Envie de rien...
Aujourd'hui.
Je suis seule pour quelques jours.
Il accompagne sa mère à l'étranger.
Il reviendra dans la soirée de mercredi.
Cela me laisse du temps pour réfléchir.
A ce que je veux vraiment de ma vie.
Réflexion réccurente qui, au final, n'aboutit à rien de plus qu'à une procrastination intense.
Hier, chez le psy, je n'ai fait que parler de travail.
Et je lui ai dit que je pensais arrêter le suivi.
Je suis encore dans l'hésitation.
J'ai l'impression de tourner en rond.
Au début, j'avais besoin de faire le point sur un ressenti lié au travail.
Il a bien remarqué que je m'exprimais surtout sur ça.
J'ai dévoilé une partie de mon passé.
Mais pas ma vie personnelle actuelle.
Ce n'est pas difficile de deviner que j'évite d'aborder cette part de mon existence.
Sûrement pour ne pas être confrontée réellement à mes démons.
A mes peurs inavouées.
A mes faiblesses.
Il m'a demandé d'y réfléchir.
Je le revois dans un mois.
Café, clope.
Intoxication corporelle volontaire.