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Secrètes Pensées

22 février 2014

Ciel bleu

Semaine très peu productive sur tous les plans.

Juste rien fichu de transcendantal.

Me suis remis à peinturlurer.

Je crois bien que je n'ai aucun talent.

Je ne sais plus où j'ai lu qu'avoir du talent c'est oser lâcher prise.

Pfffouuuuu...

J'en suis bien loin.

De lâcher prise.

C'est fou ça !

Et pourtant, j'essaie !

Je ne dois pas y mettre assez de volonté !

Allez !

Une petite clope et de la musqiue pour trouver un brin d'inspiration !

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16 février 2014

Se reposer...

Et ne penser à rien.

A rien d'autre qu'à son propre bien-être.

12 février 2014

Epuisée...

Psychiquement.

Je n'ai plus d'énergie.

A force d'essayer de réfléchir aux solutions possibles pour aider et rassurer ceux qui n'ont plus les moyens de vivre décemment dès le 15 du mois.

Choisir entre manger ou se chauffer.

Pfffouuuu...

Pas évident.

Le pire pour moi c'est de devoir rester presque impassible face à la détresse de l'autre.

Impassible c'est à dire montrer le moins possible que je peux être touchée par leur désarroi.

Entre le fils de 19 ans qui hyper angoisse à l'idée de mourir parce que la tumeur qu'on lui a trouvé au cerveau est inopérable et provoque des crises régulières d'épilepsie, et, le monsieur qui a envie de se suicider, je sors des entretiens complètement à plat.

C'est suite à une remarque de ma part, qui disait que je lui trouvais meilleure mine que la dernière fois que je l'avais vu, qu'il me dit qu'il a envie de se suicider.

Ha ?!

Je lui demande depuis combien de temps il pense à ça.

Depuis très longtemps.

Il a une cinquantaine d'années.

Depuis son enfance.

Son père, qui est encore en vie, était alcoolique.

Il dit que c'est à cause de lui qu'il a fait des bêtises et a fait de la prison.

7 à 8 ans en tout.

Il dit qu'il déteste son père.

S'il reste, c'est pour sa fille.

Mais il n'a pas d'espoir.

Je lui demande s'il en a déjà parlé.

Il me dit que non.

Qu'il n'en parle jamais.

Heu...

Hé ben, c'est à moi qu'il se confie...

Mais pourquoi c'est à moi qu'il dit ça ???

Il me dit qu'il a déjà vu des psychologues, des psychiatres.

Il n'est pas contre l'idée d'en voir un.

Ou plutôt une psychologue.

Surtout pas un homme.

Sans doute est ce en lien avec l'image paternelle négative.

Je me suis sentie totalement vide après ça.

Heureusement que je suis en congés demain soir.

Je vais pouvoir décompresser.

Et zut !

J'ai oublié mon smartphone au bureau. 

4 février 2014

J'ai froid

Et je suis fatiguée.

Je n'ai même pas faim.

Journée de travail sans grand intérêt.

Excepté la nouvelle secrétaire qui craque.

Vu l'idiot qui nous sert de directeur, je la comprends.

La grande C se prépare secrètement pour remplacer une collègue qui ne compte pas rester.

Elle ne sait pas que je l'ai deviné.

Les gens sont bien plus prévisibles qu'ils ne le pensent.

Vendredi dernier, je n'avais pas envie de parler au psy.

Qui porte des chaussures marron de la marque Camper.

Modèle Pelota.

Avec des chaussettes de couleur unie.

Assorties à ses pantalons.

Il en est ressorti que je n'ai pas d'attache.

Que ma vie est telle une mer d'huile.

Lisse.

Pour ne pas dire plate, terne ??

Mmmm ?

Mouais...

Hé bien...

Pour le moment, c'est ce qui me convient.

29 janvier 2014

Petite vie tranquille

Je n'ai pas grand chose à raconter.

Sur le plan de ma vie personnelle, il ne se passe rien.

Quant au travail, la nouveauté c'est l'arrivée d 'un homme, jeune.

Bon...

Evidemment...

Il est sympa.

Mais pas d'un charme fou !

Ce qui n'empêche point ma collègue mielleuse de se montrer hystérique avec lui.

Hystérique...

Pfffouuuuu...

C'est pathétique.

Comme tu peux le constater, cher lecteur, régulier ou occasionnel, ma vie suit tranquilement son cours.

Et je reste d'une humeur contrastée qui oscille entre mélancolie, joie et ?

Je ne sais quoi...

Bon !

Un petit verre de vin rouge avec un bout de comté extra affiné 16 mois me fera un bien fou !

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21 janvier 2014

Vivre en solo

C'est plutôt cool.

Je ne ressens pas de manque particulier.

Je ne comble pas le vide qui pourrait survenir.

Je l'accepte.

Quant au travail, c'est la routine.

Limite morose.

J'ai posé des congés pour la mi février.

 J'ai hâte.

De ne rien faire.

13 janvier 2014

...

L'envie d'écrire se fait plus rare.

J'ai envie de me consacrer à autre chose.

De profiter de ma solitude pour expérimenter d'autres émotions.

De vivre plus de créativité.

De me remettre au dessin et à la peinture.

De penser autrement la vie.

De penser autrement MA vie.

9 janvier 2014

Apprivoiser la solitude

Voilà !

Il déménage.

Dès demain.

Bien sûr.

Je ressens une étrange sensation.

Celle d'un vide.

Le vide d'une relation quotidienne à deux qui n'existe plus.

Bon !

Je ne vais pas me laisser envahir par des pensées débiles.

Qui ne m'apporteront rien.

Côté job, la petite nouvelle, qui est arrivée dans notre bureau, semble avoir de la personnalité.

Ce qui est une bonne chose.

En plus, elle semble comprendre très vite.

Ce qui est encore mieux.

Ma collègue mielleuse ne peut s'empêcher de la conseiller.

Pas forcément de manière pertinente.

Pour ma part, je n'interviens pas plus que ça lorsqu'elle lui répond.

Mais je réponds à ses questionnements lorsqu'elle me sollicite.

Quant à ma collègue peucherette, elle fait mine d'être occupée pour éviter de répondre.

Ce que je remarque c'est qu'elles sont toutes les deux dans la crainte de ne pas être considérées comme professionnelles et puis, surtout, dans celle de la culpabilité de ce qu'on pourrait éventuellement leur reprocher.

De la part de notre chère hiérarchie ou des personnes suivies.

Elles expriment cela au travers de leur discours.

Voire même au travers de leur manière d'être.

On ne s'en rend pas compte immédiatement.

Haaaaa! Les subtilités des faux semblants et de la manipulation !.

Peut être que je suis aussi comme ça ?

Et que je ne m'en rends pas compte !!!!

Ho ! La ! La !!!

Mais non...

Je reste froide et distante.

Solitaire.  

2 janvier 2014

Le ciel est blanc

Mon humeur un peu grise.

Je suis en mode flemme au possible.

Il va enfin signer pour un appart ce dimanche.

Il me reste encore quelques jours de congés.

Pour buller... 

"On s'était dit des choses que l'on ne tiendra pas..." Julien DORE

31 décembre 2013

Dernier jour de l'année...

Cela fait à présent  cinq ans que j'ai ouvert ce blog.

Cinq années à me raconter.

A raconter des trucs plus ou moins intéressants.

D'une vie de quadra, au fond, assez banale.

Pour 2014, je n'ai aucune résolution en tête.

Ha si !

Rester fidèle à moi-même.

2014

Une très belle Année 2014 à vous !

 

24 décembre 2013

Noël...

Chuis pas super fan des fêtes de fin d'années....

 

creche-presepe-a-di-alessi-dore-

Joyeux Noël !

***

A vous qui passez par ici. 

20 décembre 2013

Envie de rien...

Pluie incessante depuis hier.

Humeur maussade.

Autant dire que les congés seront les bienvenus.

Je me sens vraiment raplapla...

17 décembre 2013

Aujourd'hui...

Rien de fantastique.

Repas de Noël offert par la boîte.

Pas terrible.

J'attends les congés pour me vider l'esprit de l'ambiance morose du travail.

Et en profiter pour me recentrer vraiment sur ce qui m'est essentiel.

Il a trouvé un appartement. 

Il devrait déménager mi janvier.

Si tout se passe comme prévu.

Je suis fatiguée...

13 décembre 2013

Je veux de la zénitude !

Haaaaa! Le travail !!

Cette fin d'année au bureau est surréelle.

L'ex sous chef ne reviendra pas.

Elle s'est mise en arrêt maladie pour toute la durée de son préavis.

Une collègue du service logement a elle aussi donné sa démission.

Quant à l'une des collègues de mon bureau, c'était son dernier jour aujourd'hui.

Elle enchaîne dès lundi prochain son nouvel emploi dans une région au nord.

Un matin, nous avons eu droit à une leçon moralisatrice au possible durant laquelle l'imbécile de chef a été encensé.

Et nous n'avions pas le droit d'exprimer quoi que ce soit !

Pour ma part, j'ai attendu d'être certaine qu'il n'y ait pas de réunion mensuelle pour décider d'agir.

Prudemment mais sûrement.

Côté vie personnelle, il doit visiter un appartement ce week end.

Je croise les doigts pour qu'il soit parti avant les fêtes.

Je me sens totalement vide d'énergie...

Un peu de musique pour me relaxer.

10 décembre 2013

Ras le pompon !

Journée sans rendez-vous.

J'ai achevé la lecture du roman de Mo HAYDER.

Super prenant !

Je recommande !

Et sinon ?

L'ex sous chef, redevenue simple employée, a donné sa démission aujourd'hui.

L'imbécile qui nous sert de chef a refusé de signer sa lettre de démission qu'elle a voulu lui remettre.

Pffffouuuuuu...

Il lui en veut.

Il la méprise.

Il méprise tous ceux qui osent s'opposer à lui.

Je lui ai conseillé de lui envoyer sa démission par courrier en recommandé en précisant qu'elle l'avait oralement informé aujourd'hui de sa décision.

Ça devient n'mporte quoi...

Pour ma part, je me sens exclue de tout.

Comme si tout cela me passait au dessus.

J'ai bien conscience que cela doit me remuer intérieurement plus que je ne le croie.

Mais je ne veux pas me l'avouer franchement.

Je sais bien que je me protège.

En adoptant une attitude froide et distante.

J'en ai marre de cette ambiance de travail bizarre. 

Je me replie.

Encore et toujours...

9 décembre 2013

Blues

Ce matin, coincée dans un bouchon, à cause des travaux pour le super nouveau bus, mes pensées divaguaient.

Comme souvent lorsqu'on est dans sa voiture sur le trajet qui nous mène tout droit au travail.

Je me disais que j'étais en manque d'authenticité et de sincérité.

Ça m'a fichu un de ces bourdons !

La journée s'est déroulée sans intérêt particulier.

IL travaille de nuit.

Ce qui me convient tout à fait.

J'ai commencé la lecture d'un roman de Mo HAYDER.

"Fétiches"

fetiches_mo_hayder_2013

Synopsis

Les patients de l’unité fermée Beechway sont très sensibles à la suggestion. Une hallucination peut se répandre tel un virus. Aussi, lorsque plusieurs malades se donnent la mort après s’être atrocement mutilés, le fantôme de « La Maude » ressurgit. Selon la légende, au XIXe siècle, à l’époque où Amberly était une maison de redressement, une surveillante naine et sadique surnommée Sœur Maude terrorisait les pensionnaires. Son spectre n’aurait depuis cessé de hanter les lieux, et aurait causé au fil des ans de nombreuses victimes. Soucieux de protéger ses patients mais aussi de mettre fin à l’hystérie collective qui gagne même son équipe, AJ, infirmier psychiatrique en chef, décide de faire appel au commissaire Jack Caffery.

Je vais poursuivre sa lecture ce soir vu l'absence de trucs interessant à regarder à la télé.

Demain est un autre un jour...

6 décembre 2013

Irrespect

Cette semaine, au travail, a encore été le théâtre d'émotions contradictoires.

Je dois constamment m'adapter psychiquement.

Que ce soit avec les personnes que je reçois de manière individuelle ou avec mes collègues qui viennent se confier.

L'imbécile qui nous sert de chef fait n'importe quoi et accuse autrui pour ne pas être pris en faute.

Une collègue s'est mise en arrêt maladie suite à des propos désobligeant de la direction.

Elle aurait été traitée d'incompétente.

Elle ne l'a pas supporté.

La collègue en partance ne sera pas remplacée avant l'année prochaine.

La peucherette s'est trouvée confrontée à la hargne de la soeur d'un de ses suivis.

Soeur du monsieur qui a débarqué sans prévenir et qui voulait absolument en découdre avec elle.

La peucherette s'est réfugiée dans le bureau des secrétaires.

Elle a craqué et a pleuré.

Elle avait peur.

Malgré son incompétence, l'imbécile de chef a quand même su gérer la situation. 

Ce matin, après la séance chez le psy, j'ai compris que je ne voulais plus qu'on me manque de respect.

Et qu'Il ne me respectait pas tant que ça.

Et que c'est la principale raison du délitement de notre relation.

Il n'a toujours pas trouvé de logement.

Ce qui commence à me peser.

Et comme d'habitude, il attendra le dernier moment pour organiser son déménagement.

Pfffouuuuuu....

Après lui, j'ai décidé de rester seule le temps qu'il faudra pour me retrouver, me ressourcer.

J'en ai vraiment un grand besoin !

1 décembre 2013

Dimanche ensoleillé

Seule.

Je profite du calme serein.

Il est dans le var.

Nous avons discuté vendredi soir.

Il n'est pas prêt de partir étant donné le coût des loyers pour un appartement avec garage.

Je sens que cette situation risque de durer plus longtemps que je ne le voudrais.

Je ne le mettrais pas dehors.

Mais j'aimerais qu'il s'active un peu plus.

Sinon, ça va repartir comme la dernière fois.

Nous allons finir par rester ensemble à nouveau.

Car, au fond, nous nous entendons malgré nos divergences domestiques.

M'enfin... 

Pfffouuuuu...

C'est chiant comme situation !

29 novembre 2013

Épuisement émotionnel

Alors...

Cette semaine a été riche en émotions côté boulot.

Une dame vient, avec ses trois enfants, me réclamer une lettre dans laquelle je dois écrire au grand distributeur de prestations sociales, que le père de ses deux derniers enfants n'a jamais vécu avec elle.

Ce monsieur l'a frappée.

Je ne sais pas combien de fois.

Je lui ai demandé si elle avait porté plainte.

Elle dit que oui.

Elle veut cette lettre car elle ne perçoit plus aucunes prestations depuis trois mois.

Et cela, suite à la visite d'un contrôleur à son domicile.

Où manque de chance pour elle, le père des enfants était là.

Fort soupçon de fraude par le contrôleur.

Je lui dis que je ne ferais pas cette lettre car je n'ai jamais rencontré le monsieur en question et que je ne sais pas ce qu'il en est réellement de leur relation.

Elle me dit qu'elle s'est confié à moi et qu'elle m'avait demandé des conseils par rapport à ce monsieur.

Qui attend un titre de séjour et qui n'a pas de travail.

Je me rappelle lui avoir demandé si elle avait des sentiments pour lui.

Pas vraiment avait-elle répondu.

Je lui avait donc conseillé de réfléchir.

Et de prendre le temps avant de s'engager.

Et cette confidence suffirait pour que je m'engage à écrire une lettre pour elle ?

Je ne vois pas trop en quoi cela apporterait quelque chose dans le traitement administratif de son dossier.

Elle veut voir le directeur.

C'est à dire l'imbécile qui nous sert de chef.

Qu'à cela ne tienne !

Ben...

Il n'était pas là.

Elle a voulu attendre son retour.

Et, finalement, a fini par s'en retourner chez elle.

Le lendemain matin, je fais le point avec l'imbécile de chef.

Qui a déclaré qu'il était hors de question de cautionner une telle situation de possible fraude d'autant plus s'il y a eu un contrôle.

Du coup, il a été décidé que le suivi de cette famille serait soumise à la prochaine réunion où on passe les situations d'un service à l'autre.

La dame me rappelle et de sa voix qu'elle veut douce et surtout convaincante, elle me demande si elle peut passer pour la lettre !

Aaaaaargh !!

NON !

Je lui dis ce qu'il en est et ce qui a été décidé: elle sera bientôt suivie par les services sociaux du conseil général.

Ce qui sera très bien pour sa famille car il est plus simple pour ces services d'accorder une aide financière.

Autre situation.

Ce matin, une dame m'a beaucoup émue.

Elle a obtenu un logement social dans un autre arrondissement.

Et donc, je ne pourrais plus la suivre.

Je le lui dis pour l'informer.

Et je la vois se mettre à pleurer.

Je lui demande ce qu'il se passe.

Elle me répond que plus personne ne l'aidera.

Mais non !

Je vais l'orienter vers un autre service qui prendra le relais.

Elle continue à pleurer à chaudes larmes.

Je me sens toute bête...

Elle me dit qu'elle est triste parce que là où elle va habiter, elle sera loin de sa familles et de ses amis.

J'essaie de la rassurer...

Elle pourra me contacter si elle a besoin d'informations ou de conseils.

Même quand elle aura déménagé.

A part ça ?

Une des collègues qui partage mon bureau a donné sa démission.

Elle partira mi décembre.

Son départ me laisse indifférente.

Deux autres collègues cherchent ailleurs.

Je ne cherche rien.

Excepté un peu de sérénité.

22 novembre 2013

Ce que je retiens...

De ma séance chez le psy, c'est qu'il semblait curieux de savoir pourqoi j'ai repris rendez-vous.

Je lui ai simplement expliqué que je me posais toujours des questions sur moi-même.

Et que c'était le seul lieu où je pouvais m'exprimer librement.

J'ai parlé de l'ambiance du travail.

Et je lui ai également dit que je me séparais.

Ce qui a semblé l'étonné.

Il a posé plus de questions que les autres fois.

J'ai compris certaines choses.

Mais ça ne suffit pas encore pour m'apaiser.

Je suis seule ce week end.

Et il n'a toujours pas trouvé de logement.

Il me dit qu'il sera parti avant la fin de l'année.

Mais au train où vont les choses, je me dis qu'il sera peut être encore là en janvier.

Tant qu'il sera là, je resterai comme paralysée.

16 C° à l'intérieur.

Bon...

Ben...

Je crois bien que je vais être obligée d'allumer le radiateur... 

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