pauvres.

On leur fait faire des stages non rémunérés.

Ils servent de main d'oeuvre gratuite.

Et au bout du compte, il n'y a que du vide.

Désespérant.

Ce que je fais aujourd'hui dans mon travail s'éloigne peu à peu de ce pourquoi j'ai choisi mon métier.

Respecter et écouter l'autre ne semblent plus une priorité.

Il faut désormais les pousser pour qu'il rentre dans le moule.

Et bien taper dessus pour que cela ne déborde surtout pas.

Je résiste.

Je résisterais tant que je pourrais.

 

17 avril 2016

Poussière...

Je te fais disparaître.

Mais tu reviens.

Tout le temps.

Tu persistes.

Tu t'accroches.

Tu résistes.

Et je recommence.

Dans ma volonté,

De t'effacer.

Tu es fidèle.

Tu sèmes tes particules.

Un peu partout.

Tu laisses ta trace.

Dans les moindres recoins.

Tu t'insinues.

A mon insu.

Discrètement.

Un jour,

Je te ressemblerais.

Éparpillée je ne sais où.

15 avril 2016

Mouais...

Dernière journée de travail plutôt tranquille.

J'écoute ma collègue parler de sa famille.

Son mari l'appelle et lui raconte des trucs.

J'entend le son de sa voix.

Il s'exprime nerveusement.

Elle me dit qu'il s'angoisse pour tout.

Lui qui ne prend aucune véritable responsabilité.

Exceptée celle de dépenser l'argent que gagne sa femme.

Je le qualifierai volontiers de "boulet".

Je m'abstiens de le lui dire.

Un égoïste de première.

Aimer l'autre signifie-t-il se sacrifier à ce point ??

Très peu pour moi !

Et zut !

Je suis envahie par l'odeur d'huile de friture du resto d'à côté !

Vite !

Fermer la baie vitrée.

Une dernière cigarette.

Penser à autre chose que la vie de bureau.

C'est le week end !!

Stéphanie Gonot

Photo © Stephanie Gonot

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14 avril 2016

Libre service

Il s'y est cru.

Le jeune homme qui débarque en maugréant.

Comme s'il avait besoin d'un public.

Mais oui !

Bien sûr !!!

Il ne vient jamais aux rendez-vous prédéfinis à l'avance.

Il s'excite déclarant qu'il ne comprend pas ce qu'on lui veut.

Allez !

Un petit recadrage !

On n'est pas dans un supermarché.

Il doit respecter ses rendez-vous.

Je ne suis pas à sa disposition quand il veut.

Je lui rappelle calmement que s'il veut continuer à percevoir le RSA, il se doit de signer son contrat.

C'est une des obligations liées au RSA.

Il me dit qu'il n'est pas prêt à trouver un job.

Qu'il est suivi pour son problème de santé.

Ok !

Et qu'en plus, il s'occupe de ses parents qui sont vraiment âgés.

Ok !

Allez !

Hop !

Rédaction du contrat.

Une petite signature.

Je lui rappelle qu'il sera sûrement invité par le médecin du conseil départemental.

Oui ! Oui !

Hop !

Il n'a qu'une envie: quitter très vite le bureau pour s'en retourner à sa vie.

Sa vie qui me semble un chouia instable.

Pffffouuuuuu....

Il m'a pris la tête !

13 avril 2016

Le vent souffle...

IMG_2155

L'orage approche. 

10 avril 2016

Mélancolie

8 avril 2016

Silence

J'aime de plus en plus le silence.

Qui n'est jamais total.

Le silence fait du bruissement du vent.

Du tic tac discret de la pendule.

De ma respiration.

Silence.

Tu m'apaises.

6 avril 2016

Je vais me coucher

J'avais deux trois trucs à raconter.

J'avoue que j'ai la flemme !

Pas trop en forme pour réfléchir ce soir.

Plus qu'une journée et c'est le week-end !! 

3 avril 2016

22 heures 24 minutes

C'est l'heure à laquelle ma montre s'est arrêtée.

Y'a plus qu'à aller faire changer la pile.

Ou s'offrir une nouvelle montre.

25 partie à jouer m'attendent au scrabble.

Dimanche gris et venteux.

Je repense à ma stagiaire dont c'était le dernier jour vendredi.

Je trouve que le niveau de réflexion des stagiaires se dégrade d'année en année.

Manque de pertinence et de cohérence dans les informations à mettre en avant.

Plein de fautes: grammaire, orthographe et syntaxe.

La bonne volonté ne suffit pas.

En plus, elle n'accepte pas tellement les critiques.

Pas top du tout.

A 25 ans, elle s'imagine être au dessus de la moyenne.

Bof !

J'ai faim !

Y'a quoi dans le frigidaire ??

29 mars 2016

La caissière...

Du supermarché, où je fais mes courses en sortant du travail, fait la gueule.

Je la sens un brin énervée.

J'ai passé plus de temps à attendre mon tour à la caisse qu'à faire mes courses.

Bon...

Du pain.

Un bout de fromage.

Du fromage blanc avec de la confiture de myrtille.

Comme dîner.

Je suis crevée.

Ce matin, j'ai eu du mal à émerger de mon lit.

Je suis partie à 8 heures.

Le mardi, je commence à 9 heures.

Et je suis arrivée avec 25 minutes de retard.

Et j'ai enchaîné avec trois rendez-vous.

Et poursuivi avec deux demandes d'aide financière.

Réunion d'équipe l'après-midi.

La peucherette présente une situation.

Un monsieur dont la domiciliation administrative a changé d'arrondissement.

Domiciliation qui n'est plus valable car il n'est pas allé retiré son courrier à temps.

Du coup, il doit trouver une autre adresse ou domiciliation administrative.

En attendant, le grand distributeur de prestations ne connait que son ancienne adresse.

Il risque une suspension du versement de son RSA si les courriers reviennent NPAI (N'habite Plus à l'Adresse Indiquée).

La peucherette n'y avait pas pensé.

Non mais, elle a quoi dans le cerveau ?!

En plus, il est officiellement suivi par le service de l'emploi et donc ne devrait plus avoir de suivi social.

Mais il est sans domicile fixe. 

Dans l'attente, elle ne sait pas si elle doit continuer à le suivre ou pas.

Elle est toujours dans l'à peu près ou dans l'hésitation.

Fin de réunion.

Pause cigarette.

Rangement des dossiers traités.

Répondre à un appel.

Fin de journée à 17 heures 15.

Sortir du parking.

Bien regarder à droite et à gauche.

Pas envie de me faire emboutir par un conducteur un peu trop pressé.

Arrêt courses.

Oui.

La caissière faisait vraiment la gueule !

26 mars 2016

Palpitation...

Emballement ?

Non, pas vraiment.

Déraison ?

Illusion ?

Sensation ?

Emotion ?

Mouais...

Désintégration ?

Un jour sûrement....

24 mars 2016

Week end !!

Youpiii !

Ces deux jours de retour au bureau m'ont épuisée !

Allez ! Hop !

Téléphoner au fournisseur d'électricité pour faire le point sur la facturation pour deux dames qui n'ont rien payé depuis des mois.

L'une n'a plus payé depuis avril 2015 et l'autre depuis août 2015.

900, euros pour l'une et l'autre 350,00 euros.

La trêve hivernale s'achève le 31 de ce mois.

L'une dit qu'elle paiera quelque chose au versement des prestations.

L'autre est en rupture totale de prestations suite à un contrôle de ses ressources pour 2014.

Ho ! Joie ! Bonheur !

Et hop !

Une aide fianncière à faire.

La blonde platine est revenue, des angoisses dans le ventre.

Je trouve qu'elle est un peu hystérique.

En tout cas très expressive.

Bon...

Une dernière cigarette...

Et je vais me plonger dans la lecture d"Ensemble, c'est tout" d'Anna Gavalda. 

22 mars 2016

Pleine lune

Présage une nuit blanche.

Je dors très mal les nuits de pleine lune.

La journée de formation s'est achevée à 16 heures.

Tant mieux.

Il arrive un moment où l'ennui fait place à la curiosité.

Je me demande, après coup, si le formateur n'est pas dans une demande insconsidérée, et inconsciente, de reconnaissance avec son humour et ses mimiques censés capter toute notre attention.

A un moment, il parlait du suicide.

Comment s'adresser à une personne qui dit vouloir se suicider ?

Cela m'a évidemment renvoyé à moi-même.

Et surtout au Monsieur qui m'avait dit penser très souvent à se jeter sous un camion.

Le formateur nous a fait part d'un cas qu'il a suivi et qui s'est donné la mort, à l'âge de 27 ans.

Un jeune homme très brillant, qui a fait de belles études mais qui ne trouvait absolument aucun intérêt à vivre.

Un jeune homme sans aucun souci, aucun trauma.

Juste une absence d'envie de vivre.

Inexplicable.

Pour le formateur qui en est visiblement marqué.

Comme si la vie était si précieuse qu'il faille absolument la vivre.

Ben non...

21 mars 2016

Ce matin

Réveil à 6h45.

Départ à 7 heures 30.

40 minutes de trajet jusqu'au lieu de la formation.

40 minutes pour trouver une place où se garer !!!

J'ai tourné, viré, fait dix fois le tour de pâté de maison  et j'ai fini par trouver une place à 8h55 !

Misère !

Juste le temps d'arriver à 9 heures pour m'installer dans une petite salle sans fenêtre.

12 participants dont 2 hommes.

Journée de formation intéressante.

L'intervenant, un psychologue, est dynamique et a de l'humour.

On passe en revue tous les troubles psy du moment auxquels nous pourrions être confrontés.

Pause déjeuner.

Panini beurk !

Et reblabla l'après-midi.

Retour dans les embouteillages dûs à des travaux.

Suite à une erreur de trajet.

J'avais pourtant le GPS.

Sur la route, j'avais l'étrange sensation de redécouvrir ce qu'est de conduire en ville.

C'est comme si je n'avais pas conduit depuis des semaines.

C'était vraiment bizarre.

D'avoir écouté tous ces trucs sur les troubles mentaux, je me suis demandée à quel point je pouvais être névrosée.

Je pense qu'il vaut mieux ne pas savoir...

20 mars 2016

Et zut !

Le soleil s'en est allé...

Je suis mal réveillée.

Endormie après 1 heure du matin.

Réveillée vers 10 heure.

Fatiguée...

Café.

Cigarette.

Sur le moment...

Pas envie de grand chose.

Faudrait peut-être que je passe l'aspirateur.

Heu...

Non.

Ça peut attendre. !

Procrastination intense.  

Musique.

15 mars 2016

Rien fichu aujourd'hui

J'ai traîné toute la matinée.

Dernière cigarette.

Je me décide à bouger.

A sortir.

Au soleil.

Après-midi tranquille.

Peu de monde au bureau de tabac.

Peu de monde au supermarché.

C'est presque agréable de faire ses courses dans ces conditions.

C'est bizarre.

Le Comté est toujours en promo !

C'est comme à l'autre supermarché, le saumon est toujours en promo.

Saumon que je n'achète plus vu les conditions d'élevage et ce qu'on donne à ingurgiter aux poissons.

Je n'achète plus de viande non plus.

Ma mère m'approvisionne en viande et poisson tous les samedis.

Et en oranges et pommes.

Elle me répète à longueur de temps qu'il faut manger des légumes.

Pour éviter le cancer.

Oui, oui maman !

J'ai plusieurs paquets d'épinards au congélateur.

Overdose d'épinards !

11 mars 2016

Réveillée à 7 heures...

Ho ! Chouette !

Pour un premier jour de congé, gris et froid en plus, je me réveille à l'heure habituelle à laquelle je me lève les jours où je vais travailler.

Mais pourquoi ????

Café, cigarette..

Musique.

Lire mes mails.

Balader dans la blogosphère.

Quelques fois, je me dis que je devrais reprendre l'écriture manuscrite et tout confier dans un joli cahier.

Mouais...

Bon !

Je vais m'occuper à autre chose.

9 mars 2016

Bientôt les congés

Enfin !

Pouvoir se distancer de toutes ces vies qui encombrent mon esprit.

Se détacher des blablas et autres rumeurs du travail.

Revenir au silence bienfaisant de la solitude.

Se laisser aller à ne rien faire.

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