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Secrètes Pensées

20 janvier 2017

Fin de semaine

Semaine des plus calme.

Très peu de rendez-vous.

Course en sortant du bureau.

Il était temps.

Plus rien dans le frigidaire hormis du fromage blanc.

Demain matin.

Direction le labo pour la prise de sang.

A jeun.

Et Cité du livre pour refaire le plein de lecture.

Bon..

J'ai envie de me caler sous la couette.

© Sophie OUCH

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13 janvier 2017

Fatiguée

Depuis que j'ai arrêté de fumer.

Je tousse.

J'éternue.

J'ai le nez bouché.

Je me mouche.

Je me traîne.

Et cela depuis le début de la semaine.

J'en ai marre !!!

Ce matin, j'étais si fatiguée que j'ai annulé le rendez-vous avec le psy.

Je me suis soignée avec du miel et des boissons chaudes.

J'ai l'impression que je vais mieux.

Et ma mère qui veut absolument aller au restaurant dimanche pour fêter mon anniversaire !!!

Pfffouuuuu...

Un peu de miel avant d'aller me coucher.

J'ai plein de livres en attente...

 Série-grise-Claire-Huynen-

Rachel Cusk

entre_les_deux_il_n_y_a_rien-

Kleptorama (1)

8 janvier 2017

Il fait trop froid

Pas envie de m'habiller.

Pour sortir acheter des cigarettes.

C'est peut être enfin l'occasion d'arrêter définitivement.

Ou pas. 

Grisaille...

Pas très motivante.

Après-midi lecture en perspective.

Couv Le Jardin des Puissants

Résumé :

Julian Strummer, l’Anglais, et Pierre Moince, le Français, sont reporters. L’enquête qu’ils ont menée pendant des mois leur vaut, en ce début avril 2017, l’attribution du premier Prix Pulitzer jamais décerné à des journalistes non-américains.
Mais que s’est-il passé exactement au Niger, dans le désert du Sahel, près de cinq ans plus tôt ? Pourquoi tant de morts ? Au nom de qui ? De quoi ?
S’agit-il uniquement d’une banale et tragique bavure des Forces Spéciales des armées britannique et française à la recherche d’un groupe terroriste ?
Fuyant jusqu’en Amérique du Sud un amour chaotique, Julian rencontre par hasard le seul survivant du carnage qui va lui permettre, avec l’aide de son confrère et ami, de mettre au jour un scandale resté trop longtemps caché, impliquant des personnalités du monde industriel, militaire et politique.
Jusqu’où celles-ci iront-elles pour protéger leur secret ?
En tout cas, Julian Strummer est en retard à la remise de son prix à New York…
Un thriller noir d'une brûlante actualité au cœur des dérives de l’ultracapitalisme.
Et si tout n’était pas que fiction...

Café ?

Chocolat ?

Oui !

A défaut de cigarette.

6 janvier 2017

Tu vois ce que je veux dire

C'est l'expression favorite de M.

La collègue plaintive et égoïste.

Je n'avais pas vraiment fait attention à ce tic de langage jusqu'à présent.

Mais, je ne sais pas pourquoi, cette expression s'est fixée dans mon esprit.

Elle l'utilise beaucoup.

Il faut toujours qu'elle nous raconte un truc.

Truc pas vraiment transcendantal.

Elle tenait à nous montrer sa commande du moment dont elle attend avec impatience le colis.

Colis qui serait apparemment en perdition...

Une paire de chaussures.

Heu...

Moche.

Enfin...

Moche à mon gout.

Je ne suis pas du tout objective évidemment.

Et je me suis bien sûr abstenue de le lui dire !

Hi ! Hi ! Hi !

J'ai juste dit que ça lui correspondait.

Une petite photo du modèle ?

Mustang

Même pas en cuir !

Hi ! Hi ! HI !

Bon..

Fini de me moquer! 

C'est po bien !

Et sinon ?

Mon ex m'envoie ses voeux par texto.

Tiens ?

Je croyais qu'il m'avait oubliée.

La dernière fois que j'ai eu de ses nouvelles, en novembre, ce n'était pas génial.

Il venait de faire un infarctus.

Guère étonnant.

Je lui avais dit à maintes reprises de faire attention.

Entre la cigarette et le surpoids et son apnée du sommeil, il avait de gros risques.

Il a subi quatre interventions.

Avec la pose de stents et d'un pacemaker.

Il est toujours en convalescence.

Je pense qu'il ne pourra plus retravailler comme avant.

Il sera sans doute reclassé.

Et moi ?

Je procrastine intensément.

La prise de sang attend toujours...

3 janvier 2017

Overdose de "Bonne Année !"

J'ai eu froid toute la journée.

En sortant de chez moi.

Au bureau.

En sortant du bureau.

Les locaux étaient glacés.

Tout le monde a mis le chauffage à fond.

Tableau électrique qui n'a pas supporté et a disjoncté je ne sais combien de fois.

Froid glacial.

Heureusement que je n'avais aucun rendez-vous de prévu.

Lire mes mails.

Ecrire un courrier.

Papoter.

Bonne année par ici !

Bonne année par là !

Pfffouuuu...

Vite !

Que cette journée de reprise s'achève !

15 ° chez moi ce soir.

Photo ©Pierre Pellegrini

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2 janvier 2017

Inexorable temps qui passe

Oui.

La décrépitude me guette.

Si ! Si !

Entre mes prothèses de hanches qui s'usent.

Ma vue qui diminue lentement mais sûrement.

Mon arthrose cervicale avec pincement d'un nerf entre la C5-C6.

Et donc des douleurs régulières aux  deux bras.

Trop chouette !

Et mon affection de longue durée.

Ma santé défaille.

D'ailleurs, il faudrait que je prenne rendez-vous avec mon médecin pour qu'elle me prescrive une radio des hanches.

Démarche que je repousse régulièrement.

Je me souviens que lorsque j'avais dit au chirurgien orthopédique, il y a de cela presque 15 ans, que j'avais mal, il m'avait répondu que tant que la douleur était supportable, on attendrait pour me changer les prothèses.

Lorsque c'était devenu insupportable et surtout invalidant, et, que la radio avait montré une usure importante, l'opération avait enfin était décidée.

Donc, il m'opère.

Et au réveil, il me dit qu'il faudra opérer l'autre hanche dans la foulée.

Le polyéthylène s'était bien désagrégé et se propageait dans le corps.

Au lieu de quelques jours, je suis restée hospitalisée un mois.

Un mois, car j'avais perdu beaucoup de sang et j'étais totalement anémiée.

Et l'anémie, c'est vraiment pas génial.

Ça épuise et déprime au possible.

Je pleurais tout le temps tellement j'étais fatiguée.

Au point qu'une psychologue était venue me rendre visite.

Visite inutile.

Bon !

J'ai enfin reçu le tensiomètre.

Systole : 164

Diastole : 88

Pouls : 88

Mouais...

Heuuuu...

Bof !

coeur_amour_1024x768

31 décembre 2016

Dernière soirée de l'année

8 ans que je tiens ce blog.

Jour pour jour.

De façon plus ou moins régulière.

2016 a été une année relativement calme pour moi.

Quelques fois, je me dis que je devrais arrêter une bonne fois pour toute d'écrire ici.

Mais j'aime bien ce support virtuel.

Le temps qui passe concrétise inévitablement le fait que je vieillis.

Et c'est franchement pas génial !

Je me rapproche de plus en plus de la cinquantaine.

Et je n'aime pas du tout ça.

Mon corps me rappelle quotidiennement cette décrépitude.

Pffffouuuu...

Et, tout comme l'année dernière, je ne prendrais aucune résolution pour 2017.

Bonne Année et plein de bonheur à toi lecteur régulier, irrégulier ou venu ici par hasard !

30 décembre 2016

Il m'agace profondément

Hier soir, l'ex amant m'envoie un texto 

Je sais d'avance ce qu'il veut.

Il est tellement prévisible.

Il me demande ce que j'ai prévu pour le réveillon du 31.

Il me propose un apéro.

Quelle originalité !

Non.

Je n'ai pas du tout envie de passer la soirée du 31 avec lui.

Je l'avais fait l'année dernière.

Dans un élan de pitié, je l'avoue.

La seule chose qui l'interessait alors, c'était de coucher avec moi.

Il avait tenté de m'embrasser alors que j'étais pompette.

Raté !

Pfffouuuuuu...

Le ciel est d'un blanc laiteux.

Il est bientôt midi.

J'hésite entre un plat de pâtes...

Ou juste du pain et du fromage ??

Et je bidouille les paramètres du blog.

Il manque le mot Amour dans le nuage de tags...

Mmmmm ??

"Cœur Noir" design by Rose Pink Moon / https://www.rosepinkmoon.com/

28 décembre 2016

Trucs du quotidien

J'ai eu la flemme d'aller faire une prise de sang à jeun.

Donc, je n'y suis pas allée.

Je me suis enfin décidée à commander un tensiomètre.

J'ai fait des courses.

Au supermarché.

J'ai acheté quatre panettones.

Entre autres choses.

Et fais le plein de carburant.

Il y a quelques jours, j'ai envoyé un mail à un lecteur.

Je me demande s'il l'a lu.

Mes mains sont glacées.

J'ai froid.

24 décembre 2016

Délitement des liens

Le platane a perdu toutes ses feuilles.

Le ciel est d'un blanc brumeux.

Repas de famille.

Qui ne me procure aucun plaisir particulier.

Je ne me sens plus à ma place.

Je n'ai rien à leur dire.

Et de toute façon, je ne me sens pas écoutée.

Je constate que je passe mon temps à écouter les autres.

Et personne ne m'écoute.

Excepté le psy.

Et encore...

Sous prétexte que je suis assistante sociale.

Donc suffisamment forte pour supporter la misère des autres et dont la base du métier c'est d'écouter.

Mouais...

Ben...

Pffffouuuuu...

Et je m'en retourne auprès de ma chère solitude.

Seul espace de liberté.

Où je n'ai pas à me fourvoyer.

Photo par Benson Kua

19 décembre 2016

J'ai froid

Rentrée sous la pluie.

Dans la nuit.

Hyper concentrée sur la route.

Ma vue baisse.

Encore...

Cataracte à l'horizon ?

Peut-être...

Ho non !

Vent glacial.

Plus que deux jours de travail.

Et je serais en congés.

Journée calme.

Ponctuée de quelques rendez-vous.

Les derniers de l'année.

Je reçois une dame.

Au regard triste.

Qui me dit être solitaire.

Qu'elle n'aime pas la foule.

Je la suis depuis une dizaine d'années.

Je l'ai toujours connue triste.

Et craintive.

La vie ne l'a pas épargnée.

J'ai eu le sentiment qu'elle aimerait qu'on lui prenne la main.

Pour l'emmener loin de sa tristesse.

Une autre dame m'offre une grosse boîte de rochers au chocolat.

Elle me dit que je suis très gentille.

Ça me touche.

Je la remercie chaleureusement.

Lors du premier rendez-vous, elle avait tout de suite dit que j'étais gentille.

Sans même me connaître.

Je lui avais alors répondu, que non, je ne suis pas toujours gentille.

Elle avait souri.

J'aime bien quand les gens sourient.

17 décembre 2016

Lecture du moment

" Dans ma vie d'homme, il y a des silences, des chapitres que je n'ai jamais raconté, pas même à mon ombre. Par pudeur, orgueil, que sais-je encore. J'ai enfoui l'essentiel, sachant que tôt ou tard, la vase remonte à la surface pour peu qu'on y mouille des souvenirs."

Page 15 du roman de Xavier Marie Bonnot.

La vallée des ombre - Xavier-Marie Bonnot

Quatrième de couverture :
Tout peut changer sauf vous-même. Sauf votre passé.

René Vasseur est une machine, un être au cuir épais qui a fait la guerre, qui a changé de nom. René Vasseur est un légionnaire. Après vingt ans d'absence, la haine au coeur, il revient dans son village natal, au fond d'une vallée industrielle dévastée par la crise. Peu à peu, surgissent les ombres du passé : la femme qu'il a aimée, l'ennemi d'enfance devenu flic, l'ami qui a basculé dans le grand banditisme, son père, ancien patron de la CGT locale, tyrannique et désabusé... Et le drame qui a bouleversé sa vie : la mort de son frère, Rémy, dix-huit ans, assassiné lors des grèves de décembre de 1986.
René est-il venu venger son frère ? Pourquoi ne l'a-t-il pas secouru alors qu'il en était capable ? Pourquoi a-t-il rejoint la Légion ?

J'ai peur. J'ai toujours eu peur. C'est peut-être pour cela que je suis dangereux.
12 décembre 2016

Tristesse

Encore...

J'ai reçu un Monsieur d'une quarantaine d'année, d'origine turque.

Qui m'avait raconté son parcours de migrant.

La peur de l'exil.

La peur de la clandestinité.

Longtemps.

Le corps usé par le métier de maçon, débuté à l'âge de 14 ans.

Là-bas.

Son épouse bulgare rencontrée dans la clandestinité.

Qui ne peut s'empêcher de "nettoyer" constamment son logement.

Séquelle de leur errance.

J'ai bien remarqué son air triste.

Ses yeux rougis.

Il me dit qu'il a perdu un neveux, là-bas, en Turquie.

Mort lors des attentats.

Samedi.

Il avait 23 ans.

Il était policier.

Depuis 6 mois à peine.

Il ne pourra pas assister aux obsèques.

Faute d'argent pour le billet d'avion.

J'avais envie de pleurer.

Je me suis retenue.

Car les deux stagiaires assistaient à l'entretien.

Je me sens tellement triste.

Et impuissante...

11 décembre 2016

Café et cigarette

J'ai traîné au lit.

En ce dimanche gris. 

10 décembre 2016

Mouais...

Bof ! Bof ! Bof !

J'ai revu le cardiologue.

Au bout de 2 ans.

Il m'a gentiment fait la morale.

Me conseillant de le consulter au moins une fois par an.

Il m'a prescrit une analyse de sang.

A faire à jeun.

Et une prise de tension durant 3 jours.

Et une IRM.

Bof !

L'analyse de sang attendra les congés de fin d'année.

Faut que j'achète un tensiomètre.

Ça attendra aussi les congés.

Et pour ce qui est de l'IRM, j'attends toujours une réponse de la clinique contactée par mail.

Parce qu'aujourd'hui, au 21ème siècle, de plus en plus de rendez-vous se prennent par voie électronique.

Pfffouuuu..

Quelle misère !

Au bureau, c'est la routine.

Je supporte de moins en moins M.

M. qui ne parle que d'elle.

Qui ramène tout, mais absolument tout, à elle.

Egoïste, lâche et hyprocrite au possible.

Qui fait semblant d'être constamment débordée.

Débordée de vide surtout !

Pfffouuuuu...

Et qui vampirise une des stagiaire.

Et sinon ?

Un Monsieur m'a offert des chocolats.

Il avait envie de me faire un cadeau.

Il dit que je suis très gentille.

Heu... 

Je veux juste respecter les personnes que j'accompagne.

Respect...

Qui se perd peu à peu au profit de l'égoïsme.

2 décembre 2016

Je crois...

Que je vais arrêter d'écrire.

L'envie disparait.

J'ai des trucs à raconter.

Mais l'inspiration me fuit.

De plus en plus.

Ch'uis pas en forme... 

Geometrix © Rupert Vandervell

17 novembre 2016

Youpiiii! C'est le week-end !!

Loin de l'hypocrisie !

Loin des connes de service !

Loin des l'égoïsme et de la lâcheté des collègues !

Loin des procédures diverses et variées qui sont sensées simplifier la vie !

Loin de la désespérance qui me déprime !

Petit muscadet en guise d'apéro.

Ça fait du bien.

Qu'est ce qu'elle est gnangnan la pub de la SNCF !

J'hésite..

Regarder Mystic River ?

Ou me coucher ??

Bon !

Ch'uis crevée !

Je vais me coucher ! 

13 novembre 2016

Pas envie d'écrire

Juste écouter de la musique...

10 novembre 2016

Rien à raconter

Ou presque.

L'envie d'écrire me fuit.

Semaine relativement calme.

Excepté ce matin où une connasse de collègue se prend d'envie de venir faire un café alors que j'étais en plein entretien.

Une vraie connasse perchée sur de hauts talons qui se la pète plus haut que son gros cul !

Pffffouuuuuu...

Y'a vraiment des claques qui se perdent.

Elle peut me mépriser autant qu'elle le veut.

Je m'en fiche !

Elle peut se la jouer supérieure à moi, elle n'est qu'une connasse de première.

Une bonne partie des collègues que je côtoie m'insupporte au plus haut point.

Rien ne les intéresse tant que de donner à voir aux autres une apparence proprette.

Mais dans le fond, elles ne sont qu'artifices.

Et faux semblants.

Engluées dans une pseudo originalité qui n'est que banal conformisme.

Wahouuu !

Ça fait du bien de se lâcher !

4 novembre 2016

Mélancolie

C'est de saison.

A chaque automne, elle revient en force.

C'est ainsi.

Ce matin, le psy voulait  savoir ce qui pouvait déclencher cet état.

Car depuis qu'il me connait, c'est un moment de l'année où j'ai le blues.

C'est la saison qui veut ça !

Il déclare que je rationnalise.

Et vas-y qu'il veut absolument creuser.

Je lui dis que mon père est mort un 11 novembre.

Il y a 19 ans.

J'ai eu beau lui expliquer que je n'avais pas ressenti de tristesse à sa mort, ni rien de particulier d'ailleurs excepté du soulagement.

Et que vers la fin de sa vie, que mon père souhaitait ardemment, j'éprouvais plus de l'indiférence qu'autre chose.

Le psy dit que l'indifférence est une façon de me protéger.

Bon...

Oui et alors ??

En fait, il veut que je parle de séparation, de la souffrance de la séparation.

Bof !

C'est la troisième séance où il veut aborder ce thème.

Ce que cela peut générer en moi.

Ben..

Comme pour tout le monde se séparer d'un être aimé n'est pas chose facile.

Cependant, pour ce qui est de mon père, c'était simple.

Il était très âgé et ne voulait plus vivre.

Il est mort naturellement.

Et voilà !

Je lui ai parlé de ça car il voulait une réponse.

Alors que moi, je n'avais pas vraiment de sujet à aborder, ni même envie de parler.

C'est bien le "défaut" des psy de vouloir chercher la "petite bête" !

Là où il ne se passe rien de spécial.

Il me demande si je me souviens de mes rêves.

Je me souviens d'un rêve d'inondation où je portais une robe rouge.

Pas de signification précise.

Il me conseille de noter mes rêves.

Pour les analyser.

Je me souviens très très peu de mes rêves.

Et j'écoute Léonard Cohen 

 

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