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Secrètes Pensées

19 mai 2015

La vie c'est aussi la mort...

Lundi, je suis arrivée en retard au bureau.

Ma jeune collègue, M., était en larmes.

Tout un tas de collègues s'affairait autour d'elle.

La mielleuse est en congés.

Heureusement.

Une fois le calme revenu, je lui demande ce qu'il ui arrive.

Elle me dit alors qu'une tante est décédée durant le week end.

Rupture d'anévrisme.

Mort brutale.

Elle est quand même venue travailler, pensant se changer les idées.

Je lui conseille de rentrer chez elle pour faire son deuil auprès de sa famille, toute aussi bouleversée qu'elle.

Mais elle culpabilise.

Elle a plein de dossiers en attente.

 Ha non !

Hors de question de culpabiliser !

Elle n'est de toute façon pas en état d'assurer ses rendez-vous.

La peucherette a pris en charge le premier rendez vous de la matinée prévu à 8 heures 30.

M. n'a pas eu la force d'aller en parler tout de suite au sous-chef.

Qui a appris la nouvelle par la peucherette qui s'est empressée de lui dire qu'elle prenait en charge son premier rendez-vous.

Et lui a demandé ce qui était prévu pour les autres rendez-vous.

Par la suite, la blonde de service est venue dans le bureau, a consolé M. et a décidé qu'elle devait rentrer chez elle.

La blonde de service est allé voir le sous-chef.

Qui alors est venu et a dit à M. qu'elle pouvait s'absenter.

M. s'en est allée le coeur lourd. 

Ce n'est qu'à 10 heures et demie qu'il est revenu pour nous demander si on pouvait prendre en charge deux personnes qui n'avaient pu être contactées pour annuler.

Impossible pour ma part.

La peucherette étant en conversation téléphonique n'a pu lui répondre.

Le sous-chef s'en va sans oublier de me demander de voir avec la peucherette si elle a un creneau de libre.

Je lui pose donc la question.

Elle me répond sur un ton angoissé, coléreux, agacé qu'elle lui a dit qu'elle ne pouvait pas.

Et elle soupire.

C'était confus au possible côté organisation et prise de décision.

Je n'ai pas compris pourquoi le sous-chef n'est pas venu tout de suite s'informer auprès de M quand il a su.

Une nouille !

M. est venue travailler aujourd'hui.

Elle a sans doute ressenti le besoin d'être utile et entourée par d'autres que sa famille.

Cette après-midi, réunion du mardi.

J'arrive avec un peu de retard.

La peucherette s'est précipitée juste avant moi, histoire de ne pas être la dernière.

Intervention d'un partenaire, déjà présent assis en bout de table.

Plus de place disponible exceptée celle destinée en principe au sous-chef, à côté du partenaire.

Je vais donc pour m'y asseoir mais je demande auparavant au sous-chef, qui s'est positionné sur le côté, s'il ne souhaite pas plutôt prendre la place qui lui est en principe désignée.

Il me répond non.

Tout le monde s'est mis à rire.

Ma foi ?!

Et il passera la réunion entière ainsi même après le départ du partenaire.

Je trouve cela très significatif d'un manque certain d'assurance et d'autorité de sa part.

M'enfin...

Demain, M. enterrera sa tante à 8 heures 30...

Cela me laisse pensive.

Moi qui suis toujours en vie.

Faudrait peut être que je me décide à revoir mon médecin...

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14 mai 2015

Prendre le temps du rien

Café, cigarette, musique...

Journée ensoleillée.

Ma mère m'a laissée un message.

Elle veut que nous déjeunions ensemble aujourd'hui.

Pas envie.

Pas envie de combler sa solitude.

Décidément !

Hier soir, mon ex amant m'envoie un texto pour me demander ce que je fait de ma soirée.

Je devine, une fois encore, qu'il veut venir me voir.

Pas envie.

Je veux qu'on me laisse en paix ! 

12 mai 2015

Envie de rien

Juste de me reposer.

Journée sans relief particulier.

Réunion chiante.

Courte heureusement.

Courses en fin de journée.

Je rentre fatiguée. 

Vivement demain soir le week end !

11 mai 2015

Chaleur étouffante.

30° chez moi.

Vite !

Ouvrir la baie vitrée.

Lundi calme.

J'ai pu finaliser quatre aides financières ce matin.

Aucun des rendez vous prévus n'est venu.

 En début d'après-midi, je reçois un appel du psy.

J'étais en pleine réflexion sur un argumentaire.

Il m'annonce que son emploi du temps va changer et qu'il n'interviendra plus que le lundi et le mercredi au centre.

Jours où je travaille.

Il me propose un remplacement par une psychologue.

Bof !

C'est bizarre...

Parce que je me disais que j'avais envie d'arrêter de le voir.

Et cela de manière définitive.

Je le verrais donc une dernière fois dans une dizaine de jours.

Plus tard dans l'après-midi, la peucherette me demande si je peux regarder comment remettre en route son écran de téléagrandisseur qui reste noir depuis l'installation des ordinateurs.

Je regarde le mode d'emploi.

Je bidouille la commande.

Rien.

Et je m'aperçois qu'il n'y a plus de cable reliant le téléagrandisseur à l'écran.

Pfffouuuu....

Elle ne s'en était pas aperçu.

Ni une ni deux, je vais à la recherche d'un cable.

Que je trouve facilement et que je branche.

Et voilà !

Franchement ?!

Je me suis dit qu'elle avait du beaucoup hésiter avant de demander mon aide.

Pour être rester une bonne dizaine de jours sans son appareil.

Un peu nouille !

C'est vraiment pathétique !

En plus, elle n'a pas arrêté de râler et souffler toute la journée !

Exaspérant !

J'ai soif !

D'eau fraiche.

9 mai 2015

Je me sens bien...

Avec ma solitude.

L'ex amant m'envoie un texto.

Je sais d'avance qu'il veut passer me voir.

Il me demande si j'ai dîné.

Je lui demande pourquoi.

Il répond pour savoir s'il ne me dérangeait pas.

J'enchaîne et j'écris: "Cela m'aurait étonnée que tu m'invites au resto ?!"

Il ne l'a jamais fait et nous nous connaissons depuis plus de dix ans.

Il demande s'il peut passer.

Qu'est ce qu'on ferait ?

Parler et boire un coup.

Mouais..

Bof !

Parler de quoi ?

Il n'a pas de réponse.

Sauf celle-ci: "Regarder un film"

Ma télé est en panne.

Et, non, ça ne me dit pas qu'il vienne passer la soirée chez moi.

Pas envie de combler sa solitude.

Je préfère être seule.

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6 mai 2015

Mercredi, c'est la folie !

Journée bien remplie !

Ma permanence  s'est trouvée saturée.

8 personnes sont venues.

6 aides financières à instruire !

Chouette !

Pffffouuuu...

Une dame qui ne peut pas payer sa facture d'électricité.

Deux autres dont le loyer est devenu trop élevé et qui, donc, ont une dette locative de plus de 1 000€.

Un autre qui lui aussi ne peut pas payer sa facture de gaz.

Il prend deux douches par jour !

Il essaie de calmer ses angoisses existentielles par le sport.

Une dame qui demande une aide pour que son enfant parte en séjour scolaire.

Et une autre qui ne perçoit plus son RSA.

Et qui attend la régularisation de son dossier administratif par le grand distributeur de prestations sociales.

J'ai reçu une dame suivie par une collègue absente.

La nana de l'accueil me dit que c'est urgent.

Agent d'accueil qui s'affole toujours pour un rien !

Pfffouuuu...

Elle a dit que c'était écrit dans la note de service et que je me devais de recevoir si c'était urgent.

Pathétique !!

Je lui ai répondu que je m'en fichais de cette note !!

Cette dame s'entête à vouloir aller en justice contre son propriétaire, que je soupçonne d'être un marchand de sommeil.

Elle veut se pourvoir en cassation.

Je lui ai dit que c'était un peu vain.

Et qu'elle devait plutôt consacrer son entêtement à rechercher un autre logement car, malheureusement, une décision d'expulsion a été décidée pour début juin.

Elle a pleuré...

Pfffouuuuu...

Gros soupir...

J'aime pas trop quand les gens pleurent...

Ça me touche plus que je ne le veux ...

Je comprends sa volonté de vouloir être reconnue  dans sa situation d'injustice.

Mais, à un moment donné, il faut savoir lâcher prise et adopter un autre point de vue pour faire évoluer une situation sans issue.

Ma collègue le lui a déjà dit.

J'espère qu'elle aura entendu.

J'ai donné des tickets resto à un monsieur, charmant au demeurant mais marié, qui attend lui aussi la régularisation de son dossier par ce p..... de distributeur de prestations sociales !

Et la dernière personne que j'ai reçu, à 16 heures 45, c'est l'obsessionnelle de service à l'oncle acariâtre, qui ne cessait de répéter qu'elle devait remplir sa déclaration d'impôts et qu'il lui fallait absolument fournir une attestation de paiement de ses prestations !

Elle m'a achevé !!!

Vivement le week end !!

5 mai 2015

Mardi au bureau

Et voilà, retour au bureau !

Pour trois jours, heureusement, ouf !

Une bonne douzaine de messages en mon absence...

Toutes les collègues de mon bureau sont enfin équipées d'ordinateurs.

J'ai paramétré les ordis de la mielleuse et de la jeune collègue pour l'accès à l'imprimante.

Je suis trop gentille !

Mais, au moins, nous sommes à même de travailler correctement et c'est ce qui compte avant tout.

J'ai eu une discussion intéressante avec une jeune femme, mère de trois enfants.

Son fils aîné de treize ans, qu'elle appelle "Bébé" fait des siennes.

Ses notes ont chutés.

Elle dit qu'il lui reproche son trop d'attention au dernier, "mon chat", qui a huit ans. 

Et, qui, lui, a de très bonnes notes à l'école.

Il est jaloux, dit-elle.

Il le lui a dit.

Elle a discuté des notes avec ses profs.

Ils lui ont déclaré qu'il se comportait en "Bébé" !

Je lui ai donc conseillé d'arrêter de l'appeler ainsi.

En "creusant" un peu, elle a pris conscience qu'elle passait peu de temps avec lui seul.

Je lui ai proposé de passer plus de temps avec lui en tête à tête.

Le soir, par exemple, au lieu de lui faire le bisou "vite fait", de rester un petit moment avec lui dans leur bulle.

Chaque enfant a besoin d'un moment privilégié avec son parent, mère ou père.

Quand bien même il se passe peu de choses mais c'est un moment qui me semble important.

Un moment où l'enfant peut ressentir un bien être tout bête à être avec un parent qu'il aime.

Elle était ravie !

Nous avons abordé la question du père des enfants dont elle est séparée.

Ce père qui ne sait pas comment "faire" avec ses enfants.

Dommage...

Elle avait une envie de parler !

Elle s'est racontée sur des choses plus intimes.

Sa prise de poids depuis qu'elle a arrêté de fumer : 25 kilos.

Elle me raconte que, dès le matin, elle mange sans avoir faim.

Je lui réponds qu'elle "se remplit" peut être symboliquement.

Chacun remplit "son" vide comme il peut.

Elle ne veut pas voir de psy.

Elle préfère me parler.

Je vais finir par me réorienter professionnellement !!

Bon !

Une dernière cigarette et une petite vodka !

1 mai 2015

Rien fichu...

De tout ce temps de vacances.

J'ai décidé de réduire ma consommation tabagique à 3 cigarettes par jour.

Si je ne veux pas finir avec un cancer du larynx ou d'ailleurs.

Je suis en mode flemme au possible aujourd'hui.

Le temps est gris...

On se croirait un dimanche d'automne.

Hier soir, mon ex amant est venu boire un verre et discuter.

Il aurait aimé autre chose.

Non.

Il est toujours aussi englué dans ses habitudes de phobique social.

Il espère rencontrer quelqu'un.

Sauf qu'il ne provoque rien pour.

Il finira sans doute seul.

Moi aussi !

Mais je m'en fiche ! 

L'essentiel est que je me sente libre.

25 avril 2015

Le gout vif de vivre ??

J'ai mal dormi.

Je fais des rêves vraiment étranges ces dernières nuits.

Rêves dont je ne me souviens plus au réveil.

Et pourtant, lorsque je suis dans le rêve, je me dis que je dois absolument retenir ce qui s'y passe.

Tout ça pour y trouver un semblant de signification.

C'est complètement raté !

Mon cerveau oublie !

Hier, j'ai donc vu le psy.

Toujours les chaussettes assorties à la couleur générale de sa tenue.

Blabla sur le boulot.

Blabla sur un projet d'achat immobilier.

L'achat du logement que j'occupe.

Proposition alléchante par le con de beau père et ma mère.

Mais, je ne suis pas certaine que cela soit simple.

Ce qui s'est confirmé lors du rendez-vous avec le notaire.

Franchement, j'hésitais à accepter.

Il y a tout un tas de paramètres à prendre en compte.

Et nous sommes loin d'avoir éclairci les choses.

Ce matin, prise de tête au téléphone avec eux.

Mais qu'est ce qu'ils sont cons !!

J'ai dit à ma mère que je pensais refuser étant donné la complexité du truc.

C'est surtout mon con de beau père qui rend les choses complexes au possible.

Je réfléchis à m'éloigner d'eux.

Je n'ai plus envie de les supporter. 

Pour en revenir au psy, il a encore dit que selon ce que je racontais, il semblerait que je n'ai pas un goût "vif" de vivre.

Heu...

Ha ?

Je lui ai donc demandé ce qu'il entendait par là. 

Silence...

J'ai répondu que nous ne sommes que de passage et que je vis simplement sans me prendre la tête.

Et c'est déjà beaucoup !

Accroché au mur de son bureau, juste au dessus de son ordinateur, il y a "Deux oiseaux sur fond bleu" du peintre Georges Braque.

Je lui ai demandé si c'était lui qui l'avait choisit.

Il a hésité avant de répondre...

Oui, c'est lui qui a choisi.

arton361

23 avril 2015

Vacances !

Enfin !!!

Loin des connes de service.

De la lâcheté et servilité des collègues qui s'imaginent fortes parce que groupées.

Des moutons !!

Le semaine dernière, j'ai osé dire non pour recevoir un monsieur suivi par ma jeune collègue, absente de manière imprévue ce jour là, sur ma permanence, permanence qui correspond aussi à celle de ma jeune collègue.

Absence que j'ai du deviner en voyant la mielleuse de service se précipiter sur les dossiers à la recherche de numéros de téléphone pour annuler les rendez vous du jour et dont bien sûr elle ne m'a rien dit !

La nana de l'accueil m'a franchement agacée avec son ton de peuchère incompétente qui veut refiler la patate bouillante afin de s'en débarrasser au plus vite.

"C'est une urgence !! Monsieur a des dettes !"

Et alors ??

Je ne fais pas de miracle !!

Le monsieur était remonté et voulait absolument voir une assistante sociale.

Incapable de gérer, elle a fait appel à la nouille de sous chef qui s'est trouvé obligé de le recevoir.

Alors qu'en fait, en chef de service compétent et sûr de son autorité, il aurait du venir me voir et me sommer de recevoir ce monsieur. 

Bien sûr, j'aurais râlé.

Mais j'aurais reçu ce monsieur.

Il n'en a pas été ainsi.

Et, comme par hasard, cette semaine, il a pondu une note de service, genre c'est pas bien de refuser !

A la réunion d'équipe du mardi, il a demandé si nous avions des questions à propos de cette note.

Une collègue, un peu plus futée que les autres voire téméraire, lui a demandé s'il s'était passé quelque chose.

Il a répondu que c'était juste un rappel.

Quelle lâcheté !

Ma stagiaire a trouvé ça petit de sa part.

Elle me trouve révoltée, franche, passionnée et honnête.

Heu...

Ben oui...

Révoltée ?

Oui, je pense l'être aussi.

Trop peut être...

Allez ! Hop !

Une dernière cigarette.

18 avril 2015

C'est une belle journée

Le soleil brille.

Il fait chaud.

J'écoute de la musique.

Je ne fiche rien du tout...

Enfin, si !

Je vais regarder un film.

19211266

Synopsis :(merci wikipedia !)

"En 2092, Nemo Nobody, âgé de 118 ans, est le dernier mortel vivant dans un monde d'immortels. Il est interrogé sur son passé et se retrouve sous les soins du docteur Feldheim, qui veut l'aider à mettre de l'ordre dans ses souvenirs brouillés. Profondément marqué par le divorce de ses parents et par ses vies sentimentales, le vieillard a des trous de mémoire et son témoignage est constitué d’épisodes contradictoires de son enfance, de ses amours et de sa vie conjugale. Il raconte son passé à un journaliste venu l'interroger.

Nemo Nobody se remémore ses différentes vies à travers différents flashbacks. Il a pu vivre différentes vies en choisissant plusieurs possibilités : dans certaines, il est parti avec sa mère au Canada lorsque ses parents se sont séparés, dans d'autres il est resté avec son père en Angleterre. Il peut aussi revenir en arrière : lorsqu'il se rend compte que sa vie lui déplaît, il peut revenir en arrière et effectuer un autre choix qui modifie une grande partie de sa vie à la manière de l'effet papillon.

Ses flashbacks se concentrent surtout sur ses vies sentimentales, notamment avec Anna, Élise et Jeanne. Anna est la fille de Harry, l'amant de sa mère. Après le divorce, Harry et Anna emménagent avec eux. Nemo et Anna commencent alors une relation, et habitant dans le même appartement, ils peuvent avoir des relations sexuelles dès que leurs parents s'absentent. Ils se perdent de vue lorsque leurs parents se séparent. Élise est une fille qui fait souvent des dépressions. Il se marie avec elle dans une de ses vies, et ils ont des enfants. Mais Élise ne trouve jamais le bonheur. Jeanne est une fille avec qui il entame une relation parce qu'il a décidé de se marier avec la première qui dansera avec lui. Jeanne et lui dansent. Plus tard, ils se marient et ont des enfants, mais Nemo reste détaché de sa femme.

Finalement, Nemo explique au journaliste que tous deux, et le monde dans lequel ils vivent sont issus de son imagination lorsqu'il avait neuf ans, au moment de la séparation de ses parents, et qu'il devait choisir entre partir avec sa mère ou rester avec son père."

15 avril 2015

Rien... Ou presque.

Belle journée ensoleillée.

Voire même trop chaude pour la saison.

On se croirait en été.

Une jeune femme est venue sur ma permanence.

Je ne la suivais plus car elle a déménagé ailleurs.

Mariée, elle n'en peut plus de la belle mère qui s'incrustait tous les jours chez elle.

Il faut dire que son mari lui avait donné la clé de leur appartement.

Enorme erreur !

Et que cette fichue belle-mère venait tous les jours faire son petit tour d'inspection.

Et elle ne se privait pas de lui faire tout un tas de reproches.

Et de faire la "gentille" en présence du mari.

Du coup, cette jeune femme a décidé de revenir habiter chez son père.

Ben...

Quoi lui conseiller ?

Pas du tout évident !

Je lui ai dit de refaire un point avec son mari.

Et si elle était vraiment décidée, de faire une déclaration de changement de situation de manière officielle.

Elle va réfléchir encore un peu.

La vie est pleine de surprises auxquelles on ne pense jamais.

Je fume une dernière cigarette.

Tout en écoutant de la musique.

Pensive ... 

13 avril 2015

Silence

Et paix.

Voilà ce dont j'ai besoin.

Ce lundi fut comme tous les autres jours de travail.

Amoncellement de dossiers.

Des trucs à écrire.

Des appels à passer.

Ignorer la connerie de la collègue mielleuse.

Ignorer les pleurnicheries de la peucherette.

Ignorer ceux qui m'ignorent.

Hé bien !

Je vais allonger mon corps fatigué.

Dans le silence de la nuit.

11 avril 2015

Farniente

En ce beau samedi.

Je me suis levée tard, vers 10 heures.

Café, clope.

Musique.

Un peu de rangement.

Déjeuner de poisson et carottes rapées.

Re café, clope.

Infos déprimantes.

Re rangement.

Poubelles.

Tri sélectif.

Fichues publicités et paperasses diverses.

Rhaaa !

Zut !

Un recommandé à aller retirer à la poste !

Je me demande ce que ça peut être...

Je verrai bien ça samedi prochain.

Chaque chose en son temps. 

10 avril 2015

Je ne me souviens plus...

Trop de ce que m'a dit le psy ce matin.

Il a été un peu plus bavard que d'habitude.

J'ai parlé du travail.

Il a parlé d'amour.

Au sens large.

Comme s'il n'y en avait pas dans ma vie.

En tout cas, pas tellement dans ma vie professionnelle.

Il a déclaré que je ne devais pas être beaucoup aimée vu ma franchise.

Oui, c'est fort possible.

Mais je m'en fiche qu'on m'aime ou pas dans le travail.

J'ai l'amour de ma famille.

Bien que nous ne soyons pas doués pour exprimer nos ressentis l'un envers les autres, je sais que nous nous aimons.

Mal, peut être, mais nous nous aimons.

Et cela me suffit.

Je ne demande rien de plus.

A présent, j'essaie de me contenter de que j'ai plutôt que de ce je voudrais avoir.

Inutile de se prendre la tête pour des riens qui n'en valent pas la peine.

Au bureau, je me surprends à retrouver une certaine sérénité et à me détacher des situations chiantes.

J'espère que ça va durer.

8 avril 2015

Bref...

Journées chargées.

Situations merdiques.

Banal quotidien d'une assistante sociale.

Des demandes d'aides financières à argumenter.

Une dame qui dit ne pas pouvoir payer une dette de cantine.

Je commence à instruire sa demande.

Je remplis les cases.

Et je me rends compte que ses dépenses sont loin de l'empêcher de régler sa dette.

Je l'appelle pour lui dire qu'il est fort possible que sa demande soit refusée.

Elle me dit que ses copines ont reçu une aide pour ça.

Ben ouais...

Et alors ??

Un couple et leur fille vont se trouver à la rue très bientôt.

L'hébergeant a déménagé.

Et zut !

Pas de baguette maqigue !

Un jeune d'une trentaine d'année est lui aussi sans domicile fixe.

Sa tante est partie très rapidement vivre sur Lyon.

Il peut dormir quelques jours chez un ami mais ce dernier a donné son préavis et déménagera à la fin du mois.

Il risque donc de se trouver lui aussi sans domicile.

Pfffouuuuu ...

C'est la galère pour ceux qui n'ont pas de travail et ni garant de trouver un logement.

Le seule truc chouette c'est que j'ai enfin un ordinateur pour moi toute seule !!

Je suis carrément allée le demander.

Ça change tout !

Plus besoin d'attendre son tour !

J'ai eu l'impression que mes collègues m'enviaient.

Tant pis pour elles...

Elles finiront par être équipées.

Quand ?

Nous ne savons pas.

Le matériel a été acheté l'été dernier et vient tout juste d'être installé dans certains bureaux.

Le notre est en attente de prises électriques supplémentaires. 

Une dernière cigarette, une petite vodka et voilà ! 

5 avril 2015

Besoin de sérénité

Je me suis levée tard.

Fichu mal de dos !

Je serais bien restée plus longtemps sous la couette.

Café, clope.

Musique.

Déjeuner tardif.

Texto de mon frère pour qui me propose de passer boire un thé.

Pas envie.

Prétexte du mal de dos pour poliment refuser.

Envie de ne voir personne en ce moment.

Il fait beau.

31 mars 2015

Vide intérieur

Bon...

Journée de travail encore une fois épuisante sur le plan psychique.

Je ne suis pas certaine de résister bien longtemps encore.

Je sens bien que mon corps manifeste mon désarroi intérieur.

Le sang palpite dans les veines...

L'implosion est-elle proche ?

30 mars 2015

Banal quotidien

J'ai peu dormi la nuit dernière.

Je suis arrivée en retard au travail.

Tout ça parce que la circulation ralentit régulièrement à un point précis de mon trajet.

M'en fiche !

Ma stagiaire était en retard, elle aussi.

Elle avait complètement oublié le changement d'heure !

Un rendez-vous dans la matinée a suffit à m'épuiser.

La dame s'est mise à pleurer.

Ma stagiaire, très dans l'empathie, n'a pas très bien compris qu'à un moment il faut se distancer de l'histoire d'autrui.

L'autre rendez-vous de la journée, que je pensais reporté, était bien pile à l'heure.

Je l'ai reçu seul.

Et voilà encore un désespéré.

Qui a des idées noires.

Qui se demande à quoi ça sert d'avoir le RSA.

Qui n'a plus envie de rien du tout !

Et moi qui essaie de lui insufler l'idée que le passé c'est fini, et que personne ne pourra le changer.

Surtout pas lui.

Que le présent est précieux.

Et qu'il faut savoir le vivre intensément, là, tout de suite, sans se poser de question !

Ho ! La ! La !

Ce qu'il ne faut pas faire pour rallumer une étincelle de vie !

Je suis sortie de là pensive.

Et hop !

Vite une pause café - clope !

J'ai appelé le jeune homme en procédure d'expulsion.

Il a déclaré qu'il irait payer son loyer dans l'après-midi.

Il avait déjà dit ça jeudi dernier...

Je dois faire l'enquête sociale pour la fin de semaine.

A 16 heures passées, je n'avais plus envie de rien.

Et surtout pas de travailler.

Alors, j'ai discuté avec la stagiaire et joué bêtement sur mon smartphone.

Et je suis rentrée directement chez moi sans passer par la case supermarché.

Fichu changement d'heure ! 

27 mars 2015

Mise en danger

J'ai vu le psy ce matin.

Toujours égal à lui-même.

Hyper lisse.

Limite ennuyeux.

Je lui ai parlé des trucs du moment, des situations auxquelles je suis confrontée au travail.

Un jeune qui a fait plusieurs années de prison et qui est en procédure d'expulsion faute d'avoir payer 7 mois de loyer.

Un monsieur d'une cinquantaine d'année avec deux enfants majeurs shootés du matin au soir, qui n'en peut plus et qui pense fortement à mettre fin à ses jours.

Une jeune femme qui n'a envie de rien et qui aimerait bien qu'on lui fiche la paix.

J'ai aussi parlé de ma santé et du fait que j'avais arrêté mon traitement.

Il dit que le fait d'être désanchantée, de ne plus prendre mes médocs et d'être dans un élan de vie amoindri est comme une mise en danger de moi-même.

Sans doute inconsciente.

Heu...

Ha bon ?

Mouais...

Possible...

Mais, non, je ne le vois pas comme ça.

Je suis juste dans un moment, certes un peu long, où la question du sens de ma vie ne trouve pas de réponse.

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