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Secrètes Pensées

19 décembre 2014

Aujourd'hui...

Je me suis levée tard.

J'ai bu un café et fumer une cigarette.

Je me suis habillée et maquillée à l'arrache.

Pour aller acheter deux paquets de cigarettes et des magazines.

Et faire des courses alimentaires au supermarché du coin.

Je déjeunerai avec mes collègues mardi prochain pour un repas de fin d'année.

J'ai bullé l'après midi en écoutant le dernier album de Bryan Ferry.

J'ai fumé une deuxième cigarette avec un deuxième café.

Ma soeur m'a appelée pour prendre de mes nouvelles.

Je me suis abonnée en ligne au magazine ELLE.

J'ai discuté via le grand réseau social bleu avec D. 

Qui a vendu sa télé pour en acheter une plus grande.

Pour ses enfants.

Ils verront mieux les films d'animation.

J'ai joué au scrabble sur l'appli de mon smartphone.

Je m'améliore.

Un peu.

J'ai une dizaine de parties en cours.

Ca me prend un temps fou.

Je n'aurais pas cru.

Mais ça me passionne !

Marion Cotillard chante "Snapshot in LA."

D'une voix monocorde.

Dommage.

J'aime bien la mélodie.

Faudrait peut être que je me décide à lire "Faute de preuves" d'Harlan Coben. 

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17 décembre 2014

J'ai froid

J'écoute Seven de David Bowie sur FIP.

Le temps s'assombrit.

Rien fichu de particulier aujourd'hui.

Je me suis levée tard.

Hier, je me suis rendue au bureau pour planifier mes rendez-vous de janvier.

J'ai donc revu la majorité de mes collègues.

C'était gentil.

Je ne suis pas fan d'effusions émotionnelles mais ça fait plaisir.

Je n'ai même pas aperçu ma remplaçante.

La mielleuse de service a bien pris soin de m'éviter.

Trop conne !

Et hypocrite.

Une des secrétaire a eu l'idée d'une carte à m'envoyer.

Chacun y est allé de son "petit" mot.

La mielleuse a osé écrire "Si besoin, tu me dis.."

Non, pas du tout besoin d'elle !

C'est fou combien ces "petits" mots sont révélateurs.

Entre le mot très impersonnel de la peucherette qui partage mon bureau et celui au contraire plein d'émotions de celle qui est très souvent dans la culpabilité et la dévalorisation de soi, je ressens bien le degré de proximité qui s'est instauré ou pas durant toutes ces années entre nous.

Je participerai peut être au repas de fin d'année mardi prochain.

Comme d'habitude, mon employeur n'a encore rien déterminé.

Je suis contente d'être encore en arrêt et de ne reprendre le travail qu'en janvier.

Je trouve toujours cette période de l'année étrangement empreinte d'une forme de mélancholie.

Je suis moi-même déjà sujette à cette déprime alors autant ne pas en rajouter.

Quant à ma vie amoureuse, c'est le désert.

P. a appelé hier vers 22 heures.

Je n'ai pas répondu.

Il pourrait m'apeller aujourd'hui.

Il ne le fait pas.

Il ne m'appelera plus de toutes façons.

Ha si !

Pour venir récupérer les clefs de sa voiture.

Et encore, je pense plutôt que je les lui remettrais lorsque j'irais en ville.

Je crois bien que je n'ai plus envie de le revoir pour le moment.

Marre des gens qui se plaignent tout le temps !

Marre d'être l'oreille bienveillante qui rassure et soutient !

Quant au grand réseau social bleu, il ne se passe plus rien.

Chacun s'est replié sur son propre profil, à publier tout et n'importe quoi.

Histoire de croire qu'il existe et qu'il est aimé.

Bof !

Envie de fumer... 

13 décembre 2014

861

861 messages écrits en bientot 5 ans.

Hier, j'ai donc vu le cardiologue.

Echographie.

Pas de soucis.

Le cardiologue est charmant.

Et vraiment sérieux.

Anomalie de la fibrilline...

Il veut que je vois un spécialiste.

Pas envie.

Et cela m'apporterait quoi de savoir que j'ai peut être un problème génétique.

Rien.

J'ai déjeuné avec D.

Il n'a pas arrêté de parler de son ex.

De se répéter et de me raconter toutes sortes d'évènements et d'actes perpétrés par son ex.

Qui d'après lui serait une perverse narcissique.

L'ambiance du resto était particulièrement bruyante.

Ca m'a fatiguée.

Et ce n'était pas le meilleur burger que j'ai mangé.

C'est une nouvelle mode en ce moment.

Ca fleurit de partout après les restaurants japonais.

D. est vraiment gentil mais hyper traumatisé par les relations pourries avec son ex.

Son béguin pour sa chef n'est plus.

Il en parlait avec une pointe de regret et même de colère.

Comme s'il était mécontent d'avoir raté un truc.

Et qu'il ne voulait pas se l'avouer.

Et je me suis dit que, finalement, je n'avais plus envie de sortir avec lui.

J'en suis soulagée.

Je ne sais pas pourquoi.

M'enfin..

P. m'a appelé.

Encore et toujours dans la plainte.

Bof !

Noël approche.

Je m'en fiche.

Ma mère voudrait que je passe le réveillon avec eux.

J'ai dit non.

Pas du tout envie.

D, qui aura ses deux enfants,m'a proposé de passer la soirée avec eux.

Pas trop envie non plus.

Décidément.

Le froid s'est bien installé et ma solitude aussi.

Ma télé ne veut plus s'allumer.

Tant pis !

Demain, je déjeune chez mon frère.

J'espère ne pas m'ennuyer.

9 décembre 2014

La vie des autres...

30 minutes de gym.

Musique plein les oreilles.

Pour bouger en rythme.

Ça fait du bien.

Le temps oscille entre gris et clarté translucide. 

Le froid s'est installé.

Et moi, je reste au chaud.

Hier soir, grande discussion par messagerie avec D.

Il est amoureux de sa chef de service.

Enfin...

Il ne sait plus.

Il se dit qu'il se fait peut être des illusions.

Il a très envie de céder.

Je ne suis pas sûre que cela soit une très bonne idée.

Nous en rediscuterons sans doute vendredi.

Nous avons prévu de déjeuner ensemble après mon rendez vous avec le cardiologue.

Appel de P.

Il dégouline encore sur sa vie limite miséreuse qu'il a depuis son retour du viêt-nam.

Il geint.

Il n'a plus d'argent.

Il est en pleine paperasse.

Il veut déjà repartir.

Il a le projet de s'installer définitivement là bas dans un an.

Mais il n'a pas de fric.

Et pour le moment, il n'a même pas de travail.

Il a du emprunter auprès de ses parents.

Il veut me voir.

Mais ne se donne pas du tout les moyens de le faire.

Il a laissé sa voiture chez moi le temps de son absence.

Elle va y rester je ne sais combien de temps encore.

Un des pneus est à plat.

Il n'en a pas besoin pour le moment, il habite dans le centre ville.

Lorsque je lui ai dit qu'il pouvait prendre le car à 1 euro, j'ai eu le sentiment que c'était pour lui une forme de dévalorisation sociale.

Et surtout qu'il n'a pas envie de faire cet effort.

Comme toujours rien ne doit lui coûter plus que ça ne lui rapporte. 

Je lui rendrai ses clefs si je le vois vendredi.

Notre relation se poursuivra sur un mode amical.

Ces derniers jours, j'avais le blues.

Et souvent, dans ces moments là, je me demande si ma vie a un sens...

1 décembre 2014

Il ne se passe rien

Le temps s'écoule lentement.

Très lentement.

La grisaille et la pluie perdurent depuis plusieurs jours.

Je me lève tard.

J'ai encore mal.

Je n'ai pas envie de sortir.

Déprime saisonnière...

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26 novembre 2014

Repos, repos, repos...

J'ai donc vu le cardiologue hier.

J'y suis allée en voiture.

Impossible de me garer au parking payant.

J'ai du refaire un tour et coup de chance, j'ai trouvé une place gratuite quasiment en face du cabinet médical.

J'ai très peu attendu avant d'être reçue.

Le médecin est posé, sérieux et concentré.

Il me dit, évidemment, que ce qu'il m'est arrivé est très grave.

Que j'ai de la chance.

La secrétaire me le dira aussi.

Et il prolonge mon arrêt maladie d'un mois.

Ce qui me convient très bien.

Je le reverrai en décembre pour une échographie.

Etant en ville, j'en ai profité pour faire le plein de lecture.

Et bien voilà! 

Un bon mois de repos supplémentaire me fera du bien.

Je n'avais pas du tout envie de reprendre le travail.

Je vais essayer de me remettre au gribouillage et à la peinture.

Puisque j'en ai le temps.

Je me sens encore faible.

J'ai encore mal.

Et j'aime bien hiberner le matin dans le lit.

Pour ce qui est de ma vie sociale, c'est reparti pour une période de solitude.

Mélancolique ou bienveillante solitude ?

Les deux...

Je crois que la solitude ne me quittera jamais.

J'ai envie d'une cigarette...

Et j'écoute Hubert Félix Thiéfaine sur France Inter.

21 novembre 2014

Rien de fabuleux...

Je ne fais rien de spécial de mes journées.

Je me traine.

J'en ai marre.

Mon état de fatigue s'estompe.

Mais mon moral stagne en mode morose.

J'ai pu me rendre en voiture au labo pour une prise de sang.

Résultats plutôt positifs sauf pour la protéine C réactive qui est un peu au dessus de la norme.

Signe d'une inflammation.

Mais une inflammation de quel organe ??

Ma foi...

J'ai rendez vous la semaine prochaine avec un cardiologue qui saura.

J'ai envie d'un café et d'une cigarette...

Quant à ma vie sentimentale, c'est le désert.

Mon ex garde le statut d'ex.

Le flou persiste.

Et persistera sans doute encore longtemps.

Bof ! Bof ! Bof !

Et ma vie se poursuit.

Sans but...

12 novembre 2014

Grisaille

J'attends que le poulet finisse de rôtir.

En écoutant Electric Youth.

Il pleut toujours.

J'ai toujours mal à ma cicatrice.

Et je me réveille fatiguée.

Je ne fiche rien de particulier.

J'attends....

De pouvoir sortir et reconduire.

Mon frère avait oublié que c'était lui qui avait gardé la clé de ma voiture...

Pfffouuuu...

Tout cette prise de tête pour un bête oubli !

Envie de rien...

C'est quoi ces palpitations ?? 

5 novembre 2014

Envie de rien...

Aujourd'hui.

Il a plu sans discontinuer durant deux jours.

Je me suis réveillée fatiguée.

Très fatiguée.

Je fais des rêves étranges dont je ne me souviens plus au réveil.

La cicatrice entre mes seins me fait mal.

Et mon bras droit reste faible.

Conséquence de la circulation extra corporelle du sang lors de l'opération.

Tant pis pour la gym ce matin.

Je la ferai cette après midi si l'énergie revient.

J'ai presque envie d'aller m'allonger et dormir...

30 octobre 2014

Ras le bol !!!

Je rentre d'un déjeuner en famille.

Ma soeur et sa famille sont venue me chercher avec une demie heure de retard...

Mon frère, craignant qu'on ne vole ma smart avait décidé de la garer chez ma mère.

Il lui a donc laissé l'unique clé.

Arrivée chez ma mère, je lui demande donc la clé.

Disparue !!!

J'ai senti alors monté en moi un fort énervement.

Et ma mère qui dit qu'il ne faut surtout pas la stresser !

Et moi alors ?

Qui suis directement concernée, je dois garder mon calme ??

Impossible de remettre la main sur cette clé !!

Ça a gâché le déjeuner.

Énervée, je dis à ma mère qu'elle paiera le remplacement de la clé si elle ne la retrouve pas et la batterie aussi si elle est complètement déchargée.

Alors, elle me répond que je parle toujours d'argent !!

Aaarghhh !

Je parle d'assumer ses responsabilités et si ça a un coût en argent, tant pis pour elle !!

Ce qui est triste avec cette mésaventure, c'est que je me rends compte que je ne peux pas lui faire confiance, ni compter sur elle.

Elle qui voudrait tant que je me repose sur elle en cas de difficultés.

C'est complètement raté !

29 octobre 2014

Chez soi

Je suis enfin de retour chez moi.

Depuis hier matin.

Repos obligatoire durant un mois.

Interdiction de conduire d'autant.

L'ennui se profile à l'horizon.

Au lieu de me reposer, je me suis empressée de ranger le maximum d'affaires.

Comme si un impératif m'obligeait à tout remettre en place.

Que tout soit bien ordonné.

En fin d'après midi, mon ex est venu me chercher pour aller faire des courses et passer à la pharmacie.

C'est une fois rentrée que je me suis rendue compte que le médecin du centre avait oublié de prescrire du fer.

Alors même que je l'avais croisé juste avant mon départ et qu'il m'avait bien indiqué son importance !

Acte manqué ?!

Mon ex est resté dîner et dormir.

Il a préparé des pâtes au roquefort.

Il est vraiment macho !

Il n'a rien débarrassé de la table.

A la fin du repas, il s'est planté devant la télé.

Je crois bien qu'il ne changera jamais !

Il a dormi sur le canapé.

Je ne sais pas comment va évoluer notre relation amicale.

Il semble désireux de vraiment se rapprocher.

Il a des gestes tendres envers moi.

J'avoue qu'étant donné mon état de faiblesse physique et émotionnel, ça me fait du bien.

Et je pense même que c'est réciproque.

Alors, évidemment, comme moi, il n'est pas doué pour exprimer ses émotions, ses sentiments.

Du coup, nous sommes un peu dans un flou artistique !

Amour ? Amitié ?

Quant à P., son voyage de cinq semaines au viet nam nous éloignera de manière définitive.

C'est tout aussi bien.

La dernière fois qu'il m'a appelée c'était plus pour parler de lui que de moi.

Donc exit !

Et j'écoute Baxter Dury ... 

21 octobre 2014

Dépression post-opératoire ?

Je ne supporte plus de rester dans ce centre de rééducation. 

C'est le début de la troisième semaine.

Il m'arrive de pleurer sans raison.

Le médecin dit que ce que j'ai subi est très grave.

Que c'est normal d'avoir ce type de réaction.

Je veux rentrer chez moi !

Les journées se ressemblent et n'en finissent plus ! 

En particulier,  l'après midi où il ne se passe rien. 

Mercredi dernier, mon frère est venu m'apporter quelques affaires car je n'avais plus rien à me mettre. 

Il me propose alors de m'emmener chez moi le dimanche suivant et par la même occasion je déjeunerai chez lui.

On peut demander une permission de sortie pour la journée le samedi et le dimanche.

Je dis oui car au moins je peux décider exactement quoi prendre comme affaires.

Donc dimanche dernier, il vient me chercher.

Je déjeune donc avec sa petite famille bien proprette. 

Aucune envie d'avoir une discussion avec sa femme, avec laquelle je n'ai aucun feeling.

À un moment donné, il me dit que le week end prochain, ma soeur vient en famille passer quelques jours ici pour les vacances scolaires.

Qu'ils projettent de se voir et que ce serait bien de nous réunir tous.

Mais ils n'ont encore rien décidé de précis.

C'est alors qu'il me dit que je dois me renseigner auprès de ma mutuelle pour voir si j'ai droit à un transport le dimanche qui pourrait juste me déposer à un endroit et me récupérer après.

Mais bien sûr !

Et il insiste ! 

Et il rajoute que cela évitera des allers retours.

À ce moment là, dans ma tête,  je me suis dit: mais c'est quoi cette attitude merdique !!

Je lui fais la remarque que je serais très très étonnée que la sécurité sociale finance ce type de transport.

Il n'en démord pas !

Je lui répond sèchement que si ça l'ennuie de faire des allers retour, c'est tant pis, je ferais sans lui.

Ça m'a miné le moral.

Quel égoïsme !! 

Depuis, je me dis que désormais je mettrais une grande distance entre nous.

Je suis en colère et très déçue. 

Ce qui n'arrange guère mon état psychologique actuel.

Au final, la seule personne sur laquelle je puisse compter c'est mon ex ! 

Je ne voulais pas qu'il soit informé de mon hospitalisation en urgence.

C'est ma mère qui l'a contacté. 

Il me soutient moralement. 

Et il est même prêt à venir m'aider si j'en ai besoin une fois de retour chez moi, pour les courses alimentaires par exemple, car je ne pourrais pas conduire avant plusieurs semaines et encore moins porter de poids. 

J'avoue que ça m'a tellement touchée que j'en ai pleuré des rivières...

J'ai hâte de rentrer chez moi et me retrouver, trouver un sens à ce que je viens de vivre, s'il y en a un...

13 octobre 2014

Je suis encore en vie...

Chers lecteurs réguliers ou non, vous avez peut être été étonnés de mon absence.

Il y a une explication toute simple. 

Le jeudi 25 septembre à 18 heures précises, j'ai eu une dissection de l'aorte. 

Je me rendais chez D.

Arrivée au  bas de son immeuble, une douleur fulgurante m'a saisie d'un coup.

J'ai réussi à monter les trois étages.

La douleur restant présente, je me suis décidée a appeler le samu.

Samu et pompiers et direction les urgences.

Une fois là bas, prise de sang. 

Attente.

Le coeur va bien, peut être une embolie pulmonaire à vérifier par un scanner.  

23 heures passés,  scanner.

Résultat: rupture de l'aorte.  

Gravissime.

Je suis en pleurs.

Urgence ! Vite !

Transfert vers un hôpital de la ville où je bosse.

Une fois là bas,  prise en charge immédiate. 

Un médecin dit: on descend !

Et moi naïve,  je demande on descend pourquoi ?

Il m'explique alors qu'il faut immédiatement m'opérer.

L'intervention durera 4 heures.

Ensuite réanimation. 

Alors là,  c'est pire que tout !

Au lieu d'y rester 48 heures soit deux jours,  je vais y rester 4 jours !!

A souffrir, à ne pas dormir, bref à déprimer à mort !!

Les jours qui suivront et jusqu'à présent où je suis en rééducation depuis une semaine, je suis dans un état plutôt dépressif.  

Je suis tellement épuisée physiquement et psychologiquement que j'aimerais dormir tout le temps pour ne plus me sentir aussi affaiblie. 

Le chirurgien était très content.

J'ai beaucoup de chance.

Sauf que je ne m'en rends pas compte. 

Ce sont les autres qui le le disent mais moi ça me laisserait presque indifférente. 

Alors, évidemment, j'ai du temps pour penser à tout et rien. 

A mon job, à ma vie amoureuse, à ma vie tout court.

Ma vie amoureuse n'a pas de sens.  

P. Ne veut pas que je le quitte.

En même temps, il ne prend pas la peine de m'appeler durant la journée et cela depuis quelques jours alors qu'il poste régulièrement sur son profil social.

S'il ne peut me consacrer quelques minutes, à quoi bon vouloir rester avec moi ?

Du coup, je lui ai dit qur je voulais que nous en restions là. 

Il l'a mal pris.

Pffffttt ....

Notre relation est en stanb by. 

Il me dit qu'il a besoin de temps pour se recentrer et régler des trucs persos avant son voyage de 5 semaines au viet nam. 

Et alors ? 

Il est égoïste. 

Je représente quoi pour lui ?? 

De toute façon, je ne suis même pas sûre d'être amoureuse de lui.

Je ne ressens aucun manque de lui.

A l'heure où j'écris ces mots, je ne souhaite qu'une chose c'est de retrouver mon autonomie parce que je me sens tellement loin de la vie.

Comme vous pouvez le constater, chers lecteurs, je traverse une drôle de phase dans ma vie.

Et je n'arrive pas à savoir si cela a un sens ou pas...

Ça, c'est la question récurrente !   

21 septembre 2014

Flemme...

Je me suis levée après 10 heures.

Bu un café.

Fumé une clope.

Tout en surfant sur le net et le grand réseau social bleu.

Ces derniers jours ont été, étant donné mon état d'esprit déprimé, super chiants.

Surtout en ce qui concerne mon job.

Je me sens de plus en plus désinvestie.

Une collègue l'a bien remarqué.

Tant pis.

J'essaie tout de même de garder une ligne de conduite qui soit respectueuse envers les usagers mais je sens bien que je suis en porte à faux.

Pour ce qui est de ma vie sentimentale, c'est plat.

Plat dans le sens ennuyeux.

Avec P, c'est plutot un copinage amoureux qui s'installe.

Sans éclat.

Autant de sa part que de la mienne.

Comme si aucun de nous deux n'osait dévoiler ses émotions.

Avec D., chez qui j'ai passé la soirée d'hier, il aurait pu se passer quelque chose.

Mais, je me suis retenue.

Pas envie d'un coup du soir.

Et puis, il est en pleine procédure de divorce.

Ce que je remarque ce sont les contradictions que nous vivons les uns les autres entre un désir profond d'une relation amoureuse et la crainte de s'y emprisonner.

Comme si nous étions dans l'attente d'un signe positif de l'autre pour se livrer.

C'est bête...

Mais c'est ainsi.

6 septembre 2014

Semaine chiante

Le retour au travail a été plus que laborieux et même fastidieux au possible.

Aucune mais absolument aucune motivation.

Je me rends de plus en plus compte que j'ai besoin d'évoluer.

Beaucoup de choses doivent évoluer...

Mais par quoi commencer ??

Concernant ma relation avec P., je sens bien que cela va très vite devenir ennuyeux.

Je le revois ce soir.

Mais ce n'est pas avec lui que je voudrais être.

Evidemment...

Je me trouve pathétique face à ce type de situation.

Je crois que j'ai un besoin impérieux si ce n'est vital de me ressourcer.

1 septembre 2014

L'été est fini...

Bon...

Demain, retour au bureau.

Profiter de ce dernier jour de congé pour buller.

Bilan de mon été: profiter de l'instant présent et surtout rester libre.

Il y a encore eu des sorties.

Sympathiques et légères.

Avec P. , la relation a pris un tournant plus posé, un peu trop déjà d'ailleurs.

Il semble s'étre attaché à moi plus qu'il ne le voulait.

Pour ma part, je reste comme détachée.

Le temps que je passe avec lui n'est pas désagréable mais quelques fois je m'ennuie.

Ce qui est plutôt mauvais signe chez moi.

Il a fait son jaloux lorsque je suis allée boire un apéro imprévu mardi dernier chez D. qui est aussi dans le groupe du réseau social.

D. qui semble s'intéresser à moi.

Samedi dernier, sortie en petit groupe.

Nous étions quatre avec D. et P.

Resto et sortie bar à bières.

La fin de soirée a été bien arrosée et nous avons franchement bien ri.

J'avoue que D. me plait bien et que je m'ennuie nettement moins avec lui qu'avec P.

Et même physiquementn, je me sens plus attirée par lui.

Autant P. est petit et un peu rond, autant D est grand et svelte.

J'étais à deux doigts d'aller finir la sorée avec D plutôt qu'ave P, avec lequel il était convenu de passer le week end.

J'étais bien pompette et aucun des deux ne voulait que je prenne le volant.

Et D. m'a bien fait comprendre qu'il m'accueillait volontiers pour la nuit.

Mais il ne sait pas que j'ai une relation avec P.

En fait, je n'ai pas du tout envie que le groupe le sache.

Pour éviter toute situation de jalousie.

J'avoue que c'est bien plaisant de se sentir "convoitée".

Mon Dieu ! Dans quoi me suis-je encore embarquéee ??

Je verrais bien avec le temps...

Allez ! Une petite zik !

21 août 2014

On devrait...

... prendre le temps de s'oublier.

16 août 2014

Se faire du bien...

Et laisser de côté ce qui pollue l'esprit inutilement.

Alone

14 août 2014

Lâcher prise

J'essaie de me recentrer.

Après tout ce qui s'est passé en un mois au sein du groupe.

Il me faudra sans doute encore quelques jours pour retrouver mes marques.

Il y a encore une soirée de prévue vendredi soir.

Je ne sais même pas si j'ai envie d'y aller.

P. veut qu'on se voit.

J'ai dit non.

J'ai trop le sentiment de n'être pour lui qu'un objet qui ne doit lui apporter que du bien être.

Je ne suis pas un objet.

Un autre groupe a été créé hier soir.

J'y ai été inscrite d'office.

Une cinquantaine de membres inscrits.

90% de femmes.

Pffouuuuu....

10 août 2014

Se retrouver soi...

... N'est pas chose facile.

Mercredi dernier, j'ai passé la soirée avec le futur expat, P. 

Soirée sympathique mais sans plus.

Un peu d'affection donnée et voilà.

Entre nous, c'est clair se faire du bien et pas d'attachement.

Jeudi soir, sortie café concert avec le groupe et P. également.

Blablabla autour de plusieurs verres.

Rentrée après 1 heure du mat.

Vendredi soir, soirée barbecue improvisée chez une nana du groupe, toujours avec P.

Nana très sympa d'ailleurs.

Nous étions une huitaine.

Le noyau dur du groupe.

Et la soirée s'est prolongée jusqu'à cette après midi.

Entre apéro bien arrosé, blabla sur les histoires glauques qui se passent au sein du groupe.

Il s'avère qu'un membre du groupe est dans la manipulation.

Qu'il a bien semé la zizanie.

Qu'il n'en veut qu'au fric des nanas.

Tout ça pour vivre à leurs crochets.

Qu'il boit.

Bref, qu'il est dans le mensonge.

Hier soir, repas pizzeria au bord de l'eau.

Le manipulateur en question a quitté la soirée complètement ivre.

Et s'est fait contrôlé positif à la sortie d'un village.

Voiture immobilisée et retrait de permis.

Il n'a cessé de téléponer pour qu'on vienne le chercher.

Il est finalement rentré en taxi.

Quasiment toutes les discussions de ce week end étaient focalisées sur lui.

P. qui était proche de lui a décidé de mettre une grande distance avec lui.

Au début de l'après midi, j'ai eu un coup de blues.

Entre la fatigue, l'alcool et ces prises de têtes, je me suis sentie soudainement triste.

Et très seule.

Du coup, j'ai décidé de rentrer.

Au fond, je me sens plus seule à présent qu'avant d'avoir rencontré toutes ces personnes.

C'est super chiant à vivre...

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