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Secrètes Pensées
19 janvier 2015

Lundi laborieux

J'avoue que je me suis lamentablement trainée toute cette journée.

Temps pourri.

La première personne reçue, une dame d'une cinquantaine d'années que je voyais pour la première fois, a pompé toute mon énergie.

Elle veut d'urgence une aide financière pour pouvoir payer une franchise de son assurance habitation suite à une effraction de la serrure de sa porte blindée.

Depuis, elle dort chez sa fille car elle dit qu'elle a peur.

Elle insistait lourdement sur le caractère urgent.

Je l'ai recadrée en lui répondant que ce n'est pas moi qui décide d'un accord pour une aide financière.

Et qu'en plus, hélas pour elle, je doutais fort qu'on le lui accorde.

Car malgré sa détresse, sa situation relevait assez peu d'une situation d'"urgence" c'est à dire d'une absence totale de ressource financière ou d'une dépense totalement imprévue mais nécessaire.

Certes, ce qui lui arrive est "exceptionel" mais avec les prestations, elle peut organiser son budget et régler les 80€ de franchise.

Et de toute façon, elle n'aura pas de réponse avant trois semaines a minima.

Par la suite, deux personnes sont venues sans rendez-vous.

Elles insistaient plus que de mesure pour me voir tout de suite.

Mais bien sûr !

Que non !

Le premier s'est mis à faire un mini scandale à l'accueil.

Ma foi.

Toujours aussi expressif lorsqu'il s'agit de lui-même.

Je le suis depuis longtemps et il sait très bien que je ne reçois que sur rendez-vous ou le mercredi après-midi.

Je ne cède pas.

Il reviendra mercredi ou pas.

La seconde, venue avec sa mère, voulait absolument que je la reçoive immédiatement.

J'ai dit non !

Et lui ai fixé un rendez-vous dans l'après-midi.

Avec la pluie et le froid, j'ai eu peu de gens présents.

J'ai passé ma dernière heure de travail concentrée sur le scrabble.

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12 janvier 2015

Histoire de gâteaux

Il arrive que des personnes suivies nous offrent des cadeaux.

Très souvent, ce sont des gâteaux orientaux, en particulier lors des fêtes du ramadan.

Vendredi dernier, une dame a offert un petit plateaux de jolis gâteaux suite au mariage de sa fille.

Ce présent était destiné à ma collègue mielleuse qui était absente.

C'est ma collègue peucherette qui les a reçu.

La mielleuse était encore absente aujourd'hui.

Ce matin, ces gâteaux avaient disparus.

La collègue peucherette s'en est offusquée.

Ce que je peux comprendre.

Le vol, c'est mal !

Elle était visiblement frustrée.

Elle est partie à leur recherche.

En vain.

Elle a alors décidé d'en référer à notre nouille de sous chef.

Pour ma part, je m'en fiche qu'ils aient disparus.

Ce ne sont que des gâteaux.

Mais elle l'a pris cette disparition vraiment à coeur.

"C'est pour le principe !" a-t-elle déclaré.

J'ai trouvé sa réaction disproportionnée.

Parce que lorsque des collègues se faisaient hurler dessus et sortaient en pleurs du bureau de l'imbécile qui nous sert de directeur, elle restait quasi indifférente.

Elle s'était lâchement désistée lorsque qu'il s'agissait d'agir collectivement pour faire cesser cela.

Elle n'en a eu que faire alors des principes de respect et de justice.

Je me dit que c'est petit de sa part. 

Et égoïste aussi.

Minable ??

Oui !

Je critique, je critique...    

Ce n'est pas très glorieux, je le reconnais volontiers.

Mais ça fait un bien fou !

Je suis en forme !! 

Non.

Pas vraiment...

J'en ai marre.

Et nous sommes à peine au début de l'année...

6 janvier 2015

Inconsistance

C'est le mot qui me vient lorsque je pense au sous chef.

Flou, sans positionnement aucun et qui croit que son langage est clair.

Avec ses sous entendus.

Pffffouuuu...

Le retour au travail se fait en douceur.

Je me suis organisée pour avoir peu de rendez vous cette semaine.

Je sens bien que ma démotivation revient au grand galop.

Et qu'une forme d'indifférence s'installe à nouveau.

Comme j'avais du temps, j'ai pu achevé la lecture du roman d'Harlan Coben.

Au cours de l'après-midi, discussion sur l'attentat à Charlie hebdo.

Une des collègues a peur.

Peur de quoi ? 

Je me le demande...

Pour ma part, toute cette émotion autour de l'attentat me barbe à l'heure où j'écris ces mots.

Non pas que je sois indifférente à ce qui est arrivé mais à ce compte là, c'est tout le temps qu'il faudrait s'indigner !

 Et je le suis déjà trop dans mon boulot... 

1 juillet 2014

Irrespect et mépris

J'ai repris le travail ce matin.

Pas plus motivée et ni réveillée que ça.

J'avais complètement oublié que la stagiaire est encore là jusqu'à la fin du mois.

Heureusement qu'elle n'est venue que l'après-midi.

La collègue mielleuse a passé la matiné à siffloter à qui mieux mieux. 

Le truc exaspérant au possible !

J'ai écouté de la musique pour m'en évader.

J'ai déjeuné avec le collégue du service logement.

Qui a le regard fuyant.

A la fin du déjeuner, la peucherette est venue le chercher.

Pour partager un gâteau préparé par une autre collègue pour l'anniversaire de la mielleuse.

Je n'étais évidemment pas prévenue ni même conviée.

Tout le monde a participé à ce "non évènement".

Je me suis dit que c'était vraiment minable de m'avoir mise à l'écart.

Le pire c'est que la jeune collègue qui a eu cette idée est venue m'apporter un bout de son gâteau !

Sans me dire pour quelle occasion elle l'avait fait.

Je n'y ai pas touché et il a atterri direct dans la poubelle.

C'est pathétique.

M'enfin..

C'est ça la vie de bureau quand on a affaire à une personne imbue d'elle même et qui tente de semer le doute dans l'esprit des autres en la discréditant par la manipulation par jalousie désespérée de se faire voler la vedette.

Je crois que cela ressemble à une forme de harcèlement qui ne dit pas son nom.

J'en parlerai peut être au psy...

17 juin 2014

Journée ordinaire au bureau

Il n'est pas encore 9 heures que la collègue peucherette soupire.

"Il fait froid dans les bureaux" dit-elle.

La clim a fonctionné toute la nuit.

Elle sort et revient d'un pas nerveux.

Son téléphone sonne.

Elle décroche d'un air exaspéré.

En fait, elle n'a pas envie de répondre.

Au ton de sa voix, je sens qu'elle n'a pas envie de s'éterniser.

La collègue mielleuse est, elle aussi, a cran.

Elle est arrivée en retard.

Son téléphone sonne.

"Note son nom et son numéro ! Je le rapellerai plus tard !" répond-elle d'un ton sec.

C'est la joie !

La peucherette petit déjeune...

Et moi, j'attends mon rendez-vous de 9 heures.

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5 juin 2014

Au top du rien

Ha ! La ! la !

Cette semaine a été éprouvante.

Non pas du fait des personnes que j'ai en suivi. 

Mais en raison de la stagiaire qui m'a littéralement fait sortir de mes gonds.

Et cela dès le deuxième jour.

Manque de chance pour elle, mardi personne n'est venu.

Elle commençait à se lamenter et m'a demandé à cinq reprises si elle ne pourrait pas faire un entretien avec une collègue.

Son insistance obsessionnelle m'a agacée au plus haut point.

Je lui ai vertement répondu que ce serait décidé par la hierarchie et discuté en équipe.

J'ai du le lui dire au moins trois fois.

Au bout d'un moment, j'ai déversé mon venin tellement j'en ai eu marre.

Si elle persistait, je lui "cracherais" un topo sur une situation et on arrêtait là le stage.

Mercredi après midi, elle est allée voir directement le sous chef pour se plaindre de moi évidemment.

Nous avons donc eu une discussion où je l'ai recadrée.

Non, je ne lui donnerai pas à lire des dossiers de personnes qu'elle ne connait pas.

Et non, elle ne me collera pas aux basques.

Et oui, elle doit lire la documentation que je lui ai fourni.

On dirait une gamine de 5 ans qui fait un caprice !

La situation s'est apaisée.

Elle a trouvé son bonheur sur ma permanence bien remplie.

Mais elle manque de recul et d'analyse.

Heureusement qu'elle n'est là qu'à mi temps.

Je suis en week end !

Yes !!

J'ai vraiment un grand besoin de décompresser...

2 juin 2014

Mais pourquoi ai-je dit oui ??

J'ai dit oui pour accueillir une stagiaire.

Une dame en formation pour se reconvertir en chargé d'insertion sociprofesionnelle.

Suite à un bilan de compétences.

Personne ne pense à la difficulté qu'ont les étudiants pour obtenir un stage. 

Je me dis que c'est formateur pour les deux parties en présence.

Alors, je dis oui.

Donc, mercredi dernier, cette dame me contacte pour m'informer qu'elle commence lundi, c'est à dire CE lundi, aujourd'hui.

Ha ?!

Je n'étais pas au courant.

Ni une, ni deux, je suis allée voir le sous chef pour faire le point.

Tout ce qu'il a trouvé à me dire c'est que j'ai donné mon accord pour accueillir cette stagiaire.

Certes .

Mais est ce une raison pour me laisser dans l'ignorance de la date de son arrivée et de son emploi du temps futur ??

Non, je ne crois pas.

Ce que je lui ai clairement dit.

Il se trémoussait sur son siège et tentait de me persuader de sa bonne foi tout en répétant que j'avais donné mon accord.

Mon oeil ?

Tu l'as vu ??

Quel con !

A la pause déjeuner, une collègue donne son avis sur la stagiaire et déclare que la première impression qu'elle a eu d'elle était négative.

Elle la trouve arrogante.

Elle ne connait rien de cette femme mais, bien sûr, elle a déjà une opinion toute faite.

Pas terrible, terrible pour quelqu'un qui se prétend ouverte d'esprit et tolérante.

Et elle en rajoute une couche: "la première impression est toujours la bonne !" 

Mouais...

La stagiaire est arrivée en avance cette après midi.

Ma collègue mielleuse est restée plus que distante avec elle.

La peucherette lui a un peu parlé dans l'après midi.

Manque de chance, aucun de mes rendez-vous prévus n'est venu.

Je lui ai donné tout un tas de trucs à lire.

Je n'avais rien d'autre à lui proposer.

Moi même n'ayant rien de particulier en cours.

J'en ai profité pour lire aussi.

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Mot de l'éditeur: 

Un essai sur une faculté humaine qui, contrairement aux idées reçues, n'a rien de naturel et doit se cultiver si l'on veut éviter de la perdre totalement. Un cri d'alarme car si notre société veut se maintenir dans un esprit de vivre-ensemble, elle ne peut se contenter des seules conversations spécifiques et restrictives menées dans les salons du XVIIe ou dans les cabinets des psychothérapeutes d'aujourd'hui. 
Des solutions concrètes pour apprendre aux enfants d'aujourd'hui à se mettre en posture d'écoute malgré l'ère du virtuel et du chacun pour soi, à commencer par l'acceptation du silence.

Très intéressant et pertinent.

Cela me sera plus qu'utile.

Bon...

Une dernière cigarette et je file au lit.

20 mai 2014

Mesquinerie

La vie de bureau est quelques fois d'une bêtise sans nom.

Ce matin, l'imbécile qui nous sert de directeur vient me voir.

Il veut me faire part d'un truc.

Pas grave dit-il.

Je l'écoute donc.

Il me dit alors que des salariés sont venus faire une réclamation.

A propos d'un bureau.

Celui occupé précédemment par un agent d'accueil, la grande C, qui est, à présent, en partie sur un poste de travailleur social.

Et donc qui occupe très peu ce bureau.

Bureau qui est utilisé comme lieu des pauses déjeuner pour une partie du personnel dont moi.

Alors ?

Je lui demande ce qu'on nous reproche exactement.

Attention !!

C'est du super lourd !!

Hé bien, ces salariés se plaignent des odeurs d'après déjeuner !

Ben..

Il n'y a pas de ventilation..

Et également que la poubelle est pleine de déchets d'après repas, déchets qui devraient plutôt être jetés dans la poubelle consacrée qui se trouve dans l'espace repas.

Certes.

Ho ! Mon dieu !!

Mais quelle misère !!

Tout ça parce que, la semaine dernière,  j'ai voulu m'installer dans ce bureau, équipé d'un ordinateur, pour un entretien.

L'agent d'accueil, qui se trouvait donc à l'accueil, me dit que ce bureau n'est pas un bureau d'entretien.

Ha zut ?!

Ben non, il doit rester libre si elle a besoin d'y aller.

Haaaaa ?!

Et, un brin agacée, je l'avoue, je lui répond séchement: pour te préparer un café !

Car en dehors de ça, elle n'y est pas beaucoup dans ce bureau.

Le pire, c'est qu'elle se permet avec une autre collègue, d'entrer dans ce bureau alors que nous sommes en plein entretien.

Pour se préparer tranquillement un café !

Aucun respect !

Quel courage elle a eu d'aller se plaindre auprès de l'imbécile qui nous sert de directeur !

Et pas toute seule en plus !

Avec une secrétaire en rien du tout concernée par ça.

La question de ce bureau a été abordée en réunion d'équipe cette après midi.

Apparemment, je ne suis pas la seule à avoir subi l'irrespect de collègues, toujours les mêmes, qui entrent sans prévenir dans ce bureau lors d'un entretien.

C'est d'un pathétique !

Et dire que j'étais à deux doigts d'aller la voir pour m'excuser.

Ça ne se fera jamais.

Et tant pis si, encore une fois, je passe pour l'asociale de service. 

19 mai 2014

Ha la la...

Hop ! 

Article de samedi en brouillon posté !

Ce matin, je suis arrivée en retard de dix minutes.

Travaux sur la route.

D'où ralentissement.

D'où déviation de l'itinéraire habituel.

D'où obligation d'emprunter l'autoroute.

Et bouchon...

 Retard qui ne m'a point empêchée de boire le café et fumer la première cigarette de la journée.

J'ai ensuite enchaîné les rendez-vous de la matinée.

Sans grande motivation...

Ma collègue peucherette a fait appel au sous chef pour son écran qui refuse de fonctionner.

Et qui a remplacé l'autre, depuis une semaine, car en panne.

Écran relié à un télé-agrandisseur.

Elle est malheureusement malvoyante.

Ils ont essayé l'écran sur un ordi.

Pas de problème.

L'écran fonctionne.

Ils ont alors essayé le télé-agrandisseur avec un autre écran.

Rien.

Bon...

Je demande alors si je peux consulter le mode d'emploi du télé-agrandisseur.

Je lis la rubrique relative à la télécommande de l'appareil.

Et hop !

Je lui dis ce qu'il faut faire: rester appuyer 4 secondes sur la touche on/off.

Et miracle !

L'écran fonctionne !

Mon dieu !

Quand je pense que le sous chef a lu ce mode d'emploi et qu'il a bien essayé mais qu'il n'a pas appuyé sur la bonne touche.

Je me dis que c'est pathétique...

M'enfin...

Le truc positif de ce lundi c'est qu'on m'ait dit que je fais plus jeune que mon âge.

30 - 35 ans !

Heu...

Moui...

Hé bien...

Faut fêter ça !

Un petit apéro pour finir cette journée !

12 mai 2014

Vive le lundi !

Pffouuu...

La matinée a été bien remplie. 

Enchaînement de rendez vous.

Prévus et imprévus.

Passer un temps fou au téléphone avec un fournisseur d'énergie pour une facture de plus de 5 000 euros.

Incompréhensibilité dans les relevés des index.

Deux relevés en quatre ans ?!

Un technicien devait passer la semaine dernière chez la cliente pour vérifier le compteur.

Elle l'a attendu au jour et à l'heure prévue.

Il n'est jamais venu.

Soit disant parce qu'il n'a pu entrer dans le lotissement.

Qui a une mauvaise réputation.

Réputation sans réel fondement.

Tout ça parce qu'il est est habité par des gens du voyages.

Sédentarisés depuis bien longtemps.

Et franchement plutôt sympathiques.

Je suis plusieurs familles qui y habitent depuis longtemps.

Et je n'ai jamais eu de problèmes avec elles.

"On n'est pas des vampires!" me dit la jeune femme qui a reçu cette si chère facture.

Ben non !

Je me souviens d'un jeune homme que j'avais en suivi, cousin de la jeune femme, qui m'avait gentiment invitée à assister à une messe évangéliste.

Proposition que j'ai du refuser.

D'autant plus que je suis athée.

Et sinon ?

Le père de famille à la rue m'appelle.

Alors qu'officiellement je ne suis plus sensée le suivre.

La famille est à présent hébergée par un cousin jusqu'à la fin de la semaine.

Ensuite...

Le néant...

L'assistante sociale du conseil général ne le recevra pas avant la mi juin.

Elle lui aurait dit que cela ne changerait rien à sa situation qu'elle le reçoive aujourd'hui.

Super top !!

En attendant, c'est la rue qui les accueillera à bras ouverts.

Elle n'a que ça à faire la rue.

Recueillir le désarroi d'un père.

Pfffouuuu...

Je lui conseille très vivement l'hôtel meublé comme solution transitoire, dont les nuitées peuvent être prises en charge financièrement par le conseil général pour un mois.

Il hésite.

Il n'en a pas envie.

J'en parle, entre deux trucs sans importance, au sous chef.

Qui fait mine de prendre à coeur cette situation mais qui dit que ce n'est plus à nous de nous en préoccuper vu que la famille est désormais suivie par les services sociaux du conseil général.

Je sens bien un gros gros soupir de soulagement de sa part.

Mouais...

L'impuissance m'épuise totalement...

29 avril 2014

Ho ! Putain ! Merde !

Ce matin, j'ai vu arriver la mielleuse de service.

Tiens ?!

Journée de formation annulée, formateur malade...

Et zut !

Bon...

Elle a commencé à faire son intéressante auprès du sous chef.

En lui expliquant de long en large  le pourquoi de sa présence au bureau aujourd'hui.

Booof !

Le dit sous chef qui est venu à maintes reprises pour me demander si j'avais des nouvelles de la famille à la rue.

Je me disais: pas de nouvelles, bonnes nouvelles !

Que nenni !

Je me décide à contacter la famille.

Rhaaaa !

Le service social du conseil général les a laissé en plan.

Et elle s'est retrouvée à la rue hier soir.

Dans son malheur, elle a pu être hébergée juste une nuit par une vague connaissance de quartier où la famille habitait et errait durant des heures.

J'en parle tout de suite à mon sous chef qui décide de téléphoner au service social du conseil général pour faire le point.

L'assistante sociale au bout du fil s'explique.

Elle a proposé ci et ça mais le monsieur n'a pas adhéré.

Bon...

Je rappelle le monsieur.

Il veut toujours un appartement tout de suite.

Je le recadre.

Et je lui dis que la priorité n'est pas là.

Qu'il faut d'abord trouver une solution transitoire et surtout mettre sa famille à l'abri.

J'insiste sur ce point.

Il me répond que l'école reprend la semaine prochaine et qu'il ne veut pas que ses enfants redoublent.

Mais qu'est ce que je m'en fiche de l'école, pour le moment !!

J'insiste à nouveau et je lui dit qu'il peut passer quelques nuits à l'hôtel.

Il ne veut pas.

Pffouuuu...

Sur ce, il me dit qu'il a demandé à sa soeur si elle peut les héberger un temps.

Oui  !!

Youpiii !

Ouf !!

M'enfin...

Je ne me réjouis pas plus que ça parce que dans dix jours, il faudra trouver une solution.

Et hop ! J'envoie un mail d'info à l'assistante sociale du conseil général désignée pour assurer la poursuite du suivi de cette famille.

Et zut !

Réponse automatique: elle est absente jus'au 6 mai !!

J'en fais part au sous chef qui soupire de soulagement et me dit benoitement que puisque l'assistante sociale est absente c'est moi qui assurerait le suivi jusqu'à son retour.

Haaaaa?!

Ou comment ne pas prendre de responsabilités alors qu'officiellement je ne suis plus censée suivre cette famille.

A chaque fois que je constate qu'il se dégonfle, je pense immédiatement à ce que m'a dit le psy: ce n'est pas un Homme !

Pffouuuu..

Un petit apéro pour me détendre ??

Ouiiii !!!

Vivement les congés !! 

16 avril 2014

Ch'uis super crevée...

De ma super après midi de permanence.

Qui a débuté par une dame qui veut que sa fille parte en colonie cet été.

Comme je lui ai indiqué au téléphone que ça ne relevait pas vraiment de mes missions, elle veut changer d'assistante sociale .

Ben oui !

Volontiers !!

Ni une ni deux, elle veut en parler au sous chef.

Mais oui !!

Il la recadre: le suivi continuera avec moi.

Rhooo ! Zut de zut !

Ensuite, j'ai eu droit à la famille dont l'appartement a été incendié.

Et qui se retrouve à la rue.

La belle soeur ne voulant plus les héberger.

Hooo ! Super chouette !

Monsieur a commencé à s'énerver.

Ben tiens ! 

Ni une ni deux, je fais appel au sous chef.

Unique solution de l'instant, le 115.

Au mieux dix nuits en hôtel.

Et après ?

Ben...

Retour à la débrouille.

Franchement, je sens que je vais devoir me dépasser pour trouver une solution un peu plus durable que ces misérables nuits en hôtel.

Je suis déjà épuisée d'avance...

26 février 2014

Pfffouuuuuu...

Le retour au travail s'est fait dans la nonchalance et surtout la démotivation.

Hier, avant même l'ouverture des bureaux, le nouveau me dit qu'il en a ras le bol des vexations et de la surveillance non seulement de l'imbécile qui nous sert de chef mais également du sous chef.

Sous chef qui visiblement en tient aussi une couche côté perversion et incompétence. 

Plusieurs collègues se sont déjà plaint de son manque de positionnement, de ses réflexions étranges voire même outrageantes concernant certaines situations.

Nous ne sommes pas gâtés !!

Fichue hiérarchie !

Cette après-midi, ma collègue peucherette est sortie en larmes d'un entretien.

La dame qu'elle suit depuis peu s'est mise en colère contre elle.

Cette dame à trois enfant et elle en attend un quatrième.

Le plafond de son logement s'est effondré et elle a vue direct sur le ciel à travers le toit.

Heureusement qu'il n'y avait personne quand l'effondrement du plafond a eu lieu.

Elle ne veut pas quitter ce logement.

Des travaux ont bien été effectués.

En tout cas pour ce qui est du plafond.

Quant à la toiture...

Elle est hébergée à droite à gauche en attendant de pouvoir revenir habiter son appartement.

Idem pour les enfants qui dorment chez des membres de sa famille.

Par mesure de précaution et surtout de protection des enfants, le sous chef a décidé d'instuire une information préoccupante.

C'est un truc qu'il semble adorer.

Surtout pour se protéger lui.

Ma collègue hésite.

Comme trop souvent face à ce type de situation.

Mais le sous chef y tient absolument. 

Quand ma collègue lui en a parlé, cette dame s'est mise dans une colère noire.

En même temps, je ne vois pas trop ce que ma collègue pourrait décider d'autre.

Elle pourrait revoir le logement afin de s'assurer que les travaux ont bien été faits.

Et donc que la famille sera en sécurité.

Mais...

Elle est en congés demain soir.

De toute façon, avant que l'information préoccupante soit prise en compte, il se passera plusieurs jours.

Espérons que d'ici là, la famille aura réintégré son appartement en toute sécurité.

Et sinon ?

Ben...

Je suis bêtement contente de moi en ce moment.

Je me rends compte que j'arrive à me détacher des situations que m'exposent les personnes que je suis.

J'ai reçu un jeune homme qui a un problème de santé avec comme conséquence une douleur constante assez intense.

Douleur qui l'empêche de vivre normalement et de dormir aussi.

Il est en complète dépression.

Il n'a pas d'espoir.

Il veut absolument travailler mais non, ce n'est pas possible aujourd'hui. 

Il se lamente.

Je lui ai simplement dit qu'à chaque jour suffit sa peine.

Et que vivre l'instant est ce qui compte.

Alors retrouver un emploi, on met ça de côté pour le moment.

Mon dieu !

C'est, je l'avoue, de la psychologie à deux balles !

Mais j'espère que cela fera un peu son chemin dans sa tête.

Avant, cela m'aurait travaillé du cerveau.

Tout comme la situation du suicidaire.

Mais, à présent, j'y pense et puis je passe à autre chose.

Et je me sens mieux.

Allez !

Une dernière cigarette et une petite musique pour finir la journée.

12 février 2014

Epuisée...

Psychiquement.

Je n'ai plus d'énergie.

A force d'essayer de réfléchir aux solutions possibles pour aider et rassurer ceux qui n'ont plus les moyens de vivre décemment dès le 15 du mois.

Choisir entre manger ou se chauffer.

Pfffouuuu...

Pas évident.

Le pire pour moi c'est de devoir rester presque impassible face à la détresse de l'autre.

Impassible c'est à dire montrer le moins possible que je peux être touchée par leur désarroi.

Entre le fils de 19 ans qui hyper angoisse à l'idée de mourir parce que la tumeur qu'on lui a trouvé au cerveau est inopérable et provoque des crises régulières d'épilepsie, et, le monsieur qui a envie de se suicider, je sors des entretiens complètement à plat.

C'est suite à une remarque de ma part, qui disait que je lui trouvais meilleure mine que la dernière fois que je l'avais vu, qu'il me dit qu'il a envie de se suicider.

Ha ?!

Je lui demande depuis combien de temps il pense à ça.

Depuis très longtemps.

Il a une cinquantaine d'années.

Depuis son enfance.

Son père, qui est encore en vie, était alcoolique.

Il dit que c'est à cause de lui qu'il a fait des bêtises et a fait de la prison.

7 à 8 ans en tout.

Il dit qu'il déteste son père.

S'il reste, c'est pour sa fille.

Mais il n'a pas d'espoir.

Je lui demande s'il en a déjà parlé.

Il me dit que non.

Qu'il n'en parle jamais.

Heu...

Hé ben, c'est à moi qu'il se confie...

Mais pourquoi c'est à moi qu'il dit ça ???

Il me dit qu'il a déjà vu des psychologues, des psychiatres.

Il n'est pas contre l'idée d'en voir un.

Ou plutôt une psychologue.

Surtout pas un homme.

Sans doute est ce en lien avec l'image paternelle négative.

Je me suis sentie totalement vide après ça.

Heureusement que je suis en congés demain soir.

Je vais pouvoir décompresser.

Et zut !

J'ai oublié mon smartphone au bureau. 

13 décembre 2013

Je veux de la zénitude !

Haaaaa! Le travail !!

Cette fin d'année au bureau est surréelle.

L'ex sous chef ne reviendra pas.

Elle s'est mise en arrêt maladie pour toute la durée de son préavis.

Une collègue du service logement a elle aussi donné sa démission.

Quant à l'une des collègues de mon bureau, c'était son dernier jour aujourd'hui.

Elle enchaîne dès lundi prochain son nouvel emploi dans une région au nord.

Un matin, nous avons eu droit à une leçon moralisatrice au possible durant laquelle l'imbécile de chef a été encensé.

Et nous n'avions pas le droit d'exprimer quoi que ce soit !

Pour ma part, j'ai attendu d'être certaine qu'il n'y ait pas de réunion mensuelle pour décider d'agir.

Prudemment mais sûrement.

Côté vie personnelle, il doit visiter un appartement ce week end.

Je croise les doigts pour qu'il soit parti avant les fêtes.

Je me sens totalement vide d'énergie...

Un peu de musique pour me relaxer.

10 décembre 2013

Ras le pompon !

Journée sans rendez-vous.

J'ai achevé la lecture du roman de Mo HAYDER.

Super prenant !

Je recommande !

Et sinon ?

L'ex sous chef, redevenue simple employée, a donné sa démission aujourd'hui.

L'imbécile qui nous sert de chef a refusé de signer sa lettre de démission qu'elle a voulu lui remettre.

Pffffouuuuuu...

Il lui en veut.

Il la méprise.

Il méprise tous ceux qui osent s'opposer à lui.

Je lui ai conseillé de lui envoyer sa démission par courrier en recommandé en précisant qu'elle l'avait oralement informé aujourd'hui de sa décision.

Ça devient n'mporte quoi...

Pour ma part, je me sens exclue de tout.

Comme si tout cela me passait au dessus.

J'ai bien conscience que cela doit me remuer intérieurement plus que je ne le croie.

Mais je ne veux pas me l'avouer franchement.

Je sais bien que je me protège.

En adoptant une attitude froide et distante.

J'en ai marre de cette ambiance de travail bizarre. 

Je me replie.

Encore et toujours...

16 novembre 2013

Pffffouuuuuuu...

La reprise du travail s'est faite sans véritable enthousiasme.

Dès mon retour, des collègues m'ont raconté que l'imbécile qui nous sert de chef a fait son dictateur.

Il a convoqué plusieurs salariées pour leur rappeller les procédures et je ne sais quoi liées à nos missions.

Une des dernières embauchées était particulièrement remontée après lui.

Elle ne renouvellera pas son CDD.

Ni une autre d'ailleurs.

Elle aussi récemment embauchée.

Nous n'avons toujours pas de sous chef.

La nouvelle secrétaire me dit subir les incohérences de l'imbécile qui nous sert de chef.

Elle n'en peut déjà plus au bout de trois semaines de présence.

Prise de tête avec la collègue mielleuse.

Qui ne peut s'empêcher de discuter des heures au téléphone avec ses amies et de les réconforter avec sa psychologie de supermarché.

Je lui ai dis que cela me gênait.

Car j'estime que je n'ai pas à connaître la vie intime de ses amies.

Et que je souhaiterais qu'elle sorte du bureau si elle veut continuer à discuter de choses intimes.

Elle l'a très mal pris.

Déclarant encore une fois que c'est mon point de vue.

Ben oui...

Et que son point de vue est forcément différent et qu'elle ne voit pas en quoi c'est gênant de discuter de la vie intime avec une amie au bureau.

Elle oublie juste la présence de trois autres personnes qui ne connaissent pas du tout cette amie.

Et qui n'en ont rien à faire de la vie de cette amie.

Où est le respect dans cette situation ?

Elle me rétorque que lorsque je répond à ma mère, c'est intime.

Certes.

Sauf que dire à ma mère que c'est ok pour le resto en fin de semaine relève de ce qui peut se dire sans causer de gêne aux autres.

Ce n'est pas comme si nous discutions de choses très personnelles qui ne concerneraient personne d'autres que nous, notre famille.

Dans ce cas là, je demanderais à ma mère de me rapeller ou je sortirais du bureau pour m'isoler.

Je crois vraiment qu'elle se croie au-dessus de tout.

Je me dis qu'elle veut absolument dominer tout le bureau.

Et me dominer en particulier.

Elle doit avoir un problème d'estime de soi.  

Et je crois bien que je n'ai pas fini de supporter sa prétention.

Misère !!!

Et sinon ?

J'attends avec impatience qu'il se trouve un appart.

Car, bien qu'on s'entende, j'ai envie de me sentir enfin libre.

28 octobre 2013

Eté indien

Fait trop chaud pour la saison !

Nous sommes obligés de mettre la clim au bureau !

J'ai instruit les aides financières.

Une pour une dame chez laquelle il y a eu un incendie.

Elle ne sait pas comment cet incendie s'est déclenché.

Une autre parce que le rsa a été diminué faute d'un contrat en cours.

Je ne suis pas certaine que les aides seront accordées.

Car après calcul du budget, il leur reste de quoi vivre décemment une fois les charges mensuelles payées.

J'ai téléphoné à l'un et à l'autre.

J'ai reçu deux jeunes femmes.

Qui m'ont avoué qu'elle n'avait pas déclaré les salaires de leur emploi précaire.

Pas bien !

Je leur ai donc expliqué que le grand distributeur de prestations avait les moyens de vérifier leur situation via les services de l'urssaf et celui des impôts.

Et qu'un jour, il est fort possible qu'elles soient contrôlées et que d'un coup, elles ne perçoivent plus aucune prestation.

Ce qui est quand même très très chiant quand ça arrive.

Et qu'en plus, dans ces cas là, faut que j'instruise des aides financières.

Parce que, évidemment, je ne peux pas les laisser crever de faim !

26 ° à l'intérieur !

Fait vraiment trop chaud !

24 octobre 2013

Fatiguée mais...

Contente d'être enfin en week end !

Mardi fut calme.

Mercredi matin également.

Mais la permanence, l'après midi, a vu défiler huit personnes !

Je n'ai pas vu le temps passé qu'il était déjà l'heure de quitter le bureau.

Plein d'aides financières à instruire.

Ce matin, réunion avec l'imbécile qui nous sert de chef.

Rien de neuf.

Les candidatures au poste de sous chef ne donnent rien.

Pas de profil qui corresponde.

Je sens qu'il voudrait que le ou la candidat(e) soit immédiatement opérationnel(le).

Histoire de ne pas avoir à le ou la former.

Etant donné son incompétence concernant toutes les procédures existantes à connaître.

Deux collègues m'ont demandé pourquoi je ne postulerai pas.

Heu...

Pfffouuuuu....

Non pas que le poste en soi soit ininteressant.

Mais je n'ai pas envie de me coller tous les problèmes et les aspects chiants d'un tel poste.

Que ne manquerait pas de me déléguer l'imbécile.

Et sinon ?

J'attends un rendez-vous avec le psy.

Qui est en congé comme les enfants.

Car je sens comme une tension nerveuse en moi.

Je zappe canteloup !

Je le trouve insupportable !   

19 octobre 2013

Désordre

Au bureau.

C'est du grand n'importe quoi.

Pour ne pas changer.

L'imbécile qui nous sert de chef nous évite.

Il n'a rien trouvé de mieux que de mettre à disposition à l'accueil un cahier où nous devons mentionner tout incident, et, en particulier toute agressivité ou violence dont nous serions victimes de la part d'un allocataire.

Il aurait déclaré que nous devons y noter les coordonnées de la personne incriminée et qu'il l'appellerait pour faire le point avec elle.

Mais bien sûr !

Pour ma part, si cela devait arriver, je n'hésiterais pas une seconde pour aller le voir directement dans son bureau plutôt que de suivre cette procédure idiote.

En l'absence de cadre intermédiaire, on se débrouille comme on peut.

Chacun  agit de son côté sans se préoccuper des autres.

Et encore moins de la qualité de service rendu au public accueilli. 

La secrétaire de direction est en arrêt maladie depuis une bonne dizaine de jours.

Elle est en plein burn out.

Entre une vie personnelle un peu chaotique avec son mec, les incohérences et les hurlements de l'imbécile qui nous sert de chef, il y a de quoi imploser joyeusement.

Et c'est dans une telle situation, que l'on voit re surgir les petites lâchetés des uns et des autres.

Je vais profiter de ce week end en solo pour buller à fond !

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