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Secrètes Pensées
17 avril 2012

Quotidien démoralisant...

Journée merdique.

Sous chef blonde qui n'assume pas son poste.

Incapable d'aller demander à l'imbécile qui sert de chef si la direction a prévu des ponts pour le mois de mai.

Les rendez vous se prévoient à l'avance d'un mois sur l'autre.

Il est donc utile de connaître cette information.

Elle attendait que je m'y colle, en tant que déléguée du personnel, demain matin.

Mais le chef a reporté la réunion.

Donc, elle va devoir aller "au front".

Plainte et pleurnicherie d'une collègue.

Pffffttttt !

Je suis crevée !

Allocataires qui font n'importe quoi de leur vie.

Déstructurés...

Désorientés...

Largués....

Et hop !

Un monsieur qui ne paie plus son loyer depuis des mois.

Ni son électricité d'ailleurs.

Il me dit qu'il ne sait pas lire.

Qu'il demande aux autres pour son courrier.

Il est venu en "urgence".

Plus d'électricité depuis hier soir.

Tout s'est éteint lorsqu'il regardait la télévision.

Une belle facture de 770 euros  !

Je contacte le service solidarité.

Au cun paiement depuis décembre.

Et avant ?

Un petit paiement en juin.

Tous les prélèvements reviennent rejetés.

Mais aucune coupure.

Son disjoncteur a du sauter.

Il n'a même pas pensé regarder.

Il ne reçoit aucun relevé de compte bancaire.

Il ne comprend pas pourquoi il n'a pa reçu le RSA.

Je dois le revoir demain.

Autre situation  au parfum de cata...

Une jeune femme avec trois enfants a une dette locative énorme.

Elle ne comprend pas comment ça a pu arriver.

Il faudrait qu'elle paie ses loyers pour commencer.

Et qu'elle clarifie un peu la situation avec le père de ses enfants.

Avec lequel elle avait pris son logement en colocation.

Mais qui finalement n'a jamais habité avec elle !

Et son dernier enfant est de qui ??

Hé bien...

De lui...

Ce qui ne plait pas du tout aux services qui verse les prestations familiales.

Elle va avoir droit à un petit contrôle...

Je l'avais vue au début du mois pour sa dette.

Elle a reçue une jolie convocation devant le tribunal: expulsion en vue...

Je lui conseille de faire le point avec le père des enfants pour commencer.

Je l'appelle aujourd'hui pour lui demander où elle en est de ses démarches.

Elle n'a rien dit au père de ses enfants.

Elle doit retourner à la permanence de prévention des expulsions car la semaine dernière elle est arrivée trop tard.

La permanence ne reçoit que dix personnes pour avoir le temps d'étudier au mieux chaque situation.

Je lui conseille de s'organiser pour faire garder les deux enfants qui ne sont pas scolarisés et d'être le plus tôt possible à cette permanence pour avoir le maximum de chance d'être reçue.

Pffffouuuuuu.....

Ce que je constate le plus, c'est toute cette détresse, ce désespoir qui envahit peu à peu la vie des personnes que j'ai en suivi.

De plus en plus d'individus "perdus".

De plus en plus de misère....

Et l'impuissance qui grandit.

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13 avril 2012

Ces derniers temps...

Mon job a surtout consisté à écouter.

Je ne sais pas pourquoi mais certains me confient spontanément tous leurs malheurs.

Bon...

Pourquoi pas...

Mais voilà...

Je ne suis pas psychologue !

Alors...

Un tel me raconte qu'enfant il a été confié aux" bons soins" de sa grand mère.

Son père refusant de les assumer et la mère partie Dieu sait où.

La grand mère avait une activité de péripatéticienne et de tireuse de cartes.

Et lorsqu'elle sortait, elle avait le don de l'attacher.

Et lorsqu'elle recevait, elle le mettait dehors.

Toute son enfance a été ainsi.

Considéré comme "rien".

Un truc qu'on trimballe.

Un objet qu'on déplaçait au gré de ses besoins.

Par la suite, devenu adulte, il a voulu construire sa famille.

Mais cette famille a pris fin, sa femme a demandé le divorce.

Depuis, il  "navigue" dans un état désespéré auquel s'ajoute un état de santé dégradé.

Je l'ai écouté.

Et je lui ai demandé s'il ne voulait pas en parler à un psy.

Il m'a alors répondu: "c'est parce que je vous aime bien que je vous raconte ça."

Heu...

Oui...

Je devrais être, quelque part au tréfond de moi-même, flattée de sa confiance.

Mais...

J'avoue que je me serais bien passée de ses confidences.

Une autre n'a cessé de parler durant une bonne  heure.

Orpheline, elle a été trimballée de foyer en famille d'accueil jusqu'à sa majorité.

Elle a subie la maltraitance et a été violée.

Malgré ce passé, elle est une battante.

Mais son corps, lui, semble prématurément usé de toute cette résistance acharnée à combattre ce passé. 

Elle a déclaré: " j'en ai dit beaucoup moins aux psy qu'à vous."

Bon...

Un autre, dont on voit immédiatement qu'il n'est pas bien, m'a raconté un truc de fou.

Il dit qu'il n'avait jamais parlé de ça à quiconque.

Je suis vraiment trop gâtée !!

Du coup, après moults confidences des uns et des autres, je me demande ce qui fait qu'ils se confient ainsi à moi, l'assistante sociale.

Pour ma part, je sais que je n'exprimerais jamais certains faits que j'ai pu vivre voire subir.

Pour ne pas avoir à en souffrir.

Certainement...

Les blessures du passé doivent restées cicatrices.

Juste de légères traces.

Depuis que j'ai commencé à voir le psy, qui porte toujours les mêmes Reebook, un questionnement incessant m'envahit.

Que suis je devenue ?

J'essaie de me comprendre.

Je ne suis pas sûre d'y arriver.

Et le faut-il vraiment ??

16 février 2012

Pas envie...

De travailler. 

Envie de retourner dormir.

Et j'attends dans la voiture l'ouverture des bureaux. 

Et je pense: pourvu que mes rendez vous restent vides !

Absence totale de motivation aujourd'hui...

24 novembre 2011

Burn out

Bon...

J'ai fait un  test cette après midi.

Histoire d'évaluer mon degré de burn out.

Pas terrible du tout...

Voir même super effrayant !

Je suis à un degré élevé !

Je devrais me mettre en arrêt maladie.

C'est ce qu'a proposé un psy à une de mes collègues.

Il voulait l'arrêter durant un mois.

Elle n'a pas voulu.

Mais elle sait qu'elle va mal.

Jusqu'à mentir à sa famille.

La petite nouvelle s'en va.

Remplacée par une autre...

Un jour...

Je partirais sûrement.

22 novembre 2011

Épuisement neuronal intense

Mon esprit et mon corps sont fatigués.

Très fatigués...

Je rentre du travail complètement vide d'énergie.

Je crois bien que je ne suis plus en mesure de résister très longtemps.

Au fur et à mesure que le temps passe, la mobilisation diminue.

Et la lâcheté grandit.

Je m'isole.

Et j'attends que chaque journée de travail s'achève très vite.

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11 novembre 2011

Petites et grandes lâchetés

Alors ?

Mardi : la deuxième journée de formation fut tout aussi laborieuse que la première.

Mercredi : j'ai eu la réunion de prévention des risques avec le vieux chef et le crétin de chef.

Ben...

Ils sont supers crétins tous les deux !

Le grand FLOP !

Jeudi : ma collègue C. est vraiment lamentable de lâcheté.

Elle craint les conséquences d'une action collective si cette dernière a lieu.

Elle a peur d'être licenciée.

Pffftttt !

Il serait malvenu de la part d'un employeur de licencier plusisurs salariés en même temps alors qu'ils n'ont commis aucune faute. 

Aucune dignité !

J'ai été très claire avec elle lorsque nous en avons discuté à la pause déjeuner.

Je n'agirais pas sans accord officiel écrit de la part d'un ou plusieurs salariés.

Marre de m'en prendre plein la tête à la place des autres sous prétexte que je suis déléguée du personnel !

Et s'il ne se passe rien sur le plan collectif, qu'elle ne vienne pas pleurer si le débile de chef vient à s'en prendre à elle de manière directe ou non.

J'ai doucement commencé à prendre mes distances avec elle.

Je pense qu'elle l'a compris.

Alors, elle essaie de se tourner vers d'autres.

Grand bien lui fasse !

Tout ce tralala me gonfle au plus haut point.

En fait tout le monde espère qu'il y aura un nouveau clash.

Pour enfin se décider à agir.

Pffffouuuuu.....

Bon...

Passons !

Je suis en week end !!

27 octobre 2011

Besoin intense de légèreté

Cette journée de travail s'est achevée sur les pleurs d'une de mes collègues.

Encore des pleurs...

Elle ne restera pas.

Elle aurait pu suite à la démission d'une autre collègue.

Le crétin de chef lui a fait des reproches, sans réel fondement, sur son travail.

Histoire de l'humilier.

Nous avons appris que la mère de cette jeune collègue avait un poste local dans un parti.

J'imagine que ça a fortement déplu au chef.

Pour ce qui est d'une action collective, je sens que ça va finir en gros flop.

J'attend de voir.

Misanthrope.

C'est ce qu'en déduit C. quant à mon attitude envers les autres.

Ben oui.

Vu l'hypocrisie qui régne au bureau, y'a de quoi le devenir.

Je suis fatiguée.

J'aurais bien aimé allée voir PHOTOQUAI à Paris.

Mais je n'ai plus un radis !

26 octobre 2011

Morte de rire !

Alors ?

Aujourd'hui.

Réunion avec le débile qui nous sert de chef.

Stérile.

Comme toujours.

Il s'est emporté lorsque la question du respect a été abordée.

Bien sûr, il compte sur la lâcheté des salariés pour se croire à l'abri.

La majorité des salariés se sent prête à agir.

Je me demande quand ?

Pour ma part, cette entrevue m'a bien amusée.

Le voir s'énerver m'a donné un malin plaisir à le provoquer gentiment.

Il s'est engouffré dans la brèche.

Je crois qu'il est sorti très agacé.

Quoi d'autre ? 

Une des collègues a donné sa démission aujourd'hui.

Tant mieux !

J'avoue que je n'ai guère d'atomes crochus avec elle.

Et dire que c'est moi qui lui ai donné l'annonce d'emploi !!

Je me marre !

Bon !

Je vais aller me reposer les neurones devant l'émission de déco de  France 5. 

25 octobre 2011

Lâcheté quotidienne...

De ma collègue L.

Qui, lorsque l'heure de quitter le travail est là, attend toujours que l'une d'entre nous soit sortie du bureau pour suivre.

Par peur de se faire rabrouer par le crétin de chef qui prend un malin plaisir à surveiller nos heures d'arrivée et de départ.

Je trouve cette attitude d'une petitesse.

Tout comme le fait qu'elle attende systématiquement que je réponde la première aux deux nouvelles collègues lorsqu'elles ont besoin de conseil.

Si elle s'imagine que je ne perçois rien, elle se trompe lourdement.

Et du coup, aujourd'hui, je l'ai laissée mariner un peu lorsque la plus jeune des collègue a posé une question sur une situation donnée.

Et L. attendait, attendait...

Mais elle s'est trouvée obligée de répondre car j'ai du décrocher pour un appel téléphonique providentiel.

Heureusement qu'elle est en congé durant une dizaine de jours.

Déjeuner au snack du coin.

C. m'a pris la tête.

Elle dit que le comportement du crétin de chef  est de plus en plus répressif, excessif.

Je pense qu'il est égal à lui-même.

Un pauvre type qui se la joue chef en s'imaginant qu'en étant craint, les salariés le respecteront.

Elle se rend compte à présent combien cela peut être pesant de subir.

Ce que je lui ai fait remarquer.

Tant qu'elle n'était pas directement touchée, elle restait dans une forme d'indifférence.

A présent que la donne a changé, elle pense qu'il est de plus en plus dans le n'importe quoi.

Elle n'a rien compris.

Elle qui se croie subtile dans sa pensée culturelle analytique.

Tout comme L., elle peut parfois se montrer d'une grande lâcheté.

Je me souviens très bien de l'époque où elle me disait que n'ayant pas été témoin directe du comportement débile du crétin de chef, elle ne pouvait se solidariser pour s'inscrire dans une action collective.

Pffffouuuuu...

Quant à la blonde sous chef qui a quitté le travail en pleurs, elle ne veut plus du tout revenir.

Elle est en arrêt maladie pour un mois.

Et espère trouver ailleurs. 

Vivement le week end !

Pour s'éloigner de cette ambiance délétère.

21 octobre 2011

Ce soir...

Je suis fatiguée.

La journée a été calme.

J'ai fait le tour des bureaux.

Pour me rendre compte de l'humeur des salariées suite aux crises nerveuses de l'autocrate de chef.

Tout le monde est plus ou moins d'accord sur le principe de dénoncer ses agissements.

La question est de savoir comment le faire.

Evidemment, en tant que déléguée du personnel, c'est moi qui vais tester le terrain.

Pffouuuuu...

Bon...

Qu'est ce qu'on a pu rire, C. et moi, en discutant d'une collègue.

Nous l'avons bien critiquée, autant l'avouer.

Cette collègue qui est d'une mesquine lâcheté.

Défaut insupportable à mes yeux.

Elle n'arrête pas de se plaindre d'attendre que la standardiste veuille bien prendre son appel.

Je lui ai dit d'aller se plaindre directement à la personne concernée.

Elle a pris son courage à quatre mains.

Et elle s'est postée à la porte du bureau, qui donne sur l'accueil et d'où l'on voit la standardiste, pour lui demander d'un ton mielleux si elle pouvait lui faire une numéro de mobile.

A savoir que nous sommes obligés de passer par le standard pour les numéros de mobiles.

On perd un temps fou à attendre que la standardiste veuille bien arrêter ses appels personnels pour enfin travailler.

Cela me fait penser à une autre collègue qui s'occupe des fournitures.

Elle compte avec nous le nombre de fournitures prises et, en plus, nous devons noter ça dans un cahier.

Noter ce que nous prenons, ok, mais de là à être contrôlés, beurk !

Enfin...

Bref !

Je suis en week end !!

Il sera bien temps de se prendre la tête un autre jour.

Et sinon ?

Je n'aime pas le nail art.

C'est super moche.

20 octobre 2011

Larmes et tremblements...

Le crétin de chef est en pleine crise.

Crise de n'importe quoi.

Comme d'habitude.

Ses crise surviennet par vagues.

Incohérence, autocratie, mépris, connerie...

Deux collègues ont osé le remettre en place.

Il n'a pas du tout apprécié.

Allez hop !

Ils les a toutes convoquées.

Ainsi que la sous chef blonde.

Cette dernière a craqué.

Elle est revenue en pleurs.

Tremblante de nervosité.

Il lui aurait dit que son travail "cétait de la merde !!!"

Elle disait vouloir démissionner tout de suite.

Je lui ai conseillé de se mettre en arrêt maladie.

Et de temporiser.

Elle a postulé ailleurs.

Elle espère partir très vite.

Ce que je lui souhaite.

Elle n'est pas la seule à vouloir partir...

Et les discussions interminables sur "on fait quoi ??" sont restées stériles.

Et sinon ?

Il fait froid.

Un vent glacé a soufflé toute la journée.

J'ai rajouté une deuxième couette.

Vin diesel me fait trop rire avec son air de vilain méchant !

Sacré Depardiou !

Excellent dans le rôle du mafieu.

Je téléchargerais le film plus tard.

Envie d'aller reposer mon esprti et mon corps...

Et dormir.

10 octobre 2011

Le lundi au soleil...

C'est pas super la joie au bureau.

Surtout pour ma sous chef blonde.

Dans la matinée, elle est venue me voir pour me demander les coordonnées de l'inspection du travail.

Qui fait partie désormais de la Direccte.

Issue de la fusion de tout un tas de services.

J'ai trouvé ça étrange.

Car il est très simple de trouver les coordonées de ce services sur le net.

Voulait-elle plus que ça ?

Je ne sais pas.

Je lui ai demandé ce qui se passait.

Elle a répondu que le crétin de chef lui mettait la pression depuis son retour.

Ce que tout le monde avait bien remarqué.

Elle pense qu'il veut la pousser à démissionner.

C'est en effet mon avis.

Sûrement pour qu'elle soit remplacée par l'autre sous chef blonde.

Celle qu'on soupçonne d'avoir eu sa promotion alanguie sur un canapé !

C'est Dallas ou Dynastie ou encore les Feux de l'amour au bureau !

Les trois à la fois !

Et bien plus encore !

Côté situation merdique du moment, j'ai eu droit à la mère de famille éplorée, au téléphone, qui a reçu de jolies menaces d'un huissier pour une dette de carte de crédit revolving délivrée par un grand hypermarché.

Celle qui devait venir jeudi à 9 heure.

Bé...

Je peux point faire grand chose.

Elle dit qu'elle n'a déjà plus rien pour vivre alors que nous sommes à peine le 10 du mois.

Et elle se répétait, et j'entendais son enfant pousser des cris stridents.

J'avais une furieuse envie de raccrocher pour faire cesser les cris.

Je sais: C'est pas bien !

C'est pas bien de réagir ainsi face à la détresse de l'autre.

Mais elle m'exaspère !

Et le truc chiant dans son histoire c'est qu'elle n'est pas disponible pour rechercher un emploi dans la mesure où son dernier enfant ne va à l'école maternelle que le matin.

Que le matin ??

Hé oui !

Car désormais, les profs demandent aux parents qui ne travaillent pas de garder, chez eux, leur enfant l'après midi !

Je trouve ça scandaleux !

Car ça ne peut que la bloquer et l'empêcher d'avancer.

Comment pourrait-elle se trouver un job avec cette contrainte ??

Misère !!

Et quand on sait qu'un petit crétin de politicard veut que les allocataires du RSA travaillent 7 heures obligatoires par semaine, je me marre doucement.

Il s'imagine quoi ??

Il ferait mieux de repenser le système de mode de garde des enfants.

Bon...

Cessons de râler !

Vais aller me plonger dans les futilités de mon magazine féminin.

4 octobre 2011

Mardi: ambiance de plomb

La sous chef blonde nous a annoncé, cette après-midi,  que le crétin de chef a soudainement eu une terrible envie de faire un caca nerveux.

Alors ?

Il est reparti sur le contrôle des dossiers !

Il veut voir dix dossiers pour chacune d'entre nous.

Soit disant pour évaluer la qualité du suivi et la régularité des rencontres avec l'usager.

Quelle foutaise !

En fait, il veut simplement créer une ambiance pourrie.

Et surtout déstabiliser la sous chef blonde, de retour depuis deux jours, en lui mettant la pression.

Tout simplement par jalousie, par envie perverse.

Car Môsieur n'a aucun diplôme.

Il a raté le certificat d'aptitude à la fonction de directeur.

Alors que la sous chef blonde a obtenu l'année dernière une qualification de cadre.

Je crois bien que les semaines à venir vont être folkloriques !

Pffouuuuu....

Et si je jouait à l'Euromillion ??

Quelle illusion !!

Allez !

Je vais me cramer les poumons avec une dernière cigarette !

3 octobre 2011

Lundi chiant

J'étais "ailleurs" ce matin, sur la route du travail. 

Musique à fond.

Je chantais en me trémoussant.

Histoire d'être de bonne humeur.

En ce lundi ensoleillé.

J'ai enchaîné les rendez vous.

Une dame en pleine dépression qui avait besoin de parler de sa vie, de ses inquiétudes en particulier pour son fils de 13 ans, qui se replie sur lui et sur la nourriture.

Un couple qui a vécu dans la souffrance l'handicap d'un enfant, décédé à 19 ans.

Un jeune homme qui va bientôt se marier et qui n'a rien à offrir à sa future pour le moment.

Celui là m'a pris la tête avec son mutisme, son absence de perspective et surtout son inaction.

Jeune et si désespéré...

Si désespérant !

La sous chef blonde de retour de congé maternité est restée invisble.

J'ai trouvé cela étrange.

A sa place, j'aurais fait mon retour en saluant mes collègues de chaque bureau.

D'autant plus qu'il y a des nouvelles.

M'enfin...

Soit on a l'envergure d'un chef, soit on ne l'a pas.

Hé bien...

J'opte pour l'option 2 en ce qui la concerne.

Les secrétaires m'ont pris elles aussi la tête !

Elles veulent que je me renseigne très très vite auprès de l'inspection du travail sur un projet officieux du crétin de chef qui veut modifier nos horaires et plus.

Qu'elles se bougent un peu au lieu de passer leur temps sur le net à la recherche de la dernière paire de bottes à acheter absolument ou a discuter de leur vie trépidante de com"mères" de famille 

A la pause déjeuner, une collègue, qui a deux enfants, s'est confiée sur sa vie de couple.

Son compagnon est un vrai "Peter pan".

Resté à l'âge de l'adolescent attardé qui pense avant tout à sortir avec ses potes au lieu de participer au paiement du loyer.

Nous avons poursuivi la discussion à l'accueil où il n'y avait personne pour écouter.

A un moment, la blonde fourbe du service, y'a toujours une fourbe dans un service, qui se dirigeait vers la sortie pour aller fumer, nous a aperçues et s'est arrêtée...

Pour tenter de capter notre blabla.

Nous avons stoppé net la discussion. 

Mais elle est quand même restée un petit moment.

Nous sommes alors retournées chacune vers nos bureaux respectifs, la laissant dans une attente que j'imagine frustrante au possible ! 

Et la journée a continué de dérouler son lot d'encre sur le papier, ses pas pressés pour aller faire des photocopies au fin fond des locaux, ses appels téléphoniques et les silence concentrés.

Paperasse, paperasse...

La série Castle m'ennuie.

Vais aller lire au fond de mon lit...

"On n'est pas là pour disparaitre " d'Olivia ROSENTHAL.

Et encore un roman super gai, sur la maladie d'alzheimer !

Bon...

Je crois que je vais plutôt me plonger dans les pages Mode du magazine ELLE !

23 septembre 2011

J'ai le droit !

Dit ce monsieur accompagné de son épouse.

Le droit de ??

D'obtenir un logement social !

Plus vite que les autres !

Parce que manque de chance pour lui, les services de la mairie ont estimé que son immeuble était insalubre et, à présent, il est interdit à l'occupation.

Et hop !

La caf, avertie, a immédiatement suspendu le versement des prestations !

Youpi !!!

La famille peut crever de faim !!

Heureusement, dans son malheur, elle a pu être hébergée par sa famille.

Elle perçoit à nouveau de quoi vivre.

Mais elle veut un logement.

Et vite !

Ce qui se comprend.

Mais en attendant que son dossier soit étudié et qu'une éventuelle décision positive de la part des instances décisionnaires du département soit rendue, elle ne fait aucune recherche.

Et voilà, que je dois encore me répéter et dire que je ne fait aucun miracle...

Pffffouuuuuu.....

Et cette jeune femme qui ne veut plus habiter son appartement suite à une histoire bizarre avec un proche.

Paumée...

C'est ainsi que je la ressens.

Je ne suis pas certaine qu'elle reviendra me voir de si tôt.

Si elle ne réagit pas, sa situation de future mère célibataire risque de s'enliser.

Elle même a reconnu que sa vie c'était n'importe quoi.

Cette semaine de travail a été dense.

Je me rends compte que l'usure prend de plus en plus le dessus et que je peux être agacée par certaines situations.

Bien plus qu'avant.

Et ça ne risque pas de s'améliorer vu la crise.

Ce que je supporte de moins en moins c'est une forme de passivité de la part de certains alors qu'ils ont la capacité d'agir pour faire évoluer leur vie.

Comme s'ils attendaient que l'assistante sociale trouve une solution instantanée qui résoudrait toutes leurs difficultés du moment et celles à venir.

Ben non !

Il faut que je pense à poser des jours de congés...

6 septembre 2011

Une angine ?

Douleur...

Pschiit !

Cigarette ?

Allez ?!

Une dernière...

La quatrième.

Faudra que je pense à un pschiiit avant d'aller dormir.

Ce matin une heure et quart pour aller au bureau...

Une demie heure de plus dans les bouchons...

La collègue (la pingre!) a bien acheté une boite de sucre, une boite premier prix discount. 

Cette après midi, elle a tenté de jouer la peuchère auprès de la sous chef blonde.

Pour un dossier chiant de la collègue absente depuis un moment dont on attend un hypothétique remplacement.

J'ai bien senti à son expression orale, limite geignarde, qu'elle ne voulait pas du tout assumer le suivi de cette situation.

La sous chef blonde a repéré son jeu et l'a recadrée fermement mais en douceur.

Ce matin, elle se plaignait du fait qu'elle ne pouvait accéder au bureau qui lui est dédié pour les rendez vous, pour cause de travaux d'embellissement en cours.

Elle est malvoyante.

Et vas y qu'elle fait sa peuchère avec moi !

Sous prétexte que je suis déléguée du personnel, elle s'imagine me manipuler pour que j'en parle au crétin de chef.

Que nenni !

Et elle recommence une heure après !

Je lui ai dit qu'elle n'avait qu'à se plaindre directement au chef.

Elle a alors répondu : "Mais... je ne suis pas en train de me plaindre !".

Ha boooon ???

J'avais cru !!

Hou ! La ! La !

Quelle lâcheté !!

Ce n'est pas la première fois qu'elle agit ainsi avec moi.

Je la laisse faire un moment.

Et je la recadre !

Et elle fait sa petite mine de petite fille capricieuse et incomprise et totalement frustrée.

Pfffouuuuuu....

Il parait que l'angine serait l'expression psychosomatique d'une angoisse ??

Ouille !

Un petit pschiit et ça ira bien comme ça !

1 septembre 2011

Effervescence

Aujourd'hui, au bureau, avec l'arrivée de deux nouvelles recrues.

Le crétin de chef a fait son "kéké" en les baladant dans les quartiers ce matin.

Sans prendre la peine d'organiser l'accueil des rendez vous prévus.

Une collègue a refusé de prendre son poste à l'accueil.

Sa cadre a organisé une mini réunion.

Sans plus.

A sa place, je lui aurais clairement rappeler que refuser est une faute professionnelle.

Elle a refusé simplement parce que mardi, sa cadre lui a demandé de prendre le standard.

C'est à ce moment là, je pense qu'elle aurait du refuser et demander une clarification de l'organisation et des fonctions de chacune.

Les fiches de poste sont tellement maigres en terme de fonctions à exercer qu'on ne connait pas exactement les tâches à exécuter.

C'est dire l'absence de réflexion de la direction !!!

Ma courte semaine de travail  m'a largement suffit ! 

31 août 2011

J'ai plein de choses à faire !

Déclare la jeune femme face à moi.

Venue sur ma permanence pour une déclaration de surendettement relative à une dette locative.

Dette qui relèverait d'une action en justice.

Mais Mademoiselle ne veut pas faire appel à son assistance juridique.

Trop de paperasses, trop compliqué pour elle.

Bien sûr, elle préfère la facilité.

En faisant appel à l'assistante sociale qui va lui remplir son dossier.

Pffffftttt !

Je lui ai fait remarquer que cétait très simple à remplir.

"Mais j'ai plein de choses à faire !!! " a-t-elle répondu d'un ton indigné.

Ha ?

Parce que moi ?  L'assistante sociale, je n'ai rien à faire ???

Avec mes 160 familles à suivre ??

Elle a rétorqué stupidement : "vous êtes payées pour ça !"

Ha oui ? 

"Hé bien pas assez pour vous supporter !!!" lui ai-je dit !

Une vraie tête à claques celle là !!!

Qui se croie au dessus de la mélée avec sa phobie des autres .

Qu'elle reste donc dans sa misère psychologique et matérielle !!

Non mais !!!

5 ans qu'elle se complait dans une position de victime !

L'assistante sociale ne fait aucun miracle !!!

Son psy non plus, visiblement !

Ne parlons pas de ce jeune homme complètement shooté aux médocs !

Alors ?

Celui-là, c'est un cas avec un très très grand C !

Instable et obsessionnel au possible.

Impossible d'avoir une discussion cohérente avec lui.

Du coup, j'ai fait appel au crétin de chef.

Qu'il voie un peu le zozo auquel je suis confrontée.

Il a su à peu près le canaliser.

Avec ses "tu" et ses "mon ami".

Pffffouuuu...

Celui-là aurait besoin d'être hospitalisé en psychiatrie pour un petit moment.

Et un troisième !

Vu pour la première fois.

Celui-ci n'a cessé de bouger sur sa chaise.

Tout en essayant d'éviter de se raconter.

Il a employé à plusieurs reprises l'expression " massacre" en parlant de sa vie.

Du peu qu'il en a dévoilé, les dix dernière années de sa vie ont été très particulières.

Il en a vu des psy.

Six !

Il n'en veut plus.

Mais mon analyse pense le contraire.

Il n'est pas du tout sorti d'affaire !

Et j'oubliais...

Cette dame, très touchante qui a perdu sa soeur en mars.

Soeur dont elle était très proche.

Elle lui manque cruellement...

Le deuil sera long, très long...

Et moi ? 

Ai-je besoin d'un psy ??

30 août 2011

Vive la rentrée au bureau !

Je suis arrivée tôt. 

La première à l'ouverture.

La circulation était fluide.

Aucun de mes rendez vous n'est venu ce matin.

Journée cool !

Une nouvelle collègue a pris ses fonctions aujourd'hui.

Elle nous a été présentée et installée dans notre bureau.

Jeune et fraichement diplomée.

Dès son arrivée, la blonde fourbe de service est venue pour la coacher.

Une autre devait également arrivée mais elle serait en arrêt maladie.

Le crétin de chef doit en urgence recruter.

Déjeuner au snack du coin.

La grande C. avait envie de se lâcher sur le chef devant la nouvelle.

J'ai trouvé cela un peu déplacé de sa part de le critiquer ainsi.

A elle de se faire une idée par elle même.

Elle a déjà eu un aperçu de la confusion qui règne dans l'organisation.

Il lui avait été dit qu'elle serait exclusivement sur un poste relatif à l'insertion en tant que remplaçante.

Mais au final, elle sera à mi temps sur l'insertion et mi temps sur le logement.

Elle était un peu perdue.

La sous chef blonde est en arrêt maladie pour la semaine.

Du coup, l'après midi, le chef a animé la réunion d'équipe.

En restant dans un coin.

Comme s'il n'assumait pas vraiment son poste.

Je l'ai trouvé minable.

La journée est passée bien plus vite que je ne l'imaginais.

26 juillet 2011

Quel crétin !

L'incompétent qui nous sert de chef n'anticipe absolument rien de rien.

Le contrat de la sous chef blonde enceinte, qui remplace la sous chef blonde en congé maternité, a pris fin hier. 

Elle décide de voir le chef, un peu tardivement je trouve, pour faire le point et savoir si elle réintègre son poste de base.

Il l'a très mal pris.

Et lui aurait dit un truc du style : rien à fiche !

Du coup, elle a décidé de se mettre en arrêt maladie.

Chouette !

Et cette après midi, ma collègue à mi temps est convoquée par le crétin.

Il lui demande, la veille de la fin de son contrat, si elle souhaite être réembauchée pour un poste en CDD à trois quart temps pour septembre.

Non.

Elle va signer un CDI à temps plein qui commencera en août.

Mais quel idiot !!

Je crains le pire à la rentrée.

Et sinon ?

Dans l'après midi.

Des cris à l'accueil.

Une dame visiblement très énervée.

Tout ça parce qu'elle voulait une aide financière.

L'été, les pauvres peuvent s'endetter, crever de faim et dormir à la belle étoile !

Vivement les vacances !

Que je puisse buller à fond !

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