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Secrètes Pensées
16 octobre 2013

News du jour

Mal partout...

J'aurais bien besoin d'un bon massage de tout le corps !

Rien de spécial durant le journée.

Mais ?

Juste avant la sortie du bureau, la sous chef passe nous voir.

Pour nous annoncer qu'elle met fin à ses fonctions de sous chef !!

Et, donc, que dès demain matin, elle redeviendra une simple employée.

Sauf que dans l'immédiat, elle n'aura aucun dossier à traiter !!

Ben dis donc !

Demain est un autre jour...

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7 septembre 2013

Pffouuuu...

Week-end bienvenu.

Bien que cette semaine de rentrée fut peu chargée en rendez-vous, je me suis sentie épuisée hier soir.

La peucherette de service, avec laquelle je partage le bureau depuis de nombreuses années, s'est plainte.

D'avoir trop de nouveaux rendez-vous.

Une dizaine de nouveaux allocataires prévus et répartis sur le mois.

Je lui dit de le faire remonter en réunion.

Comme je ne m'étais pas privée de le faire lorsqu'on m'avait collée treize rendez-vous en un mois.

" Haaa ! Mais non ! Je ne me plains pas !! " dit-elle.

Haaa booon !!

Je me suis abstenue de lui faire une remarque, sûrement très séche, je me connais, lorsque j'ai vu son regard de bête apeurée.

Oui, apeurée !

Après ça, elle n'a pas arrêté de soupirer à qui mieux mieux.

Ma collègue mielleuse, bien lui en a prit,  lui a fait part qu'elle aussi avait une dizaine de nouvelles entrées de prévues.

La peucherette a fait la moue.

A elle d'organiser sa charge de travail.

Mon dieu !

Mais quand est-ce qu'elle assumera ce qu'elle dit ??

3 septembre 2013

Bureau

Arrivée tôt.

Circulation fluide.

Journée de rentrée plutôt calme.

Et blablabla sur les vacances.

Qui est parti ? Et surtout où ??

Aucun rendez vous de prévu ce matin.

Semaine peu chargée pour le moment.

Je ne suis pas masochiste.

Je verrais bien demain après midi, en permanence, ce qu'il en sera.

A peine rentrée, que j'en suis déjà fatiguée !

10 juillet 2013

J'attends la pluie

Dans la chaleur moite.

Ce matin, distribution de tableau pour collecter des données.

Nouveau tableau.

Des collègues sont venues me voir pour me demander ce qu'on pouvait faire.

Pour ne pas les remplir.

La sous chef était dans notre bureau et nous expliquait les tenants et les aboutissants de ce fichu tableau.

Elle n'a pas du tout apprécié.

Et en a fait la remarque acerbe à deux d'entres elles.

Qui elles-mêmes n'ont pas apprécié.

Le plus chiant c'est de devoir sortir les dossiers un par un.

La nouvelle base de données, encore vierge d'informations, est inutile au possible.

Une des collègues, embauchée depuis un an, en a marre des conditions de travail.

Parce que pour elle, recueillir des données manuellement est inacceptable.

Y'a quand même pire comme condition de travail.

J'ai quelques fois l'impression qu'elle ne veut pas accepter le fait que le monde du travail peut être imparfait et frustrant.

Elle m'a confié qu'elle en avait assez des gens qui venaient "gratter" de l'argent. 

Elle a le sentiment de n'être qu'une "banque".

En même temp, le secteur géographique où je travaille est populaire, pauvre avec une forte proportion d'immigrés.

Alors, effectivement cela change de la petite ville où elle travaillait avant.

Où les gens étaient moins en demande car plus autonomes et à même de se défendre et faire valoir leurs droits

Où il était bien plus simple de plaider en faveur d'une situation.

Où les relations de travail étaient moins empoisonnées par des chefs de service incompétents.

Le travail n'est pas le royaume des bisounours.

Alors, elle cherche avidemment un poste ailleurs.

Où l'herbe sera plus verte.

Avant de jaunir un jour.  

5 juillet 2013

Inertie

Mercredi matin, une dame est arrivée en panique.

Coupure d'électricité programmée.

Aujourd'hui, le progrès aidant, c'est par sms qu'elle a reçu l'info.

J'appelle le service solidarité du prestataire.

Ho ! Ben ! Cela fait juste 6 mois qu'elle n'a pas versé un paiement.

Et plus de 1 500 euros de dettes !

Bagatelle !

Pfffouuuuu...

En principe pour éviter l'interruption de service, il faut payer la moitié de la dette.

Il est évident qu'au vu de son allocation, elle ne peut pas payer la somme requise.

La dame fait sa peuchère.

"J'ai pas beaucoup d'argent, je suis malade, j'ai de l'oxygène la nuit sinon je m'étouffe..."

Et donc ?

Je lui rappelle qu'elle a reçu une aide de 600 euros l'année dernière sur une dette de 1 000.

Qu'il n'est pas possible d'en redemander une étant donné qu'elle n'a pas soldé ce qui restait à devoir.

Et que franchement, j'en ai assez d'elle.

Surtout de son irresponsabilité sous prétexte qu'elle n'a pas d'argent.

Rien ne l'empêchait de payer peu à peu chaque mois pour montrer sa bonne volonté.

Mais non...

Négociation avec le prestataire : versement de 300 euros avant la fin de la semaine et délai de paiement.

Ce qui n'empêchera pas une coupure.

Elle m'appelle jeudi matin pour me dire qu'elle n'a pas pu réunir la somme et me demande de téléphoner au prestataire.

Je lui réponds que téléphoner ne changera rien et n'empêchera aucunement la coupure d'éléctricité.

Le même jour, j'ai reçu un monsieur sur ma permanence.

Complètement à l'ouest.

Me demandant de l'orienter sur une prestation du pôle emploi, que je ne suis pas habilitée à faire !

Une fois achevé son discours confus, il s'est levé énervé sans un mot. 

Je crois bien qu'il s'est remis à boire.

Et hier, appel du gestionnaire d'une résidence sociale pour un monsieur qui ne paie plus son loyer depuis des mois.

Et j'apprends que ce monsieur est addict aux jeux d'argent !

Trop chouette !

Il m'avait avoué boire de trop quelques fois.

Sans doute une manière implicite de me dire son addiction.

Toutes ces histoires m'ont psychiquement épuisée.

Allez ! 

Hop !

Une clope avant d'aller à mon rendez vous avec l'ophtalmo.

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2 juillet 2013

Le silence est d'or

Il y a des moments où on aimerait dire les choses qu'on retient.

En particulier face à une collègue peucherette qui se prend un peu trop de pitié pour un monsieur.

Je ne dis pas que nous devons rester de marbre face à la détresse ou à la colère de l'autre.

Mais savoir garder la distance est nécessaire.

Elle commence à critiquer le monsieur qu'elle a reçu pour la première fois aujourd'hui.

Je sens au ton de sa voix qu'elle se serait bien passer de le recevoir.

Elle dit qu'il s'est montré agressif et revendicatif.

J'ai eu l'impression qu'elle en a eu peur.

Ce qu'elle n'avouera jamais.

Elle déteste avouer ses faiblesses.

Donc, elle commence à le critiquer en nous racontant l'entretien..

Je lui réponds que face à la réaction du monsieur, il est peut être utile de repréciser le cadre légal dans lequel nous intervenons et surtout les obligations qui lui incombent s'il veut continuer à percevoir son allocation.

C'est alors qu'elle me dit: " le pauvre, il a du avoir un passé difficile".

Certes.

Mais faire preuve d'empathie ne signifie pas se soumettre aux quatres volontés du premier venu.

J'avais très envie de le lui dire.

Mais je me suis retenue.

Lorsque j'ai compris qu'elle ne voulait pas l'entendre. 

10 juin 2013

Aujourd'hui...

J'ai revu Monsieur M.

Il semblait prêt et motivé pour être aidé.

Il m'a dit avoir eu deux adresses de centres.

Je lui en ai donné une troisième qui se trouve plus près géographiquement que les autres.

Il a dit qu'il irait voir chaque centre.

Pour se faire une idée et qu'il choisirait en fonction de son ressenti.

J'espère qu'il le fera.

Il m'a parlé de sa fille qui a 18 ans.

Et qui est diabétique.

Ça l'angoisse.

Nous en avons parlé.

Il est ressorti du bureau souriant.

Je croise les doigts pour que ça dure.

Et sinon ?

Semaine en solo !

Il est en formation du côté de Lyon.

Ça fait un bien fou !!    

4 juin 2013

Tristesse et souffrance

Aujourd'hui,  j'ai traîné une partie de la journée. 

J'ai achevé la lecture d'un roman policier suédois.

En fin d'après midi, j'ai pris ma voiture pour aller à un rendez-vous relatif à un monsieur que j'ai en suivi.

Il y avait donc le monsieur, une psychologue et une animatrice santé et moi même. 

La psy et l'animatrice lui posent des questions.

Il est de nature réservée. 

Elles peinent un peu.

Cependant, il exprime quelque chose de secret.

Il se drogue.

Avec un substitut. 

Qui n'est pas censé être injecté.

Il dit se droguer depuis 35 ans.

Il a les larmes au yeux.

Il a besoin d'aide.

Il le dit doucement.

Je savais qu'il prenait un substitut.

Mais pas qu'il le prenait comme ça.

Je savais sa souffrance.

Et sa difficulté à l'exprimer.  

De la pudeur.

Est ce que je vais pouvoir l'aider ?

Je ne sais pas du tout.

Mais je vais essayer du mieux que je le pourrais.

Et je ne sais pas pourquoi cet homme me touche autant...

28 mai 2013

Déprime du mardi

Ce matin, je me suis levée avec un quart d'heure de retard.

Il faut dire que je me suis réveillée à trois heures du mat. 

Et bien sûr,  impossible de me rendormir.

J'ai du somnoler un peu.

Mais ce ne fut pas réparateur du tout.

Bref, humeur morose.

Trois rendez-vous ce matin.

Dont une qui s'est décommandée.

Elle ne peut pas se déplacer. 

Séquelles d'une intervention chirurgicale survenue il y a un an.

J'ai reçu une jeune femme en pleurs.

Dépression. 

Elle a commencé à voir un psychiatre.

Qui lui a prescrit des gellules de bonheur chimique pour stabiliser son humeur.

Elle ne va vraiment pas bien.

Entre ses parents gravement malades, son propre état de santé qui la mine et le sentiment de trahison de son ex petit ami qui l'a quitté par texto au bout d'une relation de trois ans, elle ne s'arrêtait plus de pleurer.

Elle m'a avoué que s'il n'y avait pas ses parents à ses côtés, elle se suiciderait tellement elle ne trouve pas de sens à sa vie.

Pfffffouuuuu...

Bon...

J'essaie de lui remonter le moral.

Mais franchement, je ne suis pas sûre d'y parvenir.

Je suis désarmée face à cette détresse. 

23 mai 2013

La souffrance d'une mère

A peine prononce-t-elle le prénom de son fils aîné qu'elle se met à pleurer.

Il ne lui parle plus depuis l'été dernier.

Elle le voit régulièrement.

Car il habite dans la même rue qu'elle.

Dès qu'il la voit, il lui tourne le dos.

Que lui dire ?

Elle dit que sa belle fille est méchante.

Peut être que la belle fille est à l'origine de ce froid.

Elle a cinq enfants mais cette absence de relation avec le fils aîné l'obsède.

Elle s'en rend malade.

Son médecin, à qui elle se confie, le lui a dit.

"Laissez faire le temps..." lui a-t-il conseillé.

Je propose qu'elle lui écrive une lettre pour exprimer toute sa  douleur, toute sa souffrance.

Tous les jours s'il le faut.

Je ne pense pas qu'elle le fera....

15 mai 2013

A bloc de fatigue mentale

Mercredi. 

Permanence archi pleine. 

16h 30.

Plus personne ??

Hé bien ??

Plus envie de penser.

Cerveau en mode zombie.

Une pause clope.

Ranger le tas de dossiers accumulés. 

Envie pressante de rentrer.

Pour se vautrer devant un truc télévisuel bête.

Qui ramolit les neurones.

Il paraît que c'est le printemps. 

Plutôt un retour en automne...

13 mai 2013

Un banal lundi au bureau

Revenir au rravail après quinze jours d'arrêt semble a priori démotivant.

C'est surtout se lever à 6 heures et demie du matin qui est dur.

Aucun des quatre rendez-vous prévus ce matin n'est venu.

Tant mieux !

L'après midi a été plutôt calme.

Au retour, sur la route, je pensais à la liberté. 

Je me disais qu'avoir une voiture est un élément de liberté. 

Celle de se déplacer. 

Surtout celle d'aller loin.

Une liberté qui n'en est pas une.

Puisqu'on en devient dépendant. 

Et zut ! 

Tout ça pour ...

Ch'ai plus !

J'ai faim.  

20 avril 2013

Marchande de tapis

Marre !! Marre !!

J'en ai plus qu'assez d'être obligée d'écouter ce monsieur déblatérer au  téléphone qui me demande de faire un miracle pour un gars paumé.

Gars paumé qui vit dans un hôtel meublé sordide.

Et qui a eu deux mois de retard de loyer.

Et donc, le propriétaire a décidé de le mettre dehors.

J'ai reussi à négocier quatre nuits.

Ce gars paumé menace de se suicider. 

Putain de situation merdique au possible !!!

Faire une demande d'aide financière pour le dépanner temporairement.

Réponse dans trois semaines.

Autre vie.

Autre situation.

Une dame me demande mon avis sur ce qu'elle doit décider. 

Elle est enceinte de son troisième enfant.

Du père du deuxième.

Avec lequel elle ne vit pas.

Il attend un titre de séjour et n'a pas de travail.

Il ne voulait pas de son premier enfant.

Il a finit par l'accepter et s'y est attaché. 

Elle, elle aimerait pouvoir compter sur lui mais elle ne sait pas.

Elle ne sait pas si elle a des sentiments pour lui.

Il veut vivre avec elle.

Elle hésite. 

Et donc me demande mon avis.

Alors là ?! 

Que lui repondre ?

A priori, étant donné son hésitation,  je repondrais par la négative. 

Je lui ai conseillé de prendre le temps d'y réfléchir. 

Et de penser aussi à elle en tant qu'individu à part entière plutôt qu'uniquement en tant que mère et se focaliser sur le bien être des enfants.

Du coup, cela me questionne sur la capacité à décider de sa vie quand la vie sociale est réduite à très peu de contact avec autrui.

Peut-être qu'un jour, je serais tellement repliée sur moi même que je ne deciderais plus de rien. 

3 avril 2013

Suffisance

Aujourd'hui, j'ai encore du supporter le blabla égocentrique de ma collègue mielleuse.

Qui n'a cessé de parler d'elle. 

Comme si son expérience de la vie était un concentré de l'essentiel á connaître absolument sur l'être humain.

Elle adore tout et n'importe quoi.

En particulier tout ce qui a trait à la spiritualité. 

Style pensées philosophiques du dalaï-lama.

Je n'ai rien contre le dalaï-lama.

Mais ce qu'elle en retranscrit à la jeune stagiaire me pose question.

Elle veut montrer une image d'elle même pleine de générosité,  de compréhension de l'autre.

Mais elle dit qu'il y a trop de profiteurs.

Qu'en France, il est trop facile de vivre des aides de l'état. 

Elle oublie qu'elle même et toute sa famille en a bénéficié un bon moment.

Je me retiens.

Sinon, je crois bien que je pourrais être mauvaise à son encontre.

Je reste loin de sa bêtise. 

Et je me replie en écoutant de la musique. 

25 mars 2013

Vide du moment

Week end sous la pluie.

Semaine de travail super calme.

Aucun rendez-vous de prévu pour le moment.

J'ai achevé la lecture d'un roman.

J'ai bullé.

Ecouter de la musique.

Avec lui, tout redevient "normal".

Il se fait plus tendre.

Ma foi...

Il semble avoir laissé de côté cette excitation d'une aventure potentielle.

Suis-je satisfaite de cela ?

Je n'en sais rien.

C'est bête !

15 mars 2013

Intense exaspération

La semaine au bureau a été lente.

Et un brin chiante.

Assez peu de rendez-vous.

Deux peuchères qui ne veulent pas s'assumer.

Et, qui , bien sûr, attendent tout de l'assistante sociale.

Mais n'importe quoi !

Je n'ai cessé de leur dire que je ne ferais pas les choses à leur place.

Non mais !

"Mais à quoi elle sert l'assistante sociale ?"

"Elle est là pour nous aider !"

Aider oui !

Faire à la place de l'autre NON !!

NON ! NON ! NON !

Non au monsieur, toujours vautré sur son siège de la salle d'attente.

Il me suit d'un pas lourd.

D'emblée, il me dit qu'il me voit parce qu'il n'a pas su compléter le recours DALO (Droit au Logement Opposable).

Haaaarghhhh !

C'est plutôt simple à compléter.

Il suffit de lire.

Et il sait lire !

Qu'est ce qu'il m'agace !

En plus de ça, il veut une aide financière.

Je lui demande pourquoi.

Il me répond qu'il y a droit.

Ha booon ?

Il n'a aucune rupture de ressources.

Son loyer est peu élevé.

Aucune dépense imprévue particulière.

Je lui ai carrément dit que je donnerais sans doute un avis défavorable.

Et que l'aide serait rejetée. 

Mais il insiste le bougre !

Et après lui, c'est un autre qui vient faire son peuchère !

On lui a refusé l'allocation adulte handicapé.

Il dit que son médecin lui a conseillé de prendre contact avec la MDPH pour rencontrer un médecin expert et cela avant dimanche !!

Mais bien sûr !!

Il a 2 mois pour faire un recours.

Mais non !

Il fait son caprice.

Il doit se faire hospitalisé lundi prochain.

Je lui conseille donc d'attendre la sortie de son hospitalisation et de refaire le point sur son état de santé.

Il sera toujours temps de faire son fichu recours.

A sa place !

Il pleurniche quasiment quand il me sort un courrier du grand distributeur de prestations sociales.

Qui lui demande de se rapprocher de son bailleur pour négocier un délai de paiement relatif à une dette locative de moins de 300 euros.

Mais il m'énerve !!

Cela fait des mois qu'il "pleure".

Et qu'il s'englue.

Ras le bol !

Et ma collègue mielleuse qui se veut psychologue en déclarant qu'une demande cache toujours une problématique que nous devons être à même de résoudre pour le bien être de l'usager.

Hou ! La ! La! 

Il faut vraiment qu'elle arrête de se prendre pour le Bon Dieu !

Pfffouuuuu....

Non ! Non ! 

On ne dirait pas comme ça... 

Mais je suis super zen...

Vaut mieux en rire qu'en pleurer de tout cet agacement. 

25 février 2013

J'avoue que j'en ai marre...

De ma collègue mielleuse.

Des gens qui veulent tout, tout de suite.

De tous ces dossiers plein de papiers à conserver.

Des blablas inutiles.

Du froid polaire qui glace le sang.

De mon absence de motivation.

De l'ennui qui régne dans ma vie sentimentale.

De toute cette impression de vide en moi.

Pfffouuuuuu....  

18 février 2013

Mais pourquoi tant de fatigue ?

Ce matin a été d'une lenteur. 

J'ai reçu une dame qui avait besoin de parler. 

De son état de santé qui l'épuise tous les jours, de ses fils qu'elle ne voit plus depuis une dispute familiale. 

Elle pleure. 

Je l'ai écoutée durant une heure. 

Elle dit qu'elle ne sert à rien. 

Je lui rétorque qu'elle n'est pas un objet utilitaire. 

Mais un être humain. 

Elle me répond que c'est exactement ce que lui a dit son psychiatre. 

Elle est soudain pensive. 

Je dois mettre fin à l'entretien car une dame attend son tour.

Qui a une dette locative. 

Et une troisième dame qui vient de perdre trois membres de sa famille  

Qui sont morts dans un accident d'auto alors qu'ils se rendaient à des funérailles. 

Elle s'est mise à verser de grosses larmes. 

Après cela, j'ai eu un appel d'une jeune femme qui s'affole car elle a reçu un courrier relatif à une procédure d'expulsion. 

Elle angoisse. 

Elle viendra sur ma permanence. 

J'ai mis du temps à me plonger dans les dossiers. 

De retour chez moi, je me suis sentie hyper fatiguée.

Au point de vouloir me coucher tout de suite.

Je croies que tous ces bouts de vie me touchent plus que je ne le veux. 

13 février 2013

Misère...

La matinée a été tres calme. 

Et l'apres midi de permanence chargée. 

J'ai reçu six personnes en deux heures. 

J'ai trois aides financières à instruire. 

Appel de la sauvegarde pour l'enfance. 

Deux enfants vont êtres placés. 

J'ai le père en suivi.

La mère est handicapée. 

Le père, un monsieur tout maigre.

Gitan. 

Qui ne sait ni lire, ni écrire. 

Qui manque de structuration dans sa vie. 

Mais pas d'amour pour ses enfants.

L'assistante sociale de la sauvegarde m'informe que cela fait 5 mois qu'elle connait la famille.

Ha ?! 

Zut de zut !

Je ne savais pas cela.

Nous aurions peut être pu agir de concert pour les aider.

En particulier pour le logement.

Qui serait insalubre.

Ben...

La justice a décidé le placement des enfants.

En attendant, l'inspectrice que j'ai contacté par la suite me dit qu'on ne sait pas où se trouve la famille.

Et hop ! C'est la brigade des mineurs qui est à présent sur le coup !

J'ai vu l'ainé, âgé de deux - trois ans, une seule fois. 

Il ne m'a pas du tout semblé malheureux.

Mais j'avoue que je ne suis pas du tout objective.

Etant donné que je ne connais pas leur logement, ni ne sais comment les parents organisent leur vie.

Bon...

Je ne pense pas le revoir de sitôt.

J'avoue que cette situation me touche.

Car je pense qu'en aidant les parents, ils sont à même de s'occuper, plus que correctement, de leurs enfants.

Ils ont avant tout besoin de conseils et de soutien.

Et non pas qu'on place les petits.

Pffffouuuuu...

12 février 2013

Haaaa ! Quel bonheur...

... De revenir au bureau !

Par un froid glacial.

Où est passé mon planning du mois ?

J'ai cherché partout.

Sur mes 5 rendez-vous du jour, un seul est venu.

Réunion d'équipe sans relief.

Excepté lorsque la sous chef teintée rousse nous a dit qu'il y avait eu un clash avec une collègue du service logement.

Collègue qui s'est énervée vivement après elle pour la voiture de service.

Collègue qu'elle n'a pas su recadrer.

Après coup, je me suis demandée pourquoi elle nous a confié cet épisode.

J'en déduis qu'elle veut que l'équipe prenne fait et cause pour elle.

Et qu'ainsi nous soyons dans une forme de mépris, de rejet envers nos collègue du service logement.

Elle nous manipule.

Car elle ne veut pas s'occuper de ce service.

Et qu'à la limite, si ce service disparaissait, ça l'arrangerait bien.

Mais ça ne fonctionne pas avec moi.

Qu'elle assume seule son choix et ses responsabilités.

Une jeune femme a appelé.

Pour me demander si je pouvais accélérer le traitement du renouvellement de sa couverture complémentaire.

Non, je n'ai aucun pouvoir sur ça.

Car le jour de la Saint Valentin, elle doit se faire avorter.

Et ne pourra avancer 400€ pour l'intervention.

Elle voulait une aide financière.

Je lui ai répondu non.

Chouette journée....

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