Je rentre d'un déjeuner au restaurant avec ma famille.
Restaurant gastronomique un peu prétentieux à mon goût.
Salle couleur tendance du moment gris taupe et décoration minimale qui se veut chic mais au final plutôt froide.
C'est mon frère qui a réservé via le site La Fourchette.
Il y a en ce moment une "promo" à moins 50% sur la carte.
Comme souvent dans ce type de restaurant, la présentation des plats est plus que soignée.
C'était bon excepté le dessert.
Je ne comprendrais jamais ce désir de vouloir se démarquer par une cuisine qui se veut innovante au point d'en oublier la simple saveur.
Le repas s'est achevé à 15 heures.
Nous avons surtout parlé de voyage.
Les enfants de mon frère, adolescents, préfèrent les villes aux paysages sauvages.
Tout le contraire de mon frère.
Il envisage d'aller en Ecosse l'été prochain.
Ce qui laisse quasiment indifférent ses enfants.
Certes, ils aiment voyager et découvrir, et en sont certainement heureux, mais souhaitent avant tout ressentir les trépidations citadines.
Pout ma part, je n'ai jamais été plus loin que la France et l'Italie.
De toute façon, je ne suis pas une voyageuse.
Je suis bien trop casanière.
Ca doit me rassurer d'être ainsi.
Mais je me dis qu'il faudrait quand même que je sorte de ma coquille et parte à la découverte du monde avant que mon âge ou ma santé m'en empêche définitvement.
Même ma mère, qui a 70 ans, s'est mise à voyager avec une association de papis et mamies, c'est dire !
J'irai peut être au Québec si ma jeune soeur y réside encore l'année prochaine.
Je n'ai pas vraiment pu discuter avec elle.
Tant pis !
Il fait un froid de canard avec ce mistral glacé.
Et sinon ?
Je jette un oeil curieux aux statistiques.
Est ce qu'il fait beau à Mountain View ?
Ecouter Nikonn et laisser les pensées divaguer en fumant la troisième cigarette de la journée...