La reprise du travail s'est faite sans véritable enthousiasme.
Dès mon retour, des collègues m'ont raconté que l'imbécile qui nous sert de chef a fait son dictateur.
Il a convoqué plusieurs salariées pour leur rappeller les procédures et je ne sais quoi liées à nos missions.
Une des dernières embauchées était particulièrement remontée après lui.
Elle ne renouvellera pas son CDD.
Ni une autre d'ailleurs.
Elle aussi récemment embauchée.
Nous n'avons toujours pas de sous chef.
La nouvelle secrétaire me dit subir les incohérences de l'imbécile qui nous sert de chef.
Elle n'en peut déjà plus au bout de trois semaines de présence.
Prise de tête avec la collègue mielleuse.
Qui ne peut s'empêcher de discuter des heures au téléphone avec ses amies et de les réconforter avec sa psychologie de supermarché.
Je lui ai dis que cela me gênait.
Car j'estime que je n'ai pas à connaître la vie intime de ses amies.
Et que je souhaiterais qu'elle sorte du bureau si elle veut continuer à discuter de choses intimes.
Elle l'a très mal pris.
Déclarant encore une fois que c'est mon point de vue.
Ben oui...
Et que son point de vue est forcément différent et qu'elle ne voit pas en quoi c'est gênant de discuter de la vie intime avec une amie au bureau.
Elle oublie juste la présence de trois autres personnes qui ne connaissent pas du tout cette amie.
Et qui n'en ont rien à faire de la vie de cette amie.
Où est le respect dans cette situation ?
Elle me rétorque que lorsque je répond à ma mère, c'est intime.
Certes.
Sauf que dire à ma mère que c'est ok pour le resto en fin de semaine relève de ce qui peut se dire sans causer de gêne aux autres.
Ce n'est pas comme si nous discutions de choses très personnelles qui ne concerneraient personne d'autres que nous, notre famille.
Dans ce cas là, je demanderais à ma mère de me rapeller ou je sortirais du bureau pour m'isoler.
Je crois vraiment qu'elle se croie au-dessus de tout.
Je me dis qu'elle veut absolument dominer tout le bureau.
Et me dominer en particulier.
Elle doit avoir un problème d'estime de soi.
Et je crois bien que je n'ai pas fini de supporter sa prétention.
Misère !!!
Et sinon ?
J'attends avec impatience qu'il se trouve un appart.
Car, bien qu'on s'entende, j'ai envie de me sentir enfin libre.