C'est peut être enfin l'occasion d'arrêter définitivement.
Ou pas.
Grisaille...
Pas très motivante.
Après-midi lecture en perspective.
Résumé :
Julian Strummer, l’Anglais, et Pierre Moince, le Français, sont reporters. L’enquête qu’ils ont menée pendant des mois leur vaut, en ce début avril 2017, l’attribution du premier Prix Pulitzer jamais décerné à des journalistes non-américains.
Mais que s’est-il passé exactement au Niger, dans le désert du Sahel, près de cinq ans plus tôt ? Pourquoi tant de morts ? Au nom de qui ? De quoi ? S’agit-il uniquement d’une banale et tragique bavure des Forces Spéciales des armées britannique et française à la recherche d’un groupe terroriste ? Fuyant jusqu’en Amérique du Sud un amour chaotique, Julian rencontre par hasard le seul survivant du carnage qui va lui permettre, avec l’aide de son confrère et ami, de mettre au jour un scandale resté trop longtemps caché, impliquant des personnalités du monde industriel, militaire et politique. Jusqu’où celles-ci iront-elles pour protéger leur secret ? En tout cas, Julian Strummer est en retard à la remise de son prix à New York… Un thriller noir d'une brûlante actualité au cœur des dérives de l’ultracapitalisme. Et si tout n’était pas que fiction...
Mon arthrose cervicale avec pincement d'un nerf entre la C5-C6.
Et donc des douleurs régulières aux deux bras.
Trop chouette !
Et mon affection de longue durée.
Ma santé défaille.
D'ailleurs, il faudrait que je prenne rendez-vous avec mon médecin pour qu'elle me prescrive une radio des hanches.
Démarche que je repousse régulièrement.
Je me souviens que lorsque j'avais dit au chirurgien orthopédique, il y a de cela presque 15 ans, que j'avais mal, il m'avait répondu que tant que la douleur était supportable, on attendrait pour me changer les prothèses.
Lorsque c'était devenu insupportable et surtout invalidant, et, que la radio avait montré une usure importante, l'opération avait enfin était décidée.
Donc, il m'opère.
Et au réveil, il me dit qu'il faudra opérer l'autre hanche dans la foulée.
Le polyéthylène s'était bien désagrégé et se propageait dans le corps.
Au lieu de quelques jours, je suis restée hospitalisée un mois.
Un mois, car j'avais perdu beaucoup de sang et j'étais totalement anémiée.
Et l'anémie, c'est vraiment pas génial.
Ça épuise et déprime au possible.
Je pleurais tout le temps tellement j'étais fatiguée.
Au point qu'une psychologue était venue me rendre visite.
" Dans ma vie d'homme, il y a des silences, des chapitres que je n'ai jamais raconté, pas même à mon ombre. Par pudeur, orgueil, que sais-je encore. J'ai enfoui l'essentiel, sachant que tôt ou tard, la vase remonte à la surface pour peu qu'on y mouille des souvenirs."
Page 15 du roman de Xavier Marie Bonnot.
Quatrième de couverture :
Tout peut changer sauf vous-même. Sauf votre passé.
René Vasseur est une machine, un être au cuir épais qui a fait la guerre, qui a changé de nom. René Vasseur est un légionnaire. Après vingt ans d'absence, la haine au coeur, il revient dans son village natal, au fond d'une vallée industrielle dévastée par la crise. Peu à peu, surgissent les ombres du passé : la femme qu'il a aimée, l'ennemi d'enfance devenu flic, l'ami qui a basculé dans le grand banditisme, son père, ancien patron de la CGT locale, tyrannique et désabusé... Et le drame qui a bouleversé sa vie : la mort de son frère, Rémy, dix-huit ans, assassiné lors des grèves de décembre de 1986. René est-il venu venger son frère ? Pourquoi ne l'a-t-il pas secouru alors qu'il en était capable ? Pourquoi a-t-il rejoint la Légion ?
J'ai peur. J'ai toujours eu peur. C'est peut-être pour cela que je suis dangereux.