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Secrètes Pensées

28 juillet 2012

Sans titre

De temps en temps, je jette un oeil sur les statistiques.

Et je me demande qui sont mes lecteurs.

Ceux qui visiblement viennent régulièrement me lire.

J'en connais un qui se reconnaîtra.

Ceux qui passent tels des éclairs.

Tous ces inconnus.

Qui le resteront.

...

27° à l'intérieur.

La chaleur s'installe.

Café.

Clope.

Hier, j'ai zappé mon rendez-vous de 11 heures et demie avec le psy.

En fait, j'avais bien prévu de m'y rendre.

Mais je n'ai pas vu le temps passé.

Du coup, j'étais en retard.

Je l'ai appelé pour m'excuser.

Il m'attendait évidemment.

Et était même étonné de ne pas me voir. 

J'ai vaguement ressenti, au ton de sa voix, qu'il semblait content que j'ai appelé.

Je me demande si je n'imagine pas des trucs.

Je le reverrais le premier vendredi de septembre.

Acte manqué ?

Sans doute.

La veille, j'avais eu envie d'annuler ce rendez vous.

Par pure paresse.

Car j'aime bien "traîner" chez moi le matin.

Bon...

A la douche !

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27 juillet 2012

Le mépris

Cela fait longtemps que je ne déjeune plus avec mes collègues dans la salle dédiée au repas.

J'y ai déjeuné exceptionnellement. 

Une dame suivie par une collègue nous a offert un coucous à partager.

Cela faisait une éternité que je n'en avais pas mangé.

Je me suis dit que c'était l'occasion d'y goûter.

Il était délicieux.

Mais quelle ambiance !!

Je m'installe au hasard.

Et voilà qu'une collègue me fait remarquer que c'est la place "attribuée" à sa collègue de bureau.

Je lui répond qu'elle s'assiera en face.

Silence glacial de sa part.

Bon sang !

Quelle réaction d'enfant capricieuse !

Le repas s'est déroulé dans une ambiance bizzare.

Deux clans sont clairement définis.

Et j'ai bien noté l'attitude méprisante d'une collègue envers les autres.

J'ai pensé que, vraiment, c'était du n'importe quoi.

Chacun son petit territoire à défendre.

Pathétique...

Franchement, je ne déjeunerais plus du tout avec le groupe.

Quand je pense qu'il va falloir subir les adieux de la sous chef blonde !

J'en suis déjà blasée...

C'est bêtement terrible d'être ainsi.

Je le sais bien.

Mais bon...

25 juillet 2012

Saturation...

Bon...

Les rendez vous se sont enchaînés toute la journée.

Ce matin, j'ai reçu un jeune homme de 32 ans.

Il a un grave problème de santé.

Il exprime une souffrance évidente.

Pas uniquement une souffrance physique mais surtout psychologique.

Il ne pourra plus retravailler normalement.

Il se voit nulle part.

D'ailleurs il vit nulle part.

Tantôt à droite, tantôt à gauche.

Passons...

Bientôt le farniente des vacances.

Quatre semaines.

Trop long.

Je crois que j'ai oublié mon smartphone au bureau...

Et zut !

23 juillet 2012

Ambiance pourrie

Suspiscion.

Mépris.

Commérages.

Non dits.

Voilà l'ambiance qui règne depuis plusieurs jours au bureau.

Tout ça parce qu'une collègue a été négligente sur certains dossiers.

Et que l'imbécile de chef a demandé que les dossiers soient dispatcher sur d'autres collègues.

Qui n'ont pas du tout apprécié.

Pas de quoi fouetter un chat.

Certes, la "fautive" doit sans doute être sanctionnée.

L'employeur le décidera bien assez tôt.

Il pense la licencier.

Elle a quitté le bureau en pleurs.

Ce qui m'a le plus énervée dans cette situation, c'est l'absence de positionnement de la sous chef blonde.

Et le fait que plein de salariés savaient déjà tout officieusement.

Et les cancans à n'en plus finir.

Pffffouuuuu......

19 juillet 2012

Certains jours, vivre m'ennuie

Oui.

Je sais que cela peut paraître bizzare.

Mais c'est bien ce que je ressens profondément en moi.

Comme si tout m'indifferait.

Mais vraiment tout !

Est ce un signe dépressif ?

Faut-il que j'en parle au psy ??

En fait, je trouve que vivre est absurde.

Vivre et savoir que je vais mourir me pose la question de la pertinence du sens de la vie.

Nombreux sont ceux qui pensent que j'ai une vision bien négative de la vie.

Pour ma part, je me trouve juste lucide.

"L 'absurde c'est la raison lucide qui constate ses limites" Albert CAMUS.

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15 juillet 2012

Sereine solitude d'un dimanche venteux

Lou Doillon - ICU

L'air s'est rafraîchi.

Merci au mistral.

Il ne sera là qu'en fin de journée.

Un verre de Chardonnay Blanc bien frais.

Quoi de mieux pour célébrer cet instant de bien être en cette belle journée ?

14 juillet 2012

Blasée ?

Ce matin...

Je me suis réveillée fatiguée.

Pourtant, nous avons passé une soirée plutôt agréable hier.

Sortie restaurant en famille.

Ma mère est toujours aussi nouille avec l'argent.

Faut vraiment qu'elle consulte un psy !

Quant à mon frère ça n'est guère mieux.

M'enfin...

Du coup, j'en viens à me poser tout un tas de questions sur moi.

Moi et l'argent.

Moi et ma famille.

Moi et les autres.

Moi Moi Moi !

Le psy ne m'a guère apporté d'éclairage hier.

J'ai encore déversé sur le travail.

En fait, je n'ai pas envie de parler de mon passé ou même de ma vie personnelle.

Je me demande si ce n'est pas ce qu'il attend finalement.

Je dois le revoir dans quinze jours.

Ensuite, je serais en vacances et lui aussi.

Je reprendrais les séances en septembre.

Peut être...

Besoin de vitamines !

12 juillet 2012

Pas envie de travailler...

J'attends.

Que le monsieur daigne se présenter au rendez vous que je lui ai envoyé par courrier.

Je lis un roman de Craig Johnson : "Enfants de poussière"

Pas du tout motivée.

Je laisse les statistiques de côté.

J'aurais bien le temps de finir le recueil des données la semaine prochaine.

Il ne vient pas.

Je m'en doutais.

Tant pis.

Je voulais juste connaître la raison pour laquelle il a refusé une offre de logement.

Il restera donc sans domicile fixe.

L'hiver venu, il viendra sans doute me voir en catastrophe.

Mais il sera trop tard pour lui. 

Je ne suis vraiment mais vraiment pas du tout motivée aujourd'hui...

10 juillet 2012

Besoin de sérénité

Still Corners - Cuckoo

A la fin d'une journée de travail fastidieux au possible.

Nous étions toutes concentrées sur nos dossiers à remplir des cases.

Tout ça pour ces fichues statistiques !

Une remplaçante est arrivée.

Et la mielleuse de service qui a fait son hystérique pour elle après la pause déjeuner.

Et je m'en suis retournée illico presto me plonger dans un recueil de nouvelles.

Pour ne pas avoir à supporter son égocentrisme.

Pfffouuuuu....

Fait 30° chez moi... 

Vivement le week end !

8 juillet 2012

Brève parenthèse musicale

Leonard Cohen - Everybody knows

 

7 juillet 2012

La jouissance du dégoût

Café.

Clope.

Fatigue d'une nuit trop courte.

Semaine de travail assez intense.

Imbécile de chef délirant.

La sous chef blonde doit quitter ses fonction mi septembre.

Alors, il a l'idée de la remplacer par la blonde hyperséductrice qui avait démissioné il y a quelques mois.

Elle avait démissionné car elle n'en pouvait plus de ses humiliations.

Tout le personnel, excepté les nouvelles, pensent qu'elle va accepter sa proposition.

Si elle accepte, ce sera du grand n'importe quoi.

Pour rester dans la continuité d'un management débile.

Et elle acceptera, c'est certain.

Un poste correctement rémunéré, des horaires fixes, des congés supérieurs à d'autres entreprises et des rtt tous les quinze jours, ça ne se refuse guère.

D'autant plus que les rumeurs disent que dans son job actuel, ce n'est pas le pied.

 Et la grande C. qui s'imagine déjà plein de choses.

Elle déclare que la blonde hyperséductrice se "raccrocherait" sans doute à elle.

Mais qu'elle restera sur ses gardes car elle ne veut surtout pas copiner avec elle.

Ha ? 

Ma foi....

Faut qu'elle arrête de s'imaginer n'importe quoi !

Et lorsqu'elle dit ça, j'ai l'impression qu'elle en jouirait presque.

La jouissance du dégoût.

Et puis, elle a ce truc de vouloir tout savoir sur tout et d'en rester seule maître.

Comme si cela lui apportait un semblant de pouvoir sur les autres.

Je critique.. je critique...

Tout le monde critique tout le monde de toute façon.

Pfffouuuuu...

Bon allez !

Je vais aller me réveiller sous un bon jet d'eau !

30 juin 2012

Pallier le manque, combler le vide...

C'est l'analyse du psy.

J'ai super déballé tout ce qui m'agace en ce moment au bureau.

L'absence de positionnement de ma sous chef blonde, le truc qui m'agace profondément chez la mielleuse de service, les manquements de la peucherette enceinte et j'en passe!

Vêtu tout de noir.

Il avait des baskets neuves au pied.

Il doit se déplacer en moto vu le blouson posé sur la chaise.

J'ai eu la vague imression qu'il était content de me revoir. 

La manière dont il se tenait était différente de toutes les autres séances. 

Je verrais bien quelle posture il aura à la prochaine séance, dans quinze jours.

En tout cas, je le trouve charmant.

Et je n'arrive toujours pas à savoir ce que son regard sur moi cache lorsqu'on se quitte.

Je dirais qu'il a un regard presque interrogateur.

Comme s'il voulait connaître je ne sais quoi de ce que je ressens. 

28 juin 2012

Colère et souffrance

Cette après midi, j'ai reçu un monsieur en colère.

Il est suivi par une collègue de mon bureau mais elle est en congés.

Je me suis portée volontaire.

Hé bien...

Pas top cadeau !

D'emblée, il demande une aide financière.

Ensuite, il parle fort.

Et se plaint de sa situation.

De sa vie un peu merdique du moment.

Qu'à son âge, 43 ans, il est obligé de vivre chez ses parents qui le culpabilisent et qui aimeraient tant le voir ailleurs que chez eux.

Il a un vécu fait de plusieurs absences de la société civile.

Il veut un logement.

Il veut de l'argent.

Sa souffrance est telle qu'il pense que l'argent pansera un peu sa détresse.

Sauf que l'argent demande de la paperasse et du temps aux institutions pour décider si oui ou non sa situation du moment peut permettre un accord.

Pfffffouuuuu...

Franchement, je m'en serais bien passé.

Mais bon...

Je suis restée zen.

J'ai réussi à le calmer un peu.

J'ai essayé de le faire parler de sa souffrance.

Tenter de le sortir un peu de son enfermement.

Je ne suis pas certaine d'avoir fait avancer son schmilblik.

Il est trop "enfermé".

Par son passé, par son présent.

Il faudra beaucoup de temps pour qu'il perçoive une lumière au bout du tunnel.

Je dois le revoir lundi.

Après coup, je me suis posé tout un tas de questions sur ce qu'avait pu faire ma collègue.

Je me rends compte que nous n'avons pas la même approche.

J'essaie de faire preuve de curiosité afin de comprendre l'autre.

De trouver les mots qui pourrait extérioriser des émotions enfouies.

De mettre en mots des ressentis, des non-dits.

Des" jamais dits".

Comment procèdent les autres ??

De manière différente.

C'est certain et heureusement.

Mais il y a bien une autre collègue qui est toute aussi fermée qu'une huître à la détresse d'autrui.

Excepté à sa propre misère du moment.

Enceinte, elle est constamment dans une attitude de peucherette.

Au point que les collègues de son bureau ne la supportent plus.

J'avais reçu une dame durant son arrêt maladie.

J'ai rempli et posté sa déclaration de surendettement.

Ma collègue est revenue.

Elle a reçu, il y a une dizaine de jours, une copie d'un courrier adressé à cette dame par la banque de france lui demandant des informations complémentaires.

Et ?

Ma collègue n'a rien fait !

Il a fallu que je la questionne aujourd'hui sur ce dossier pour qu'elle daigne se bouger.

Je lui ai demandé si elle avait pris contact avec cette dame afin de savoir si elle avait bien reçu ce courrier.

Et éventuellement la conseiller sur les démarches à entreprendre.

Elle a répondu qu'elle devait avoir reçu cette lettre et donc ça suffisait.

Elle m'a menti en déclarant avoir fait ci et ça.

Sa collègue m'a indiqué qu'une fois sortie de leur bureau, la peucherette s'est dépêchée de téléphoner à la dame et a envoyé un mail pour demander un délai.

En fait, si je n'avais pas eu, hier, alors qu'elle s'était absentée de son bureau, la curiosité de regarder le dossier de cette personne, je n'en aurais rien su.

Et cette personne aurait pu être pénalisée.

J'avais hésité à lui en parler puisque je n'étais pas censée savoir.

J'avoue j'ai biaisé.

Mais l'essentiel c'est que cette personne ait une chance de résoudre ses difficultés, ne serait ce que temporairement.

Cette collègue devrait se remettre en question.

Je crois bien que, lorsque j'en aurais l'occasion, je lui conseillerais vivement de demander un bilan de compétence ou d'aller consulter un psy.

Je me passe volontiers de la compagnie de collègues incompétents.

26 juin 2012

Stabilité et ennui. 

La stabilité prévaut sur l 'ennui.

C'est sans doute la raison pour laquelle je reste immobile.

L'instabilité me rendrait folle.

Bien plus que de ressentir l'ennui.

24 juin 2012

Pesanteur...

D'un dimanche d'été.

Passé dans le var.

Chez la BellefamilleLand.

Chez laquelle je dois encore jouer l'assistante sociale pour le beauf en perdition.

Le dit beauf qui passé 40 ans revient vivre chez sa mère.

Le dit beauf qui n'a pas envie de se prendre en charge.

C'est tellement plus simple de percevoir le RSA en étant chez maman.

Certes, il participe à hauteur de 150 euros par mois.

Mais c'est bien la moindre des peines.

Il passe son temps entre le vautrage devant la télé ou un jeu video débile.

Et il trouve tout un tas de prétextes pour ne pas aller chercher vraiment un emploi.

Et dans sa branche, ça ne manque pas le travail !

Il est cuisinier.

Pfffouuuuuu.....

Ras le bol !

20 juin 2012

Chewing-gum

Instantané du jour.

Je l'entends.

Mâcher son chewing-gum.

A l'autre bout de la ligne téléphonique.

Et j'attends qu'elle daigne enfin écouter ma demande.

Pfffouuuuu....

Fait chaud !

Et sinon ?

La sous chef blonde a donné sa démission.

Elle s'en va travailler chez le grand distributeur de prestations.

Tout le monde se demande qui va la remplacer.

L'imbécile qui nous sert de directeur va-t-il recruter en interne ou pas ?

Certaines me voient bien sous chef.

Bof !

Pas du tout envie de travailler sous les ordres d'un idiot pervers narcissique !

La rentrée s'annonce intéressante !

Dans l'attente, je traîne sur les dossiers à traiter.

Pas de motivation...

17 juin 2012

Apathie...

Bot'Ox - Blue Steel

La chaleur nuit à la dynamique neuronale de mon cerveau.

Pas envie d'aller m'allonger pour une sieste.

Sous peine de me réveiller dans trois heures complètement léthargique.

Vais regarder un film...

Lequel ??

Bof...

Vais plutôt finir le roman policier en cours.

12 juin 2012

Sans déconner !

Ben oui !!

Mais bien sûr !!!

Alors ?

Ce matin, j'étais devant l'ordinateur - l'unique ordinateur pour quatre !- à écrire un courrier tout en recherchant des informations sur le net.

Ma collègue, la mielleuse de service, demande que je lui cède la place pour qu'elle puisse rechercher et imprimer un document.

Je lui réponds que je fais un truc.

Enervée, elle déclare en sortant du bureau : " sans déconner ! Tu peux faire ta recherche après ! " .   

Aaaaaaarghhhhh !

Mon sang a viré au noir d'encre !!!

Lorsqu'elle est revenue de son entretien, je lui ai dit que je n'avais pas apprécié ce qu'elle avait dit.

Elle a alors répondu qu'elle avait besoin de ce document depuis hier et qu'elle n'avait pas pu l'imprimer la veille, l'ordinateur ayant un bug.

Et donc ??

Est ce une raison pour être aussi méprisante ??

Parce que moi ?

Je ne bosse pas ??

Je balade sur le net pour le fun ??

Mon travail est-il moins important que le sien ??

Il faut croire que oui.

Marre de ses trépignements de gamine immature !!!

De ses mensonges, soit disant pour aider les usagers !  

De ses flatteries serviles !

De son hypocrisie !

Ensuite, je l'ai retrouvée dans le bureau de la Grande C.

Je demande à C. si la petite mielleuse de service lui a raconté notre "prise de bec".

Elle hésite à répondre.

Et puis elle avoue que, justement, elles étaient en train d'en discuter.

Et reblabla sur ce qui s'est passé.

Et la grande C. qui tente de se poser en médiatrice.

Et la mielleuse qui déclare qu'elle ne veut surtout pas se fâcher avec moi.

Parce qu'elle m'apprécie.

Que ce serait dommage que notre relation en prenne un coup.

Pfffouuuuu....

Elle me prend pour une conne ??

Quelle relation ??

Pas d'amitié en tout cas.

Qu'espère-t-elle ?    

Que je la soutienne dans le travail le jour où elle en aura besoin ??

Sûrement pas !!!   

Vu sa lâcheté, qu'elle reste loin de moi !

Très très loin de moi !

Et la grande C. qui, en tête à tête, en rajoute pour que cet incident n'ait pas de conséquences.

Ben tiens !!

Je trouve cet "incident" révélateur de ce qu'est cette collègue.  

Egocentrique, capricieuse, immature et hystérique.

Et je m'en rends compte tous les jours.

J'ai remarqué qu'elle aimait particulièrement se raconter auprès d'autres collègues.

Etre au centre d'une discussion et s'imaginer que ce qu'elle dit est vraiment intéressant.

Si j'ose intervenir, elle m'interromp très vite en lançant des arguments creux.

Cela m'amuse de la voir se comporter ainsi.

Elle en devient ridicule tant son désir d'être reconnue et donc d'exister se transforme en hystérie.

Quelle désespérance au fond...

1 juin 2012

Tout publier de ses états d'âme ?

Je commence à écrire un post.

Et puis, je le sauvegarde en brouillon pour le compléter et le publier plus tard.

Et je m'aperçois quelque fois que ce que j'ai pu écrire n'est plus d'actualité.

Ou encore que je n'ai pas envie de le publier.

Lorsque j'ai commencé ce blog, je me disais que ce serait l'équivalent d'un journal intime manuscrit.

Mais en fait, il n'en est rien.

Car l'aspect "public" rend l'exercice bien plus complexe que je ne le pensais.

Et je me rends compte que je ne suis pas prête à dévoiler ici tout ce que je vis et ressens.

31 mai 2012

Ma réalité est différente de ta réalité

Je partage le bureau avec trois collègues.

L'une d'entre elles m'exaspere régulièrement.

Cela fait bientôt quatre ans que je la connais.

Et son attitude de soumission feinte envers quiconque détient un semblant de pouvoir a toujours été une source d'agacement.

En ce moment, elle s'enorgueillit de son acte de "générosité" envers une dame complètement paumée, parcequ'elle a décidé de poursuivre le suivi au delà de sa mission.

"Ça me plaît de faire du bénévolat..." clame-t-elle.

Faire preuve d'humanité c'est bien joli.

Encore faut il savoir adopter un positionnement clair.

Faire du bénévolat, ok.

Mais pas au bureau !

Et puis qui est-elle pour vouloir absolument que l'autre "paumée" soit "protégée" ?

J'ai osé lui faire part de mon questionnement.

Tout ce qu'elle a trouvé à répondre, c'est que  "ma réalité est différente de sa réalité".

Heu...

Ouais...

Je me dis que sa "réalité" navigue allègrement au mileu du brouillard.

Et que je préfère de très loin ma propre réalité.

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